04 Oct

Parigo #89 : les taxis volants, de la fiction à la réalité

Blade Runner, 5eme Elément… on ne compte plus les films imaginant des taxis volants zigzaguant entre les gratte-ciels … un rêve pour certains, un cauchemar pour d’autres. Mais qui pourrait rapidement devenir très concret.

Oubliez les images de synthèse futuristes : les 1ers drones taxis volent déjà au-dessus de nos têtes. Les tests avec passagers se multiplient de par le monde.

Et en Ile de France alors, c’est pour quand ? La RATP s’est récemment invitée dans la bataille, en partenariat avec Airbus et ADP, avec un objectif, lancer ses 1ers taxis volants d’ici aux JO de 2024. Marie Claude Dupuis, directrice de l’innovation de la RATP est notre première invitée.

Eux aussi, volent… mais au-dessus de l’eau : les SeaBubbles vont-ils finalement avoir le droit de circuler sur la Seine ? Plusieurs opérateurs sont intéressés. Mais Alain Thébault, son créateur, doit encore convaincre Voies Navigables de France de modifier la réglementation sur la Seine : un long combat lancé il y a deux ans.

Pollution visuelle, sonore, sécurité… mais aussi déshumanisation… les taxis des airs soulèvent de nombreuses questions. Alors peuvent-ils vraiment révolutionner la mobilité urbaine. C’est ce que nous verrons avec notre deuxième invité, Thomas Thévenoud, auteur de Taxi(s) aux éditions du Cherche-midi.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

28 Mai

Parigo #44 : les Seabubbles entre en Seine

Quelle chance d’avoir pu naviguer, sur la Seine, à bord du Seabubble imaginé par Alain Thébault il y a deux ans et devenu bien réel ! Souvenez-vous, en janvier 2017, le skipper français était déjà venu dans Parigo nous présenter sa maquette à l’échelle 18/e. Cette fois-ci, ce n’est même plus un prototype mais une pré-série, totalement fonctionnel, qui a vogué sur Seine pour d’ultimes tests, à l’occasion du salon Viva Tech.

Mieux que le tapis volant d’Aladin, le Sea Bubble, c’est un authentique taxi volant ! Un petit bateau, électrique, donc silencieux, qui fait penser à une sorte de grosse libellule,et qui pourrait révolutionner notre façon de nous déplacer sur nos fleuves, à Paris ou ailleurs. A quelle échéance ? Et où ? A quand un service de taxi sur la Seine ? Pour l’heure, notre fleuve sert surtout aux touristes et au fret… Il y a de la place : les batobus ne sont franchement pas adaptés aux transports du quotidien.

Alain Thébault est notre invité. Il nous ouvrira notamment les portes de son atelier, à Lausanne. Vous découvrirez les secrets de l’aile sous-marine du Seabubble, celle qui  lui permet de littéralement voler sur l’eau

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

02 Mar

EXCLU – Les Sea Bubbles de retour pour de bon sur la Seine dès mai prochain

Depuis plusieurs mois, c’est plutôt vogue la galère pour Alain Thébault, l’inventeur des Sea Bubbles : après un premier test réussi à Paris le 16 juin 2017, ses fameux et si prometteurs taxis volants électriques n’avaient pas été autorisés à naviguer de nouveau sur la Seine. Les tests grandeur nature prévus en septembre dernier avaient même dû être repoussés à la dernière minute, sans nouvelle date précise. En cause, la vitesse maximale réglementaire autorisée sur la Seine : 12 km/h en centre-ville (18 km/h au-delà), bien en deçà de la vitesse nécessaire au « décollage » des Sea Bubbles, conçus pour naviguer à 50 km/h grâce à leurs hydrofoils capables de les soulever au-dessus de la surface.

Finalement, Alain Thébault a obtenu gain de cause, après plusieurs mois de tractations en coulisses, grâce notamment à l’appui sans faille de la Ville de Paris et au soutien du Ministère des transports. Les Sea Bubbles pourront finalement naviguer à 25 km/h, ce qui rend leur exploitation possible. Le préfet de région, Michel Cadot, vient de donner son feu vert.

Une nouvelle expérimentation, ouverte cette fois au public, va donc pouvoir débuter en mai prochain, et devrait durer deux mois.

Deux ou trois Sea Bubbles assureront un service de navettes entre un ponton principal, dont l’emplacement est encore en négociation entre les différents acteurs du dossier, et plusieurs dépose-minute. Le coût du service n’est pas encore établi : il n’est pas exclu qu’il soit gratuit le temps de l’expérimentation. Mais il est aussi question de faire payer aux voyageurs l’équivalent d’un ticket de métro. Une décision doit être prise à ce sujet prochainement. La réservation se fera en tout cas à partir d’une application dédiée en cours de développement.

Si tout se passe bien, Alain Thébault espère pérenniser rapidement ses Sea Bubbles à Paris : il compte postuler auprès de Haropa Ports (en charge de la gestion des ports de Paris Seine Normandie) pour récupérer l’emplacement qui va se libérer au pied de la Tour Eiffel. Bref, après avoir été longuement au rouge, les feux semblent enfin passer au vert pour Sea Bubbles : un bonne nouvelle pour les amoureux de la Seine et des transports propres, zéro émission.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

 

 

 

01 Avr

TPM#29 : quel bilan 9 mois après la piétonisation des berges de Seine ?

Neuf mois après le passage de la dernière voiture sur la voie Georges-Pompidou et à la veille de l’inauguration du parc des Rives de Seine, Anne Hidalgo répond en exclusivité à mes questions. Les Parisiens ont-ils réellement délaissé leur voiture ? L’évaporation attendue s’est-elle matérialisée ? Quels aménagements pour les quartiers les plus impactés ?

Pour Saint-Germain et les quais hauts, la maire de Paris fait, vous le verrez, des propositions concrètes. Elle se dit prête également à répondre positivement à la proposition de la région, favorable au développement des parkings relais aux portes de Paris.

A découvrir aussi, en avant-première, les derniers chiffres disponibles du trafic, à savoir une baisse globale du nombre de véhicules sur les quais hauts, les quais bas et le boulevard Saint-Germain (- 25 % en un an), mais une persistance des difficultés sur les axes de report. Sur les quais hauts, ce sont désormais 45.000 véhicules par jour, contre 30.000 il y a un an, soit une hausse de 50 %, ce qui entraîne plus de bruit (+ 4 db la nuit) et des difficultés de circulation (+ 3 à 7 min de plus pour parcourir les 3,3 km concernés).

Bertrand Lambert @B_Lambert75

30 Jan

TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

Le transports fluvial est-il LA solution pour décongestionner Paris ? Transportez-moi lève l’ancre et mène l’enquête… Nous verrons que les Batobus, désormais accessibles pour 40 euros par an avec le passe Navigo, ne sont pas franchement adaptés à nos transports du quotidien, en termes de fréquence et de vitesse… A l’étranger et même ailleurs en France, à Bordeaux et à Nantes par exemple, le transport fluvial urbain a pourtant le vent en poupe, alors pourquoi pas chez nous ? La Seine deviendra t-elle un jour une nouvelle autoroute fluviale ? C’est en tout cas le rêve d’Alain Thébault, le célèbre navigateur qui a imaginé Sea Bubble, le taxi volant 100 % électrique à quatre places qui sera testé sur la Seine au printemps prochain. Il nous présente en avant première la toute première maquette de ce taxi flottant amené à concurrencer VTC et taxis.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Sur un autre thème : TPM#20 : Autolib’, un modèle dans l’impasse ?

19 Oct

Piétonisation XXL des berges : un moindre mal pour les automobilistes

Selon un rituel de communication désormais bien rôdé, c’est dans le JDD que la Maire de Paris a dévoilé les détails de son un plan de piétonisation des quais bas rive droite. Deux options étaient sur la table depuis plusieurs mois : la plus modeste envisageait une fermeture sur 1,5 km, de la Place du Châtelet au Pont de Sully. La seconde, plus ambitieuse, portait sur 3,3 km, entre le tunnel des Tuileries et le port de l’Arsenal.

quai longFinalement, c’est cette dernière option (cf infographie ci-contre) qui sera soumise au Conseil de Paris. La consultation menée auprès des Parisiens depuis juin a, semble t-il, conforté Anne Hidalgo dans ce qui était sa préférence depuis le départ, à savoir «  le scénario le plus large s’il est compatible avec une mobilité acceptable sur Paris » (conférence de presse du 5 mai). C’est aussi dans cette direction que poussaient les alliés verts de la maire PS, et notamment son adjoint chargé des transports, Christophe Najdovski.

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L’option retenue, avec le tronçon plus long, est d’autant plus logique pour Anne Hidalgo qu’elle est, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la plus favorable en terme de mobilité… y compris pour les voitures ! Continuer la lecture