28 Fév

Bientôt des vins 100% végétaux?

La mention qui oblige à mentionner les protéines d’origine animales présentes dans le vin incite de nombreux vignerons à se tourner vers des alternatives minérales ou végétales afin de proposer aux consommateurs du vin 100% végétal. Un vin susceptible d’intéresser les personnes allergiques à ces produits, les végétaliens et ceux dont les convictions religieuses empêchent de consommer certaines substances. L’idée est de remplacer le collage « traditionnel » par des méthodes employant des protéines végétales ou une filtration mécanique à travers des matières naturellement poreuses.
Les protéines animales sont utilisées lors du « collage », une opération qui consiste à éclaircir le vin. Souvent le vin contient des particules en suspension qui le rendent trouble et pas très appétissant à la dégustation. Pour le rendre limpide, les vignerons utilisent des produits qui permettent d’agglomérer ces particules et de les éliminer plus facilement. Ce sont le plus souvent de l’albumine d’oeuf, de la colle de poisson, de la gélatine issue de peau ou d’os de porc ou de la caséine. Pour prévenir les personnes allergiques à ces produits, leur mention est obligatoire sur les étiquettes de vin étiqueté après fin juin 2012.
Lire sur ce sujet l’article de Libération du 3 février 2013

26 Fév

Viticulture et développement durable

C’est le thème d’une conférence organisée mardi 19 mars à 20h au lycée viticole de Beaune. Elle sera animée par Gaspar Desurmont, responsable du développement durable au BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). Il présentera des exemples de viticultures durables dans différents vignobles du monde avant de parler des initiatives locales bourguignonnes.
C’est la 3ème des 4 conférences initiées par la direction du patrimoine culturel de la ville de Beaune, après celle de Marie-Hélène Landrieu-Lusigny et Sylvain Pitiot en janvier et celle d’Yves Luginbühl en février sur les climats et lieux-dits du vignoble de Bourgogne.

19 Fév

Des pesticides dans les cheveux des viticulteurs

France Info a diffusé le résultat d’une étude de l’association « Générations Futures » montrant que les viticulteurs sont les 1ers à être exposés aux pesticides épandus dans les vignobles. L’étude porte sur 25 personnes seulement, en Gironde, de mi-octobre à mi-novembre 2012, mais ses résultats montrent que le phénomène mérite qu’on s’y intéresse de plus près : dans les cheveux des personnes qui travaillent dans les vignes (vignerons et salariés viticoles), on trouve en effet 11 fois plus de pesticides que dans les cheveux de personnes n’y travaillant pas et que près de la moitié des molécules trouvées dans ces cheveux sont classées comme cancérigènes.
Pour mémoire, un magazine de Sabine Kennel diffusé en septembre 2010 dans l’excellente émission « Temps présent » sur la TSR (Télévision Suisse Romande) montrait combien les vignes étaient remplies de pesticides.

17 Fév

Un vin de 182 ans!

Le vin avait été retrouvé dans l’abbaye-Saint-Vivant à Curtil-Vergy près de Gevrey-Chambertin lors de travaux de restauration. La bouteille avait été retrouvée sous une dalle, dans des éboulis. Elle a été analysée et dégustée en novembre 2011 au domaine de la Romanée-Conti (voir le récit sur Bourgogne live) mais les résultats des analyses viennent juste de sortir. Selon les scientifiques de l’institut de la vigne et du vin de Dijon, l’année de naissance de ce vin se situerait entre 1772 et 1830. C’est une datation au carbone 14 qui a permis cette (relative) précision.
Les informations ont été livrées par l’équipe des scientifiques de l’Institut Jules-Guyot de l’université de Bourgogne, emmenée par le Pr. Jean-Pierre Garcia du laboratoire Artehis et Philippe Schmitt-Kopplin de l’université technique de Munich ont décliné le résultat de leurs analyses. Pour en savoir plus, lire l’article du Bien Public du 16/02/2013

12 Fév

Millésime, dimanche 24 février : y a-t-il de bons petits vins en Bourgogne?

Bourgogne blanc, bourgogne rouge, passe-tout-grain, coteaux bourguignons, côtes châlonnaises, du couchois ou hautes-côtes de Beaune… Quel lien y a-t-il entre toutes ces appellations? Leur prix! Ils font partie de ce qu’on appelle les « vins d’entrée de gamme », les « petits vins » dit-on en langage ordinaire. A part quelques exceptions, ils sont vendus entre 6 et 12 euros la bouteille. Ce ne sont pas eux qui font la renommée des vins de Bourgogne mais ils représentent pourtant la moitié des bouteilles vendues. Qui sont-ils? D’où vient leur prix? Quel est leur vrai rapport qualité-prix? Comment les choisir? C’est à cela que s’intéresse le prochain numéro de Millésime, dimanche 24 février à 11h25.

08 Fév

La récolte des porte-greffes, c’est en ce moment

Et c’est assez insolite. Le porte-greffe c’est la partie du pied de vigne qui est en terre. On lui greffe dessus un « greffon » d’un cépage particulier avec des caractéristiques que le viticulteur souhaite voir s’exprimer dans son raisin. Les porte-greffes se cultivent uniquement dans le sud de la France où la lumière et la chaleur sont suffisantes. Les plantes poussent sans aucun palissage à même le sol. Comme la vigne est une liane, elle fait des rameaux qui peuvent aller jusqu’à 9 mètres. Ce sont ces rameaux qui sont coupés, débarrassés des éléments inutiles (vrilles, bourgeons, entrecoeurs = rameaux secondaires) et coupés par tronçons. En Bourgogne, peu de pépiniéristes cultivent eux-mêmes leurs porte-greffes. C’est le cas de Philippe Collin, installé à Saint-Marie-la-Blanche.
→Voir la galerie d’images dans l’oenothèque

07 Fév

Le crémant… après la Saint-Vincent. Un avenir oui mais lequel?

Pour l’instant, pour le crémant, tous les voyants sont au vert : il  a réussi à s’installer dans un créneau, celui de la fête, mais une fête « low cost », sous le champagne dont les prix ont peu de chance de s’effondrer, vu que la demande mondiale ne faiblit jamais.
Dans la gamme, il y a donc maintenant une sorte de place réservée  pour les producteurs de crémant, qui ont  gagné cette place, il faut le dire, avec leurs efforts  de qualité…
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06 Fév

Le vin, bon ou pas pour la santé?

Cherchez l’erreur! Le blog du vin de Rue89 reprend une infographie d’une association de promotion du vin naturel montrant que le vin est un produit très chimique : dans certaines bouteilles on trouve jusqu’à 47 produits différents! Parallèlement, une étude d’une socio-anthropologue lilloise montre que boire du vin quand on est en fin de vin, c’est se sentir un peu plus vivant! La solution, c’est peut-être un australien qui l’a trouvé : un vin enrichi en antioxydants, ces fameuses molécules qui ralentissent le vieillissement. L’histoire ne dit pas cependant comment le vin est produit et si on ressent vraiment du plaisir en le buvant!