09 Jan

Rigoletto en « Charlot » à l’Opéra de Clermont

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Un bouffon sans bosse mais grimé en Charlot :  c’est ainsi que le Centre Lyrique d’Auvergne a choisi de présenter le Rigoletto de Verdi.

Deux heures et demie, c’est deux heures et demie et pas trente-cinq ! Est-ce que tous les chanteurs sont là ?

L’opéra-théâtre de Clermont est en pleine effervescence. Un peu plus d’un an après sa renaissance, le bâtiment accueille sa première création lyrique avec une distribution internationale et une tournée prévue pour les trois ans à venir.

La première est le 14 janvier. Les répétitions s’accélèrent… tout le monde s’affaire et avec la caméra, la perche et nos questions, notre équipe se sent un peu comme un chien dans un jeu de quilles.  Attention le cameraman !  Aïe, une toile peinte a frôlé Richard…

Les décors, la lumière se mettent en place. D’un calme olympien, Véronique la créatrice lumière peaufine ses réglages avec le sourire :  tous les après-midi, tous les soirs on répète et tous les matins je modifie… . Le décorateur est plus tendu, il installe les fonds du premier acte, la répétition approche et moi aussi avec mon micro :  je peux vous répondre après ? là je suis un peu stressé… 

Pas de problème Frank, et plus tard, effectivement il nous parle gentiment de ses contraintes : on va passer dans des salles très différentes, on arrive dans une ville et on a trois heures max pour tout mettre en place. Il faut un décor signifiant mais aussi très simple.

Les chanteurs se mettent dans la peau des personnages. Scène, loges et couloirs résonnent de vocalises. Rigoletto essaie son costume : le pantalon large et le gilet serré d’une dégaine universelle. Lars Fosser est à l’aise en Charlot mais ça coince avec la moustache, faut-il la coller ? la dessiner ?

ça va me gêner pour chanter et puis ça démange… maquillée, elle va couler avec la transpiration… Mais Pierre Thirion-Vallet, le metteur en scène y tient : il l’a intégrée à la mise en scène, Rigoletto doit arracher sa moustache à l’acte trois, tomber le masque !

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Conciliante, la maquilleuse la coupe et la recoupe, ça va mieux, Rigoletto va tenter une répétition avec moustache.

Essayage de Juliette de Banes qui joue Maddalena. Richard à la caméra ébloui par son décolleté fait valser le diaph. Juliette tourne sur elle-même, elle adore sa robe, mais pas ses bottes, elle tangue sur ses talons : la chaussure est importante, je dois être stable dans mon corps en chantant.

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Elle va donc répéter en jean avec les bottes et vérifier qu’elle peut monter les escaliers et surtout séduire le Duc de Mantoue avec son jeu de jambes. Si oui, les bottes seront adoptées !

Avec tout ça, l’orchestre n’est pas encore arrivé. Les répétitions se déroulent avec piano seul sous la direction d’Amaury du Closel, le chef d’orchestre et directeur d’Opéra Nomade, coproducteur de Rigoletto avec le Centre lyrique Clermont-Auvergne. Six heures de répétitions par jour, ça use mais ça rassure aussi : les chanteurs ont une courte semaine pour s’habituer aux lumières, aux costumes, aux décors et se mettre dans la peau des personnages.

La première c’est donc le 14 janvier à l’Opéra Théâtre de Clermont ensuite Rigoletto va partir sur les routes pour deux ou trois années de tournée à travers la France et l’Europe et comme le dit Pierre Thirion-Vallet :  maturer comme un vin qui vieillit bien.

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Avec Richard Beaune et Damien Salmon on a suivi les dernières étapes jusqu’à la générale. Mardi 13, mercredi 14 et jeudi 15 janvier grâce au montage créatif de Didier Robert on vous fait partager sur France 3 Auvergne une série de trois épisodes qui relatent l’ambiance de ces derniers jours de travail jusqu’à l’aboutissement, le spectacle enfin terminé !

07 Jan

Un Tremplin pour Bourges: Portraits de By the Fall et Jen Onesailor

Il n’y en aura plus qu’un

prog32061,59Ils sont cinq auvergnats, en groupe ou en solo, à vouloir décrocher leur ticket pour les Inouïs de Bourges. Car, comme dans les pires scénarios de Radio Crochet, « il n’y en aura plus qu’un ». Pour réussir, ils devront se produire sur la scène de la Coopérative de Mai samedi soir. Leur performance devra être plus que bonne puisque les membres du jury devraient comme chaque année juger sur vidéo. En effet, les auvergnats seront filmés chacun leur tour et la vidéo sera ensuite visionnée loin de la chaude ambiance de la Coopé.

Pendant 5 jours, la scène du Tremplin à Beaumont accueille un artiste par jour. Coachés par Frédéric Roz, directeur de la salle, les pré-sélectionnés doivent en une journée peaufiner leur performance. Les deux premiers à se jeter à l’eau étaient le folkeux By the Fall (que nous avions interviewé dans PILS il y a quelques semaines) et Jen Onesailor, l’une des artistes de musique électronique du Label clermontois PLUS de Mr Nô.

Jusqu’ici mes chansons n’existaient pour personne d’autre, à part moi… By the Fall.

prog32138,89By the Fall, c’est le projet de Vincent Estival. Un groupe qu’on a vu apparaître sur la scène auvergnate il y a tout juste un an mais qui, en réalité a mûri dans la tête du jeune homme pendant de nombreuses années. « J’ai commencé il y a presque six ans à composer pour ce projet et l’idée était un peu de compiler ces chansons qui commencent à être un peu vieille pour moi puisqu’elles existaient pour personne d’autre à part moi.« 

Premier jour au Tremplin: By the Fall, Un reportage de Laurent Pastural et Claude Fallas, prise de son Laurent Janin et montage de Brice Ordas. Intervenants: Laurent Pastural, Vincent Estival de By the Fall et Frédéric Roz, directeur du Tremplin.

Je suis passée du Rap à l’électro… Jen Onesailor.

prog32957,17Quand la jeune femme n’est pas sur ses machines à créer sa musique, elle est architecte d’intérieur. Jen Onesailor dit avoir commencé dans le hip-hop pour s’orienter petit à petit vers l’électro. Pour son métier, elle passe sa vie sur les ordinateurs et les logiciels et c’est donc tout naturellement qu’elle a créé les vidéos et le pupitre pour installer ses platines.

Deuxième jour au Tremplin: Jen Onesailor, Un reportage de Laurent Pastural et Claude Fallas, prise de son Laurent Janin et montage de Brice Ordas. Intervenants: Laurent Pastural, Jen Onesailor et Frédéric Roz, directeur du Tremplin.

Vendredi 9 janvier, sur ce blog, retrouvez les portraits de Aberdeeners, Léopoldine et Jólaköttur.

31 Déc

Les 8 trucs qui m’ont fait décoller en 2014 en Auvergne

F5Et bien voilà, c’est le dernier jour de l’année et il se trouve que je travaille. Comme je ne suis pas vraiment débordé, j’ai décidé de faire, moi aussi, une rétrospective des trucs que l’émission PILS et le blog m’ont permis de découvrir cette année et qui m’ont vraiment fait planer. Comme PILS est bicéphale, j’ai bien évidemment passé un coup de fil à ma collègue Valérie Mathieu pour qu’elle me donne un coup de main et qu’elle puisse elle aussi partager avec les (nombreux) lecteurs de ce blog les événements culturels qui lui ont mis une grosse claque cette année. Sauf que je n’arrive pas à la joindre. Sans doute est-elle déjà en train de préparer sa soirée pour faire son entrée fracassante dans 2015… Les entrées fracassantes, les résolutions, les grands projets, c’est tout à fait son truc. Alors que moi, je suis plutôt bilan, introspection, remise en question et listes de courses… J’ai trouvé 8 trucs inoubliables.

1. Gallon Drunk au Baraka Club à Clermont-Ferrand

Pour ma part, c’est le concert qui m’a mis la plus grosse raclée en 2014. D’abord parce que je ne m’attendais pas à vivre un truc pareil et dans une salle comme celle-ci. Le groupe londonien Gallon Drunk n’a donné que deux concerts en France en cette fin d’année, un après-midi à Lyon et une soirée devant une poignée de clermontois. Le Baraka est le club qui compte de plus en plus dans le paysage musical clermontois depuis quelques saisons. Cette année, le groupe parisien Feu Chatterton qui vient de sortir un EP absolument superbe est aussi passé par là.

2. Jean-Michel Othoniel à l’Hotel Dieu du Puy-en-Velay

Rien à voir et pourtant, cette exposition donnait là encore l’impression aux auvergnats d’être un peu privilégiés. C’est une oeuvre commandée par la ville pour le parc de l’Hotel-Dieu qui a donné lieu à cette rétrospective. Avant le Puy, l’artiste montrait ses œuvres à Beaubourg. Sa prochaine exposition aura pour écrin les jardins du Château de Versailles.

3. Tout mon amour de Laurent Mauvignier par le Collectif Les Possédés à la Comédie de Clermont-Ferrand

C’est le genre de théâtre qui te réconcilie avec le théâtre. Sur scène un drame familial dont les secrets se donnent à voir lentement au fil de l’histoire, des larmes et des regrets. Les comédiens du collectif jouent juste et le texte de Laurent Mauvignier frappe si fort que certaines phrases restent nichées dans ta tête plusieurs heures après le noir final.

4. François & The Atlas Mountain à la Coopérative de Mai

En fait je ne m’attendais pas à ça. Surprise, joie et bonheur visiblement partagés par les nombreux musiciens sur scène et le public comblé. Là encore, dans cette configuration, un concert qu’on ne pouvait voir qu’à Paris et à Clermont.

5. Babel de Jean-Louis Murat et The Delano Orchestra

Pourquoi j’écoute ce disque en boucle depuis près de deux mois? Peut-être parce que les chansons de Murat sont un peu comme les volcans et les paysages d’Auvergne qui changent au gré du temps et des humeurs.

6. Marc Bauer expose au Frac Auvergne

Marc Bauer revisite l’Histoire et l’histoire du cinéma dans cet exposition intitulée Cinérama, contraction de Cinéma et Diaporama. Chaque dessin de l’artiste est comme une chute de pellicule 35 mm qui te décharge un gros paquet d’émotions quand tu tombes dessus.

7. Elysian Fields au Tremplin à Beaumont

Je crois que le duo new-yorkais a réuni en un concert tout le petit monde de la musique de l’agglomération clermontoise et au-delà puisque même Jean-Louis Murat est descendu de sa montagne pour venir écouter la voix suave de Jennifer Charles (qu’il a d’ailleurs sollicité plusieurs fois, tout comme son acolyte Oren Bloedow.) Inoubliable.

8. Détroit à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand

C’était le grand retour de Bertrand Cantat sur scène et ça s’est passé à Clermont-Ferrand. Son enthousiasme de retrouver le public était tel que ce soir-là, il a embarqué tout le monde, en route pour la joie.

Sinon, j’ai adoré les albums d’Adam Wood et de Pain Noir, ainsi que l’exposition Georges Rousse au creux de l’Enfer à Thiers.

20 Déc

Le disque du Coin: Pain Noir par Pain Noir

Pain NoirLongtemps les musiciens clermontois ont chanté en anglais, sans doute pour mieux rejoindre le reste du monde duquel on peut avoir l’impression d’être coupé quand on habite la capitale auvergnate. Et puis un jour, on s’en fout d’être loin des autres tant on est bien chez soi et on se dit qu’il n’y a rien de mieux qu’un environnement familier pour créer. Du coup, à l’image de François-Régis Croisier, beaucoup de Saint-Augustine étanchent aujourd’hui leur soif d’écrire des chansons en s’abreuvant du nourrissant lait de la langue maternelle.

Le Cap sur un volcan qui se mua en continent

Si l’on fait confiance à la poésie, Pain Noir est né d’un rêve, celui de deux mots tatoués sur des mains auxquelles le chanteur semble, tour à tour craintif et apaisé, vouloir se confier. Il est en tout cas question d’un monde nouveau et d’un autre perdu dans ce recueil de charmantes babioles grises. Le gris dont on farde nos pensées pour se laisser tranquillement aller à la mélancolie, le gris qu’on regarde tout simplement par la fenêtre. Avec ses neufs chansons ouatées, Pain Noir parvient à nous envelopper dans une mélancolie confortable, nous transporte sur son île et nous coupe de tout. Car de l’île, les bruits nous semblaient moins forts, comme si nos âmes et nos corps nous avaient coupés de tout.  La musique bienveillante de FRC à laquelle semble avoir participé je ne sais dans quelle mesure Zacharie Boisseau (Zach Laughed) coule dans nos têtes comme un vin délicat viendrait réchauffer nos gosiers et éloigne si bien, le bruit.

19 Déc

Avec PILS, c’est déjà Noël (Eloignez vos enfants quand même)

prog62761,99 Comme Valérie Mathieu et moi-même avons l’esprit de noël, nous sommes venus les bras chargés de surprises. Le problème, c’est qu’elles ne sont pas toujours de très bon goût. Heureusement, l’Orchestre d’Auvergne relève un peu le niveau en proposant deux concerts exceptionnels à l’Opéra de Clermont. Le programme intitulé « Contes et Aventures » propose une oeuvre de Jean Françaix qui a adapté le roman du XVIème siècle de Rabelais Gargantua. Le chorégraphe Yann Raballand propose quant à lui de venir profiter de la sortie de résidence de sa compagnie qui a travaillé pendant quinze jours à la Coloc’ à Cournon d’Auvergne sur son dernier spectacle « Sens ».

La musique est signée Tino Rossi et Acdçu. Bon visionnage et surtout bon courage.

Le Clip de la Semaine: Jean-Louis Murat – Blues du Cygne

murat 4 Julien MignotCette semaine, nous sommes heureux de découvrir avec vous le dernier clip de Jean-Louis Murat, « Blues du cygne« . Titre qui ouvre et donne le ton de la version vinyle de l’excellentissime album Babel que le chanteur a réalisé entièrement avec le Delano Orchestra.

Réalisé par Christophe Acker avec qui Jean-Louis Murat a déjà travaillé par le passé, notamment pour Over & Over qui figurait sur l’album précédent de l’auvergnat. Photographe et vidéaste, Christophe Acker a visiblement un bon carnet d’adresses puisque dans sa vidéographie, on constate qu’il a travaillé avec les plus grands, de Bashung à Dyonisos.

18 Déc

La nouvelle SMAC de Montluçon promet du 109

phot2Mardi 16 décembre, l’Embarcadère est plein comme un œuf. La venue du groupe folk franco-américain Moriarty est un peu responsable. Perso, je n’y étais pas mais visiblement, le groupe a fait le job en réjouissant certains de mes collègues et amis présents sur les lieux et qui reviennent en disant des trucs du genre « quand des musiciens prennent autant de plaisir à jouer ensemble, forcément le public prend du plaisir aussi » et d’autres, qui reviennent en faisant un peu la moue parce que justement, « c’était un peu mou… » Bref une soirée réussie à Montluçon. Les responsables du Guingois et de l’Embarcadère ont d’ailleurs la bonne idée de faire coïncider la présence du groupe avec l’annonce officielle du lancement de la saison du 109, dernière née des SMAC (Scènes de musiques actuelles) en Auvergne.

Sang neuf, au cas où vous n’auriez pas compris

Le 109, c’est le nom de cette nouvelle scène auvergnate, est le fruit d’une concertation qui aura duré 6 ans entre la MJC de Montluçon et la salle Le Guingois, acteurs associatifs majeurs des musiques actuelles sur le bassin de Montluçon.  « Ce label permet une reconnaissance institutionnelle, ça permet d’avoir des moyens financiers et donc des moyens humains. On reste sur une SMAC de taille moyenne avec un budget raisonnable, une structure qui permet à une équipe de 7 à 8 personnes de faire du gros travail. » Et du travail il devrait y en avoir pas mal: le 109 a pour ambition de présenter au public du territoire montluçonnais le meilleur de la scène musicale régionale, nationale et internationale, et de soutenir et valoriser la création indépendante en devenir. Mais c’est aussi une structure de diffusion de concerts qui promet 35 concerts professionnels et 10 soirées amateurs par an environ. Au 109, on devrait découvrir, échanger et créer puisque des résidences d’artistes sont aussi prévues.

De La Maison Tellier aux Lords of Altamont

Pour ma part, j’ai sauté de joie en découvrant que Lords of Altamont ferait partie de la fête au mois de mars. Les méchants californiens issus des Cramps et des Fuzztones succéderont aux bluesmen folkeux normands de La maison Tellier qui szeront quant à eux présents à l’Embarcadère en février.

Détail de la programmation pour les trois mois à venir ici:

photo43Récit de la soirée avec ce reportage de Laurent Pastural et Olivier Martinet – Intervenants: Pascal Favier , Directeur et programmateur du 109 et Guillaume Cantillon, chanteur. 

17 Déc

Placebo à Europavox en 2015 : Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

AFP - ALFREDO ESTRELLA

AFP – ALFREDO ESTRELLA

Je lis d’abord la nouvelle dans le quotidien la Montagne. Quelques heures plus tard, je reçois l’annonce officielle par mail: Placebo sera la tête d’affiche d’Europavox en 2015.  Après Stromae… Là je réfléchis… Placebo… Placebo… N’est-ce pas ce groupe génial qui chantait Come Home ou 36 degrees à la fin du siècle dernier? Je me rappelle, je devais passer mon bac (oui, oui, j’étais un peu en retard…) N’est-ce pas le groupe de ce dandy androgyne et majestueux qu’est Brian Molko ? N’est-ce pas ces londoniens qui ont « surdosé » d’adrénaline le Bigmouth Strikes again des Smiths ? Si, c’est bien ce groupe-là… Le problème, c’est que j’ai beaucoup plus de mal à me souvenir de la suite des aventures. Je me rappelle simplement avoir acheté Sleeping with ghosts en 2003 et je me revois très bien le planquer avec mes vieux disques de Madonna chaque fois que mes potes passent prendre l’apéro… Car Placebo n’aurait pas tout simplement caricaturé Placebo à partir de cet album-là? Et Brian Molko n’aurait pas justement passé les dernières années de sa carrière à dormir avec ses fantômes? D’accord le nombre d’albums vendus de Placebo se comptent en millions (12 selon La Montagne) et le groupe est connu dans le monde entier (enfin c’est un peu plus compliqué que ça selon Wikipédia)… Mais bon, qui a parlé du dernier disque du groupe comme quelque chose d’incontournable? J’avoue, je ne l’ai même pas écouté. La raison, ce n’est pas que je rejette en bloc ce que fait la clique de Brian Molko, loin de là… C’est tout simplement parce que la sortie de leur nouvel album m’a échappé. Alors oui, en ce qui me concerne, j’attends avec impatience les autres noms de la programmation d’Europavox.

Les places devraient partir vite et sont en vente dès ce matin (mercredi 17 décembre 2014) à 10h00 dans tous les points de vente habituels

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