11 Déc

10 BD pour Noël : la sélection de la rédaction web de F3 Pays de la Loire

photo_82_0Argh ! Noël approche à la vitesse de la lumière et vous séchez affreusement question cadeaux ? Pas de panique, voici rien que pour vous une petite sélection de BD en tout genre à glisser sous le sapin le plus proche…

L’équipe web de F3 Pays de la Loire s’est mobilisée tout le week-end pour lire les 5000 nouveautés de l’année et en retenir une petite dizaine. Autant dire que le temps nous était compté mais le résultat est là : une belle sélection de BD récentes qui couvre tous les styles, tous les publics, tous les âges et tous les budgets. Merci qui ?

Une sélection à découvrir ici

 

10 Déc

De Tunis à Auschwitz, le combat pour la vie du boxeur Victor Young Perez

Young de Vacarro et Ducoudray

Young de Vacarro et Ducoudray

136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, champion de France puis champion du monde des poids mouches, Victor Young Perez est une légende de la boxe mais pas seulement…

C’est une légende tout court, un homme au destin incroyable à la fois magnifique et tragique. Né à Tunis en 1911 dans une modeste famille juive, Victor Young Perez s’installe à Paris en 1927. C’est là qu’il décide de devenir champion de boxe à l’image de son idole Battling Siki. Il devient la coqueluche du tout Paris et l’amant de l’actrice Mireille Balin avant d’être finalement déporté à Auschwitz où il mourra en janvier 45 sous les balles nazies !

L’album d’Eddy Vaccaro et d’Aurélien Ducoudray s’intéresse plus précisément à ces années de déportation à Auschwitz durant lesquelles Young se voit chargé par le commandant du camp d’organiser des combats de boxe pour distraire les nazis. Cette « mission » devient pour lui une question de survie! Une question de survie que le trait de Vaccaro, charbonneux, sombre, tendu, rend quasiment palpable au point que certaines scènes nous ramènent au fameux Maus de Spiegelman.

Après nous avoir offert la superbe biographie du boxeur Battling Siki avec Championzé, le tandem Vacarro – Ducoucray met en scène la vie d’un de ses disciples avec la même force graphique et narrative. 120 pages d’une profonde intensité dramatique où le destin d’un homme se confond avec le destin du monde.

un-crayon-tres-sombreLa vie de Victor Young Perez en BD mais aussi au cinéma

Sans parler d’oubli général, le souvenir de Victor Young Perez était surtout resté vivace dans le milieu de la boxe. Mais en 2012, une première bande dessinée, signée Lapière et Samama, réactivait la légende. A l’Ombre de la gloire, également publié chez Futuropolis, mettait en avant l’idylle entre Victor Young Perez et l’actrice Mireille Balin. 2013 poursuit le travail avec la parution de l’album de Vacarro et Ducoudray et le film Victor Young Perez réalisé par Jacques Ouaniche avec Brahim Asloum dans le rôle du boxeur, un film toujours à l’affiche…

Young, Tunis 1911 – Auschwitz 1945, de Vaccaro et Ducoudray. Editions Futuropolis. 20 euros

Eric Guillaud

L’info en +

Un autre album a récemment été publié sur ce thème, il s’agit du Boxeur de Reinhard Kleist chez Casterman qui raconte la vie de Hertzko Haft qui, lui-aussi, est passé par les camps de concentration et a dû faire des combats de boxe pour survivre…

La bande annonce du film…

03 Déc

Ça barde chez les Uderzo !

Astérix et Obélix, une série en or

Astérix et Obélix, une série en or

Non, le monde la bande dessinée n’est pas – toujours – un monde de Bizounours !

La preuve avec ce conflit opposant Albert Uderzo, le cocréateur d’Astérix (pour ceux qui reviendraient d’un séjour forcé dans une autre galaxie!!) à sa fille.

En 2011, celle-ci avait porté plainte contre X pour « abus de faiblesse », estimant que certaines personnes de l’entourage de son père profitaient de son état de santé pour abuser de ses largesses.

Eh bien, nouvel épisode, Albert Uderzo vient à son tour de déposer plainte contre sa fille et son gendre, oui oui, pour « violences psychologiques ». En jeu, quelques petits millions d’euros…

Les explications de Culturebox

Eric Guillaud

02 Déc

Warm up : tour de chauffe pour une nouvelle série.

Warm Up – D.O.A (t1) par Renaud Garetta – Dust Editions

Warm Up – D.O.A (t1) par Renaud Garetta – Dust Editions

D.O.A une expression propre à la course de moto de vitesse. Un album taillé pour les aficionados de sport mécanique.

Renaud Garetta, c’est l’homme qui a pris la mer avec Alexandre Chenet pour nous faire vivre le Vendée Globe de l’intérieur (pour relire la chronique sur Seul autour du monde, c’est ici) Cette fois ci c’est en solitaire qu’il prend place sur la grille avec une nouvelle écurie crée pour s’auto-produire : Dust éditions. C’est un pari risqué en ces temps de fermeture et de rachat de petites maisons d’éditions. Présenté comme la première BD réaliste sur la moto de vitesse, il est vrai que Warm Up a plus à voir avec Michel Vaillant que Joe Bar Team. Les fans du « rinçage de poignée des gaz » sont nombreux  et ils devraient retrouver des sensations dynamiques car la qualité graphique est là. Renaud Garetta connaît son sujet, il est motard et il réunit ici ses deux passions à travers l’histoire de deux frères, l’un pilote professionnel, l’autre pris dans des trafics criminels. Si vous ne savez pas ce que signifie D.O.A, vous le comprendrez à la fin de ce premier des 6 tomes prévus. De quoi relancer l’intérêt pour la suite prévue l’an prochain.

Didier Morel

Warm Up – D.O.A (t1) par Renaud Garetta – Dust Editions

Warm Up – D.O.A (t1) par Renaud Garetta – Dust Editions

Warm Up – D.O.A (t1) par Renaud Garetta – Dust Editions

La BO à se glisser entre les oreilles pour prolonger le plaisir :

Franz Ferdinand – Goodbye lovers and friends

01 Déc

Noël : des BD par milliers !

Vous cherchez une idée de cadeau pour les fêtes, une bande dessinée, un manga, un comics ? Vous êtes à la bonne adresse. Didier Morel et Eric Guillaud ont sélectionné pour vous le Meilleur de la BD. Fouillez sur le blog, vous y trouverez forcément votre bonheur… et même des BD à gagner avec France 3 Pays de la Loire et les Éditions Dupuis ici-même!

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30 Nov

Golden City en pleine renaissance avec « Orbite terrestre basse », le nouvel opus de la série de Pecqueur, Malfin et Schelle

 Golden City

Golden City

Golden City est morte, vive Golden City ! Voilà cinq ans que la cité pour milliardaires a été coulée par une torpille. C’est aujourd’hui devenu un sanctuaire sous-marin où vont se recueillir les familles.

Mais une nouvelle cité a été construite en remplacement. La même ? Pas tout à fait. Si les principes qui régissent la vie de la communauté sont restés les mêmes, la nouvelle cité n’est pas flottante mais spatiale. C’est même la première ville spatiale de l’humanité. Au moins ici, pense-t-on, les milliardaires seront à l’abris de la surpopulation, de la violence qui règne sur Terre et des attaques terroristes. Et que devient Harrison Banks ? Le président humaniste de Golden City et PDG du plus puissant groupe pharmaceutique est toujours porté disparu…

Cela fait maintenant une quinzaine d’années que le Rouennais Daniel Pecqueur et le Breton d’adoption Nicolas Malfin animent cette série de science fiction qui pour beaucoup d’entre nous a été une révélation, au même titre que la série Aquablue. Et si je rapproche Golden City de la mythique série créée par les deux Rouennais Olivier Vatine et Thierry Cailleteau, ce n’est pas seulement pour souligner la proximité géographique des créateurs mais plus sûrement pour pointer la proximité d’univers, l’omniprésence de l’océan d’un côté, la récurrence des préoccupations environnementales et sociales de l’autre.

Bon, vous me direz, ces deux séries ne sont pas les seules sur ce créneau mais tout de même, il y a des points de convergence évidents au niveau du scénario, un peu moins peut-être au niveau du dessin. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, alors que la cité des milliardaires Golden City prend la direction de l’espace, une ville flottante fait son apparition dans le dernier volet d’Aquablue.

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Avec ce savant mélange d’aventure et de science fiction, ce graphisme semi-réaliste d’une très grande élégance et ces couleurs vives et profondes, les auteurs de Golden City ont marqué de leur griffe la bande dessinée contemporaine. Valeur sûre pour Noël !

Eric Guillaud

Orbite Terrestre Basse, Golden City (tome 10), de Daniel Pecqueur, Nicolas Malfin et Pierre Schelle. Editions Delcourt. 13,95 euros

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29 Nov

Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013 : 5 bons motifs d’aller jouer au héros

Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

C’est entrée libre pour les enfants et les moins de 18 ans

Mine de rien, c’est la plus grande librairie Jeunesse de l’hexagone. De quoi occuper pendant toute une journée vos bambins et vos aînés dans un lieux, au chaud et sans bourse déliée … ou presque. C’est possible que vous repartiez avec quelques albums sous le bras et vous aurez à payer une entrée adulte sauf vendredi soir. Les tarifs

C’est donner envie de toucher, feuilleter et s’évader dans des milliers de livres

Casse tête  de beaucoup de parents : comment faire lire mon enfant ? Le mettre en contact le plus souvent possible avec des livres, répondait Daniel Pennac, l’auteur de Comme un Roman. « On ne force pas une curiosité, on l’éveille. » Et avec des livres aussi variés que possible : romans, BD, documentaires… Tous les styles, tous les auteurs sont représentés à Montreuil.

C’est rencontrer des auteurs pour de vrai

En 2013 le salon accueille 2 000 auteurs. Oui ce sont vraiment 2 000 rencontres possibles. Ils sont là pour répondre aux questions de vos enfants, réaliser un dessin, une dédicace. Vous pouvez demander pour vous aussi, si vous êtes un parent patient pour les auteurs stars (la japonaise Konami Kanata pour CHI dont Eric Guillaud vous parle ici, Marjane Satrapi pour Persepolis) ou malin pour les auteurs à découvrir (Fabien Vehlmann, Yoann, Clément Oubrerie et tant d’autres à découvrir ici …).

Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

C’est participer à des ateliers et découvrir des expositions

La Boîte à Héros : relevez le défi, grâce à cette boîte, à vous de parler de, et surtout à son héros ou héroïne préféré(e) ! Une belle plongée dans ses souvenirs d’enfance héroïque …

8 pôles artistiques de la Petite Enfance au Numérique en passant par la BD : 700 rencontres, ateliers, master-classes avec 200 auteurs de tous genres (livres papier, créations numériques, œuvres plastiques et transmédias)

 En fin de Johannesburg à Montreuil, l’Afrique du Sud est l’invité d’honneur du Salon.

C’est un palmarès qui, à l’inverse de la plupart des festivals, est dévoilé à l’avance

Pas de souci pour le dernier Astérix ou Le Petit Prince, vous connaissez déjà et vos enfants aussi. Mais comment sortir des sentiers battus des livres Jeunesse, mettre en avant de nouveaux auteurs ? C’est l’objectif affiché des Pépites de Montreuil. Une aide précieuse au choix d’un album à offrir pour Noël. Des livres qu’il est possible de lire sur place. Nous vous parlions du palmarès 2013 ici.

Didier Morel

Pour en savoir plus : le site du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013 et celui de France 3 IDF

 

L'Afrique du sud est l'invité d'honneur du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

L’Afrique du sud est l’invité d’honneur du Salon du Livre Jeunesse de Montreuil 2013

 

27 Nov

Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême : la sélection officielle 2014

affiche-fibd-73852-4661bLa sélection officielle 2014 ainsi que la sélection jeunesse, patrimoine et polar ont été révélées aujourd’hui à Paris en présence de Willem, Grand Prix de la ville 2013 et président de cette 41e édition.

La sélection officielle

Ainsi se tut Zarathoustra, de Nicolas Wild (La Boîte à bulles)

Annie Sullivan et Helen Keller, de Joseph Lambert (Ça et là / Cambourakis)

L’Attaque des Titans, tome 1, de Hajime Isayama (Pika)

C’est toi ma maman?, d’Alison Bechdel (Denoël)

Carnet du Pérou – Sur la route de Cuzco, de Fabcaro (Six pieds sous terre)

Cesare, tome 1, de Fuyumi Soryo (Ki-oon)

Charly 9, de Richard Guérineau et Jean Teulé (Delcourt)

Le Chien qui louche, d’Étienne Davodeau (Futuropolis)

Come Prima, d’Alfred (Delcourt)

Deadline, de Laurent-Frédéric Bollée et Christian Rossi (Glénat)

L’Étranger (d’après l’œuvre d’Albert Camus), de Jacques Ferrandez (Gallimard)

Fenêtres sur rue – Matinées / Soirées, de Pascal Rabaté (Soleil)

Fuzz and Pluck, tome 2, Splitsville, de Ted Steam (Cornélius)

Googles, de Tetsuya Toyoda (Ki-oon)

Goliath, de Tom Gauld (L’Association)

Les Guerres silencieuses, de Jaime Martin (Dupuis)

Hawkeye, tome 1, Ma vie est une arme, de David Aja et Matt Fraction (Panini)

In God We Trust, de Winshluss (Les Requins marteaux)

Jonathan, tome 16, Celle qui fut, de Cosey (Le Lombard)

Kililana Song, tome 2, de Benjamin Flao (Futuropolis)

Lastman, tome 1, de Balak, Michaël Sanlaville et Bastien Vivès (Casterman)

Le Livre de Léviathan, de Peter Blegvad (L’Apocalypse)

Macanudo, tome 4, de Liniers (La Pastèque)

Mauvais genre, de Chloé Cruchaudet (Delcourt)

Mon ami Dahmer, de Derf Backderf (Ça et là)

Opus, tome 1, de Satoshi Kon (Imho)

Paco les mains rouges, tome 1, d’Éric Sagot et Fabien Vehlmann (Dargaud)

Un petit détour et autres racontars, tome 3, de Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle (Sarbacane)

La Propriété, de Rutu Modan (Actes Sud)

Le Roi des mouches, tome 3, Sourire suivant, de Mezzo et Pirus (Glénat)

Saga, tome 1, de Fiona Staples et Brian K. Vaughan (Urban Comics)

Les Temps mauvais – Madrid 1936-1939, de Carlos Gimenez (Fluide glacial)

La Tendresse des pierres, de Marion Fayolle (Magnani)

Vapor, de Max (L’Apocalypse)

Les Voleurs de Carthage, tome 1, Le Serment du Tophet, d’Apollo et Hervé Tanquerelle (Dargaud)

La sélection Jeunesse

Agito Cosmos, tome 2, Pro Humanitae, de Fabien Mense et Olivier Milhaud (Glénat)

Battling Boy, tome 1, de Paul Pope (Dargaud)

Carnets de Cerise, tome 2, Le Livre d’Hector, de Joris Chamblain et Aurélie Neyret (Soleil)

Détective Rollmops, de Renaud Farace et Olivier Philipponneau (Hoochie Coochie)

Jane, le renard et moi, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt (La Pastèque)

Kairos, tome 1, d’Ulysse Malassagne (Ankama)

Klaw, tome 1, Éveil, de Joël Jurion et Antoine Ozanam (Le Lombard)

Louca, tome 1, Coup d’envoi (Dupuis)

Le Monde de Milo, tome 1, de Christophe Ferreira et Richard Marazano (Dargaud)

Space Brothers, tome 1, de Chüya Koyama (Pika)

Walhalla, tome 1, Terre d’écueils, de Marc Lechuga et Nicolas Pothier (Treize étrange)

Zita, la fille de l’espace, tome 1, de Ben Hatke (Rue de Sèvres)

La sélection Polar

Heartbreak Valley, de Simon Roussin (Éditions 2024)

Lartigues et Prévert, de Benjamin Adam (La Pastèque)

Ma révérence, de Wilfrid Lupano et Rodguen (Delcourt)

Scalped, tome 8, Le Prix du salut (Urban Comics)

Tyler Cross, de Brüno et Fabien Nury (Dargaud)

La sélection Patrimoine

Cowboy Henk, de Kamagurka et Herr Seele (Frémok)

Fritz the Cat, de Robert Crumb (Cornélius)

Frontline Combat, tome 2, d’Harvey Kurtzman et al. (Akileos)

Jack Kirby Anthologie, de Jack Kirby (Urban Comics)

Mélody, de Sylvie Rancourt (Ego comme X)

Nancy – 1943-1945, d’Ernie Bushmiller (Actes Sud)

Poissons en eaux troubles, de Susumu Katsumata (Lézard noir)

Spirou par Y.Chaland, d’Yves Chaland (Dupuis)

Les Trois royaumes, de Luo Guanzhong (Éditions Fei)

Peut-on travailler pour une organisation patronale et défendre la veuve et l’orphelin ? Thomas Revanche relève le défi !

album-cover-large-21055Le jour, Thomas Revanche travaille au Modef, la plus grosse organisation patronale du pays. La nuit, il lutte contre l’injustice sociale et la violence du système.

Une super-menace pour certains, un super-héros pour beaucoup. Et de fait, Thomas Revanche n’hésite pas à châtier les petits chefs harceleurs, terrifier les patrons vermines, punir les délocalisateurs sauvages. Et rien ne l’effraie. Pour aller botter l’arrière train d’un producteur véreux qui détourne sans scrupule les subventions de l’Etat et arnaque les intermittents du spectacle, Thomas Revanche n’hésite pas à enfiler le costume de Superman histoire de passer incognito au milieu d’une convention de BD américaines et japonaises. Après tout, Superman est un peu son mentor…

Un nouveau justicier est né ! Un tiers Superman, un tiers Bernard Thibault et un tiers Tonton flingueur. Avec lui, les négociations ne s’éternisent jamais. Il discute – certes – mais en même temps qu’il cogne. Et tous les récalcitrants de la classe dirigeante le savent, Thomas Revanche éparpille façon puzzle.

Certains regretteront le côté quelque peu caricatural du gentil défenseur de l’ouvrier oppressé par le méchant patron, d’autres seront irrités par le graphisme de Chauzy, nerveux, expressif et un peu marqué, et par les couleurs tendance mauvais goût, mais Revanche est un thriller social à prendre au quinzième degré, juste un fantasme comme peut l’être Superman pour les Américains !

Eric Guillaud

Raison sociale, Thomas Revanche (tome 3), de Pothier et Chauzy. Editions Treize Etrange. 13,90 euros

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