04 Sep

Nancy Borowick : « Ma vie personnelle et professionnelle ont fusionné » 

Howie parle des fauteuils « duo » dans le cabinet de l’oncologue où ils font leur chimiothérapie hebdomadaire. Howie et Laurel sont mariés depuis 34 ans. Greenwich, Connecticut, janvier 2013. © Nancy Borowick

Howie parle des fauteuils « duo » dans le cabinet de l’oncologue où ils font leur chimiothérapie hebdomadaire. Howie et Laurel sont mariés depuis 34 ans. Greenwich, Connecticut, janvier 2013. © Nancy Borowick

Nancy Borowick présente à Visa pour l’image l’exposition « Le cancer, une histoire de famille ». Une série de photos en noir et blanc de ses parents, atteints de cette maladie. Photojournaliste, l’Américaine raconte leur combat en attendant la mort. Interview.

Pouvez-vous nous expliquer cette photographie qui ouvre l’exposition ?

Nancy Borowick : « La première photographie représente mes parents qui sont en chimiothérapie. Je leur rendais visite pour être à leur côté. Mais c’était très dur de les regarder car ce sont mes parents. Ensuite, je me suis dit : « Je suis photographe ». Et j’ai vu la symétrie de l’image. J’ai dû penser à une composition. Je me suis servie de ça pour me détacher de la réalité. »

Vos parents étaient-ils gênés par votre appareil photo ?

« Cela ne leur posait aucun problème. Il y a des moments où mon père me disait : « Tu es encore en train de prendre des photos ! » Mais il sentait que si cela pouvait aider des gens à s’en sortir, cela valait le coup. Mes parents savaient qu’ils étaient en train de mourir. Ils n’avaient rien à perdre. D’une certaine manière, ils m’ont donné beaucoup en faisant ça. D’autres personnes ont pu en profiter. Chacun cherche un sens à sa vie avant de mourir. J’imagine que c’est le but qu’ils s’étaient fixés. »

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31 Août

#dysturb est de retour à Perpignan

A Perpignan, le collectif #dysturb colle ses grands formats dans les rues proches du couvent des Minimes. Des affiches de 3 m 40 sur 2 m 60, en noir et blanc, apparaissent en haut des remparts. Les festivaliers s’arrêtent intrigués par le groupe armé de rouleaux et de seaux de colle. Ils ressemblent à des militants et apposent à la sauvage leur message : des photos d’actualités.

(Carte des affiches à retrouver dans Perpignan, réalisée par Luc Gallais, Gwenaëlle Gernioux et Amandine Le Blanc, de l’École supérieure de journalisme de Montpellier)

Depuis un an, l’équipe a grossi. 300 photographes ont rejoint le mouvement pour prouver qu’une autre forme d’édition est possible. Crise de la presse ou pas, les photographes reporter doivent publier leur travail. Sur les murs de la ville, de jour ou de nuit, pour interpeller le public. Benjamin Petit, photographe installé à New York, a été conquis par le projet présenté à Perpignan l’an dernier. Il devenu l’ambassadeur de #dysturb aux Etats-Unis. Ce lundi, il est juché sur une échelle pour ajuster l’affiche. Continuer la lecture

#VIDEO Les mères ados de Viviane Dalles

La photographe Viviane Dalles a suivi de jeunes mères adolescentes dans le Nord-Pas-de-Calais. Elles étaient 5 000 en France en 2014. Ces jeunes femmes ont choisi de garder leur enfant en dépit des difficultés quotidiennes.

Dans ce sujet de Jean-Michel Escafre et François Jobard (France 3 Languedoc-Roussillon), les festivaliers commentent ce travail de Viviane Dalles exposé à l’hôtel Pam’s, à Perpignan.