07 Oct

Parigo #13 : la galère des transports nocturnes

L’air de rien, nous sommes entre deux et trois millions à nous déplacer chaque nuit en Île-de-France. Derrière ce chiffre, considérable et en hausse constante depuis 10 ans, se cache la question des transports nocturnes, et la galère de nombreux salariés, contraints de finir tard ou d’embaucher à l’aube. Quelles solutions lorsque le métro et le transilien sont à l’arrêt ?

Principale solution, le Noctilien. La nuit, 47 lignes de nuit sillonnent la région. Un monde où se côtoient joyeux fêtards et salariés, un peu plus stressés de manquer leur prise de service. Reportage en immersion.

Galère, de voyager la nuit ? Pourtant le réseau Noctilien semble sortir de sa léthargie. A venir : de nouvelles lignes, et des fréquences renforcées. Stéphane Beaudet, le vice président de la Région, passe sur le grill de Parigo.

Courses réservées aux femmes, offres spéciales jeunes… Paris la nuit, c’est aussi la guerre entre VTC et taxis. Leurs munitions : les tarifs et les services. Reportage.

Et enfin à quoi ressemble la nuit du métro parisien ? Fait-il un gros dodo entre 2h et 5h du matin ? Pas vraiment : Parigo vous dévoile l’envers du décor. 400 chantiers de maintenance ont lieu chaque nuit dans le réseau RATP.

MAJ 16/10/2017 Comme annoncé dans l’émission, 5 nouvelles lignes Noctilien – N22, N41, N44, N62, N63 – voient leur fréquence fortement améliorée dès ce soir, lundi 16 octobre, avec jusqu’à 2 fois plus de bus la semaine et 3 fois plus de bus le week-end. Ces renforts viennent compléter la première opération d’amélioration de 11 lignes en mai 2017.

► suite à un problème technique, la vidéo a été remise en ligne (avec 3.000 vues de moins, mais bon, elle est de retour c’est l’essentiel

Bertrand Lambert @B_Lambert75

20 Jan

Liaison Paris – Roissy : des TGV plutôt que le CDG Express ?

gare tgv (7)EXCLU – Avec le vote définitif du parlement, le 20 décembre dernier, en faveur du Charles-de-Gaule Express (CDG), le débat semblait clos : une nouvelle liaison ferroviaire de 32 km doit bel et bien voir le jour, en partie à cheval sur les rails du RER B, pour relier en 20 minutes, dès 2023, la capitale à son principal aéroport, avec des trains toutes les 15 minutes, de 5 heures à minuit.

Depuis le début, ce projet hérisse bon nombre d’élus et d’associations, de par son coût (1,7 milliard d’euros, certes à la charge exclusive d’une filiale commune à la SNCF et à Aéroports de Paris), sa cible (les touristes ou les franciliens aisés prêts à débourser les 24€ du ticket) ou ses conséquences probables sur la régularité du RER B (contraint de partager 24 km de ses voies, déjà bien encombrées). Jusqu’ici, ces opposants n’ont pas obtenu gain de cause. Mais ils viennent d’avoir une nouvelle idée, bien aidés en cela par un énième incident sur le réseau de Paris nord.

Souvenez vous de la pagaille montre, début décembre, autour de la gare du Nord : caténaire arraché, RER et Transilien à l’arrêt pendant deux jours… et donc plus aucune liaison ferrée entre Paris et Roissy. La cata. C’est alors que la SNCF décide de faire circuler, faute de mieux, deux TGV – sur les voies à grande vitesse – pour faire la navette entre la gare du Nord et l’aéroport, dans les deux sens et à raison d’une navette par sens par heure. Une première totalement inédite qui surprend bon nombre de voyageurs et de touristes, complètement perdus, mais qui fonctionne. D’où l’idée, qui sait, de pérenniser cette navette.

C’est en tout cas ce que suggère Pierre Serne, actuel administrateur du STIF et ancien vice président (les Verts) de la Région en charge des transports, dans une lettre confidentielle, que je me suis procurée, adressée le 4 janvier dernier à Guillaume Pépy, président de la SNCF, et à Patrick Jeantet, président de SNCF réseau.

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