05 Mar

Douce pincée de lèvres en ce matin d’été, un très beau livre signé Laurent Bonneau chez Dargaud

Comme tous les matins, Max se lève, fait son lit, sort le chat et prend son petit déjeuner. Oui comme tous les matins. A la différence prêt que sa petite amie vient de le quitter. Max est maintenant seul face à son bol de café, même si elle est toujours présente, omniprésente, dans sa pensée. Un peu plus tard, Max enfourche son vélo, direction la salle de sport. Max est entraîneur de tennis de table et prépare ses ados à une compétition très importante quelque part en Chine. Pas le moment de flancher ! Il doit faire avec, faire le deuil de la petite amie et en même temps donner le meilleur de lui-même dans son travail. Et pour dépasser ce moment difficile, Max fait confiance aux philosophies orientales, notamment au Yi…

Voici un album qui porte bien son nom. Douce pincée de lèvres en ce matin d’été est le récit subtil, délicat, poétique d’une rupture amoureuse. Laurent Bonneau dont on a déjà pu mesurer le talent graphique dans le thriller Metropolitan, également paru chez Dargaud, met en place ici un style graphique très particulier, minimaliste mais sans homogénéité, un graphisme qui colle malgré tout à l’atmosphère intimiste du récit. Douce pincée de lèvres en ce matin d’été n’est pas une histoire d’amour qui finit mal mais plus surement une histoire de rupture qui finit bien. Un travail et un auteur singuliers à découvrir au plus vite ! EGuillaud

Douce pincée de lèvres en ce matin d’été, de Laurent Bonneau. Editions Dargaud. 16,45 euros

04 Mar

9 ans après « Le Processus », Marc-Antoine Mathieu publie « Le Décalage », une nouvelle aventure de Julius Corentin Acquefacques

Imaginer un récit sans héros n’est déjà pas chose aisée. Mais imaginer un récit sans héros et sans histoire, alors là… Enfin, quand je dis sans héros et sans histoire, c’est un peu exagéré. Simplement, notre bon Julius Corentin Acquefacques qui a encore rêvé trop fort se réveille et constate que l’histoire a démarré… sans lui. Les personnages secondaires font ce qu’ils peuvent pour assurer un fond d’action mais Julius ne peut intervenir dans le récit. Il y a comme un décalage, un glissement spatio-temporel. Tandis que certains évoquent une entourloupe existentialiste, d’autres se gargarisent de l’absence d’aventure : « Parler pour en rien dire ne nous avance à rien. Improvisons ! ». Et c’est parti pour une avancée dans le rien, dans l’infiniment rien, jusqu’au moment où les protagonistes parviennent à recaler l’histoire…

Si Marc-Antoine Mathieu n’existait pas, il faudrait de toute urgence l’inventer ! Chacun de ses albums est un régal d’expérimentations narratives, une exploration sans fin des possibilités offertes par le médium. Vingt-trois ans après L’Origine, le premier volet de cette série (souvenez-vous de la case en moins), et neuf ans après Le Processus, voici donc Le Décalage. Et ce sixième opus nous réserve bien des surprises à commencer par une couverture purement et simplement remplacée par une planche du récit, la septième pour être précis. Et ne croyez pas à une astuce de l’éditeur pour faire des économies sur le nombre de pages, bien au contraire. Le décalage est à la fois virtuel, dans le récit, et bien réel, sur l’album. Mais shut ! Comme toujours, Marc-Antoine Mathieu joue sur l’effet de surprise et nous n’allons pas gâcher votre plaisir en dévoilant plus que nécessaire. Le Décalage nous plonge corps et âme dans le fantastique et l’absurde, un univers qui ne cache pas ses références à l’oeuvre de Winsor McKay, de Francis Masse ou même d’un Raymond Devos ! EGuillaud

Le Décalage, Julius Corentin Acquefacques (tome 6), de Marc-Antoine Mathieu. Editions Delcourt. 14,30 euros

28 Fév

Pacifique, un premier album étonnant signé Romain Baudy et Martin Trystram chez Casterman

Udo Grothendieck ne supporte pas l’avion. Ca le rend malade. Alors, imaginez le sur l’eau ou pire sous l’eau, dans un sous-marin. C’est pourtant bien là qu’on l’attend. Qu’on attend surtout ses compétences en matière de radio. Et le voilà un beau jour de 1945 quasi-parachuté sur le pont d’un u-boot en plein milieu du Pacifique. Visite des lieux au pas de charge, petite séance obligatoire de bizutage et direction le poste qui lui a été assigné. Mais Udo n’est pas venu seul. Avec lui un livre et qui plus-est un livre interdit par le régime nazi dont l’équipage se débarrasse immédiatement. Mais au fil des jours, d’autres exemplaires de ce livre réapparaissent jusqu’à envahir la salle des machines…

Attention talent ! Romain Baudy et Martin Trystram signent ici leur tout premier album d’une déconcertante maturité. Pacifique, très bel objet au format à l’italienne, est un petit bijou graphique et scénaristique réalisé à quatre mains. Une méthode de travail à la « Dupuy & Berberian » pour un résultat tout à fait saisissant. Dès les premières pages, ce récit de guerre nous plonge corps et âme dans une atmosphère claustrophobique à souhait qui sent l’huile de moteurs, les vapeurs d’essence et la sueur. On pense au Réducteur de vitesse de Blain, même si l’action se passait sur un cuirassé, ou au polar U-Boot de Nicolas Juncker, en moins noir et en plus poétique. Dans Pacifique, la littérature, le rêve, l’utopie, finissent par gagner la guerre. Deux auteurs et un album à découvrir de toute urgence ! EGuillaud

Pacifique, de Romain Baudy et Martin Trystram. Editions Casterman. 15 euros

26 Fév

Rencontre avec Benoît Springer, le dessinateur de la BD « Le Beau voyage » parue chez Dargaud

Allo Benoît, est-ce qu’on peut-on se voir pour les photos ? Pas de souci Eric. Il est comme ça Benoît. Pas de souci. Alors même si je traîne ce jour là une cochonnerie de grippe, j’attrape au vol mon appareil photo et rejoins au pas de course le centre ville de Nantes, ce qui aura pour effet bénéfique de faire tomber la fièvre. Bonjour bonjour… Alors on se met où ? Très bonne question. Dans le passage Pommeraye? Ah oui bonne idée. C’est parti…

Benoît que j’ai la chance de rencontrer ce jour-là est dessinateur de bande dessinée, parfois scénariste, et surtout présentement auteur de l’album « Le Beau voyage » sorti ce mois-ci aux éditions Dargaud avec l’auteur belge Zidrou au scénario.

Le Beau voyage est un récit poignant construit autour d’un de ces secrets de famille qui peuvent flinguer plusieurs générations, un récit choc qui vous prend par le colbac dès la première page pour ne jamais vous lâcher grâce à un savant égrainage de flashbacks et de révélations.  Un album qui nous parle de la vie, la vraie, mais aussi de la mort, en l’occurrence d’un être proche, du suicide, de l’absence, des remords… avec beaucoup de délicatesse et d’intelligence.

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Rencontre avec Benoît Springer, le dessinateur de la BD « Le Beau voyage » parue chez Dargaud

Allo Benoît, est-ce qu’on peut-on se voir pour les photos ? Pas de souci Eric. Il est comme ça Benoît. Pas de souci. Alors même si je traîne ce jour là une cochonnerie de grippe, j’attrape au vol mon appareil photo et rejoins au pas de course le centre ville de Nantes, ce qui aura pour effet bénéfique de faire tomber la fièvre. Bonjour bonjour… Alors on se met où ? Très bonne question. Dans le passage Pommeraye? Ah oui bonne idée. C’est parti…

Benoît que j’ai la chance de rencontrer ce jour-là est dessinateur de bande dessinée, parfois scénariste, et surtout présentement auteur de l’album « Le Beau voyage » sorti ce mois-ci aux éditions Dargaud avec l’auteur belge Zidrou au scénario.

Le Beau voyage est un récit poignant construit autour d’un de ces secrets de famille qui peuvent flinguer plusieurs générations, un récit choc qui vous prend par le colbac dès la première page pour ne jamais vous lâcher grâce à un savant égrainage de flashbacks et de révélations.  Un album qui nous parle de la vie, la vraie, mais aussi de la mort, en l’occurrence d’un être proche, du suicide, de l’absence, des remords… avec beaucoup de délicatesse et d’intelligence.

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24 Fév

Seul autour du Monde, une Histoire du Vendée Globe d’Alexandre Chenet & Renaud Garreta – Dargaud

Le Grand Paris de la BD n° 13

Seul autour du Monde - A. CHENET & R. Garreta - Dargaud

Le 11e et dernier marin du Vendée Globe vient de terminer cette course surnommée « l’Everest de la voile ». Il fait partie des « coubertinistes », comme aime à les définir le double vainqueur Michel Desjoyaux, des sportifs pour qui l’essentiel est de participer,  à la différence des favoris et des outsiders qui visent une place sur le podium. Le héros fictif de ce récit à la première personne fait partie du premier groupe. A travers ses yeux, c’est l’occasion d’embarquer à bord d’un voilier monocoque de 60 pieds, sans escale. La course est mythique, le trajet simplissime, sur le papier en tout cas : depuis les Sables-d’Olonne, une bouée à virer, l’Antarctique, en passant par les trois plus grands caps des mers du sud, le Cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud), le cap de Leeuwin (Australie) et le Cap Horn (Chili).

« Entretenir mon « will to go », cette envie de continuer cette carotte que l’on se met devant le museau pour aller de l’avant » est le leitmotiv de ce nemo en solitaire. Nourris de tous les récits des marins qui ont écrit la légende de cette course, le scénariste Alexandre Chenet et son coéquipier le dessinateur Renaud Garetta (l’auteur d’ Insiders et du Maitre de Benson Gate) n’ont pas hésité à passer trois mois en mer à bord du 60 pieds Imoca d’Arnaud Boissières (skipper arrivé 8e cette année, 7e en 2008 et déjà prêt pour  repartir pour une 3e fois en 2016).

Seul autour du Monde - A. CHENET & R. Garreta - Dargaud

Le résultat est là : plaisir de lire une histoire fouillée et documentée grâce au style sobre d’Alexandre Chenet, un grand récit d’aventure dans lequel le héros révèle ses doutes et ses failles comme ses joies et ses petits bonheurs. L’histoire nous embarque directement au cœur de l’Atlantique dès la première planche, au 27e jour de la course. Ce voyage au long cours est ponctué de drames humains et de tempêtes assourdissantes, soulignées par le choix judicieux d’une mise en page sur fond noir.

Renaud Garreta - Dargaud

Le graphisme de Renaud Garetta est à la hauteur du défi de cette course hors norme. Ne vous arrêtez pas à la première impression laissée par la couverture au dessin inusuel. La force des pleines pages magnifie les contrées aquatiques traversées, les albatros du cap Horn comme les icebergs au large de l’Antarctique. Revivre de l’intérieur cette course, telle est la réussite de cet album unique.

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Alexandre CHENET - Dargaud

La BO à se mettre entre les oreilles pour prolonger le plaisir de cette BD :

Renaud Dès que le vent soufflera


Le site officiel de Dargaud

Pour découvrir les premières planches de l’album : la bande annonce

Le point de vue de la presse spécialisée :

Planéte BD Actua BD La Vie


Fred Duval, Jean-Pierre Pécau et Mr Fab inaugurent la nouvelle série concept de Delcourt : L’Homme de l’année

L’histoire n’est pas exclusivement écrite et vécue par les puissants de ce monde. Par la pensée, par la force, pour la bonne ou la mauvaise cause, chacun de nous, anonyme parmi les anonymes, participons aussi à l’écriture de l’histoire, de notre histoire. Et c’est justement le concept de cette nouvelle série lancée par les éditions Delcourt. « Nous évoquerons… », précise Fred Blanchard, le directeur du label Série B, « le Chemin des dames, la bataille de Waterloo, la mort de Che Guevara et celle de Jeanne d’Arc, la commune de Paris, la découverte des Amériques par Christophe Colomb et l’affaire Dreyfus… Autant d’événements où des anonymes ont laissé trace de leur présence au travers de quelques lignes dans un livre, d’un visage flou sur une photo ou d’une  silhouette à l’arrière plan d’un tableau… ».

Et pour ouvrir cette nouvelle série collective, honneur à l’un des anonymes les plus célèbres de l’histoire de France puisqu’il s’agit ni plus ni moins du soldat inconnu, lequel repose je vous le rappelle sous l’Arc de triomphe depuis plus de 90 ans. Qui peut-il bien être ? Comment est-il arrivé là ? Pour l’imaginer : une équipe de choc composée des scénaristes Fred Duval et Jean-Pierre Pécau (l’équipe de Jour J), rejoints pour l’occasion par le dessinateur Mr Fab. « L’Homme de l’année – 1917 part d’une réalité… », expliquent les scénaristes, « celle de l’emploi massif de l’Armée d’Afrique sur les champs de bataille d’Europe durant la Première guerre mondiale ». Et d’imaginer une histoire d’amitié impossible entre un tirailleur sénégalais et un officier blanc français en pleine guerre des tranchées. Un graphisme réaliste de caractère, des couleurs qui accentuent l’atmosphère de fin du monde, des scènes d’une réalisme cru, un scénario blindé et une intrigue particulièrement travaillée font de 1917 un album d’ouverture prometteur ! EGuillaud

1917, L’Homme de l’année (tome 1), de Duval Pécau et Mr Fab. Editions Delcourt. 14,95 euros.

21 Fév

Les Chroniques d’un Maladroit Sentimental t1 de Vincent Zabus et Daniel Casanave Vents d’Ouest – Glénat

Le Grand Paris de la BD n° 12

Chroniques d'un maladroit sentimental T1 - V.Zabus/D.Casanave - Glénat/Vents d'Ouest

Petits béguins et gros pépins ou le portrait d’un gentil malhabile en amour. Février nous est présenté comme la saison de Cupidon ; mais avec un nom comme Gérard Latuile, le personnage de cette série ne part pas avec un profil de gagnant. Sentier battu et histoire connue … tout est question de point de vue pour séduire le lecteur.

L’histoire d’un parisien trentenaire et dépressif, perdu et célibataire, affublé qui plus est d’un gros nez, ce qui n’est pas gagné. Mais quand la dame paraît, Florence, l’histoire s’envole au sens propre comme dans un tableau de Marc Chagall. Les amoureux prennent de la hauteur et c’est toute la réussite du scénariste de l’heureux Les petites Gens. Vincent Zabus, de nous faire aimer ses personnages, tout autant qu’ il s’est attaché à eux.

Chroniques d'un maladroit sentimental T1 - V.Zabus/D.Casanave - Glénat/Vents d'Ouest

Le héros apparaît dès les premières planches tel un distrait qui ne mesure l’amour qu’il aura pour une femme qu’à la taille de son tour de poitrine, avant de reconnaître que ce n’est sans doute pas le meilleur critère pour établir une relation durable.

Et conscient d’être dans une BD, il dialogue avec nous, le lecteur, et nous apostrophe. Pur artifice stylistique puisque nous sommes bien incapables de lui répondre, ce procédé nous place cependant dans la situation du témoin privilégié de ses interrogations existentielles. L’auteur utilise aussi avec brio un second artifice, celui des apparitions imaginaires, sources de dialogues savoureux entre le héros et sa mère dans les toilettes, ou bien son médecin, et même lui dans un futur possible.

Chroniques d'un maladroit sentimental T1 - V.Zabus/D.Casanave - Glénat/Vents d'Ouest

Daniel Casanave - Dargaud

Au dessin, Daniel Casanave prolonge ce coup de crayon réussi, mis en place avec Manu Larcenet (c’est d’ailleurs son frère, Patrice Larcenet, qui est aux couleurs) pour une série d’albums Une Aventure Rocambolesque comme Attila, le Fléau de Dieu ou Le Soldat Inconnu. Daniel Casanave s’est aussi fait connaître dans sa région la Champagne-Ardenne dans le journal de France Télévisions.

Chronique d'un maladroit sentimental T1 - V.Zabus/D.casanave - Glénat/Vents d'Ouest

Ce premier tome est divisé en quatre parties, sous forme de chapitres : Le rendez-vous, Premier baiser, Noël en famille, Premier repas chez Florence… Autant d’étapes familières, qui rythment le parcours de ce tendre vers cette femme plus âgée que lui et mère de trois enfants.

Nous attendons la suite de cet itinéraire sentimental avec impatience !

Un album à découvrir seul, en couple, pour la Saint-Valentin ou à toute autre occasion où l’envie de renouer avec les grandes comédies romantiques se fait sentir à Paris ou ailleurs.

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Vincent Zabus - Glénat/Vents d'Ouest

Patrice Larcenet - Glénat/Vents d'Ouest

La BO à se mettre entre les oreilles pour prolonger le plaisir de cette BD :

Chet Baker My funny Valentine

Pour découvrir les premières planches de l’album : le site officiel de Vents d’Ouest

Le point de vue de la presse spécialisée : PlaneteBD BDtheque L’union


18 Fév

Tout sauf l’amour, une comédie signée Bihel, Toldac et Makyo chez Futuropolis

Un mariage garantie trois ans. Ca vous tente ? C’est ce que propose l’agence matrimoniale du 21e Ciel. Une agence d’un genre nouveau. Avec elle, finies les rencontres internet, au placard les speed dating, place aux nouvelles technologies, aux connexions névrotiques, aux capteurs sensoriels. Et ça marche plutôt bien. Jusqu’au jour où José Alcano, le patron de cette fameuse agence, est responsable d’un accident ! Incapable de payer les dégâts estimés à plusieurs millions, José Alcano va devoir accepter un marché : trouver un mari pour la fille dépressive d’Antoine de Beaumont, un très riche assureur. Et l’affaire ne sera franchement pas simple…
Direction Grenoble pour cette nouvelle comédie sentimentale écrite par Pierre Makyo (Grimion gant de cuir, Balade au bout du monde…), Toldac  (Les Bogros, A.D.N.) et mise en images par Frédéric Bihel (Les Héritiers du soleil, L’Afghan Massoud…). Tout comme Exauce-nous, le précédent livre commun de Bihel et Makyo, Tout sauf l’amour nous parle de la vie, la vraie, et plus précisément ici de l’amour avec beaucoup de tendresse et d’ironie. José Alcano et Nina de Beaumont, les deux personnages principaux, vont nous démontrer que l’amour est une alchimie bien mystérieuse qui ne peut se restreindre à une formule mathématique ou une ligne comptable. Un scénario prévisible mais tout à fait plaisant, des personnages attachants, un trait réaliste d’une très grande finesse, des couleurs douces… Tout sauf l’amour offre au final un bon moment de lecture. Et c’est le principal ! EGuillaud

Tout sauf l’amour, de Bihel, Toldac et Makyo. Editions Futuropolis. 18,50 euros

15 Fév

Lastman, une nouvelle saga de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès

Il est sorti ! Enfin presque. Si nous, chroniqueurs, avons eu l’honneur et l’avantage de le recevoir sous pochette scellée, version collector, vous, lecteurs, devraient patienter jusqu’au 13 mars. Je sais, c’est profondément cruel ! Mais en attendant, haut les coeurs, vous pouvez toujours découvrir les cinq premiers épisodes de cette histoire cosignée par Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès sur le portail européen de BD digitale Delitoon. C’est mieux que rien et vous pourrez même vous inscrire pour être prévenus par mail de la mise en ligne des prochains épisodes. Mais que raconte Lastman ? Oui c’est vrai tiens, que raconte cet album inspiré, précise l’éditeur, par le manga, le dessin animé et le jeu vidéo ? Un tournoi. Le tournoi annuel d’une ville inconnue dans un monde inconnu. Une ville plutôt sympa accrochée à une montagne. Et dans cette ville, le Jeune Adrian Velba, 12 ans, qui rêve justement de remporter ce tournoi. Mais la défection de son partenaire ruine tous ses espoirs. Jusqu’au moment où Richard Aldana, un jeune-homme venu d’ailleurs, débarque avec ses méthodes plus… comment dire… radicales et le choisit comme partenaire.
Résultat des courses, 200 pages dont une petite partie en couleurs et un récit qui se lit d’une traite. C’est frais, c’est léger, c’est vif, c’est drôle, les personnages sont attachants, le dessin, très agréable… Que demandez de plus ? Des stickers peut-être ? C’est prévu ! Et quoi encore ? Un making of ? Le voilà… EGuillaud

Lastman, de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès. Editions KSTR. 12,50 euros ou 18,50 euros pour la version collector sous pochette scellée.

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