09 Fév

Ils croisent le fer et le feu : rencontrez les derniers ferronniers d’art de Bordeaux

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Depuis plus de deux siècles, le fer forgé fait partie du paysage bordelais. Broderie de fer ornant les balcons ou grilles monumentales entourant les parcs verdoyants. Un patrimoine à part entière, qui a l’art de souligner le charme des vieilles pierres et l’élégance des jardins.

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Pierre Guillebeaud et ses deux fils sont les derniers ferronniers d’art de Bordeaux. Ils ont notamment réparé les dégâts causés par les tempêtes au Parc Bordelais et au Jardin Public.

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Au XVIIIème siècle, la ville comptait une soixantaine d’ateliers. La technique est restée la même. Il faut chauffer le fer à 1450 degrés avant de pouvoir l’étirer et le courber, selon des plans au départ imaginés par des dentellières. Un mètre de balcon orné de volutes demande 30 à 40 heures de travail !

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Il faut commencer par ramollir le fer, qu’il devienne comme du nougat, pour pouvoir lui donner la forme voulue entre le marteau et l’enclume. Charly Guillebeaud

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Envie d’un peu de chaleur ? Entrez dans l’atelier Fer Emeraude, dans le quartier des Chartrons, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères (images), Robin Nouvelle (montage) et Christian Arliguié (mixage).