04 Sep

EXCLU Vélib : comment Smovengo a sauvé sa tête cet été

L’été aurait pu être meurtrier pour Smovengo : fin juillet, Anne Hidalgo n’y croyait plus. Quelques semaines plus tôt, dans son bureau, elle avait passé un savon à Arnaud Marion, le nouveau président de Smovengo, recruté tel le capitaine Flam par des actionnaires déboussolés par l’incroyable échec industriel du Vélib 2. Une fois passé 20 minutes de colère froide bien légitime, Anne Hidalgo avait exigé des améliorations rapides. Mais là, fin juillet, la Maire de Paris ne voit rien venir : le tableau est toujours aussi noir et les rapports qui lui sont faits par les deux expertes de la ville de Paris chargées d’y voir plus clair dans la nébuleuse Smovengo sont tout aussi alarmants. On se dirigeait alors tout droit vers une exécution en place publique de Smovengo à la rentrée et à la résiliation du contrat, quitte à ranger Vélib au rayon des souvenirs du Paris d’avant. Une issue inimaginable lorsqu’on se souvient qu’en octobre dernier l’ensemble des élus de la métropole nous présentait fièrement le nouveau Vélib. Et puis Paris sans Vélib, ce n’est plus tout à fait Paris.

Et c’est précisément quand plus personne n’y croyait – et surtout pas les utilisateurs, dépités ou remontés selon les cas – que le service reprit du poil de la bête. Pas du jour au lendemain bien sûr. Mais progressivement, dans la torpeur du mois d’août. C’est à ce moment-là que les décisions et les priorités définies par Arnaud Marion fin juin, peu de temps après son arrivée, ont commencé à porter leurs fruits.

Avec Arnaud Marion, Smovengo modifie totalement sa stratégie de déploiement

La ligne définie par le nouveau PDG est claire : terminé le « quantitatif », place au « qualitatif ». Fini donc le déploiement à marche forcée, tel que pratiqué jusqu’au printemps par Smovengo (qui visait surtout à minimiser les pénalités de retard en livrant le maximum de stations le plus vite possible, ce qui ne faisait qu’empirer la situation), avec des totems, des bornes et des vélos pas ou peu opérationnels. Place à un resserrement du périmètre et une résolution prioritaire des problèmes les plus handicapants, à l’origine de 80% des dysfonctionnements : l’électrification des stations, la décharge de la V-Box et bien sûr le fameux bug cadenas.

Après les cales, dont je vous avais déjà parlé dans de précédents posts, ce sont des guide-roues (la version parisienne de la bornette imaginée par Smoove était la seule dépourvue de guide roue) qui sont testés, puis installés sur les bornettes. Aujourd’hui, 25% des stations sont équipées de guide-roues, et 30% de cales (avce un objectif à terme de 100%). Parallèlement, une version 3.16 est installée sur les V-Box. Et 25% des fourches sont remplacées par une version 4 plus robuste. Continuer la lecture

29 Juin

EXCLU ► VELIB : les bricolages de Smovengo

Au lendemain d’une réunion à l’hôtel de ville  – entre Arnaud Marion, le nouveau président exécutif de Smovengo, et les élus parisiens – qui ne nous aura rien appris, il est temps de refaire un point sur ce qui se passe réellement, en coulisses.

Accusée de faire l’autruche depuis des semaines, en gros depuis le lancement du plan d’urgence début mai, la ville de Paris n’en est pas pour autant restée inactive. Deux personnes, inspectrices de la ville habituées des situations de crise, ont été envoyées dans les locaux de Smoove, à Montpellier, et Smovengo. Leur mission : démêler le vrai du faux et remonter les infos jusqu’au bureau de la Maire. Car clairement, la confiance s’est envolée. Il faut dire que la nouvelle équipe dirigeante de Smovengo continue de propager de fausses infos (comme un entretien en tête à tête entre Arnaud Marion et Anne Hidalgo, certes prévu, mais qui n’a encore jamais eu lieu). Clairement, la crédibilité accordée à la parole de Smovengo par la ville est à l’image de la qualité de service du vélib’ : inexistante. L’ultimatum posé publiquement par la municipalité cette semaine est on ne peut plus clair : elle donne jusqu’à septembre à Smovengo pour corriger les multiples dysfonctionnement que je vous révèle assez régulièrement. Et pas un jour de plus.

Venons-en justement à ce que j’ai appelé dans un précédent papier les chantiers quasi insurmontables de Smovengo. Concrètement, où en est-on ?

Tout d’abord, remarquons que le plan d’urgence lancé il y a tout juste deux mois a fait un flop retentissant. De l’aveu même de Smovengo, il ne reste plus que 2.000 à 3.000 Vélib’ en circulation, dont une bonne partie ne sont toujours pas empruntables. Les autres sont en réparation ou privatisés. Quant au nombre de locations quotidiennes, il est plus proche des 12.000 que des 30.000 espérées. Seules le nombre de stations ouvertes correspond aux objectifs : les 800 sont atteints, mais elles ne sont électrifiées qu’à 69%, et non pas à 80% comme imaginé.

Au delà de l’électrification et du nombre de stations, le problème principal du Vélib’ version Smovengo reste toujours le même : la fourche et le fameux bug du cadenas. Et dans ce domaine, l’heure est au bricolage intégral ! Continuer la lecture

22 Juin

Quelqu’un se soucie t-il encore des usagers de Vélib et/ou Autolib ?

Avec la fin d’Autolib’, c’est un nouveau coup dur pour la mobilité partagée, domaine dans lequel Paris a été longtemps précurseur : imaginez, l’an dernier, à la même époque, nous avions dans Paris environ 100.000 locations / jour de Velib et 14.000 locations d’Autolib’… Un an plus tard, où en sommes-nous ? On est revenu 15 ans en arrière, et même plus : Vélib compte ces jours-ci seulement 2.000 locations/ jour, un chiffre jamais vu depuis le lancement du service ! Quant aux Autolib’, elles vont cesser de rouler d’ici quelques jours, suite au vote, jeudi dernier, du Syndicat Mixte Autolib Velib en faveur de la résiliation du contrat avec Bolloré. C’est juste sidérant. Entre les abonnés Vélib et Autolib’, ce sont donc près de 450.000 Parisiens qui sont désormais privés de leur(s) mode(s) de transport habituel et/ou secondaire. C’est 1 Parisien sur 5, voire même 1 sur 4 ou 3 si on excepte les mineurs. C’est complètement fou !

Le problème dans cette affaire, c’est que personne ne semble se mettre à la place des usagers, en tout cas visiblement pas les élus ! On met à fin à Autolib’, qui pourtant fonctionne techniquement très bien, mais on laisse Smovengo tranquille, alors même que six mois après l’arrivée de Smoove, Vélib est en état de mort clinique, victime de problèmes et de bugs quasi insurmontables, avec des abonnés excédés. Tout ça est incompréhensible, et sans aucune logique. En tout cas, les Parisiens adeptes d’une mobilité multimodale semi-publique, ont compris le message : désormais c’est rentre avec tes pieds ! Ou en trottinette électrique, avec le lancement, juste au même moment, du service proposé par Lime, dans les 1er et 6eme arrondissements.

Bertrand Lambert  @B_Lambert75

29 Mai

EXCLU : Smovengo a obtenu 3M€ pour embaucher les ex salariés de JC Decaux… qu’il s’apprête pourtant à licencier !

Smovengo a exigé et obtenu 3M€ pour reprendre les anciens de JC Decaux … qu’il s’apprête à licencier ! Incapable de faire fonctionner le service velib depuis près de 5 mois, Smovengo s’avère en revanche un négociateur hors pair, dès qu’il s’agit de son compte en banque.

On savait déjà que Smovengo n’avait aucunement l’intention de payer les 3M€ de pénalités votées ces derniers mois par le Syndicat Mixte Autolib’ Vélib en vertu du contrat qui lie les deux parties (à raison d’1M€ de pénalités mensuelles, le maximum prévu, appliqué de janvier à mars), répétant à l’envi lors de chaque conférence de presse que « tout peut se négocier dans le cadre de ce contrat ». Laurent Mercat, le président de Smoove, n’a d’ailleurs pas dit autre chose lundi 28 mai dans le Midi Libre. Si ce n’était pas assez clair, il suffit de se reporter au rapport d’activité 2017 d’Infra Park (actionnaire à 100% d’Indigo, lui-même actionnaire à 35% de Smovengo) pour y lire la position de l’actionnaire principal : « Smovengo conteste ces pénalités, au motif qu’un certain nombre de faits liés à une cause extérieure sont à l’origine de ces retards. » (page 7).

Le message est clair, pas touche à mon portefeuille, alors même que l’opérateur touche de la part du SMAV (qui regroupe la soixantaine de communes adhérentes) environ 4M€ mensuels pour l’exploitation de vélib. Tout ça pour une qualité de service inexistante ou presque, en tout cas à mille lieux des engagements pris dans le dit contrat.

Ce qui est encore plus ahurissant c’est ce qu’a réussi à obtenir Smovengo de la part de JC Decaux au moment où s’est négociée la reprise des salariés de Cyclocity, en décembre dernier. Réconforté par une décision de justice*, le nouvel opérateur a exigé et obtenu entre 20.000 et 25.000 € par salarié repris, par lui ou ses sous-traitants (qui sont particulièrement nombreux, comme je le révélais dans un précédent papier). Le document ci-contre, que je révèle aujourd’hui, est sans équivoque : JC Decaux a été contraint de mettre la main à la poche pour garantir le salaire de ses anciens employés et financer leur prime d’ancienneté, que Smovengo refusait de prendre en charge. Soyons honnête, JC Decaux réalisait, grâce cet accord, une économie substantielle par rapport à ce que lui aurait coûté un plan social (PSE) en bonne et due forme si aucun salarié n’avait été repris. Mais Smovengo a été particulièrement perfide, voyez pourquoi.

Accord transactionnel du 6 décembre 2017- Article 3

 » Le montant de la prime d’ancienneté perçue par les salariés de Cyclocity au moment de leur embauche au sein de Smovengo sera maintenu à un niveau à hauteur de 100%. Ce montant viendra s’ajouter au salaire de base par le biais d’une prime VLS. Cyclocity contribuera au coût de cette mesure pour chaque salarié effectivement embauché par Smovengo et qui sera dans les effectifs de Smovengo après le 30 juin 2018. »

Dans un autre document annexe, cette fois confidentiel et dont seuls les deux signataires possèdent une copie, JC Decaux et Smovengo ont précisé leurs engagements financiers, avec les dates de versement. JC Decaux s’est ainsi engagé à financer pendant 9 ans les écarts de salaire et la fameuse prime d’ancienneté (dite prime VLS dans l’accord), Smovengo prenant la suite pour les 6 années suivantes (le contrat Vélib’ court sur 15 ans). 135 ex Cyclocity seront finalement embauchés par Smovengo (dont 88 en propre, les autres par des sous-traitants), ce qui donne :

130€ de prime VLS (en moyenne) x 12 mois x 9 ans x 135 salariés = 1.895.400 €

Ajoutez à cela, les charges salariales (22%) et patronales (42%) et vous obtenez la coquette somme de 3 M€.

Selon mes informations, cette somme sera versée le 30 juin prochain, sous la forme d’un versement unique forfaitaire : autrement dit, Smovengo conservera ces 3M€ quoi qu’il advienne des ex-salariés Cyclocity. Continuer la lecture

28 Mai

Parigo #44 : les Seabubbles entre en Seine

Quelle chance d’avoir pu naviguer, sur la Seine, à bord du Seabubble imaginé par Alain Thébault il y a deux ans et devenu bien réel ! Souvenez-vous, en janvier 2017, le skipper français était déjà venu dans Parigo nous présenter sa maquette à l’échelle 18/e. Cette fois-ci, ce n’est même plus un prototype mais une pré-série, totalement fonctionnel, qui a vogué sur Seine pour d’ultimes tests, à l’occasion du salon Viva Tech.

Mieux que le tapis volant d’Aladin, le Sea Bubble, c’est un authentique taxi volant ! Un petit bateau, électrique, donc silencieux, qui fait penser à une sorte de grosse libellule,et qui pourrait révolutionner notre façon de nous déplacer sur nos fleuves, à Paris ou ailleurs. A quelle échéance ? Et où ? A quand un service de taxi sur la Seine ? Pour l’heure, notre fleuve sert surtout aux touristes et au fret… Il y a de la place : les batobus ne sont franchement pas adaptés aux transports du quotidien.

Alain Thébault est notre invité. Il nous ouvrira notamment les portes de son atelier, à Lausanne. Vous découvrirez les secrets de l’aile sous-marine du Seabubble, celle qui  lui permet de littéralement voler sur l’eau

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

21 Mai

Vélib’ : nouvelles révélations embarrassantes pour Smovengo

Avis aux communicants débutants : quand vous blacklistez un journaliste (là, en l’occurrence, ce sont plusieurs journalistes, et bien évidemment parmi les mieux informés sur le velibgate, tels Olivier Razemon du Monde ou Emmanuelle Ducros, de L’Opinion) de vos conférences de presse, vous l’incitez généralement à gratter un peu plus. C’est exactement ce que j’ai fait. Et le résultat est consternant.

  1. Des problèmes informatiques toujours aussi criants

    A en croire le directeur général de Smovengo, tout va bien, en tout cas tout va mieux : les chiffres fournis vendredi dernier aux journalistes semblent attester d’un net regain de forme du service vélib’ : le nombre de courses quotidiennes aurait atteint les 12.000 à la mi-mai, alors même qu’il était tombé à moins de 5.000 quinze jours plus tôt. Pour mémoire, on est encore loin des 100.000 locations journalières du temps de Decaux, mais c’est effectivement une éclaircie dans le ciel très nuageux de vélib’. Le système semble fonctionner un peu mieux. C’est en fait totalement mensonger : le vrai problème du vélib’, à savoir le pourcentage de vraies/fausses locations, autrement dit avortées, est toujours aussi excessivement élevé. Mes sources sont formelles : le nombre de courses de moins de 3 minutes correspond toujours à 30% du nombre de courses totales : 1 tentative de location sur 3 échoue donc, du fait de problèmes informatiques liés à la V-box et surtout du fameux bug du cadenas, principale innovation signée des frères Mercat mais qui s’avère depuis le début être le talon d’Achille du système.


    30% de locations infructueuses, c’est un chiffre aberrant. Ce taux d’échec a été constaté dès les premiers jours de janvier et, depuis, les ingénieurs de Smovengo s’évertuent à le diminuer, à coup de patches informatiques et de limage des bornettes (cf photo dans le tweet cité ci-dessus), euh pardon des « diapasons » en langage Smovengo, pour permettre une meilleure prise Continuer la lecture

14 Mai

Parigo #43 : ORLY, 100 ans déjà

Cette semaine, on fait les fous et on s’envoie en l’air : Parigo vous dévoile les coulisses de l’aéroport d’Orly, deuxième aéroport français avec ses 32 millions de passagers annuels. Nous irons ainsi au cœur de la tour de contrôle, dans un cockpit d’avion à quelques minutes du décollage ou encore sur les pistes pour une chasse aux volatiles essentielle à la sécurité des vols…

Nous reviendrons aussi sur l’histoire mouvementée de ce petit aérogare militaire américain (en 1918) devenu, dans les années 60, une fierté nationale : Orly recevait alors plus de touristes que la Tour Eiffel ! Jusqu’à 4 millions de visiteurs par an au milieu des années 60. C’était l’époque des « Dimanche à Orly« , chantés par Gilbert Bécaud. Orly, vilipendé pour sa proximité avec Paris et les nuisances engendrées à seulement 9 km de la capitale, a pourtant bien failli disparaître comme nous le dévoilera notre premier invité : Frédéric Béniada, auteur de « Paris-Orly 100 ans », aux éditions de la Martinière.

Et demain, quel avenir ? Les nombreux travaux d’agrandissement, engagés pour 1.5 Mds €, signifieront-ils bientôt plus de vols et donc de nuisances ? Le couvre-feu est-il menacé ? A quand l’arrivée du Grand Paris Express, avec les lignes 14 et 18 ? Le nouveau directeur d’Orly, Régis Lacote, répondra à nos questions.

03 Avr

Parigo #37 : les raisons du Vélibgate

Quand Vélib’ déraille, ce sont les cyclistes parisiens et franciliens qui mettent pied à terre : depuis mi novembre, rien ne va plus pour les 300.000 abonnés de vélib’ : transition déplorable, déploiement réalisé à la vitesse d’un escargot asthmatique, innombrables problèmes informatiques, mensonges éhontés… il y a longtemps que les usagers ont perdu le nord et leur patience. Pourquoi un tel chaos ? Comment est-on arrivé là ? Quelle est la part de responsabilité de Smovengo, du SMAV, des politiques, de JC Decaux, des prestataires ? Parigo mène l’enquête avec des reportages et deux entretiens exclusifs, avec Jorge Azevedo, directeur général de Smovengo, et Catherine Barratti-Elbaz, présidente du syndicat mixte autolib’ vélib’ (SMAV).Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : Parigo #27 : vélib’, plan vélo… les cyclistes parisiens au bord de la crise de nerfs

26 Mar

Parigo #36 : la révolution du stationnement porte un nom, le FPS

Des places libres, en plein Paris. Des PV… euh pardon… des FPS qui fleurissent sur nos pare-brises… des sociétés aux méthodes de contrôle plus que douteuses… la fin des privilèges … les voitures ventouses qui se font la malle… la mise en place du FPS, Forfait Post Stationnement, a bouleversé le quotidien de millions d’automobilistes franciliens. Au delà des cris d’orfraie, que faut-il en penser ? Et si cette réforme, malgré tous ses ratés, facilitait en fait la vie des automobilistes ? Attention, vous allez être surpris !
Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Sur le même thème : TPM#9 : le stationnement version 2.0 arrive en ville
► Pour aller plus loin : Automobilistes parisiens : ces privilégiés qui s’ignorent

20 Mar

Gratuité des transports : une équation difficile

L’annonce de la maire de Paris fait beaucoup de bruit : la gratuité des transports n’est désormais plus un tabou. Anne Hidalgo vient en effet de charger trois de ses adjoints de conduire une vaste étude sur le sujet, associant experts français et étrangers. L’idée est donc bien de réfléchir à la question, pas encore de passer à l’acte. La tarification est de toute façon une compétence régionale, et la ville de Paris n’a pas la main dans ce dossier, sauf à rembourser directement IDF Mobilités du manque à gagner d’une telle mesure, comme elle le fait déjà, sous conditions de ressources, pour certaines catégories (retraités, handicapés…). Si socialement la gratuité a du sens, en facilitant les déplacements des familles et des plus démunis, elle pose un certains nombre de questions : quid du financement ? Quid de la saturation ? Voyez mon analyse en vidéo.
Bertrand Lambert @B_Lambert75