26 Mai

L’Hospitalité Bordelaise : un autre regard sur Lourdes

Et pourquoi pas vous ?

Au moment où se préparent de nombreux pèlerinages, c’est ainsi que les hospitaliers interpellent les bonnes volontés pour accompagner les malades à Lourdes.

Mais qui sont ces hospitaliers discrets, souvent méconnus, prêts à se dévouer corps et âmes, aux côtés de personnes en souffrance, espérant sinon une guérison miraculeuse, en tout cas un réconfort physique et moral ?

Pourquoi on le fait ? C’est difficile à expliquer ! Mais quand on le vit, alors on comprend : c’est que du bonheur… Une jeune hospitalière

 

De tous âges et de toutes conditions, hommes ou femmes, actifs ou retraités, pratiquants ou non, les hospitaliers sont tous bénévoles et exercent une présence de chaque instant auprès des pèlerins, assurant toilettes, repas et déplacements.

L’Hospitalité Bordelaise, association plus que centenaire, compte actuellement 700 accompagnants. La tradition des Hospitalités s’est développée dans le monde entier. En France, il en existe une dans chaque département.

Dans une société où tout est basé sur l’argent, on trouve un dévouement totalement gratuit, c’est merveilleux. Un pèlerin

©France 3 Aquitaine

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La Cité Mariale accueille chaque année six millions de visiteurs. Une attraction qui ne se dément pas depuis 158 ans. 

Cet été, le pèlerinage girondin aura lieu du 12 au 16 juillet. Il y a quelques années, nous avions rencontré ces bénévoles de l’Hospitalité Bordelaise.

Ecoutez leurs témoignages ainsi que ceux des malades, souvent bouleversants, dans ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien et Catherine Collin.


L’Hospitalité Bordelaise à Lourdes

12 Mai

Le Jardin des Nénuphars au Temple-sur-Lot, l’invitation à la sérénité

©NPDP

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Le Lot-et-Garonne détient un véritable joyau végétal : le Jardin des Nénuphars, berceau mondial des nymphéas.

Un endroit réellement unique, où il fait bon flâner dans une ambiance reposante, entouré de magnifiques plantes aquatiques dont les reflets font le régal des photographes et des contemplatifs, apaisés par ce spectacle immobile.

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L’histoire du jardin est à elle seule une invitation à la rêverie. Tout commence au XIXe siècle, avec la découverte extraordinaire du pépiniériste Joseph Latour-Marliac.

Ce passionné de botanique, à force de patience, parvint à réaliser une première mondiale : la création de nénuphars de couleurs. Un véritable exploit car, sous nos latitudes, les nymphéas étaient seulement blancs dans la nature. Les nénuphars colorés ne s’épanouissaient que sous les Tropiques…

Selon un procédé resté mystérieux, Joseph Latour-Marliac fut capable de proposer des variétés rustiques résistantes, allant du jaune tendre au rouge électrique. C’est grâce à lui que les nénuphars explosent de couleurs dans nos jardins.

©NPDP

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Lorsque le Lot-et-Garonnais présente ses fleurs à l’exposition universelle de Paris en 1889, c’est la révélation.

Claude Monet tombe fou amoureux des nénuphars et passe aussitôt commande auprès de la pépinière du Temple-sur-Lot pour agrémenter son jardin de Giverny.

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Le peintre n’aura de cesse de plonger son regard dans les bassins aux tâches multicolores, y puisant son inspiration pour réaliser ses célèbres Nymphéas et les toiles monumentales exposées au Musée de l’Orangerie, décrivant ainsi ses sensations :

Illusion d’un tout sans fin et d’une onde sans horizon et sans rivage…

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C’est un Américain, Robert Sheldon, qui a racheté la pépinière, soucieux de préserver l’esprit du lieu et de sauvegarder ce patrimoine botanique. Il a restauré les 65 bassins d’autrefois et le Jardin des Nénuphars, classé jardin remarquable, continue à exporter des plantes dans le monde entier. Il sera représenté ce week-end aux Journées des plantes de Chantilly qui rassemble tous les amateurs de belles fleurs…

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Une curiosité à ne pas manquer cet été : l’ouverture du lotus géant Victoria. C’est l’un des rares que l’on peut observer en Europe dans une serre tropicale.

©NPDP

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Observez son éclosion le temps d’un time-lapse et suivez-nous avec le reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Eric Delwarde et Catherine Collin. 


Découvrez le Jardin des Nénuphars au Temple sur Lot

 

Et pour vous plonger dans cet univers magique, vous pouvez également lire l’ouvrage de Caroline Holmes. 

Bonne lecture et bonne visite !

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09 Mai

Coupe d’Europe des chercheurs d’or : la course aux pépites !

Le blog Trésors et Pépites se devait d’en parler : devenez chercheur d’or le temps d’un week-end dans une ambiance Sud-West !

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Alors que les chercheurs d’or se retrouvent ce week-end pour la Coupe d’Europe d’orpaillage à Cardet, dans le Gard (du 14 au 16 mai), nous nous sommes posés la question : peut-on trouver de l’or près de chez nous ?

 

Pour le savoir, nous avons suivi le Girondin Laurent Londeix sur les bords du Salat, en Ariège.

Une rivière où même le débutant peut découvrir ses premières paillettes. 

©France 3 Aquitaine

Inutile d’emmener une veste de western ou un harmonica, le plus utile sera de se munir d’une bonne paire de bottes et d’une bâtée, cet ustensile en forme de chapeau chinois, tout droit sorti de l’époque héroïque, qui permet de charrier les sédiments et de détecter les petits points dorés si convoités.

Je ne suis pas passé par la case cow-boy. Je suis devenu chercheur d’or car depuis tout petit, je cherchais des fossiles… Je me suis dit… Un jour, j’irais chercher de l’or ! Laurent Londeix, géologue

C’est ainsi, la fièvre peut atteindre n’importe qui, n’importe quand. Le plaisir d’être dans la nature, de jouer avec les éléments, de traquer les poussières étoilées comme d’autres débusquent les truites sous les rochers.

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Au bout de quelques minutes, on comprend vite que pour devenir millionnaire, on aurait mieux fait d’acheter un billet du loto mais c’est sûr, la quête n’aurait pas la même saveur.

Quelques grains minuscules et la journée est réussie ! Qui aurait pensé que l’or pouvait susciter des joies aussi simples ? C’est un pied de nez à la société de consommation nous confie Laurent, alors qu’un autre chercheur d’or nous explique dans un grand sourire :

Ca ne me viendrait pas à l’idée de dire : je suis riche parce que j’ai trouvé une pépite. En France, vous ne trouverez pas de gens riches à cause de l’or. Ils sont riches de ce qu’ils ont autour de l’or. Ce qui est beau, c’est de faire rêver les gens…

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Plus près de nous, c’est au Pays Basque que le filon est le meilleur. L’association Aquitaine orpaillage, basée à Baudreix en Béarn, réunira ses adhérents à Bidarray les 11 et 12 juin pour une assemblée générale… agrémentée de quelques recherches.

En Dordogne, des stages pour devenir chercheurs d’or sont proposés dans la Loue, du côté d’Excideuil.

Et dans la Garonne ? Sous le Pont de Pierre ?

Vous pourriez trouver de l’or… Mais dans quelles proportions ! Vous ne trouverez que d’infimes poussières pour des tonnes de sédiments brassés… Par comparaison, autour de Saint-Girons ou de Massat en Ariège, on trouve dix grammes d’or par tonne de sédiments… A supposer que vous le revendiez à l’Hotel des Monnaies au prix de l’or, ça ne représente pas grand-chose ! Laurent Londeix

 

On l’aura compris : il faut beaucoup de temps pour parvenir à constituer un petit trésor que l’on observe… à la loupe !

©France 3 Aquitaine

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L’aventure vous tente ? Pour vous mettre dans l’ambiance et vous initier au maniement de la bâtée, regardez ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Jean-Pierre Darot et Eric Delwarde


Un week-end en or

Regardez également ce reportage de France 3 Languedoc-Roussillon sur la Coupe d’Europe 2014… et partez pour le Yukon, avec cet ouvrage de Pierre-Christian Guiollard qui nous entraîne à Klondike, au Canada, le lieu mythique des orpailleurs dès le XIXe siècle. On peut y lire notamment cette citation de Jack London :

C’est au Klondike que je  me suis découvert moi-même. Là, personne ne parle, tout le monde pense. Chacun prend sa véritable perspective.

Bonne lecture et bonne découverte !

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02 Mai

Villas d’Arcachon, le rêve romantique

Elles sont les gardiennes du charme désuet d’Arcachon. Les villégiatures, construites à partir du XIXème siècle pour profiter des bains de mer et prendre le bon air, n’en finissent pas d’évoquer le passé glorieux de la station balnéaire.

Que diriez-vous d’un petit moment contemplatif avec la mer pour jardin et la presqu’île du Cap Ferret pour horizon ? Nous sommes dans la villa l’Alma, l’une des plus anciennes d’Arcachon, construite en 1850 directement sur le sable.

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© NPDP Pomme de Pin

Vue imprenable sur le Bassin depuis l’Alma © NPDP Pomme de Pin

©Dominique Mazères

©Dominique Mazères

 Au départ, les chalets n’étaient construits que sur le front de mer, les pieds dans l’eau, refuges modestes ou somptueux bercés par le bruit des flots. Ils recevaient le nom d’Alexandre Dumas, Chopin, Chante-Brise, Rose des Sables ou Pompadour…

Il était alors interdit de construire sur les dunes boisées de la forêt domaniale mais tout changea avec les Frères Pereire. En 1863, en présence de l’Empereur Napoléon III, ils lancèrent la ville d’hiver, constituée d’une myriade de villas plus superbes les unes que les autres, sur les hauteurs d’Arcachon.

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Chacun son style. Les architectes s’en donnèrent à coeur joie, imaginant en toute liberté des demeures parfois monumentales, allégées par la fantaisie des toitures et des balcons, éclairées par d’élégantes vérandas et parées de végétation.

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La vogue des bains de mer attira toute une colonie d’étrangers, venus de Bordeaux et de ses alentours, puis de l’Europe entière. Têtes couronnées et familles fortunées venaient passer l’été à Arcachon en organisant souvent de grandes soirées mondaines.

C’était une fête perpétuelle… Certains venaient pour se soigner… mais il y en avait beaucoup d’autres qui venaient… pour se distraire ! Marie-Christine Rouxel, historienne

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Les villas se succédaient sur toute la plage arcachonnaise, entourées de grands jardins. Il n’en reste aujourd’hui que quelques unes, vestiges de l’époque des pionniers. Toutes les autres ont été rasées au profit de résidences.

Seule la ville d’hiver, désormais classée site pittoresque, a conservé ses joyaux un temps menacés et désormais exposés à la vue des promeneurs comme dans un musée à ciel ouvert.

©NPDP

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Pendant quinze ans, Marie-Christine Rouxel a reconstitué l’histoire de ces maisons de rêve. Cette passionnée du patrimoine architectural s’est plongée dans les archives, annuaires, almanachs et actes notariés pour retrouver les propriétaires et les noms des villas depuis l’origine, jusqu’à buter parfois sur leur destruction et leur remplacement par du béton.

Un véritable travail de bénédictin, accompli avec Michel Boyé, l’ancien président de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch.

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Ensemble, ces deux auteurs proposent un ouvrage original et particulièrement bien documenté, illustré par le photographe Frédéric Ruault qui a su capter l’ambiance de ces villas romantiques.

©Frédéric Ruault

©Frédéric Ruault

La ville d’hiver peut se visiter à pied, avec des commentaires proposées par les guides de l’Office de Tourisme d’Arcachon… Si le coeur vous en dit, des découvertes sont également destinées aux enfants, sous forme de chasse au trésor.

Prêts pour une balade ? Voyez ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Bertrand Servant et Jean-Marc Ceccaldi.


Villas d’Arcachon, le rêve romantique