15 Déc

Marine le Pen en tête des intentions de vote en Auvergne-Rhône-Alpes au 1er tour de la Présidentielle 2017 (Cevipof)

Quel que soit le scénario étudié (présence ou non de François Bayrou, avec Manuel Valls ou Arnaud Montebourg), Marine le Pen est en tête des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle en Auvergne-Rhône-Alpes, selon la 9e vague de l’enquête électorale réalisée par le Cevipof (centre de recherches de Sciences-Po) pour France 3. Cette étude porte sur 18 000 personnes à l’échelle nationale et 1 498 à l’échelle régionale.

La présidente du Front National, dont les scores oscillent 23,2% et 24,8% en fonction des scénarios, devance François Fillon (Les Républicains) d’au moins 1,5 point dans tous les cas de figure. Derrière le duo de tête, l’écart est important avec les poursuivants. Selon la dernière mise à jour de l’enquête, c’est Emmanuel Macron qui tire le mieux son épingle du jeu en se positionnant comme le 3e homme pour l’électorat d’Auvergne-Rhône-Alpes. Avec Arnaud Montebourg pour représenter le Parti Socialiste et sans François Bayrou dans la bataille, l’ancien ministre de l’économie peut même espérer un score de 17% au premier tour de l’élection. En revanche, si le PS envoie Manuel Valls et si le MoDem présente un candidat, E. Macon tombe à 12,9% des intentions de vote.

Enfin, que ce soit avec Manuel Valls ou Arnaud Montebourg, le Parti Socialiste n’est pas à la fête. L’ancien premier ministre peut espérer, au mieux, atteindre 10,6% dans l’hypothèse où François Bayrou n’est pas candidat. De quoi donner le sourire à Jean-Luc Mélenchon qui représente, au moment de l’étude, la meilleur chance à gauche (si on considère qu’Emmanuel Macron n’est ni d’un côté, ni de l’autre).

11 Oct

Primaire de la Droite et du Centre : Louis Giscard d’Estaing vote Juppé

Louis Giscard d'Estaing (Crédit photo MaxPPP)

Louis Giscard d’Estaing (Crédit photo MaxPPP)

Invité de Public Sénat et Sud Radio, mardi matin, Louis Giscard d’Estaing a apporté son soutien à Alain Juppé pour la primaire de la droite et du centre. Le maire UDI de Chamalières (Puy-de-Dôme) rejoint ainsi Philippe Vigier, le président du groupe UDI à l’Assemblée nationale, qui a déjà annoncé son soutien à l’ancien Premier ministre. 

« Je considère qu’il faut quelqu’un qui ait de l’expérience », explique LGE, ajoutant que le présidentiable idéal de son camp doit également avoir « du sang-froid » et « la capacité de prendre un peu de hauteur par rapport aux événements« . Le conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes apporte son soutien « à l’homme d’expérience et de dialogue qu’est Alain Juppé« .

01 Oct

Regardez le débrief de Dimanche en Politique avec Claude Malhuret (Les Républicains)

Claude Malhuret, le sénateur-maire Les Républicains de Vichy (Allier) est l’invité de « Dimanche en Politique » le 2 octobre (11h25 sur l’antenne de France 3 Auvergne). Au cours de l’émission, présentée par Marie Morin, il a été question du parcours de l’élu bourbonnais, de son soutien à Alain Juppé dans la primaire de la droite et du centre, de ses rapports avec le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.

On vous propose ici le débrief de l’émission avec Marie Morin et Pablo Aiquel, journaliste à la Gazette des Communes.

30 Sep

Jean-Pierre Raffarin à Vichy en novembre pour un meeting de soutien à Juppé

Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. (Crédit photo : AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. (Crédit photo : AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE)

Petite indiscrétion livrée par Claude Malhuret à l’occasion de sa venue dans les locaux de France 3 Auvergne pour l’enregistrement de l’émission Dimanche en Politique (diffusion le 2 octobre 2016 à 11h25) : la venue le 10 novembre prochain de Jean-Pierre Raffarin à Vichy.

L’ancien Premier Ministre participera à un meeting de soutien à Alain Juppé, son candidat pour la primaire de la droite et du centre. Jean-Pierre Raffarin appuie en effet l’ancien maire de Bordeaux dans la course à l’investiture pour représenter Les Républicains lors de la prochaine élection présidentielle. Claude Malhuret, le sénateur-maire de Vichy a également rallié la cause de Juppé, « seul candidat capable de proposer un libéralisme humaniste et le meilleur Ministre des affaires étrangères des vingt dernières années ».

28 Sep

Y a-t-il un L et un W dans le nouveau logo de la région Auvergne-Rhône-Alpes ?

Certains d’entre vous vont sans aucun doute trouver l’analyse qui suit un tantinet tirée par les cheveux, toutefois je ne peux m’empêcher de vous soumettre cette réflexion. 

Mardi, la région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé son nouveau logo. Je ne vais pas revenir ici sur les commentaires que cette nouvelle identité visuelle a suscités (vous pouvez aller faire un tour ici pour voir si quelqu’un partage votre avis sur son esthétique), mon intention est plutôt de vous demander si, comme moi, vous pensez qu’on ne nous a pas tout dit sur la signification de cet amalgame de courbes et de traits.

Selon les explications fournies par la Région, le nouveau logo représente les Alpes, les Volcans d’Auvergne et le Rhône. C’est en tout cas ce qu’on peut constater quand on le regarde… à l’endroit.

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Mais si on applique une rotation de 180° au logo, une autre lecture devient possible. En estompant le trait symbolisant le Rhône et la forme qui représente les volcans d’Auvergne (fig 1.), on voit clairement (si si) apparaître un L. Je sens que vous n’êtes pas encore tout à fait convaincus… Alors intéressons-nous à la figure 2. Laissons de côté le Rhône, et regardons plus attentivement les Alpes et l’Auvergne. Que voyez-vous sur la figure 2 ? Deux V. Rapprochons-les et voici qu’on devine un W (fig. 3). Nous avons donc bien un L et un W dans le nouveau logo de la région Auvergne-Rhône-Alpes présidée, rappelons-le, par un certain Laurent Wauquiez. Alors, d’accord ou pas ?

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20 Sep

Le socialiste Olivier Bianchi « avocat » de Laurent Wauquiez dans « Les Grandes Gueules » sur RMC

wauquiez_bianchi-wpOlivier Bianchi n’est pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il en a une nouvelle fois fait la démonstration, mardi matin, sur l’antenne de RMC. Le maire socialiste de Clermont-Ferrand était l’invité de l’émission « Les grandes gueules » qui abordait la question du démantèlement de la jungle de Calais et la répartition des migrants sur le territoire métropolitain.

Le premier édile du chef-lieu du Puy-de-Dôme a confirmé qu’il était prêt à accueillir les réfugiés. A Clermont-Ferrand, les structures d’hébergement sont prêtes et « on peut accueillir une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de personnes, sans grande difficulté », a confirmé Olivier Bianchi. Il rappelle au passage que sa commune a déjà accueilli 16 personnes, majoritairement syriennes, en 2015, « dans une ville de 150 000 habitants et une aire urbaine de 400 000, ça n’a pas été une invasion, ça n’a pas bouleversé la situation de la ville ».

Si il ne souhaite pas, en revanche, qu’il y ait « 500 ou 800 personnes qui arrivent sur Clermont-Ferrand », Olivier Bianchi estime que « la solidarité devra être faite par tous » et « associer les élus locaux ». « Tout ça se prépare avec les territoires, ça ne peut pas être une décision qui vient d’en haut mais ça ne peut pas être non plus être aux territoires de commencer à dire -nous allons résister, nous disons non- », a-t-il poursuivi. Dire non, justement, c’est la position d’un autre élu auvergnat, Laurent Wauquiez.

Le président du parti Les Républicains et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, première région concernée par la répartition des migrants de la « jungle » de Calais, a déclaré récemment qu’il s’agissait d’une « folie ». « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer », avait-il vivement réagi le 14 septembre sur RTL, craignant de voir se « multiplier des Calais partout ». Attaqué, y-compris dans son propre camp, après ses propos, Laurent Wauquiez sait maintenant qu’il peut trouver un peu de réconfort du côté de Clermont-Ferrand.

Au début de son intervention sur RMC, Olivier Bianchi a d’abord corrigé une vision parisienne de la vie politique en Auvergne qui voulait voir des tensions sur fond d’influence régionale entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay. « Mes relations sont plutôt bonnes comme maire de Clermont-Ferrand avec Laurent Wauquiez », a précisé l’élu. Plus tard, sur la question des positions du président de Région par rapport au démantèlement de la « jungle » de Calais, parfois retranscrites avec quelques raccourcis par « Les Grandes Gueules », Olivier Bianchi a lui-même rétabli la vérité, prenant d’une certaine manière la défense de son voisin auvergnat : « Wauquiez, il a dit deux choses. D’abord, il lance un pétition, donc il anime un débat. Et deux, il a dit -je suis prêt à donner des moyens juridiques aux communes qui refuseront-, il n’a pas dit qu’il empêchait tous les maires de prendre des décisions. Heureusement encore, je reste souverain à Clermont-Ferrand. »

Une séquence que vous pouvez écouter ici.

14 Sep

Manuel Valls coupera le ruban du Centre de recherche et de technologie Michelin à Ladoux

Crédit Photo :  AFP PHOTO / JOHANNES EISELE

Crédit Photo : AFP PHOTO / JOHANNES EISELE

Le vendredi 16 septembre, Manuel Valls fera une visite éclair dans le Puy-de-Dôme. Le Premier Ministre se rendra à Ladoux, dans l’agglomération de Clermont-Ferrand, où il doit inaugurer le tout nouveau Centre de recherche et de technologie Michelin.

Le chef du gouvernement prendra la parole à cette occasion après l’allocution de Terry Gettys, directeur de la recherche et du développement de Michelin, et celle de Jean-Dominique Sénard, Président du Groupe.

Laurent Wauquiez opposé à l’accueil de réfugiés de la « jungle » de Calais en Auvergne-Rhône-Alpes

Selon le plan de démantèlement de la « jungle » de Calais annoncé par le gouvernement, la région Auvergne-Rhône-Alpes doit accueillir le plus gros contingent de réfugiés : 1 800. « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer« , a réagi mercredi matin, sur RTL, Laurent Wauquiez. « C’est de la folie« , a ajouté le président de la Région et du parti Les Républicains.

VIDEO. Démantèlement du camp de Calais : Cazeneuve dénonce « les contre-vérités » de l’opposition (à lire sur franceinfo:)

Le gouvernement veut créer 12 000 places d’hébergement, à l’échelle nationale, d’ici à la fin de l’année pour évacuer les migrants de Calais et Paris, comme l’expliquait le Figaro dans son édition de mardi. Pour Laurent Wauquiez, « le gouvernement n’est pas en train de démanteler Calais, on ne résout pas Calais, on va multiplier des Calais partout en France« . L’élu auvergnat regrette au passage que cela soit « fait avec un mépris pour la population et les élus qui est absolument incroyable« .

Enfin, Laurent Wauquiez craint que ce plan du gouvernement, crée « un appel d’air énorme sur l’immigration clandestine« .

06 Sep

Le non-cumul des mandats menacé, trois députés auvergnats signent une pétition pour sa défense

En 2017, les parlementaires devront choisir. Députés et sénateurs ne pourront plus cumuler ces mandats avec celui de maire, maire-adjoint, président ou vice-président d’un département, d’une région ou d’un EPCI. Adoptée en janvier 2014, la loi entrera en vigueur à partir du mois de juin pour les députés et septembre pour les sénateurs.

Mais, durant l’été, des voix se sont à nouveau élevées contre l’application immédiate de cette réforme. Ainsi, des parlementaires de droite ont déposé à l’Assemblée Nationale et au Sénat une proposition de loi organique dans l’espoir de retarder l’échéance. Ils proposent qu’un « parlementaire qui se trouve, à la date d’entrée en vigueur de la présente loi, dans l’un des cas d’incompatibilité mentionnés à l’article L.O. 141-1 du code électoral n’est tenu de faire cesser cette incompatibilité qu’à l’expiration de la fonction exécutive locale à laquelle il a été élu depuis la promulgation de la présente loi« . Conséquence : on pourrait rester député-maire ou sénateur-maire, par exemple, jusqu’en 2020.

Pour Christine Pirès-Beaune, députée socialiste du Puy-de-Dôme, on a « franchi la ligne jaune« . Interrogée par nos confrères du journal La Montagne, elle crie sa colère contre ceux qui demandent un peu de rab. « Quand on a voté la loi, la date de 2017 était déjà un compromis ! Et là, on en redemande encore un peu plus. C’est inadmissible ! « . Considérant qu’il faut « mettre la pression« , elle a été une des premières parlementaires à signer la pétition lancée par Laurence Dumont, 1ère Vice-présidente de l’Assemblée nationale, pour la non remise en question de la loi sur le non-cumul des mandats. Une quarantaine de parlementaires, parmi lesquels les députés auvergnats Alain Calmette (PS, Cantal) et Bernard Lesterlin (PS, Allier), ont également apposé leur signature.

Si le texte de la pétition évoque « un parti « Les Républicains », totalement décomplexé sur cette question« , il omet toutefois de préciser que des parlementaires de gauche ont également déposé une demande identique à celle de leurs meilleurs ennemis. Ainsi, emmenés par Jacques Mézard, sénateur PRG du Cantal, le groupe du RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen) a déposé son projet de loi organique le 8 août 2016, deux élus socialistes accompagnent la démarche : Samia Ghalli, maire du 8e secteur de Marseille, et Luc Carvounas, sénateur-maire d’Alfortville.

Rififi à la tête de l’UDI : Giscard d’Estaing et la « faute politique majeure » de Lagarde au sujet de Macron

A peine Emmanuel Macron avait-il quitté le gouvernement que certains commençaient à lui faire la cour. Le premier à avoir déclaré sa flamme, on le trouve du côté de l’UDI. Jean-Christophe Lagarde, son président, affirmait au journal Le Parisien du 31 août que son parti avait « vocation à parler » avec l’ancien Ministre de l’économie. « Il y a plus de points communs dans le discours qu’il tient depuis deux ans avec nous qu’avec Aubry, Montebourg ou Hamon« , ajoutait alors le responsable centriste, allant jusqu’à évoquer un rapprochement en vue de l’élection présidentielle. Le projet commun « peut être porté par une candidature UDI, par la sienne, ou d’autres. (…) Nous en discuterons avec lui et avec nos amis« , expliquait enfin M. Lagarde.

Force est de constater qu’un des « amis » n’a pas l’air du même avis. Cité par Le Figaro, Louis Giscard d’Estaing, vice-président de l’UDI, estime que « Jean-Christophe Lagarde a commis une faute politique majeure en donnant l’impression de voler au secours d’Emmanuel Macron« . Le maire de Chamalières va-t-il à son tour voler dans les plumes de son président ?

https://twitter.com/LGiscardEstaing/status/773088139623759872