10 Juil

Le parcours: deux jours électros à Clermont-Ferrand

prog66402,45Cette année, la programmation des Contre-plongées s’ouvre par deux journées dédiées aux musiques électroniques. Aux commandes de ce Parcours qui mène du Jardin Lecoq à la Place de la Victoire, le monsieur Electro de la capitale auvergnate, Mr Nô.

Quand j’ai eu cette idée en 2009 avec Florian Cardinale (VJ Clermontois, pendant longtemps l’acolyte de Mr Nô) c’était de l’ordre du fantasme… Mr Nô.

Et aujourd’hui, les premiers spectateurs du Parcours ont pu s’allonger sur la pelouse du Jardin Lecoq et écouter de la bonne musique tout l’après-midi. Ça fait un bail que Benoit alias Mr Nô travaille avec la municipalité pour mettre de l’électro dans les oreilles d’un maximum de clermontois. Après plusieurs fêtes de la musique réussies dans le square qui jouxte la préfecture, quelques évènements XXL comme le concert avec Jean-Charles de Castelbajac à Europavox, il manquait un parcours au parcours du jeune homme. Pour le réaliser, il a invité tous ses amis du Collectif Classical et investit les quatre coins du centre ville. La journée commence sur la pelouse du jardin Lecoq où les promeneurs sont invités à s’asseoir ou s’allonger en se laissant porter par la musique des lyonnais Leome ou The Pilotwings, pour ne citer qu’eux et ça se poursuit du côté du Bar des Beaux-Arts avec l’avenir de la scène électro avec Gëinst et Diane. Du haut de la rue Ballainvilliers, vous prenez la Rue Marechal Joffre, qui descend jusqu’au Conservatoire Blaise Pascal pour une carte blanche à Antichambre et à Freek (entre autres). Samedi la fête continue avec un ciné-concert place de la Victoire, une version restaurée et pour le coup remixée du chef d’oeuvre de Fritz Lang Métropolis avec pour bande son la musique de Xavier Garcia et Guy Villerd, du groupe Actuel Remix.
Metropolis (1/8) – LiveShow by Actuel Remix… par collectifarfi

PROGRAMME DU PARCOURS (Chipé sur le site des Contre-Plongées)

Le Vendredi 10 et samedi 11 juillet de 14 à 2h
Vendredi 10 juillet | de 14h à 19h | Jardin Lecoq | Concert électronique
Leome / The Pilotwings
Rendez-vous devant le bassin. Venez vous allonger dans les pelouses du jardin Lecoq, fermez les yeux et… écoutez!

Vendredi 10 juillet | de 19h à 22h | Bar des Beaux Arts

Gëinst / Diane
Venez découvrir les nouvelles figures de la musique électro, à la faveur d’un apéro.

Vendredi 10 juillet | de 22h à 2h | Concert Cour du Centre Blaise Pascal
Carte blanche à antichambre
Freek / Asmar / Special Guest

Concert électro dans monument historique…
Entrée payante 10€ / 5€.

Samedi 11 juillet | de 14h à 19h | Jardin Lecoq | Concert électronique
Sony RS / Gily / Klaaar & Jaysper
Rendez-vous devant le bassin. Venez vous allonger dans les pelouses du jardin Lecoq, fermez les yeux et… écoutez!

Samedi 11 juillet | à 19h | Bar des Beaux Arts
Marc PM / Spunoff
Venez découvrir les nouvelles figures de la musique électro, à la faveur d’un apéro!

Samedi 11 juillet | 21h45 | Place de la Victoire
Ciné-électro concert : Metropolis de Fritz Lang
Version intégrale restaurée. Concert Actuel Remix (L’Arfi)

Dans une immense cité du troisième millénaire, les ouvriers forment une caste reléguée dans une ville souterraine, tandis qu’une élite privilégiée vit dans une oisiveté paradisiaque. Freder, le fils du maître de la ville, tombe amoureux de Maria, jeune habitante des catacombes. Fresque gigantesque et visionnaire, Métropolis représente l’aboutissement du mouvement expressionniste allemand, mais aussi un chef-d’oeuvre du cinéma muet, ici présenté dans sa version intégrale.

La sortie de cette version intégrale permet de confronter l’univers musical de Xavier Garcia et Guy Villerd, du groupe Actuel Remix, à l’univers de Fritz Lang, à travers des remix électro des compositions de Richie Hawtin et Iannis Xenakis. Leur style résolument « électro » éclaire de manière nouvelle ce chef-d’oeuvre du septième art. Durée 2h30
Gratuit

Samedi 11 juillet | à partir de 00h30 | Place de la Victoire
CLFT + Mr Nô
Pour clôturer l’événement en beauté, un concert Place de la Victoire à ne pas manquer. Gratuit

 A NOTER:

Cafés-culture les 10 et 11 juillet à 17h au Jardin Lecoq : « Goûtons nos cultures! »
Les Goûters Culture (ou Cafés culture) proposés dans le cadre des Contre-plongées de l’été font partie des Etats Généraux de la Culture organisés par la Ville en 2015. A travers cette démarche, Clermont-Ferrand veut dialoguer avec les citoyens sur la place de la culture dans leur vie et dans leur ville. Rendez-vous pour une discussion estivale et conviviale, organisée autour d’un goûter participatif, où la parole est libre. Chacun pourra partager sa culture, son goûter et se nourrir de ceux des autres citoyens!

Un reportage de Valérie Mathieu et Richard Beaune – Montage Gilles Malfray – Intervenants: Spectateurs sur la pelouse du jardin Lecoq – Sarah Meunier, Directrice artistique du festival les Contre-plongées et Mr Nô du Collectif Classical

 

04 Juil

J’y étais: la furieuse expérience du Quadriphonic Show de La Colonie de Vacances

Le trio nantais Papier Tigre part en colonie de vacances

Le trio nantais Papier Tigre part en colonie de vacances à La Coopé de Mai

Vendredi soir, pour l’avant dernier concert de la saison à la Coopérative de Mai, les quatre groupes du collectif La Colonie de vacances se sont livrés bataille en s’envoyant des rythmes et des riffs démoniaques des quatre coins de la salle. Envoutant.

Face à moi, le groupe Marvin, trio montpelliérain guitare, batterie et clavier spécialisé dans la livraison d’un rock noisy vaudou. A ma gauche, les nantais de Papier Tigre, deux guitares, une voix et beaucoup de percussions percutantes. A ma droite, le duo minimaliste Pneu qui déploie de sa guitare et de sa batterie un bruit maximaliste et enfin derrière moi les chamaniques strasbourgeois d’Electric Electric. Le public est encerclé par quatre groupes montés sur piles, parfaitement fous et diablement synchrones qui s’envoient du son dans la tronche comme ils joueraient à une passe à dix bestiale. Les batteurs qui deviennent les leaders de chacune des formations donnent le « la » barbare à ce set terriblement millimétré. Au milieu de ces vikings, le spectateur sourit des convulsions que le son provoque dans tout son corps. C’est un concert conceptuel qui met à terre toutes tes capacités de réflexion et qui force tes sens à prendre le pouvoir: ça vibre dans ta poitrine, ça détruit tes tympans, ça te flanque un sourire aussi inexplicable que ta gaule du matin et ça t’appelle à la danse, même toi qui pourtant, ne danse jamais. Voilà ce qui s’est passé hier soir à la Coopérative de Mai: après une semaine de canicule, le public qui ne semblait rien attendre de plus que de la bonne musique s’est consumé en 90 minutes dans un violent brasier et a terminé la soirée en poggotant ou en tapant du pied. Une expérience à vivre les trois prochains jours à Chalon, Lyon et Genève et cet automne à Rennes, Nantes et Nevers.

23 Juin

De Brassac-les-Mines à Londres en passant par Baltimore

BALTIMORE 1Oui, c’est en se rebaptisant Baltimore que les trois garçons de Brassac-les-Mines, ex-Gadwin sont allés enregistrer leur premier album à Londres. Rencontre avec un groupe prometteur.

Un Reportage de Laurent Pastural, Olivier Martinet, Alexandre Jaïs et Sébastien Bonnetot – Extrait de « Furious Mind »  – Extrait du clip « No Panic  » de Baltimore (Riot House Production) Interveiw de Franck, Frédéric et Alex de Baltimore.

Pour l’instant les trois garçons de Baltimore répètent dans une cave à Brassac-les-Mines. Mais cela pourrait ne pas durer. Les ex-Gadwin, groupe créé en 2003 par Franck, Frédéric et Alexandre, ont décidé de passer la vitesse supérieur. Un nouveau nom et un premier album enregistré à Londres avec une pointure Ian Davenport qui a notamment travaillé avec les Stereophonics et Supergrass deux groupes phares des années 90. « A force de voir son nom sur ce qu’on écoutait, on a décidé de le contacter » nous explique Franck, guitariste et chanteur du groupe. Le truc, c’est que Ian a accroché. Et grâce à lui, les morceaux de Baltimore ont été masterisé à New York par Emily Lazar nominée aux Grammy Awards pour son travail avec les Foo Fighters.

L’album de Baltimore doit sortir à la rentrée. Le groupe le défendra sur scène d’abord en Auvergne puis ils l’espèrent, partout ailleurs.

18 Juin

Clip du moment: Penelope d’Alexandre delano & The Delano Orchestra

Alexandre Delano sur la scène du Printemps des Régions à Bourges

Alexandre Delano sur la scène du Printemps des Régions à Bourges

Penelope, c’est le bel extrait choisi par Alexandre Delano et le Delano Orchestra pour illustrer l’album « EAU » qui sortira le 22 juin chez Kütu Folk Records.

Toute l’équipe du Delano Orchestra est allé à La Rochelle pour tourner les images de Penelope. Tout le monde y tricote un petit bout de cette chanson qui ouvre le premier album en solo du chanteur. Des textes en français qui devraient ouvrir de nouvelles perspectives à Alexandre Delano. Ce dernier se produira aux Francofolies de la Rochelle cet été et fêtera l’été doublement à Clermont-Ferrand, puisqu’on le verra samedi 20 juin aux côtés de Jean-Louis Murat pour le concert de solidarité donné en faveur de l’association Clermauvergne humanitaire et le lendemain, pour la fête de la Musique, place du Terrail, là où le label Kütu Folk a installé sa boutique Ne Rien Faire, à 

Par ailleurs, le chanteur et son groupe préparent un spectacle avec l’écrivain Jean-Philippe Toussaint inspiré de la tétralogie de l’auteur, le Cycle de Marie qui regroupe les romans Fuir, Faire l’amour, La vérité sur Marie et Nue.

Vidéo réalisée par Alexandre Rochon avec l’aide d’Émilie Fernandez, Christophe Pie, Guillaume Bongiraud, Julien Quinet et Matthieu Lopez.

Un reportage de Richard Beaune et Brice Ordas

07 Mai

La nouvelle Gemma de Christophe Mali

FullSizeRenderChristophe Mali (du groupe Tryo) avait une mission à la Coopérative de Mai. En trois jours, il devait faire sortir la jeune Gemma de ses gonds. Elle qui écrit ses chansons dans son coin doit maintenant les donner au public et ça, ce n’était pas vraiment dans sa nature.

Quand on a débarqué avec nos caméras à la Coopérative de Mai, Gemma terminait son set, une succession de chansons dont l’interprétation avait été complètement revisitée. L’auteur de ce changement, c’était Christophe Mali. Chanteur dans le groupe Tryo, Christophe passe de plus en plus de temps à mettre en scène les artistes, à leur prodiguer quelques conseils utiles, au cas où ils montent sur scène.  Gemma, c’est cette volvicoise qui, lorsqu’elle n’est pas enseignante, écrit des chansons. Un jour elle a décidé de les envoyer à France Inter et elle s’est retrouvé catapultée dans un radio crochet, à tenter de défendre ses compositions face à un jury exigeant. A l’époque, il lui manquait peut-être un peu de savoir-faire et c’est ce que Christophe Mali lui a communiqué lors de cette résidence à la Coopérative de Mai.

Richard B. à Gemma: Qu’est-ce qu’il t’apporte Christophe Mali?

Gemma: Il m’apporte beaucoup. Il m’explique comment on construit artistiquement un set, du choix des chansons à leur position dans le set. Il y a aussi tout un travail très important sur l’interprétation. On peut dire qu’il y a un avant et un après.

R.B: Elle était comment Gemma, avant?

G: C’était un peu la même chose mais disons que Christophe m’aide vraiment à mettre en évidence mes textes, mes mots. Et pour le coup, je me permets plus de vivre de manière plus intense ce que je dis au travers de mes chansons.

R.B.: Tu avais peut-être aussi plus l’habitude d’écrire que d’interpréter? 

G: Effectivement, à la base, c’est ce que je fais et plutôt en retenue. J’pense qu’avant, mon interprétation était plutôt timide et pendant cette résidence, je tente d’enlever cette timidité pour atteindre le public.

R.B.: Et ça te bouscule?

G: (Rires) Oui et ça me fatigue… Oui ça me bouscule parce que c’est pas du tout le mode par lequel je construis mes chansons donc ça me fait découvrir mes chansons autrement et c’est vraiment stupéfiant. Christophe est vraiment d’une aide précieuse, c’est un accélérateur de mise en scène.

C’était tout le travail de Christophe Mali. Entre deux concerts de Tryo, le chanteur vient accélérer l’aisance et le charisme sur scène. Il faut dire que le chanteur en a à revendre.

Richard B. à Christophe Mali: Comment était Estelle (Gemma) avant que tu n’arrives?

Christophe Mali: C’est sûr que quand on est artiste, il y a tout un trajet entre le moment où on écrit, où on enregistre ses chansons en studio et celui où on monte sur scène. Et comme c’est en forgeant qu’on devient forgeron, la scène, pour y arriver, il n’y a pas de secrets, il faut faire des dates. Moi mon but avec Gemma, c’est de lui faire gagner du temps, comme si elle avait fait quarante dates.

R.B: C’est indispensable la scène de nos jours?

Christophe Mali: C’est sûr qu’il y a 20 ans, c’était pas forcément le cas. On pouvait se conctenter de passer en studio, passer à la radio et faire quelques lives de temps en temps. Aujourd’hui au contraire, la scène, c’est le nerf de la guerre si guerre il y a et c’est là où tout se joue. Or si en studio, on veut que tout soit parfait, ce n’est pas le cas sur scène. Quelqu’un qui joue bien, on s’en fout car ce qu’on veut, c’est de l’émotion, de la sincérité et de la personnalité. Et là, avec Gemma, niveau personnalité on est servi: elle a une vraie signature vocale, c’est ce qui fait sa marque. Donc mon but, c’est de ne pas toucher à ça et d’ouvrir des portes vers des endroits où elle n’aurait pas été elle-même.

Un Reportage de Richard Beaune, Valérie Mathieu, Laurent Janin et Didier Robert. Intervenants: Estelle Bruant dite Gemma et Christophe Mali du groupe Tryo.

27 Mar

Notre envoyée spéciale à la Coopé tombe sous le charme de Cali

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Cali était en résidence à la Coopérative de Mai pendant 5 jours pour y fignoler sa tournée mondiale (si,si, ce ne sont pas que des mots, le chanteur devrait passer par la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, mais aussi la Chine et l’Amérique du Sud et ça, c’est une grande première pour lui) et donc, il aurait été fort dommage de ne pas aller le rencontrer tant qu’il était là, juste à côté de nous.

D’autant que Cali, on le connaît bien ou pas, mais il a quand même marqué de belles années de nos vies avec ses tubes Elle m’a dit ou C’est quand le bonheur (souvenirs, souvenirs).

Sauf que là, Cali, on ne connaît pas forcément tous ses derniers titres. Alors, avant la rencontre, on bûche le sujet. Articles, interviews et surtout, on écoute ses derniers disques ! Et il faut bien avouer qu’à ce moment-là, on se demande pourquoi on ne les a pas écoutés plus tôt !!!

Vaille que vaille, c’est l’heure de la rencontre. Rendez-vous à la Coopé à Clermont pendant les dernières répètes. 14 heures 30, on arrive sur place… Les équipes ont un peu de retard, mais tout le monde s’agite. Réglages lumières, son… La scène est presque prête, ne restent que quelques finitions à régler pour pouvoir enfin « faire l’amour avec le public », dixit l’artiste lui-même.

Visuel LP Cali L'âge d'orCali justement arrive sur scène à ce moment-là. D’un coup d’œil, il nous aperçoit dans la salle. Petit signe de la main, il se dirige illico vers nous. Une bise, une main serrée, Bruno veut savoir ce dont nous avons besoin pour notre sujet. « Deux-trois chansons, ce serait parfait … » ose-t-on. « Aucun problème, celles que vous voulez. » Première conclusion, Cali est simple, aimable, poli, charmant. Deuxième conclusion, Cali est vraiment simple, vraiment poli, et vraiment charmant ! Ca part bien.

Et là, plongée dans son nouvel univers celui de L’âge d’or, son tout nouvel album, tout frais et tout chaud à la fois ! On le redécouvre sur scène, et c’est beau tout simplement ! Energique, gai, lumineux. Ca met la patate d’entrée de jeu ! D’ailleurs, si vous ne connaissez pas encore le morceau, le clip est visible ici.

Après, tout s’enchaîne, les chansons de l’album, les tubes d’hier et d’aujourd’hui, cette fameuse chanson en duo avec sa fille, Coco Grace, 9 ans, absente pour la première de la tournée pour cause d’école, mais qui devrait venir sur scène quelques fois pousser la chansonnette avec son papa. Et ça, ça le rend heureux Cali. D’entendre les « Lalala » de sa fille remplir les salles qu’il va traverser, de faire le clown avec elle sur scène quand elle pourra y être avec lui…

Un reportage de Claude Fallas et Olivier Martinet – Montage Didier Robert _ Intervenants: Cali et David François Moreau, réalisateur de l’album L’âge d’or.

Tout ça, et plus encore, il nous le livre en interview, un autre moment sympa partagé dans une loge, sans chichi. L’intégralité de l’entretien se trouve ici et n’hésitez pas à l’écouter, rien n’est à jeter. L’homme est toujours aussi patient, à l’aise, simple et sincère … A la question C’est quand le bonheur?, on a pour notre part trouvé une réponse : le bonheur, c’est maintenant.

Par Claude Fallas

21 Mar

Nina Hagen annule son concert à la Coopérative de Mai

Nina-1La chanteuse punk allemande annule son concert à Clermont-Ferrand ainsi que trois autres dates en France pour des raisons de santé.

Selon un communiqué du management de la chanteuse, quatre dates sont ainsi annulées, Clermont-Ferrand, Paris, Toulouse et Angoulême. Un report de la date clermontoise est actuellement à l’étude, à l’automne prochain, mais les billets du 28 mars ne permettront pas d’assister à ce nouveau concert et sont d’ores et déjà remboursables dans leurs points de vente.

La « marraine du punk » Nina Hagen vient de fêter ses 60 ans et a eu plusieurs vies depuis qu’elle est apparu en 1978 et son premier album Nina Hagen Band. Sa voix hors norme se révèle au grand public avec African Raggae, un titre extrait de son second album.
Nina Hagen – African Reggae par muadib13

Dès le début des années 1980, la chanteuse tourne un peu la carte: déjà, après avoir prénommée sa fille Cosma Shiva, prénom peut-être très répandu chez les allemands après tout, la jeune femme parle davantage d’extra-terrestres et de Dieu que de musique. Précisions que le genre d’ovnis que Nina Hagen invoque sont multicolores. Égérie new wave de toute une génération, Nina est dès lors boudhiste et vit à New York. On parle beaucoup de sa personnalité hors norme, cependant, la chanteuse a régulièrement sorti des albums jusqu’à aujourd’hui comme un album de reprise de standards en 2003 d’où est issu cet incroyable Fever

Convertie depuis peu au christianisme, Nina sort en 2010 un nouvel album intitulé Personal Jesus dans lequel elle reprend la célèbre chanson de Depeche Mode.

09 Jan

Un Tremplin pour Bourges: Aberdeeners, Léopoldine et Jólaköttur

prog59362,49Ils sont cinq auvergnats, en groupe ou en solo, à vouloir décrocher leur ticket pour les Inouïs de Bourges. Pour réussir, ils devront se produire sur la scène de la Coopérative de Mai samedi 10 janvier. Leur performance devra être plus que bonne puisque les membres du jury devraient comme chaque année juger sur vidéo. En effet, les auvergnats seront filmés chacun leur tour et la vidéo sera ensuite visionnée loin de la chaude ambiance de la Coopé.

prog59325,83Pendant 5 jours, la scène du Tremplin à Beaumont accueille un artiste par jour. Coachés par Frédéric Roz, directeur de la salle, les pré-sélectionnés doivent en une journée peaufiner leur performance. Après By the Fall et Jen Onesailor en début de semaine, les cantaliens d’Aberdeeners, la clermontoise de Leopoldine et le groupe d’inspiration islandaise Jólaköttur se sont succédés sur la scène beumontoise et devant nos caméras.

Et on y est jamais allé… Aberdeeners.

prog59158,78Les jeunes cantaliens d’Aberdeeners ont choisi ce nom sans n’avoir jamais mis les pieds à Aberdeen en Ecosse. « On trouvait que ça sonnait bien. » Aberdeeners est né d’une envie d’être ailleurs et pourtant, c’est en Auvergne qu’ils cultivent leur jardin: la musique folk d’Aberdeeners est riche d’influences, celles apportées par les nombreux membres du groupe: « On aime bien tout ce qui est musique bien arrangée et on trouvait ça original d’apporter une couleur un peu cuivrée, ça ouvre énormément de possibilité en fait.« 

Un reportage de Laurent Pastural, Olivier Martinet et Laurent Janin. Intervenants: Damien, Victor et Yvan du groupe Aberdeeners et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

C’était le nom de la fille de Victor Hugo… Léopoldine.

Leopoldine c’est le nom que Pauline a choisi pour monter sur scène : « j’voulais quelque chose d’assez romantique, c’était aussi un morceau que j’aimais bien du groupe Ezekiel avec du piano, c’était le nom d’une pianiste que j’aime bien et puis c’était aussi le nom de la fille de Victor Hugo, pour le côté poétique. »

La jeune auteure et compositrice s’est entourée d’un groupe qui ajoute un univers pop aux chansons romantiques de la chanteuse. « On a un travail collectif, j’amène un ligne mélodique et on arrange ensemble.« 

Un reportage de Laurent Pastural, Claude Fallas et Laurent Janin. Intervenants: Pauline Audigier dite Léopoldine et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

Les gens nous appellent aussi Jo La Couture et c’est très bien aussi… Jólaköttur

prog66844,16Le plus nordique des groupes auvergnats était le dernier à monter sur la scène du Tremplin pour préparer son passage à la coopé. Inspirée logiquement par les islandais de Sigur Rós, la musique folk du groupe peut aussi faire penser aux Beach Boys et à la musique psyché des années 60.

Un reportage de Laurent Pastural, Claude Fallas et Laurent Janin. Intervenants: Nicolas de Jolakottur et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

Rendez-vous Samedi 10 Janvier à La Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand pour voir les 5 artistes sur scène.

 

18 Déc

La nouvelle SMAC de Montluçon promet du 109

phot2Mardi 16 décembre, l’Embarcadère est plein comme un œuf. La venue du groupe folk franco-américain Moriarty est un peu responsable. Perso, je n’y étais pas mais visiblement, le groupe a fait le job en réjouissant certains de mes collègues et amis présents sur les lieux et qui reviennent en disant des trucs du genre « quand des musiciens prennent autant de plaisir à jouer ensemble, forcément le public prend du plaisir aussi » et d’autres, qui reviennent en faisant un peu la moue parce que justement, « c’était un peu mou… » Bref une soirée réussie à Montluçon. Les responsables du Guingois et de l’Embarcadère ont d’ailleurs la bonne idée de faire coïncider la présence du groupe avec l’annonce officielle du lancement de la saison du 109, dernière née des SMAC (Scènes de musiques actuelles) en Auvergne.

Sang neuf, au cas où vous n’auriez pas compris

Le 109, c’est le nom de cette nouvelle scène auvergnate, est le fruit d’une concertation qui aura duré 6 ans entre la MJC de Montluçon et la salle Le Guingois, acteurs associatifs majeurs des musiques actuelles sur le bassin de Montluçon.  « Ce label permet une reconnaissance institutionnelle, ça permet d’avoir des moyens financiers et donc des moyens humains. On reste sur une SMAC de taille moyenne avec un budget raisonnable, une structure qui permet à une équipe de 7 à 8 personnes de faire du gros travail. » Et du travail il devrait y en avoir pas mal: le 109 a pour ambition de présenter au public du territoire montluçonnais le meilleur de la scène musicale régionale, nationale et internationale, et de soutenir et valoriser la création indépendante en devenir. Mais c’est aussi une structure de diffusion de concerts qui promet 35 concerts professionnels et 10 soirées amateurs par an environ. Au 109, on devrait découvrir, échanger et créer puisque des résidences d’artistes sont aussi prévues.

De La Maison Tellier aux Lords of Altamont

Pour ma part, j’ai sauté de joie en découvrant que Lords of Altamont ferait partie de la fête au mois de mars. Les méchants californiens issus des Cramps et des Fuzztones succéderont aux bluesmen folkeux normands de La maison Tellier qui szeront quant à eux présents à l’Embarcadère en février.

Détail de la programmation pour les trois mois à venir ici:

photo43Récit de la soirée avec ce reportage de Laurent Pastural et Olivier Martinet – Intervenants: Pascal Favier , Directeur et programmateur du 109 et Guillaume Cantillon, chanteur. 

17 Déc

Placebo à Europavox en 2015 : Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

AFP - ALFREDO ESTRELLA

AFP – ALFREDO ESTRELLA

Je lis d’abord la nouvelle dans le quotidien la Montagne. Quelques heures plus tard, je reçois l’annonce officielle par mail: Placebo sera la tête d’affiche d’Europavox en 2015.  Après Stromae… Là je réfléchis… Placebo… Placebo… N’est-ce pas ce groupe génial qui chantait Come Home ou 36 degrees à la fin du siècle dernier? Je me rappelle, je devais passer mon bac (oui, oui, j’étais un peu en retard…) N’est-ce pas le groupe de ce dandy androgyne et majestueux qu’est Brian Molko ? N’est-ce pas ces londoniens qui ont « surdosé » d’adrénaline le Bigmouth Strikes again des Smiths ? Si, c’est bien ce groupe-là… Le problème, c’est que j’ai beaucoup plus de mal à me souvenir de la suite des aventures. Je me rappelle simplement avoir acheté Sleeping with ghosts en 2003 et je me revois très bien le planquer avec mes vieux disques de Madonna chaque fois que mes potes passent prendre l’apéro… Car Placebo n’aurait pas tout simplement caricaturé Placebo à partir de cet album-là? Et Brian Molko n’aurait pas justement passé les dernières années de sa carrière à dormir avec ses fantômes? D’accord le nombre d’albums vendus de Placebo se comptent en millions (12 selon La Montagne) et le groupe est connu dans le monde entier (enfin c’est un peu plus compliqué que ça selon Wikipédia)… Mais bon, qui a parlé du dernier disque du groupe comme quelque chose d’incontournable? J’avoue, je ne l’ai même pas écouté. La raison, ce n’est pas que je rejette en bloc ce que fait la clique de Brian Molko, loin de là… C’est tout simplement parce que la sortie de leur nouvel album m’a échappé. Alors oui, en ce qui me concerne, j’attends avec impatience les autres noms de la programmation d’Europavox.

Les places devraient partir vite et sont en vente dès ce matin (mercredi 17 décembre 2014) à 10h00 dans tous les points de vente habituels