25 Juin

Georges Rousse tapisse le Château de la Trémolière

Georges Rousse au Château de la Trémolière - Anglards-de-Salers

Georges Rousse au Château de la Trémolière – Anglards-de-Salers

L’artiste plasticien et photographe Georges Rousse a investit les combles du Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers (Cantal) et y a réalisé l’une de ses dernières créations. Il a collecté un nombre incalculable de journaux locaux et nationaux de l’année en cours pour recouvrir une partie de la charpente du château pour réaliser son installation et sa photographie.

Ce n’est pas la première qu’il travaille avec la Galerie Claire Gastaud. En 2008, il avait déjà investit le sous-sol de la galerie clermontoise. Mais son amitié avec Claire Gastaud remonte à peu-près à sa première installation à la Halle aux Blès à Clermont-Ferrand, c’était en 1999. L’artiste a fait de nombreuses interventions en Auvergne, autour de l’agglomération clermontoise, à tel point qu’on le prend parfois pour un auvergnat. L’artiste né à Paris a vécu dans de nombreux endroits depuis qu’il réalise ses installations mais l’Auvergne n’en fait pas partie. Il n’en demeure pas moins qu’il a plaisir à revenir travailler dans le coin et quand Claire Gastaud l’a invité au Château de la Trémolière dont elle s’occupe des expositions estivales depuis 6 ans, il n’a pas hésité longtemps.

Photo: Georges Rousse / Galerie Claire Gastaud

Photo: Georges Rousse / Galerie Claire Gastaud

De l’info locale au Suprématisme de Malevitch

Au Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers dans le Cantal, il y est arrivé en plein cœur de l’hiver en mars 2016. Il venait de réaliser une oeuvre dans la Demeure de Ronsart en Indre-et-Loire et il s’est trouvé devant la même problématique, à savoir qu’il lui était impossible de recouvrir la structure du château de peinture. Il a donc collecté des journaux locaux et nationaux pour tapisser l’ensemble de l’espace qu’il avait choisi d’investir. De ses journaux, il n’a gardé que le texte et a recouvert de noir toutes les photographies. L’omniprésence de la photographie dans les journaux se révèle alors au spectateur et selon Georges Rousse, « ce qui pourrait apparaitre comme un geste iconoclaste, devient la matière de la création d’une image très graphique et qui renvoie aussi à l’histoire de l’art et au Suprématisme de Malevitch« . Au final, la photographie donne l’illusion d’un immense damier noir et blanc qui se détache de la charpente du château. Cet espace transformé, Georges Rousse a décidé de ne pas le détruire et de permettre au visiteur de déambuler à l’intérieur. Selon lui, de plus en plus, on a recours à des logiciels pour transformer un espace en photographie mais son travail consiste à réellement transformer l’architecture du lieu pour ensuite le photographier. Ainsi, montrer l’oeuvre en trois dimension, telle qu’elle est avant de devenir une image est une démarche pédagogique de sa part.


PILS Speciale Georges Rousse

Exposition Georges Rousse au Château de la Trémolière à Anglards-de-Salers (Cantal) jusqu’au 30 septembre 2016.

10 Juin

Pils et les valeurs sûres

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Cette semaine dans Pils, les vingt ans de la Comédie de Clermont avec un programme alléchant pour une saison anniversaire de plaisir « comme un feu d’artifice ».

Et aussi un entretien avec Jean-Louis Murat, descendu de sa montagne pour nous parler du lynx, un des héros de son nouvel album Morituri. Le chanteur auvergnat sera sur la scène de la coopérative de mai le 18 juin prochain en compagnie de jeunes artistes locaux comme Matt Low ou Morgane Imbeaud.

Pils du 10/06/16

 

13 Mai

Pils ou le retour aux origines

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Eryk.e est médecin anesthésiste mais il revient à ses premières amours : la chanson et sort « Seize« , un bel album parrainé par Jean-Louis Murat.

Quant au festival étudiant Hippocampus, après plusieurs années place du Premier Mai puis à la coopérative de Mai, il revient sous chapiteau au campus des Cézeaux avec une belle programmation.

Deux soirées festives en perspective :

Vendredi 13 mai : Thomas Kahn, Lyre le Temps et Manudigital

Samedi 14 mai : Comausaure, Jabberwocky et DJ Pfel et DJ Greem du célèbre collectif C2C


Pils du 13 mai 2016

 

25 Mar

Namazu, la dernière création du groupe Kafka : une histoire sombre, ambitieuse et réussie

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Les membres de Kafka nous ont habitué depuis longtemps à des collaborations originales. En 2008 ils étaient sur scène avec les danseurs de la compagnie Kubilaï Khan dans Geografia.

En 2013, ils composent et accompagnent en direct sur les scènes de France et d’Europe la bande son du film l’Architecteune oeuvre vidéo concoctée par le plasticien Marc Bauer à partir de ses dessins.

Aujourd’hui, ils sont les moteurs d’une nouvelle création : Namazu, un projet ambitieux qui retrace la longue histoire malheureuse du Japon et des catastrophes nucléaires. Pour parler de l’impact de ces catastrophes sur la nature et la culture nippone, les artistes sont partis d’une légende japonaise : Namazu est un poisson chat qui vit sous l’archipel du Japon et qui provoque par ses mouvements des tremblements de terre.

Pour illustrer le lien tragique entre le nucléaire et le Japon, depuis Hiroshima jusqu’à Fukushima, Kafka nous livre un spectacle polyforme : musique, danse, art plastique, tout s’accorde. Sur scène, les doigts magiques de David Myriam, du sable et un projecteur font naître des paysages tourmentés qui se font et se défont au rythme lancinant de la musique composée par Kafka. La danse Buto, chorégraphiée et interprétée par Eun Young Lee, danse née des souffrances de l’après guerre évoque dans son expressionnisme les pires photos de notre histoire du 20 éme siècle.

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Bien sûr, le thème est sombre et Kafka n’a pas peur du noir. Mais comme les envols d’origami projetés sur scène dans une lueur d’espoir, cette belle coopération nous entraîne pendant une heure vers d’autres rivages. On en sort secoués et conquis.

La dernière création du groupe Kafka images France 3 et Biscuit Production

 

22 Jan

PILS est très « Temps danse » et ma foi très « français » en pull over

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Dans PILS cette semaine, on va danser avec la première édition du festival Temps Danse qui met la danse contemporaine à l’honneur à Cournon d’Auvergne. On va aussi passer l’hiver à écouter du rock lors grâce au festival Hibernarock dans le Cantal et on assite à une première nationale, celle du spectacle « Les Français » du metteur en scène polonais Krzysztof Warlikowski.

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