24 Nov

Les conseillers régionaux auvergnats sont-ils assidus ?

C’est un gros travail de pointage des présents et des absents lors assemblées plénières des différents conseils régionaux qu’a réalisé la rédaction de l’Oeil du 20 heures pour France 2.  Après s’être procuré les procès-verbaux de mars 2010 à fin 2015, nos confrères ont dressé un bilan, région par région.

A lire : l’enquête de l’Oeil du 20 heures

Sur le plan national, le taux de présence est de 88%, toutes tendances politiques confondues. L’Auvergne fait mieux avec une assiduité évaluée à 91%. Ce sont les élus d’Europe Ecologie-Les Verts qui affichent le plus fort taux de présence (97%) devant le groupe socialiste (96%). Les Républicains et l’UDI arrivent plus loin derrière (87%). Enfin, le Front de Gauche ferme la marche (85%).

*Yves Carroy est décédé le 22 février 2015

17 Nov

Eric Dubourgnoux (PCF) : « Contre la haine, opposons une véritable culture de Paix ! »

Suite aux attentats parisiens qui ont coûté la vie à 129 personnes et blessé plus de 300 autres (bilan provisoire), voici la réaction d’Eric Dubourgnoux, le président du Groupe Front de Gauche au Conseil Régional d’Auvergne.

« Le vendredi 13 novembre 2015 Paris et la France ont été une nouvelle fois frappés en plein cœur. A peine onze mois après les attentats barbares de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher de Vincennes, la capitale a vu sur son territoire un déchainement de haine sans précèdent. Le terrorisme fanatique s’est abattu froidement contre des innocents qui profitaient simplement de la vie et de la douceur d’un été indien jouant les prolongations. Toutes et tous n’aspiraient qu’à se détendre et à se retrouver pour vivre ensemble.

Personne ne pouvait s’attendre à de tels carnages dans ces lieux de vie. La violence de ces actes n’a aucune comparaison dans l’histoire de France depuis la libération. Rien ne peut évidemment justifier les actes terroristes perpétrés vendredi soir. Aucune excuse ne peut être trouvée à des fanatiques qui tuent des hommes et des femmes.

Nous exprimons aux familles et aux proches des victimes notre compassion et notre solidarité dans ce moment dramatique pour toute la nation. Personne ne pourra remettre en cause la liberté, l’égalité et la fraternité incarnées par notre République. Nous affirmons que la lutte contre le terrorisme doit être une priorité absolue.

Mais face à la barbarie de ces terroristes, la France ne doit plus céder à la tentation guerrière ou à la mise en œuvre d’une politique intérieure basée sur le sécuritaire et la privation de libertés. Nous ne pouvons pas accepter la fatalité selon laquelle il faudrait s’habituer à vivre dans la peur permanente. C’est pour cela que les libertés fondamentales ne peuvent être remises en cause. Les différentes lois et mesures sécuritaires adoptées ces dernières années n’auront rien réglées et n’auront surtout pas empêché le terrorisme de frapper violement notre république. A l’opposé du tout sécuritaire voulu par certains, il est urgent que les pouvoirs publics, les élus, le monde associatif puissent se réunir sur tout le territoire national pour imaginer et mettre en œuvre une communauté de vie basée sur le vivre ensemble et les valeurs républicaines.

Par ailleurs, nous appelons le Président de la République et le gouvernement à changer le cap de la politique internationale de la France, marquée avant tout par une orientation atlantiste et va-t’en guerre. Depuis 2001, les différentes attaques en Afghanistan, en Irak, en Lybie ou encore actuellement en Syrie, n’auront fait qu’aggraver le chaos et les guerres civiles. A l’inverse d’une guerre menée au nom de la civilisation, nous préconisons la mise en avant d’une véritable culture de paix impulsée par la France et avec une ONU qui puisse retrouver rapidement sa place pour en finir avec la guerre dans tout le Moyen-Orient.

C’est bien en réaffirmant haut et fort notre attachement à la Paix et aux valeurs de la république que nous pourrons combattre efficacement les obscurantismes de tous bords. »

09 Nov

Régionales 2015 (Auvergne-Rhône-Alpes) : les 4 listes Wauquiez pour l’Auvergne

Laurent Wauquiez a présenté ses listes pour les Régionales 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes, le 9 décembre 2015, à Saint-Priest (Crédit Photo : AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES)

Laurent Wauquiez a présenté ses listes pour les Régionales 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes, le 9 décembre 2015, à Saint-Priest (Crédit Photo : AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES)

Lundi matin, à quelques heures de la clôture des inscriptions, Laurent Wauquiez a présenté les 13 listes qui porteront son « nouveau souffle » pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, les 6 et 13 décembre prochain.

En Auvergne, les 4 listes sont menées par Daniel Dugléry pour l’Allier, Alain Marleix pour le Cantal, Brice Hortefeux pour le Puy-de-Dôme et Laurent Wauquiez lui-même pour le département de la Haute-Loire.

 ALLIER

  1. Daniel Dugléry
  2. Charlotte Benoit
  3. Emmanuel Ferrand
  4. Cécile de Breuvand
  5. Yannick Lucot
  6. Isabelle Gardien
  7. Bernard Faureau
  8. Viviane Alloin
  9. Romain Lefebvre
  10. Bernadette Vergne
  11. Eric Bochef

CANTAL

  1. Alain Marleix
  2. Martine Guibert
  3. Jean‐Pierre Delpont
  4. Angélique Brugeron
  5. Olivier Roche
  6. Anne‐Flore Sournac

HAUTE-LOIRE

  1. Laurent Wauquiez
  2. Marie‐Agnès Petit
  3. Jean‐Pierre Vigier
  4. Isabelle Valentin
  5. Michel Chapuis
  6. Caroline Di Vincenzo
  7. Gilles Da Costa
  8. Marie‐Laure Mugnier

PUY-DE-DÔME

  1. Brice Hortefeux
  2. Marie‐Thérèse Sikora
  3. Louis Giscard d’Estaing
  4. Myriam Fougère
  5. Frédéric Bonnichon
  6. Florence Dubessy
  7. Jean-Pierre Brenas
  8. Laurence Vichnievsky
  9. Michel Fanget
  10. Caroline Bevillard
  11. Sylvain Casildas
  12. Pascale Brun
  13. Boris Souchal
  14. Claude Pracros
  15. Arnaud Pailloncy
  16. Anne‐Claire Martinet
  17. Benoit Sanchez
  18. Andrea Favain
  19. Bertrand Barraud

06 Nov

Elections régionales Auvergne-Rhône-Alpes : les 19 noms de la liste conduite par Brice Hortefeux dans le Puy-de-Dôme (Un nouveau souffle)

Hortefeux - 051115Brice Hortefeux a présenté le 5 novembre ses 18 colistiers qui porteront dans le Puy-de-Dôme le « nouveau souffle notre région » prôné par Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay, candidat déclaré à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a souhaité rassembler les forces de la droite et du centre mais il semblerait que la démarche ne soit pas aussi simple que cela. Les candidats ont jusqu’au lundi 9 novembre à midi pour déposer leurs listes en préfecture, à Lyon. A trois jours de l’échéance, une seule des treize listes Les Républicains-MoDem-UDI est intégralement connue.

Alors qu’un présentation globale était initialement prévue le 5 novembre au matin, par Laurent Wauquiez, à Lyon de l’ensemble de ses troupes, celle-ci a été repoussée à lundi. Dans le Puy-de-Dôme, Brice Hortefeux n’a pas voulu changer son calendrier et comme annoncé quelques jours plus tôt, il est apparu jeudi soir, à Beaumont, avec ses colistiers, parmi lesquels Michel Fanget (Président du MoDem 63) et Louis Giscard d’Estaing (Vice-président de l’UDI).

La liste complète dans le Puy-de-Dôme

1. Brice Hortefeux
Ancien Ministre de l’intérieur – député européen

2. Marie-Thérèse Sikora
Maire de Saint-Eloy-les-Mines

3. Louis Giscard d’Estaing
Maire de Chamalières

4. Myriam Fougère
Maire d’Ambert

5. Frédéric Bonnichon
Maire de Châtel-Guyon – Président de la communauté de Communes Volvic Sources et Volcans

6. Florence Dubessy
Adjointe au maire d’Issoire – Institutrice

7. Jean-Pierre Brenas
Conseiller municipal à Clermont-Ferrand – Conseiller communautaire à Clermont Communauté – Chirurgien-dentiste

8. Laurence Vichnievsky
Magistrate

9. Michel Fanget
Médecin cardiologue

10. Caroline Bevillard
Responsable de la communication et de l’international au sommet de l’élevage – Famille d’exploitants agricoles (élevage)

11. Sylvain Casildas
Conseiller municipal d’Aubière – Cadre administratif

12. Pascale Brun
Maire d’Augnat – Psychologue scolaire – Militante pour la sauvegarde de la chasse et de la pêche

13. Boris Souchal
Maire d’Herment – Commercial

14. Claude Pracros
Première adjointe au maire de Royat

15. Arnaud Pailloncy
Conseiller municipal de Riom – Salarié d’entreprise

16. Anne-Claire Martinet
Conseillère en assurances – membre de l’Association des Paralysés de France

17. Benoit Sanchez
Chef d’entreprise – membre de la CGPME

18. Valérie Coudun
Directrice d’un centre médico-social

19. Bertrand Barraud
Maire d’Issoire

25 Oct

Régionales 2015 : découvrez les 4 listes socialistes en Auvergne

Lyon, le 24 octobre 2015 : rassemblement des candidats de la liste PS "Vous c'est la région" menée par Jean-Jack Queyranne pour l'élection régionale de décembre 2015.

Lyon, le 24 octobre 2015 : rassemblement des candidats de la liste PS « Vous c’est la région » menée par Jean-Jack Queyranne pour l’élection régionale de décembre 2015.

Samedi, Jean-Jack Queyranne a présenté, à Lyon, ses 230 co-listiers en vue des prochaines élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. La figure de proue socialiste s’appuie, en Auvergne, sur près de deux tiers de l’actuel groupe Socialiste et Républicain de l’assemblée territoriale.

Si René Souchon, qui préside actuellement aux destinées de la région Auvergne, mettra un terme à sa carrière politique à l’issue de son mandat, onze des dix-neuf élus de son groupe seront candidats les 6 et 13 décembre prochains.

On notera que, parmi les quatre départements auvergnats, une seule liste socialiste est conduite par une femme. Ainsi, Dominique Bru, vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge des lycées, mènera la danse dans le Cantal. Elle est, d’ailleurs, une des trois seules têtes de liste féminines présentées par le PS, sur les treize circonscriptions de la grande région.

(En gras, les conseillers régionaux sortants)

Allier

  1. Jean Michel GUERRE

60 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’attractivité des territoires. (PS)

  1. Marie-José CHASSIN

58 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’agriculture et du développement rural. (PS)

  1. Nicolas BRIEN

26 ans, Conseiller municipal de Montluçon, Député suppléant. (PS)

  1. Marie-Claude LEGUILLON

Conseillère régionale. (PRG)

  1. Jean-Michel BOURGEOT

55 ans, Cadre de santé en psychiatrie, Premier adjoint en charge du personnel à Yzeure. Délégué communautaire. (PS)

  1. Aline JEUDI

36 ans, Déléguée commerciale dentaire, Gannat. (PS)

  1. François DARD

45 ans, Adjoint au Maire de Meillard, Fonctionnaire territorial, Vice-président du SICTOM. (Société civile)

  1. Elsa DENFERD

21 ans, Etudiante à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation, Cusset. (PS)

  1. Michel BRUNNER

59 ans, Conseiller municipal à Dompierre-sur-Besbre. (Société civile)

  1. Delphine BIEREL

44 ans, Aide à domicile, Huriel. (Société civile)

  1. Henri MALAVAUD

65 ans, Conseiller régional sortant, Conseiller municipal à Désertines, retraité de la Poste. (PS)

 

Cantal

  1. Dominique BRU

59 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge des lycées, Maire de Vic-sur-Cère et conseillère communautaire, éducatrice sportive. (PS)

  1. Philippe DUBOURG

50 ans, attaché parlementaire, Aurillac. (PS)

  1. Claudine ROYER

59 ans, Conseillère municipale à Mauriac, conseillère communautaire, gestionnaire de gîtes, Mauriac. (PS)

  1. Jean-Baptiste MEYRONEINC

63 ans, Professeur d’Histoire-géographie. Saint-Flour. (PS)

  1. Sylvie BOUDOU

53 ans, Adjointe au Maire d’Arpajon-sur-Cère, Chargée de la communication dans un centre hospitalier. (PS)

  1. Vincent MARTINET

43 ans, militant associatif, fonctionnaire territorial, Sansac-de-Marmiesse. (PS)

 

Haute-Loire

  1. André CHAPAVEIRE

63 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge du tourisme et du thermalisme, Président de la CAF de la Haute-Loire. Brioude. (PS)

  1. Arlette THIEBAULT

64 ans, 1ère adjointe au Maire de Chadrac, Présidente du Centre social « Vivre mieux à Chadrac », Comptable. (DVG)

  1. Fabrice FARISON

44 ans, Président de la FCPE de Monistrol-sur-Loire, Conseiller technique territorial. Aurec-sur-Loire. (PS)

  1. Laure BLEE-VILLARD

32 ans, Conseillère départementale, Comptable. Brives-Charensac. (DVG)

  1. Patrice DOUIX

60 ans, Conseiller municipal et communautaire Blesle, Agriculteur. (PS)

  1. Annie MANGIARACINA-VEROT

60 ans, Conseillère municipale de Monistrol-sur-Loire, Conseillère communautaire des Marches du Velay. Juriste. (PS)

  1. Bernard COTTE

66 ans Maire du Mazet-Saint-Voy, Conseiller communautaire. Retraité de la Poste. (DVG)

  1. Emeline CHICHA

26 ans, Consultante en communication. Rosères. (PS)

 

Puy-de-Dôme

  1. Alain BUSSIERE

52 ans, 1er Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Enseignant chercheur en économie. (PS)

  1. Anna AUBOIS

38 ans, Vice-présidente du Conseil régional d’Auvergne en charge de la jeunesse, du sport et de la vie associative, formatrice en droit du travail et entreprise. (PS)

  1. Hamid BERKANI

56 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge du développement économique et de l’emploi. Chef d’entreprise. (PS)

  1. Garance YAYER

39 ans, Cadre pour le service public de l’emploi. (PS)

  1. Roger Jean MÉALLET

59 ans, Maire de Champeix et Président de la Communauté de

communes des Puys et Couzes. (PRG)

  1. Karine VACANT

47 ans, Conseillère régionale sortante, Thérapeute. (PS)

  1. Christian BOUCHARDY

65 ans, Vice-président du Conseil régional d’Auvergne en charge

de l’environnement. Réalisateur et écrivain. (Ecologistes ! – UDE)

  1. Stéphanie SOUCHE

41 ans, Fonctionnaire territoriale. (PS)

  1. Olivier HARKATI

40 ans, Conseiller régional sortant. Directeur d’un CCAS. (PS)

  1. Nadine BOST

62 ans, Conseillère municipale et Conseillère communautaire d’Ambert. Retraité de la fonction publique hospitalière. (PS)

  1. Anthony LEROY

26 ans, 1er Adjoint à Bromont-Lamothe et 1er Vice-président de la Communauté de Communes de Pontgibaud, Sioule et Volcans. Géographe. (PS)

  1. Dominique MOLLE

55 ans, Conseillère municipale à Beaumont. (PS)

  1. Mrizek MOUSSAOUI

46 ans, Agent immobilier. (PS)

  1. Evelyne MICHELET

60 ans, fonctionnaire territoriale. (PS)

  1. Jean-Claude GAILLARD

51 ans, 1er Adjoint au Maire à Saint-Gervais d’Auvergne. Agriculteur. (PS)

  1. Françoise MAYOT

34 ans, Educatrice sportive territoriale, ancienne joueuse de l’Equipe de France de rugby. (Société civile)

  1. Grégory GONZALVO

36 ans, Educateur territorial, Cébazat. (PS)

  1. Emmanuelle BELETTE

45 ans, Maire par intérim de Billom. Conductrice de Travaux. (PS)

  1. Philippe CAYRE

49 ans, Premier adjoint à Courpière. Vice-président de la Communauté de Communes du Pays de Courpière. Technicien Hospitalier. (PS)

25 Juin

Jean-Pierre Brenas fait son entrée au Conseil Régional d’Auvergne

Le chef de l’opposition municipale à Clermont-Ferrand, Jean-Pierre Brenas (Les Républicains) va faire son entrée, prochainement, au Conseil Régional d’Auvergne. Il profite de la démission de Marie-Michelle Bayle.

Septième sur la liste présentée par la Droite dans le Puy-de-Dôme aux élections régionales de 2010, Jean-Pierre Brenas hérite donc, logiquement, du siège laissé vacant par l’avocate thiernoise.

Sur sa page Facebook, l’élu clermontois précise qu’il a reçu un courrier de René Souchon, mercredi, et qu’il intégrera « bien évidemment le groupe Union Pour l’Auvergne présidé par Daniel Dugléry« . 

Conseiller municipal à Clermont-Ferrand, conseiller communautaire et maintenant conseiller régional, Jean-Pierre Brenas est convoqué pour la prochaine session qui aura lieu les 29 et 30 juin. « Ce qui m’intéresse, c’est la complémentarité entre toutes ces institutions, notamment sur plan du développement économique« , explique-t-il.

Alors que se profile, à l’horizon de décembre, les élections régionales qui aboutiront à la fusion entre Auvergne et Rhône-Alpes, Jean-Pierre Brenas souhaite se mettre très vite au travail pour préparer cette échéance. « Il y a un vrai risque pour notre territoire« , conclut le Clermontois.

08 Avr

René Souchon annonce son retrait de la vie politique !

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

Alors que le président de la région Rhône-Alpes, le socialiste Jean-Jack Queyranne, vient d’officialiser sa candidature aux prochaines élections régionales, son homologue auvergnat vient d’annoncer qu’il ne sera pas candidat en décembre prochain. René Souchon a décidé de tirer un trait sur la vie politique.

Président du Conseil Régional d’Auvergne depuis février 2006, fonction qu’il a prise après le décès soudain de Pierre-Joël Bonté, René Souchon a connu une longue carrière politique qui prendra donc fin le 31 décembre prochain. Conseiller général (du Cantal), maire (d’Aurillac), député, Secrétaire d’État à l’Agriculture et à la Forêt, Ministre délégué chargé de l’Agriculture et de la Forêt, conseiller régional, il aura connu toutes les strates de la République à l’exception du Sénat.

Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France.

Pour justifier son retrait, ce n’est pas l’âge qu’il avance, il vient d’avoir 72 ans, mais « la fin de l’union de la gauche telle qu’elle existait, avec des hauts et des bas, depuis le programme commun du gouvernement en 1972« . « Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France« , ajoute René Souchon. Le président socialiste de la région Auvergne en profite pour revenir sur la défaite de la gauche aux élections départementales en montrant du doigt les « alliances contre nature (EELV et Front de Gauche« .

C’est un René Souchon libéré qui s’est adressé à la presse, mercredi. Le président de la région Auvergne dont le territoire doit fusionner avec celui de Rhône-Alpes, a également critiqué la réforme territoriale. Elle « est ratée« , dit-il, « la fusion des régions n’était pas indispensable. Tout ce qui aurait dû être fait ne l’a pas été.« 

24 Fév

Les réactions après le décès d’Yves Carroy, conseiller régional d’Auvergne (Parti de Gauche)

C’est dimanche dans la soirée que s’est éteint le Thiernois Yves Carroy à l’âge de 62 ans. Il a succombé « après un long combat contre la maladie« , comme l’écrit René Souchon dans un communiqué transmis aux rédactions. Le président du Conseil Régional d’Auvergne rend hommage à « un élu passionné, et un militant très actif au service des valeurs de progrès, de solidarité et de la justice sociale« .

Conseiller régional, Yves Carroy était également un des membres fondateurs du Parti de Gauche. En 2008, il avait quitté le Parti Socialiste et rejoint Jean-Luc Mélenchon pour mieux lutter contre la social-démocratie. « Le Parti Socialiste n’est plus une réponse« , disait-il alors devant la caméra de France 3 Auvergne, « il est d’autant moins une réponse lorsqu’on voit la gravité de la crise du capitalisme« . Alexis Corbière, le secrétaire national du PG, a salué sur Twitter un « militant inlassable pour l’écosocialisme« .

16 Jan

Régionales : René Souchon répond aux critiques de Laurent Wauquiez

Au lendemain de l’annonce de la candidature de Laurent Wauquiez aux prochaines élections régionales, l’actuel président de la région Auvergne a vivement réagit aux critiques du sénateur-maire du Puy-en-Velay. Dans un communiqué de presse intitulé « A droite, rien de nouveau » diffusé vendredi, René Souchon dénonce « l’outrance mensongère » des propos tenus par le numéro 3 de l’UMP, notamment concernant les coûts liés à la construction du nouvel Hôtel de Région.

Un partout, balle au centre. La campagne des élections régionales (dont le scrutin est prévu en décembre 2015) s’annonce mouvementée !

 

Le communiqué de presse de René Souchon

C’est dans un contexte national particulièrement troublé, après les évènements dramatiques survenus la semaine dernière, que le Secrétaire général de l’UMP a souhaité annoncer sa candidature aux élections régionales de décembre prochain.

Si le temps de la campagne n’est pas venu, il est cependant impensable de ne pas réagir compte tenu des nombreuses approximations et contre-vérités affirmées par ce dernier. Le candidat UMP a choisi d’utiliser le registre de l’outrance mensongère, à renfort d’expressions du type « ils ont asphyxié la région », « ils ont laissé dériver la dépense », « on a fait exploser les impôts », « on a gaspillé l’argent ».

Il convient tout d’abord de rappeler que la collectivité régionale ne prélève plus d’impôts directs et ce depuis plusieurs années. On ne peut donc laisser dire que « les auvergnats payent les conséquences sur les feuilles d’impôts » à partir du moment où la région ne perçoit plus un centime, que ce soit sur les taxes d’habitation, les taxes foncières et alors que la taxe professionnelle a été supprimée.

La Région fait l’objet, depuis près de quatre ans, d’une notation financière effectuée par une agence indépendante (Standard & Poor’s) et qui vient de confirmer la note de « AAperspective
stable » pour la collectivité et ce en vertu d’anticipation et d’une gestion rigoureuse qui permet notamment de maintenir un haut niveau d’investissement.

On ne peut enfin laisser affirmer que l’hôtel de région se traduit par un coût au m² de 5 000 € pour un coût total de 80 millions d’€. La dépense finale de cet équipement nécessaire au service public régional sera, dès lors que le remboursement de la TVA sera intervenu, de 68 millions d’€ toutes dépenses confondues. Dès lors, le prix au m² ne sera que de 4 058 €. Si l’on isole le coût des travaux de construction, d’un montant de 49 millions d’€, le prix au m² est de 2 924 €. Il faut enfin rappeler au candidat UMP que ses propres amis politiques ont adopté le principe de construction de l’hôtel de région, tout comme les crédits nécessaires à la construction de cet équipement.

La Région Auvergne n’a enfin pas attendu Monsieur Wauquiez pour déployer le Haut Débit et le Très Haut Débit Internet sur la base d’un partenariat exemplaire avec l’ensemble des Départements de notre région. L’Auvergne est aujourd’hui une région pionnière en matière de numérique, elle est en cela plus à même d’affronter les futurs défis économiques.

Oui, la région Auvergne a fait plus pour ceux qui ont moins !

Cette devise, aujourd’hui usurpée par l’UMP, figurait dans l’engagement n°70 des 82 engagements issus des Assises Territoriales en janvier 2005. La Région n’a eu de cesse de décliner ce principe fondateur de son action en direction de tous les territoires.

Le débat démocratique et la nécessaire confrontation des idées qui doivent avoir lieu dans le cadre des futures élections pour la grande région Auvergne – Rhône-Alpes, qui fait actuellement l’objet d’une co-construction entre les deux présidents, mérite mieux que cette série d’approximations et de contre-vérités.

18 Nov

Régionales 2015: Louis Giscard d’Estaing vote… Michel Barnier

Louis Giscard d'Estaing et Michel Barnier lors de l'inauguration du Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Louis Giscard d’Estaing et Michel Barnier lors de l’inauguration du Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne en 2007. (Photo: AFP PHOTO THIERRY ZOCCOLAN)

Ce n’est pas un secret. La bataille pour la présidence de la future région Auvergne-Rhône-Alpes est déjà lancée. Si, à gauche, la candidature de Jean-Jack Queyranne, actuel président de Rhône-Alpes, n’est pas ombragée par l’ambition de René Souchon, actuel président d’Auvergne, c’est parce que ce dernier a, d’ores et déjà, indiqué clairement qu’il ne se présentera pas à une éventuelle candidature.

A droite, pour l’heure, une telle entente n’est pas de mise. Le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, a déjà fait connaître sa disponibilité pour le poste. Mieux: en bon stratège de la communication, il a diffusé un sondage (1), commandé par son propre mouvement, la Droite Sociale, dans lequel il obtiendrait 56% d’opinions favorables pour conduire la liste UMP, contre Michel Barnier qui n’en obtient que 43%.

Pas de quoi impressionner l’ancien ministre et commissaire européen qui a lui-même annoncé sa candidature en octobre dernier. Il faut rappeler que Michel Barnier connaît la région, pour avoir été Président du Conseil Général de Savoie. C’est donc un duel à droite qui, d’ores et déjà, s’annonce.

Dans ce duel, le vice-président de l’UDI et maire de Chamalières, Louis Giscard d’Estaing a fait son choix. Répondant à une sollicitation de Michel Barnier, il a décidé de lui accorder son soutien, lui indiquant, dans une lettre qu’il « partage son analyse sur l’attente de nos concitoyens d’un changement de cap par la mise en place d’un projet régional à l’échelle de nouvelle collectivité ». S’il explique souhaiter « le rassemblement de toutes les familles politiques de la droite et du centre afin que ce projet régional soit porté d’une seule voix dès le premier tour », l’ancien député se met clairement en travers de la route de Laurent Wauquiez, dont il estime que l’emploi du temps est trop chargé. « S’il annonce qu’il quitte Le Puy-en-Velay, pourquoi pas… Mais dans les conditions actuelles, je ne vois comment il pourrait être un président suffisamment disponible », nous a-t-il expliqué en marge de sa participation à l’émission « La Voix est Libre », le 8 novembre dernier.

Yannick Kusy (@yannkusy)

(1) Sondage Opinion Way pour La Droite Sociale