15 Jan

Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais avec quels mots ?

C’est depuis Lyon, jeudi matin (15/01/2015), que Laurent Wauquiez a annoncé sa volonté de mener la liste de la droite aux prochaines élections régionales, celles qui verront la constitution d’une grande entité Auvergne-Rhône-Alpes.

Le député-maire UMP du Puy-en-Velay, également numéro 3 du parti présidé par Nicolas Sarkozy, affirme être « candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région« . Dans un texte publié sur le site wauquiez.net, il évoque la candidature d’une « équipe » plutôt que celle « d’un homme« . 

Critiquant la gestion, dans leur région respective, des socialistes Jean-Jack Queyranne et René Souchon, il se fixe comme objectif « de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France« .

Dans le message qu’il a posté sur son site internet, Laurent Wauquiez a utilisé 540 mots pour expliquer son envie de mener la droite vers la victoire en décembre prochain. Nous avons recensé les mots qui revenaient le plus souvent.

Le texte de candidature de Laurent Wauquiez

JE SUIS CANDIDAT POUR APPORTER UN NOUVEAU SOUFFLE ET DU DYNAMISME

Je suis candidat pour apporter un nouveau souffle, du dynamisme et du renouvellement à cette région. Ce n’est pas la candidature d’un homme, mais d’une équipe. Déjà de nombreux parlementaires m’ont apportés leur soutien de même que les maires auxquels les Rhône-Alpiens et Auvergnats ont fait confiance au cours des dernières élections.

Il faudra choisir mais la légitimité viendra du terrain, ce sont les Rhône-Alpiens et Auvergnats qui décideront mais pas Paris. Un choix devra être fait.

Je tends la main à Michel Barnier pour qu’il rejoigne notre équipe. C’est un homme de talent qui a de grandes compétences internationales.

Les gens ne veulent pas de division, mais du rassemblement. Je souhaite aller à leur contact car c’est avec eux et en les écoutant que je construirai mon programme.

Il faudra gérer la Région avec tout le monde, dans un rassemblement le plus large possible, mais je m’adresse directement aux Rhône-Alpiens et Auvergnats en dehors des étiquettes. Ne comptez pas sur moi pour les petites combines d’arrière-cuisine.

Je regrette que l’argent public ait été gaspillé ces dernières années avec comme exemple emblématique les 140 millions d’euros du nouveau siège de la Région Auvergne, qui est déjà trop petit vu le nombre de personnel. Combien aurait-on pu créer de lycées, ou de centres d’apprentissage avec cet argent ?

Je reproche aussi l’endettement de Rhône-Alpes multiplié par quatre en dix ans. Le principal bilan de Jean-Jacques Queyranne, sera de laisser des dettes. Je reproche aussi d’avoir laissé la Région aux abonnés absents, dans la crise : trop peu a été fait pour soutenir l’emploi et les entreprises.

Les rapports avec la nouvelle métrople Lyonnaise doit être à l’inverse de l’image déplorable donnée jusqu’à présent d’une querelle de personnes d’un même parti. Il faut que Région et métropôle travaillent ensemble. Celle-ci est une chance pour la Région mais la Région doit s’occuper de tous les territoires.

Cette querelle est absurde. Chacun a un rôle à jouer en bonneintelligence. Mon objectif est de faire de la Région Rhône-Alpes – Auvergne, la région leader en France. Je veux porter haut son drapeau !

Ma priorité sera la Région.

Je ne serai plus maire du Puy-en-Velay mais j’utiliserai mon poids politique national pour défendre mon territoire à Paris.

Lorsque je me donne pour quelque-chose je me donne jsuqu’au bout. Vous savez, je veux être jugé pour mes actes et non sur mes paroles. Comme maire, j’ai repris une ville en difficultés financières, je l’ai remonté ;
– les impôts augmentaient : ils baissent
– les industries ne s’y installaient plus : j’ai fait venir une entreprise de luxe dans la Maroquinerie
– la ville perdait des habitants : elle en regagne

Comme Ministre à l’emploi et à l’université, j’ai toujours veillé à la Région.

Je viens ici pour m’occuper de la Région, en laquelle je crois profondément et que j’aime. Je suis le fils de cette grande Région et du lien entre Rhône-Alpes et Auvergne ; né à Lyon, je suis élu et je vis en Haute-Loire.

Je vais d’abord aller sur le terrain à la rencontre des habitants et de leurs attentes mais ma priorité sera l’emploi, l’apprentissage et le soutien aux petites d’entreprises.

Olivier Bianchi éprouve un « malaise » face à la ruée vers le dernier numéro de Charlie Hebdo

Olivier Bianchi

Le 11 janvier 2015, il était en première ligne de la manifestation qui a rassemblé plus de 70 000 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand. Quand il s’agit de défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, les valeurs de la république, Olivier Bianchi est Charlie.

Les images des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo, ça crée en moi un malaise.

Mais il n’est pas Charlie dans ses lectures. « Je vais être honnête, a-t-il avoué lors de ses vœux à la presse, je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo de ma vie« . Le maire clermontois se reconnaît davantage dans Le Canard Enchaîné qu’il lit, en revanche, chaque semaine.

A ce sujet, l’élu socialiste avoue un certain « malaise » quand il voit « des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo« . « Ces gens vont-ils l’acheter dans un mois, six mois, un an ?« , s’interroge-t-il.

On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois.

Fier d’avoir été à la tête d’un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes venues, comme lui, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, Olivier Bianchi espère que cette prise de conscience populaire ne se limitera pas à un sursaut. « En démocratie, ce sont d’abord les élections qui compte« , a-t-il rappelé à son audience. « On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois« , a-t-il ajouté avant de conclure: « il ne faudrait pas que la prochaine étape de cette affaire soit l’arrivée au pouvoir du Front National« .

28 Nov

Laqueuille et le Puy-en-Velay récompensées par les Marianne d’Or

marianne-orLa commune de Laqueuille a été récompensée d’une Marianne d’Or de la République. Ce prix vient saluer le projet économique mis en place autour de l’embouteillage de l’eau de source qui coule depuis ses montagnes.

La commune du Puy-de-Dôme s’est distinguée dans la catégorie Développement Durable grâce au projet économique développé autour de l’eau. Aujourd’hui 250 millions de litres sont mis en bouteille sur place chaque année. L’activité nécessite 45 emplois et génère des retombées pour le budget de la commune à hauteur de 50 % de l’investissement communal.

Au Puy-en-Velay, c’est la « pédagogie municipale pour les écoliers » qui a valu à la commune dirigée par l’UMP Laurent Wauquiez une Marianne d’Or 2014. Là, le jury s’est laissé séduire par les équipements interactifs et les aménagements qui assurent des bonnes conditions de travail. « Enfin, un temps périscolaire de qualité (projet scientifique, classe de musique…) offrent une palette diversifiée et ludique d’activités« , précise-t-on également sur le site internet des Marianne d’Or.

11 Sep

L’écologiste Cécile Duflot à Vichy le 18 septembre

AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT

AFP PHOTO / GUILLAUME SOUVANT

Cécile Duflot sera de passage à Vichy le 18 septembre. L’ancien ministre du Logement et de l’Egalité des Territoires des gouvernements Ayrault 1 et 2 doit visiter, sous réserves de changements de dernière minute, le domaine thermal de 15h à 16h. Elle tiendra ensuite une conférence de presse (16h30) avant de se prêter à une séance dédicace à 17h30. Cécile Duflot a sorti, fin août, un livre intitulé « De l’intérieur, voyage au pays de la désillusion ». Elle raconte ses deux années de ministre, ses relations, parfois tendues avec certains membres du gouvernement.

Faute d’avoir voulu être un président de gauche, il n’a jamais trouvé ni sa base sociale ni ses soutiens. A force d’avoir voulu être le président de tous, il n’a su être le président de personne.

Le chef de l’Etat n’est pas épargné non plus et en prend pour son grade. « J’ai fait le même chemin que des millions de Français. J’ai voté Hollande, cru en lui et été déçue« , écrit-elle. « A force d’avoir voulu être le président de tous, il n’a su être le président de personne« , ajoute Cécile Duflot. De son engagement, de sa désillusion, et de son avenir, il sera aussi forcément question lors d’une réunion publique organisée le soir de sa venue à Vichy, vers 18h (horaire à confirmer).

05 Sep

Le socialiste Alexandre Pourchon soutient François Hollande et le Gouvernement « par conviction, pas par obligation »

Alexandre PourchonQuand Alexandre Pourchon passe en revue les sujets d’actualité de la rentrée, ce n’est pas la page people qui l’intéresse le plus. Pourtant, questionné sur la sortie du brûlot de Valérie Trierweiler dans lequel elle raconte ses huit années de vie auprès de François Hollande, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Puy-de-Dôme a pris quelques secondes pour donner son sentiment. Il voit dans le livre, intitulé « Merci pour ce moment », « un tissu de conneries qui ne mérite aucun commentaire« . « La vie privée des gens ne m’intéresse pas« , ajoute-t-il en précisant que le portrait de François Hollande dressé par son ex compagne ne correspond pas au personnage qu’il connaît depuis de longues années.

Si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le parti socialiste.

Le chef de l’Etat a vécu une semaine compliquée, ponctuée par un nouveau sondage qui le place au plus mal dans l’opinion que les Français ont de lui. Selon TNS-Sofres, la cote de popularité de François Hollande est tombée à 13%. Une crise de confiance qui fait naître ici et là un scénario: celui d’une possible démission. Alexandre Pourchon balaie l’hypothèse d’un revers de la main, il ne pense pas l’issue plausible pour une simple raison: « si François Hollande n’allait pas au bout de son mandat, ce serait une catastrophe pour le Parti Socialiste« .

Les socialistes ont changé leur vision du monde économique.

Alexandre Pourchon soutient le Président et le gouvernement « par conviction, pas par obligation » mais il regrette que ce qui a été fait depuis la prise du pouvoir ne soit pas mieux mis en avant. Et le conseiller général de pointer du doigt un problème récurrent chez les socialistes: « quand on fait des choses biens, on ne sait pas en parler« . « On ressent un vrai malaise au sein du PS », reconnaît-il mais le virage social-libéral pris par le François Hollande ne lui déplait pas, bien au contraire. « Les socialistes ont changé leur vision du monde économique« , poursuit-il, expliquant que sa formation politique « a besoin d’être dépoussiérée« .

La réforme territoriale? J’en attendais beaucoup plus.

Au cours de la matinée, l’élu du Puy-de-Dôme a également évoqué son avenir personnel. Alexandre Pourchon se sent à l’étroit, aujourd’hui, dans son habit de conseiller général. S’il a bien eu une discussion « en tête-à-tête » avec René Souchon, avant l’annonce de la fusion des régions, pour lui présenter sa manière de voir les choses, la réforme territoriale voulue par Manuel Valls a changé la donne. Pas avare de critiques: « il fallait d’abord travailler sur les compétences, la méthode choisie n’a pas été la bonne », Alexandre Pourchon précise qu’il attendait « beaucoup plus » de cette réforme. Une petite déception qui n’a guère d’emprise sur son ambition. Est-ce qu’il a « l’envie, la gnaque » pour projeter la collectivité vers l’avenir ? « Pour le Département, non. Pour la Région, oui« . L’Auvergnat n’a pas fait une réponse de Normand.

 

 

27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…

18 Mar

Clermont-Ferrand: Valérie Pécresse à la Maison des Sports, jeudi, pour encourager l’UMP Jean-Pierre Brenas

AFP PHOTO JOEL SAGET

AFP PHOTO JOEL SAGET

Dans la série: « un candidat, un soutien », Jean-Pierre Brenas accueillera, pour sa grande réunion du premier tour, l’ancienne ministre Valérie Pécresse. La députée des Yvelines et président du groupe d’opposition au Conseil Régional d’Ile-de-France sera présente à la maison des sports pour soutenir le candidat UMP à Clermont-Ferrand, jeudi soir à 19h. Brice Hortefeux est également annoncé place des Bughes.

Municipales 2014: les enjeux à Montluçon (Allier)

Avec ses 38 166 administrés selon les derniers chiffres de l’INSEE, Montluçon est la deuxième plus grande ville d’Auvergne. Mais elle occupe la première place en termes de chômage avec un taux qui dépasse les 12 %.

L’emploi est donc au cœur des débats dans cette campagne municipale et chacun a son idée sur la question. Le Front de Gauche, par la voix de Nelly Depriester, ne veut pas tout miser sur l’industrie. Le candidat socialiste, Frédéric Kott, veut une politique plus volontariste quand le Divers Gauche Abdou Diallo voit dans le numérique un potentiel d’emplois à exploiter. Le maire sortant UMP, Daniel Dugléry, rappelle quant à lui que les collectivités locales ne sont pas là pour créer des emplois mais pour accompagner les entreprises sur cette voie-ci. Continuer la lecture

17 Mar

Najat Vallaud-Belkacem à Clermont-Ferrand mercredi pour soutenir Olivier Bianchi

AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG

A moins d’une semaine du premier tour des élections municipales, chaque candidat cherche à faire venir sur ses terres une figure nationale de la politique. Alors que l’UMP Jean-Pierre Brenas a reçu successivement, à Clermont-Ferrand, la visite de Nora Berra puis de Laurent Wauquiez, alors que Michel Fanget (MoDem) a convaincu le député Jean Lassalle à venir marcher au pied des puys, alors qu’Arnaud Montebourg a répondu à la sollicitation du député Bernard Lesterlin, candidat socialiste à Commentry (Allier), Olivier Bianchi a annoncé lundi la venue le 19 mars de Najat Vallaud-Belkacem.

Ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem est annoncée par la tête de liste socialiste à 18h sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand.

14 Mar

Clermont-Ferrand: Jean Lassalle et Michel Fanget vont marcher main dans la main contre l’abstention

AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES

AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES

Une marche et ça repart ? Michel Fanget, mal en point à l’approche du premier tour des élections municipales selon notre sondage Ipsos/Stéria, a invité « le député qui marche » Jean Lassalle à venir faire un tour à Clermont-Ferrand.

Le lundi 17 mars, la « liste de l’Union » organise une « marche de mobilisation citoyenne pour le vote« . Crédité de 10% des intentions de vote au premier tour, et donc incertain de figurer au second tour tant la marge est faible, Michel Fanget espère convaincre les abstentionnistes et les attirer vers les urnes le 23 mars prochain.

Un autre candidat à la mairie de Clermont-Ferrand nous a signifié sa volonté de participer à cette marche, il s’agit de Frédéric Ranchon qui conduit la liste 100% Citoyens. « Je me retrouve dans les valeurs du député Lassalle« , nous a-t-il confié estimant qu’aller « au contact de la population était quelque chose que les hommes politiques avaient perdu l’habitude de faire« .

La marche débutera à 18h, lundi, devant le siège social de Michelin pour une arrivée à 19h sur la place de Jaude.