22 Avr

Millésime : les maladies de la vigne, dimanche 27 avril à 11h25

CFD L5Le prochain numéro de Millésime s’intéresse à une question qui a fait beaucoup débat les dernières semaines : les maladies de la vigne. De nouvelles maladies ont fait leur apparition à la fin du XXème siècle, des maladies de plus en plus résistantes et face auxquelles les vignerons sont impuissants. Dernier exemple en date, la flavescence dorée, maladie véhiculée par un insecte et qui menace le vignoble français à court terme si rien n’est. Oui, mais que faire justement? Et pourquoi, où, avec quoi et quand? Pour répondre à ces questions, des spécialistes répondent à nos questions. 

Charles Chambin, chargé de mission à la Fredon, organisme de lutte contre les nuisibles explique ainsi en détail ce qu’est la flavescence dorée et comment on peut essayer de lutter aujourd’hui contre cette maladie.
Lilian Melet revient, lui,  sur l’histoire d’Emmanuel Giboulot, un vigneron bourguignon bio qui a été condamné par la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes comme s’était exigé par la loi. La profession viticole a tenté de réagir en justifiant sa position par la nécessité d’agir le plus vite possible, y compris avec des moyens bio. Mais la condamnation, même symbolique de ce vigneron, n’a fait qu’entériner le malaise créé par cette histoire, dans un contexte politique très particulier.
Jean-Philippe Gervais, directeur du pôle technique du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne), fait, quant à lui, le point sur d’autres maladies redoutées par les vignerons depuis quelques décennies également : les maladies du bois ou maladies du dépérissement, dont l’esca.

 Le portrait du mois est celui de Nadine Gublin, oenologue. Elle a été la 1ère femme à obtenir le titre d’œnologue de l’année par la fameuse Revue des vins de France à la fin des années 90.

Le métier du mois s’intéresse à une entreprise de Saône-et-Loire, Nomblot, conçoit et fabrique des cuves à vin en béton aux formes étonnantes et sans produit chimique.

L’accord du mois, lui, cherche à savoir quels types de vins servir avec le jambon persillé. C’est un traiteur de Noyers-sur-Serein, Denis Paillot, qui nous explique comment il confectionne cette spécialité dijonnaise à l’origine mais aujourd’hui produite dans toute la Bourgogne.