15 Nov

Parigo #93 : les trottinettes vont-elles passer l’hiver ?

Un an et demi après leur arrivée surprise à Paris, les opérateurs de trottinettes jouent actuellement leur avenir. Nouvelles normes, régulation accrue … nous verrons comment s’est adapté le leader du marché. Lime nous a ouvert ses portes. C’est une exclu Parigo.

Son directeur général Arthur-Louis Jacquier sera également notre invité. Entretien vérité.

Les trottinettes électriques en free floating sont-elles rentables ? Parigo vous dévoile les données confidentielles des principaux acteurs du marché.

Enfin, nous vous verrons avec un expert en mobilité, Pascal Melet, directeur général d’Autonomy, si la mode des trottinettes est appelée à durer, malgré les nouvelles contraintes imposées aux opérateurs et aux usagers.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

27 Sep

Parigo #88 : la vignette Crit’air sert-elle à quelque chose ?

Efficacité des contrôles, effet sur la pollution… Quatre ans après la mise en place du certificat qualité de l’air, quel est le réel bilan de la vignette Crit’Air à Paris et en Île-de-France ? 

Elle coûte 3€68… et est obligatoire sur tous les parebrises franciliens. La vignette Crit’air en fait voir de toutes les couleurs aux automobilistes. Nous avons suivi un contrôle aux portes de Paris.

Et nos poumons dans tout ça, profitent-t-ils vraiment d’un air plus sain ? Les bénéfices sanitaires liés à Crit’air sont-ils mesurables ? Entretien avec Loreleï Limousin, militante écologiste de Réseau Action Climat.

Des caméras pour interdire aux véhicules les plus polluants d’entrer en ville… La commune d’Anvers a mis les moyens pour faire respecter sa zone à faible émission. Et ça marche. Reportage, en Belgique.

Techniquement, ce système fonctionne parfaitement. Alors pourquoi n’est-il pas encore mis en place à Paris ? Les élus locaux y travaillent, mais la loi doit être d’abord être modifiée. Entretien avec Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris chargé des transports

Bertrand Lambert @B_Lambert75

07 Sep

Parigo #86 : Mobilité verte, le pari de l’hydrogène

L’hydrogène est-elle le carburant vert de demain ? Est-il une solution fiable pour verdir nos transports ? Parigo mène l’enquête alors que la région Île-de-France se lance enfin dans l’aventure !

Depuis le lundi 9 septembre, deux bus à hydrogène relient Versailles à Jouy-en-Josas. Un troisième roulera lui bientôt à Thiais. Des tests grandeur nature, les tout premiers menés en Ile de France. Nous verrons quelles sont les intentions de la région : Grégoire de Lasteyrie, délégué spécial aux nouvelles mobilités et administrateur d’Île-de-France Mobilités est notre invité

Ailleurs en France, les expérimentations se multiplient … vélo, bus, bateau etc… Vous découvrirez les avantages et les inconvénients de l’hydrogène pour nos transports du quotidien.

Dans la nature, l’hydrogène est abondant. Mais pour le séparer des autres éléments, puis le comprimer, il faut de l’énergie. Beaucoup d’énergie. Parigo vous dévoile le vrai bilan carbone de l’hydrogène.

Enfin, nous irons en Allemagne à la découverte du tout premier train à hydrogène. Le Coradia iLint est le premier train de passagers au monde alimenté par une pile à hydrogène, qui produit de l’énergie électrique pour la traction. Son petit frère pourrait bientôt circuler dans l’hexagone.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

08 Mai

EXCLU Parigo : Vélib’ HS, cassés, mal réglés… Smovengo de nouveau dans la tourmente

Le Vélib’ version Smovengo, c’est comme une tempête tropicale. On espère à la moindre éclaircie être bientôt sorti d’affaire. Et ce d’autant plus que les prévisions sont toujours bonnes : les promesses de lendemains meilleurs sont aussi fréquentes que les bourrasques sont fortes.

Il y un an, nous priions pour que les stations sortent de terre, puis soient raccordées au réseau électrique. Nous nous énervions devant des vélos imprenables, quand ils n’étaient tout simplement pas introuvables. Et puis vint la première éclaircie : mi-octobre dernier, Smovengo assurait à qui voulait bien l’entendre que le gros de la tempête était derrière nous. Un grand ciel bleu était même attendu pour le 31 mars, avec tout de même un an de retard sur le tout premier bulletin météo de l’ère Smovengo.

Et là, patatras. Malgré une nette éclaircie en terme de nombre de locations depuis février, avec un pic à 80.000 locations le 17 avril et une moyenne de 60.000 courses de plus de 3 minutes en avril, le service est de nouveau en plein marasme. Car depuis quelques semaines, une tempête d’un type nouveau s’abat sur les utilisateurs du service (au nombre de 176.000, en hausse sur un an, mais toujours bien loin des 300.000 sous JC Decaux).

La grande illusion des vélos présents en station

Désormais, trouver un Vélib’ correctement réglé et en état de marche relève de l’exploit : le nombre de vélos cassés, à plat, crevés, mal réglés ou à l’assistance électrique défectueuse … bref non fonctionnels, avec leur selle dûment retournée, fleurissent dans les stations… où, clairement, ils prennent racine. Officiellement, selon Smovengo, interrogé par mes soins, 650 vélos sont ramassés et injectés chaque nuit, et entre 3.000 et 4.000 régulés. Il faut croire que ce n’est pas suffisant. Car sur le terrain, l’impression de laisser-aller est sans équivoque, surtout dès que l’on sort des arrondissements centraux. Mais tout s’explique.

Selon mes informations, des consignes orales auraient été données aux régulateurs de ramasser le moins de Vélib HS possible afin de maintenir un nombre de vélos en station acceptable aux yeux des élus et notamment de la mairie de Paris. Mais pourquoi ces consignes ? Parce que Smovengo est totalement submergé par des problèmes de maintenance non anticipés, liés pour la plupart aux choix low cost faits en 2017.

Les conséquences des choix low cost faits en 2017

Pour décrocher le contrat Vélib’, Smovengo a dû proposer un vélo léger, beaucoup plus léger que celui que Smoove proposait à l’origine. Alors que JC Decaux a tenté à plusieurs reprises de convaincre les élus de la nécessité d’avoir un vélo solide, donc plus lourd que le cahier des charges ne l’exigeait, Smoove s’est mis en quatre pour alléger son vélo et rentrer dans les clous de l’appel d’offre. Résultat, le nouveau vélib’ a été affaibli : l’utilisation clairement plus intensive du service depuis février a conduit à une dégradation ultra rapide des vélos. Selle dévissée, pédalier vrillé, numération sous la selle effacée, poignées dégradées, câble de frein cassé, vitesses mal réglées… l’éventail est large. Sollicité, le Syndicat Miste Autolib’ Vélib’ (SMAV) le reconnaît d’ailleurs sans ambiguïté : « Les Vélib’ ont été très sollicités et ont en conséquence nécessité des réparations plus fréquentes, par exemple des pneus dégonflés ou le réglage des vitesses » Continuer la lecture

25 Avr

Parigo #78 : le Vélotaf’, et si on s’y mettait ?

Certains parcourent quelques kilomètres, d’autres plusieurs dizaines. Ils ont délaissé leur voiture ou abandonner le RER… les franciliens sont en tout cas de plus en plus nombreux à se rendre au travail à vélo. Ce sont des adeptes du Vélotaf.

Quelles sont leurs motivations ? Le vélotaf est-il réservé aux Parisiens ? Faut-il être jeune et sportif ? Dans quel état arrive-t-on au bureau ? Parigo passe les idées reçues au crible avec Jérôme Sorrel, auteur de « Vélotaf, mode d’emploi du vélo au quotidien » publié aux éditions Alternatives Jamais sans mon bicycle, c’est la devise des boîtes à vélo : ces entrepreneurs se déplacent seulement à la force du mollet. Nous avons suivi un plombier et des déménageurs.

Enfin, nous ferons le point sur les infrastructures dédiées au vélo en Ile de France… avec en bonus quelques tours de roue sur Véligo, le vélo électrique bientôt disponible à la location dans toute la région pour seulement 40€/mois.

Stein Van Osterein, porte-parole du collectif Vélo Ile de France, est notre second invité.

08 Oct

Parigo #53 : les successeurs d’Autolib’ passés au crible

On les disait en plastique et pas toujours très propres : les Autolib’ ont pourtant parcouru près de 200 millions de km et rendu de sacrés services aux Franciliens. Rappelons que le service était disponible dans 103 communes du Grand Paris. Leur disparition brutale, le 31 juillet dernier, a laissé plus de 100.000 abonnés déboussolés. Trois mois plus tard, l’espoir est de retour pour les accrocs à l’autopartage électrique : oubliés les Bluecar, place aux ZOE et autres Twizzy : Renault lance son service d’autopartage en free floating mercredi prochain. Et ça tombe bien, Philippe Buros, son directeur commercial, est notre premier invité. Parigo vous dévoile également les autres services amenés à se déployer dans la capitale dans les mois qui viennent : PSA, avec Free to move, Daimler, avec Car2Go, mais aussi Totem Moby, une start-up marseillaise. Enfin, nous verrons avec Anne Hidalgo ce que la ville de Paris compte faire pour accompagner ces nouveaux opérateurs… et ce que deviendrons les bornes Autolib’ orphelines de leur bluecar.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#20 : Autolib’, un modèle dans l’impasse ?
► Pour aller plus loin : Ça se bouscule pour remplacer Autolib’ : 4 opérateurs sont sur les rangs. Le 1er se lance dès mercredi

05 Oct

Ça se bouscule pour remplacer Autolib’ : 4 opérateurs sont sur les rangs. Le 1er se lance dès mercredi

L’air de rien, l’arrêt brutal d’Autolib’ le 31 juillet dernier a laissé un grand vide, privant du jour au lendemain plus de 100.000 abonnés de leur moyen de transport habituel ou occasionnel. A Paris, comme d’ailleurs en banlieue, comme vous pourrez le découvrir dans Parigo, ce samedi à 12h05.

Poussés par la ville de Paris, plusieurs opérateurs avaient rapidement annoncé leur volonté de se lancer dans l’aventure de l’autopartage électrique mais sans donner beaucoup de détails sur leur offres. On en sait désormais un peu plus.

  • Premier à entrer en piste, Renault, allié à ADA, avec son service Moove.inParis. Top départ mercredi prochain, le 10 octobre, avec 100 ZOE et 20 Twizzy. Tout se gèrera via une application dédiée, sans abonnement, et au tarif de 0.39€/min. La zone de freefloating comportera Paris et Clichy pour débuter, et non pas les seuls 11e et 12e arrondissements comme cela avait été – bizarrement – envisagé au départ. Seul hic, et de taille, le service sera indisponible de 0h30 à 5h30, alors même qu’une grande partie des locations d’Autolib’ étaient réalisées la nuit, le vendredi et le samedi.
    ► Philippe Buros, le directeur commercial de Renault, répondra à toutes mes questions dans Parigo, ce samedi à 12h05. Il espère atteindre 500 véhicules déployés dans Paris d’ici à la fin décembre.


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    Deuxième à se lancer, PSA, avec son service Free To Move. Top départ fin octobre, au mieux, avec 500 Citroën C-Zéro et des Peugeot iOn500. Côté tarif, c’est encore le grand flou. A Madrid, les véhicules déployés par Free2Move sont disponibles au prix de 0.24€/min, après une inscription de 10 euros au service. Seule certitude, il ne devrait pas y avoir d’abonnement à Paris. Continuer la lecture

30 Juin

Parigo #49 : qu’ont-ils fait de leurs promesses ?

Avant de tirer le rideau pour quelques semaines de vacances, Parigo consacre son dernier numéro de la saison à un petit tour d’horizon de l’actualité transports en Ile de France, une sorte d’état des lieux de ce qui marche et de ce qui ne va pas… Pour faire le point, et revenir sur les nombreuses promesses qui nous ont été faites cette année dans l’émission, je me suis entouré de femmes et hommes de terrain :
– Simon Labouret, porte-parole de Paris en Selle
– Marc Pélissier, Président de la FNAUT IDF
– Arnaud Bertrand, Président de Plus de trains
– Lorelei Limousin, responsable des politiques de transport Réseau Action Climat

Au menu : 4G dans les transports, plan vélo, vignette Crit’air, ponctualité du RER A, vélib, nouveaux horaires de Saint Lazare, pollution de l’air …

Bertrand Lambert @B_Lambert75

29 Juin

EXCLU ► VELIB : les bricolages de Smovengo

Au lendemain d’une réunion à l’hôtel de ville  – entre Arnaud Marion, le nouveau président exécutif de Smovengo, et les élus parisiens – qui ne nous aura rien appris, il est temps de refaire un point sur ce qui se passe réellement, en coulisses.

Accusée de faire l’autruche depuis des semaines, en gros depuis le lancement du plan d’urgence début mai, la ville de Paris n’en est pas pour autant restée inactive. Deux personnes, inspectrices de la ville habituées des situations de crise, ont été envoyées dans les locaux de Smoove, à Montpellier, et Smovengo. Leur mission : démêler le vrai du faux et remonter les infos jusqu’au bureau de la Maire. Car clairement, la confiance s’est envolée. Il faut dire que la nouvelle équipe dirigeante de Smovengo continue de propager de fausses infos (comme un entretien en tête à tête entre Arnaud Marion et Anne Hidalgo, certes prévu, mais qui n’a encore jamais eu lieu). Clairement, la crédibilité accordée à la parole de Smovengo par la ville est à l’image de la qualité de service du vélib’ : inexistante. L’ultimatum posé publiquement par la municipalité cette semaine est on ne peut plus clair : elle donne jusqu’à septembre à Smovengo pour corriger les multiples dysfonctionnement que je vous révèle assez régulièrement. Et pas un jour de plus.

Venons-en justement à ce que j’ai appelé dans un précédent papier les chantiers quasi insurmontables de Smovengo. Concrètement, où en est-on ?

Tout d’abord, remarquons que le plan d’urgence lancé il y a tout juste deux mois a fait un flop retentissant. De l’aveu même de Smovengo, il ne reste plus que 2.000 à 3.000 Vélib’ en circulation, dont une bonne partie ne sont toujours pas empruntables. Les autres sont en réparation ou privatisés. Quant au nombre de locations quotidiennes, il est plus proche des 12.000 que des 30.000 espérées. Seules le nombre de stations ouvertes correspond aux objectifs : les 800 sont atteints, mais elles ne sont électrifiées qu’à 69%, et non pas à 80% comme imaginé.

Au delà de l’électrification et du nombre de stations, le problème principal du Vélib’ version Smovengo reste toujours le même : la fourche et le fameux bug du cadenas. Et dans ce domaine, l’heure est au bricolage intégral ! Continuer la lecture

25 Juin

Parigo #48 : trottinettes électriques, gyropodes, monoroues… les nouveaux modes de transport urbain au crible

Trottinette électrique, hoverboard, monoroue, skate électrique, gyropode … ces nouveaux modes de transports ont littéralement envahi nos trottoirs, pour le meilleur et pour le pire. A Paris, la mobilité urbaine se réinvente chaque jour ou presque, sous nos yeux. Pas une semaine sans qu’un nouveau modèle ne fasse son apparition. Il y a quelques jours, ce sont ainsi les trottinettes électriques en libre service de Lime qui ont débarqué dans les rues de la capitale.

Parigo mène l’enquête : prix, maniabilité… ces nouveaux moyens de transports sont-ils vraiment accessibles à tous ? Faut-il les bannir des trottoirs ? Que prévoit le code de la route ?

Nous ferons également le point sur l’expérimentation lancée l’été dernier à Malakoff et à St Denis : les trottinettes électriques, en libre-service avec stations (contrairement à celles de Lime qui fonctionnent en free floating), à l’image de ce qui se fai(sai)t avec vélib’ ou autolib’ (paix à leur âme) ont rencontré leur public.

Bertrand Lambert @B_Lambert75