30 Avr

Flavescence dorée : un autre vigneron bourguignon refuse de traiter ses vignes

T. Liger-Belair

T. Liger-Belair

Thibault Liger-Belair, vigneron à Nuits-Saint-Georges et dans le Beaujolais (dans la partie Saône-et-Loire), a refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée en utilisant un pesticide recommandé par les autorités sanitaires. Le vigneron, installé en bio, s’inquiète des dégâts collatéraux qu’engendrent les produits chimiques. Il met en avant l’absurdité du système. Car la réglementation n’est pas la même selon les départements : en Saône-et-Loire, il est obligé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée (une maladie mortelle de la vigne), ce qui n’est pas le cas dans le Rhône. Or le beaujolais est à cheval sur les 2 départements.

L’an dernier, un autre vigneron bourguignon, Emmanuel Giboulot, avait lui aussi été poursuivi, puis relaxé, pour avoir refuser de traiter contre la flavescence dorée.

=> le reportage de France 3 Bourgogne; celui de France 3 Rhône-Alpes

08 Avr

Décès d’Anne-Claude Leflaive : Puligny-Montrachet perd une de ses plus grandes ambassadrices

Anne-Claude Leflaive (c) Domaine Leflaive

Anne-Claude Leflaive (c) Domaine Leflaive

Anne-Claude Leflaive est décédée dimanche 6 avril à 59 ans. Cette viticultrice était célèbre dans le monde entier pour la qualité de ses vins et pour avoir été une des pionnières de la biodynamie en viticulture. Elle avait converti son domaine à ce mode de culture dans les années 90. De nombreux vignerons ou personnalités liées au monde viticole ont exprimé leur peine.

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04 Avr

Les vins mousseux des coteaux de Tannay et des côtes de la Charité perdent leur IGP

TANNAY_PERDENT_LEUR_IGPLes vins mousseux des coteaux de Tannay et des côtes de la Charité (Nièvre) ont perdu leur indication géographique protégée (IGP) il y a un mois. Le Conseil d’Etat a annulé ce label accordé par l’INAO après avoir été saisi par la fédération nationale des producteurs et des élaborateurs de Crémant. Ceux-ci estiment en effet que les mousseux des coteaux de Tannay et des côtes de la Charité ne possèdent pas les « caractéristiques nécessaires en matière de terroir ».

Le Conseil d’État est donc du même avis. Pour lui, il n’y a pas d’éléments attestant de l’existence d’une « interaction causale entre la zone géographique concernée et la qualité, la réputation ou d’autres caractéristiques des vins mousseux en cause ». En clair, la qualité du vin ne doit rien au terroir mais à la qualité de la vinification.

Pour les vignerons de Tannay et des coteaux de la Charité, c’est un coup dur. Ils ont du mal à comprendre l’acharnement des producteurs de Crémant qui produisent des millions de bouteilles alors qu’eux n’en font que 8 à 10.000 par an.

Les vignerons ont fait une nouvelle demande, auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité pour récupérer leur IGP qui leur avait été accordée en 2009 .

=> le reportage de France 3 Bourgogne