23 Jan

Angoulême 2012, la BD en vol stationnaire…

C’est parti ! Pour la 39ème fois, la ville d’Angoulême se transforme le temps d’un week-end rallongé (du 26 au 29 janvier) en capitale mondiale de la bande dessinée. 4 jours de débauches graphiques, des dizaines de milliers de visiteurs attendus, plus d’un millier d’auteurs et d’éditeurs sur leur 31, des centaines de journalistes aux aguets, des millions de livres empilés, des expositions, des conférences, des films, des concerts, des rencontres, des découvertes, des séances de dédicaces… et un bilan étonnant pour ce secteur éditorial alors que la France connaît une crise sans précédent. 5327 livres de bande dessinée publiés en 2011, ce qui représente une progression d’un peu plus de 3% par rapport à 2010 (chiffres de l’ACBD). Qui dit mieux ? Des chiffres qui font rêver, et pas seulement le secteur de l’édition ! Le monde de la BD est en vol stationnaire même si la vigilance, la prudence, comme le rappelle l’ACBD, sont de mise.

Au programme de cette nouvelle édition, une exposition consacrée au Président bien sûr, l’Américain Art Spiegleman, auteur de Maus, une exposition Jeunes talents, une autre réunissant les créations originales d’une cinquantaine d’auteurs européens, un regard sur la bande dessinée espagnole et suédoise, un voyage dans l’imaginaire de Fred, des concerts de dessin, les rencontres internationales…
Parmi les centaines d’auteurs présents, de nombreux Ligériens parmi lesquels Etienne Davodeau, Cyril Pedrosa, Fred Blanchard, Brüno

Plus d’infos sur le site du festival

22 Jan

Le Jeu vidéo (tome 1), de Bastien Vivès. Editions Delcourt. 9,95 euros.

Voici un grand écart digne d’un danseur étoile ! Après une immersion dans le milieu de la danse classique avec l’exccccccccccccellent Polina, Grand prix de la critique, Prix des libraires BD et sélection officielle d’Angoulême 2012, Bastien Vivès nous ouvre les portes d’un tout autre univers, celui du jeu vidéo. Et nul besoin d’être un super-méga-pro-gamers pour s’approprier les courts récits mis en images dans cet album. Bastien Vivès, en grand connaisseur du genre et en fin observateur de ses semblables, croque ici quelques personnages savoureux et scènes de jeu pour le moins cocasses. Page après page, vous partagerez le quotidien, parfois difficile des joueurs, et de leur entourage, vous découvrirez le secret pour faire une bonne « Atomic ultra reversal » ou un « Tiger uppercut », vous serez enfin si Mozzarella est un gamers plutôt sympa ou non, vous vous initierez au « Stand light punch en anti-air », vous apprendrez comment faire pour vous fâcher avec votre petite amie qui ne comprend pas votre engouement pour les jeux vidéos… plein de petites choses utiles en somme pour la vie de tous les jours !

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L’interview express de l’auteur ici-même!

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Publié dans la collection Shampooing des éditions Delcourt, Le Jeu vidéo est le premier album d’une série réunissant les strips publiés par l’auteur sur son blog, accompagnés de nombreux inédits. Les volumes paraîtront à un rythme soutenu, annonce l’éditeur, à raison d’un album tous les deux mois. Les prochains devraient porter sur la famille, l’amour ou encore la blogosphère.

Considéré comme l’un des auteurs les plus en vue du moment, Bastien Vivès nous dévoile dans ces strips un sens de l’humour et de l’esquisse tout en retenue Brillant ! E.G.

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Découvrez le blog de Bastien Viviès

18 Jan

Vertige, de Hélène Georges et Lisa Mandel. Editions KSTR. 17 euros.

D’un côté, Vertige, une actrice riche, célèbre et adulée. De l’autre, Adélia, une acrobate de talent, vedette d’un petit cirque. Entre les deux jeunes femmes, aucun lien. Aucun ? Pas tout à fait. L’une et l’autre cherchent à fuir la réalité, leur réalité. Avec chacune sa manière. Vertige en se faisant quelques lignes de coke. Jusqu’à la ligne de trop qui provoque l’accident. Vertige manque de se noyer dans sa piscine. Adélia, en choisissant de tout plaquer, le monde du cirque et surtout Reginaldo, le patron de la troupe… Deux vies, deux trajectoires, deux femmes qui cherchent refuge ailleurs et à l’arrivée un album très particulier, très personnel, tant sur le plan scénaristique que graphique. Comme un Vertige, à découvrir chez KSTR ! E.G.

17 Jan

La Page blanche, de Boulet et Pénélope Bagieu. Editions Delcourt. 22,95 euros.

Elle ne se rappelle de rien. Son travail, ses études, sa famille, son adresse, son nom… le trou noir total. Bien sûr, elle sait encore où sont les stations de métro, qui est Britney Spears… Mais pour le reste, ce qui la concerne directement… rien. Absolument rien ! En fouillant dans son sac, elle trouve une adresse. La sienne ? Elle s’y rend. Sa clef ouvre la porte de l’appartement. A partir de ce moment précis, Eloïse – ce serait son prénom – va tout faire pour cacher son amnésie à son entourage et reconstituer son passé, sa personnalité. Mais ce que la jeune femme découvre sur elle-même au fil de sa quête ne lui plaît guère…

Boulet, au scénario, et la flamboyante Pénélope Bagieu, au dessin, signent avec ce premier album commun une drôle d’histoire qui commence somme toute assez classiquement autour d’un personnage qui perd subitement la mémoire et se lance dans une quête d’identité, une « enquête d’identité » dirait Boulet. Elle se poursuit plus curieusement avec ce même personnage qui renonce finalement à sa quête pour se forger une nouvelle identité. Après le trou noir, c’est donc une page blanche qui s’ouvre, une page blanche qu’il va falloir noircir.

Outre la quête d’identité abordée de manière assez légère et même humoristique, les auteurs brocardent dans cette histoire la société de consommation et ses dérives. « L’album se passe pour partie dans une grande surface culturelle [où travaille Eloïse, ndlr], et nous en profitons… », précise Pénélope, « pour décrire sans complaisance ce milieu de la consommation de masse. Je suis particulièrement indignée par le fait que l’on vende des livres comme n’importe quelle marchandise ». De toute évidence, La Page blanche n’est pas une marchandise comme les autres, c’est un livre, un bon livre, un très bon livre, qui interroge sur ce qu’on est, sur ce qu’on laisse entrevoir à travers les objets qui nous entourent, un livre sur le superflu et le paraître avec cette question omniprésente et revendiquée par les auteurs : « l’essence d’un individu ne réside-t-elle pas dans sa mémoire ? ».

Une mise en scène innovante, un graphisme jeune et dynamique… Une chose est sûre, vous n’oublierez jamais La Page blanche ! E.G.

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Découvrez le génialissime blog de Pénélope Bagieu

PS: Dis Pénélope… tu me fais un p’tit dessin pour le blog ?

15 Jan

Ô dingos, ô châteaux, de Jean-Patrick Manchette, adapté par Jacques Tardi. Editions Futuropolis. 19 euros.

Ô dingos, ô châteaux! est la troisième adaptation par jacques Tardi d’un roman de Jean-Patrick Manchette, son ami décédé en 1995. Il y eut d’abord Le Petit bleu de la côte ouest, réédité en 2009 par Futuropolis, La Position du tireur couché publié en 2010, toujours par Futuropolis, et donc ce récit un peu dingo, un peu château aussi, troisième pierre d’un édifice que Jean-Patrick Manchette baptisera lui-même de « néo polar » et qui recevra, comme nous le rappelle Claude Guérif en préface, le Grand Prix de Littérature Policière en 1973.

L’histoire ne commence pas dans un château, comme pourrait le laisser croire le titre, mais dans un immeuble. Un immeuble chic tout de même plus proche de l’hôtel particulier que du HLM. C’est là, au troisième étage, que Julie Bellanger, tout juste sortie d’une clinique psychiatrique, logera dorénavant pour s’occuper du jeune neveu de Michel Hartog, le propriétaire des lieux. Michel Hartog est un industriel très riche et étrangement philanthrope, capable de choisir une épileptique pour cuisinière, un manchot pour jardinier, une aveugle pour secrétaire et donc une déjantée, pyromane et voleuse à ses heures, pour nouvelle nurse. Mais Julie n’aura pas le temps de se familiariser avec son nouvel emploi. Elle et le fameux neveu vont avoir à faire à un certain Thompson, un tueur à gages chargé de liquider le gamin. Ca commence par un kidnapping, se poursuit en course-poursuite infernale à travers la France et s’achève dans un effroyable bain de sang quelques part dans un château…

Pas de surprise, l’adaptation de Jacques Tardi est un régal pour les yeux et pour la tête. L’histoire est sombre à souhait, les personnages absolument désespérés, parfois désespérants, l’atmosphère des années 70 parfaitement reconstituée, les décors très détaillés et documentés, et le trait du maître, comme toujours, absolument génial ! Un bonheur… E.G.
Une interview réalisée par l’éditeur Futuropolis

09 Jan

Les Cahiers russes, d’Igort. Editions Futuropolis. 22 euros.

Après Les Cahiers ukrainiens, voici Les Cahiers russes et un témoignage ou plus exactement un regard percutant porté sur la guerre du Caucase à travers le combat d’une femme d’exception, Anna Politkovskaïa. Souvenez-vous, cette militante des droits de l’homme et journaliste a été assassinée à Moscou le 7 octobre 2006. Tout simplement parce qu’elle dérangeait le pouvoir en place, celui de Poutine, en refusant les vérités préfabriquées. A l’époque, comme beaucoup,  Igort avait été choqué. « Une lumière importante pour la conscience russe s’est éteinte pour toujours le 7 octobre 2006 », écrit-il, « La brutalité d’une démocratie d’apparence, à laquelle les soviétologues ont donné le nom de Démocrature, a parlé ».

Trois ans après les faits, l’auteur part sur les traces de cette journaliste et se retrouve à l’endroit précis, dans l’ascenseur de son immeuble, où elle a été tuée. Pendant deux ans, il voyage entre l’Ukraine, la Russie et la Sibérie pour essayer de comprendre. Comprendre ce qu’avait été l’Union soviétique, ce qu’il en reste aujourd’hui. Comprendre aussi pourquoi une femme comme Anna Politkovskaïa pouvait être aussi lâchement assassinée. Et de meurtres en séances de torture, de bombardements intensifs en massacres organisés, de viols en humiliations diverses, d’arrestations arbitraires en menaces de mort, Igort brosse le portrait d’une Russie contemporaine impitoyable, arbitraire et violente. Il nous permet dans le même temps de mieux connaître Anna Politkovskaïa, de découvrir son combat pour la vérité, pour la liberté, ses liens avec l’agent secret russe Alexander Litvinenko, empoisonné au polonium et mort lui aussi en 2006, ou encore son rôle de médiatrice dans la prise d’otages au théâtre Doubrovska par un commando tchétchène en 2002. Un album étonnant dans sa forme, essentiel dans le fond, à découvrir très vite ! E.G.

Découvrez le blog d’Igort

06 Jan

David, les Femmes et la mort, de Judith Vanistendael. Editions Le Lombard. 25,50 euros.

Le choc ! David vient d’apprendre qu’il a un cancer du larynx supraglottique. De type T3N26Mo. Son médecin est formel : il peut s’en sortir ! Mais pour l’instant, David doit l’annoncer à sa femme et à ses deux filles. Pas facile d’autant qu’un heureux événement est attendu. Il va être grand-père. Une petite Louise. La vie, la mort… Pour lui, l’important est maintenant de profiter du moment, des siens, de sa fille cadette Tamar, 9 ans seulement. Faire comme si tout allait bien, supporter les séances de chimio et de radiothérapie, s’offrir quelques jours de répits, pêcher sur un lac, respirer, ne pas se plaindre… Silence ! Mais la maladie est là. Malaise, hôpital, chambre stérile, opération… et la mort au bout du couloir !

Après La Jeune fille et le nègre qui narrait l’histoire d’amour entre une jeune Belge et un réfugié politique togolais (sélection officielle Angoulême 2009), la Bruxelloise Judith Vanistendael nous offre un roman graphique extraordinaire de justesse et d’émotion sur un sujet pourtant extrêmement difficile : la maladie et la mort. « Je voulais raconter ce moment dans la vie, cette impuissance que l’on ressent tous, un jour, face à la mort. C’est aussi un livre sur le silence », confie-t-elle. De fait, ses protagonistes féminins, en plus d’être confrontés à la maladie de David, doivent supporter ses silences… « Chacun, seul, dans son cocon de tristesse », regrette l’épouse de David. En 280 planches, toutes réalisées à l’aquarelle, toutes sublimes, Judith Vanistendael explore une nouvelle fois l’invisible, l’intime, avec beaucoup de délicatesse, une touche de poésie et un sens de la tragédie exceptionnel. Magnifique ! E.G.

Sortie prévue le 13 janvier

04 Jan

Le Château des ruisseaux, de Poincelet et Bernière. Editions Dupuis. 14,95 euros.

Des années d’errance et de souffrances, de petits et grands larcins, de mauvaises rencontres, de shoots dans des endroits sordides… et puis, un jour, un type qui meurt devant lui d’une overdose sur la cuvette en plastique d’une sanisette de la ville de Paris. C’en était trop ! Jean le toxico pensa un moment au suicide avant de se décider, finalement, à franchir la porte du Château des ruisseaux. Dans ce centre de traitement des addictions situé du côté de Soissons, on privilégie l’abstinence, l’entraide et la thérapie de groupe qui permet de travailler sur les émotions. Afin que les patients ne s’isolent pas, les walkmans, la télévision, les livres et même les relations amoureuses sont strictement interdits. Et ça semble marcher ! Pour certains du moins. Jean qui se croyait « junky un jour, junky toujours » comprend qu’un autre chemin est possible. Bientôt, comme les toxicos qui l’ont accueilli à son arrivée, il pourra s’enorgueillir d’être resté clean plusieurs jours. Le seul souci pour lui sera d’ordre sentimental. Jean est amoureux de Marie, arrivée le même jour que lui…

Pour son premier scénario de bande dessinée, Vincent Bernière, ancien addicte aux drogues, aujourd’hui directeur de collection aux éditions Delcourt, décrit avec un grand réalisme le long et douloureux processus qui attend les toxicos désireux de se sortir de la drogue. Et le résultat est aussi fort et utile qu’un documentaire audiovisuel ou cinématographique grâce notamment au fantastique travail graphique de Frédéric Poincelet, éternel agitateur du dessin contemporain, grand explorateur de l’intime, qui en supprimant le découpage traditionnel en vignettes invite véritablement le lecteur à toucher du doigt les douleurs, les doutes et les espoirs des protagonistes, tout en lui évitant une sensation de voyeurisme. Un témoignage essentiel ! E.G.

31 Déc

Thorgal, un univers en marche…

Dites 33 ! Thorgal le viking est de retour pour une nouvelle aventure, trente troisième de la série. Depuis 1977, ce personnage pour le moins singulier, aux origines mystérieuses, doté d’étranges pouvoirs et en même temps totalement pacifique, entraîne ses nombreux fans sur les terres enneigées du Grand Nord européen pour des récits d’heroic fantasy. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, les éditions du Lombard proposent dans le même temps un deuxième album, toujours inscrit dans l’univers de Thorgal. Il s’agit d’un spin-off (série dérivée dans le même univers que la série mère mais avec d’autres personnages) signé par le dessinateur Roman Surzhenko et le scénariste Yann, tournant autour du personnage de Louve, la propre fille de Thorgal. Grand admirateur de Rosinski, Roman Surzhenko se sort admirablement de cet exercice périlleux avec un graphisme à la fois plus simple, plus moderne peut-être, et assez proche pour retrouver l’ambiance de la série mère. Enfin, pour les plus riches ou les inconditionnels, les éditions du Lombard proposent les deux albums en éditions de luxe, le premier volet de Louve, album en noir et blanc, numéroté et au tirage limité, en décembre 2011, le 33e épisode de Thorgal au format à l’italienne en janvier 2012. Un classique de la bande dessinée franco-belge ! E.G.

Dans le détail

Le Bateau-sabre, Thorgal (tome 33), de Rosinski et Sente. Editions Le Lombard. 11,95 euros

Raïssa, Louve (tome 1), de Yann et Surzhenko. Editions Le Lombard. 11,95 euros.

30 Déc

Sarkozy, héros de bande dessinée malgré lui…

Il est partout ! A la télévision, dans la presse écrite, à la radio, à Paris, en province, à l’étranger, seul, en famille, en avion, à vélo… Plus que tout autre président de la République française, Nicolas Sarkozy a marqué et marque encore la cinquième république par un style dynamo-nerveux et une hyper-présence. Juste retour des choses, les médias le placarde, le brocarde, le caricature, à l’envie. Impossible d’échapper à ce personnage, donc, pas même au cinéma ou dans la bande dessinée. La preuve avec ces trois albums sortis en novembre, trois albums qui ont pour personnage central ou cible principal : Nicolas Sarkozy…

Pour commencer, Quinquennat nerveux, premier volume de L’Actu en patates, regroupe les strips de Martin Widberg postés sur son blog d’humour politique, un blog créé en 2000, accueilli depuis 2008 par le site du Monde et revendiquant aujourd’hui un million de visiteurs par mois. Rien que ça ! Réordonnés, parfois redessinés pour la version album, les strips de Martin Widberg parodient les événements phares du quinquennat. Sarkozy y apparaît en petit bonhomme patate obsédé par son image, le travail, l’argent, les réformes, sa réélection en 2012… Un retour sur le mandat de Sarkozy drôle et percutant ! Et si vous en voulez encore plus, rendez-vous sur le blog de l’auteur en cliquant ici-même !

Autre style, même punition : sous la plume de Lupano et le pinceau de Bazile, Sarkozy devient Sarkozix et nous entraîne dans le Lutèce de l’an 1 après JC. Une transposition de la vie politique actuelle qui nous rappelle bien évidement les aventures d’Astérix. Vous y retrouverez Sarkozix en chef des gaulois, Fillus en serviteur loyal et soumis, mais aussi Hortefix, Alliomarix, Borlojeanlouix, Chiraquix, Juppix, Douillix, Stroskanix… bref tous ceux qui comptent dans le jeu politique français ! 

Et pour finir, le plus sérieux des trois albums, Sarkozy et les riches, un album qui s’intéresse aux liens privilégiés qui unissent le chef de l’Etat et le monde de l’argent. Les auteurs, le journaliste Renaud Dély et l’illustrateur de presse Aurel, ont construit cette bande dessinée autour des témoignages qu’il ont pu recueillir auprès de responsables politiques, de patrons, de magistrats ou encore d’artistes, et des éléments puisés dans la presse écrite (Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur…) ou sur internet (Mediapart, Rue 89…). Sarkozy et les riches offre une succession de courts récits qui mettent en scène quelques grands noms de la finance et de l’industrie comme Martin Bouygues, Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, Bernard Tapie, Liliane Bettencourt… des amis toujours prêts à se rendre quelques menus services ! E.G.

Dans le détail

Quinquennat nerveux, L’Actu en patates (tome 1), de Martin Widberg. Editions Delcourt. 16,50 euros.

N’en jetez plus, Les Aventures de Sarkozix (tome 3), de Lupano, Bazile et Maffre. Editions Delcourt. 9,95 euros.

Sarkozy et les riches, de Renaud Dély et Aurel. Editions Drugstore. 15 euros.

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