30 Juin

Nouvelle appli, 4G, wifi : la RATP fait sa révolution numérique

APPLICATION MOBILE RATPBougée par la concurrence, la RATP sort une nouvelle version de son application-phare pour garder son leadership. Avec en prime, une accélération du déploiement de la 3G, 4G et du wifi sur le réseau.

Ergonomie renouvelée et fonctionnalités supplémentaires… La RATP lance la semaine prochaine une nouvelle version de son appli « RATP », leader du marché et utilisée par plus de 2,3 millions d’utilisateurs chaque mois (à raison de 9 recherches d’itinéraires mensuelles).

Dotée enfin d’une carte en guise de page d’accueil, avec géolocalisation et horaires en temps réel des transports les plus proches, l’application permet à l’utilisateur d’avoir une vision globale de toute l’offre de mobilité. La RATP rattrape là son retard vis à vis de Citymapper ou encore de Moove it.

La nouvelle version propose en revanche des fonctions intéressantes, rarement vues ailleurs :

    • l’appli peut se connecter à votre agenda (outlook, iphone etc…) et vous donner, en un clic, l’itinéraire le plus rapide pour rejoindre votre prochain rendez-vous.
    • L’appli propose aussi des itinéraires spécifiques pour les PMR avec la garantie qu’ils soient accessibles aux personnes handicapées.
    • l’appli vous envoie des alertes personnalisées sur l’état du trafic, en fonction du jour, de l’heure et de vos habitudes : vous en serez donc pas bombardés d’infos inutiles !

La multi-modalité arrive également sur l’appli, avec Vélib’ et Autolib’ (données en temps réel pour chaque station) mais contrairement à ce que proposent d’autres concurrents, ces données ne sont pas intégrées aux itinéraires proposés. Promis, c’est prévu, encore un peu de patience…

A noter que l’offre numérique se développe dans les stations : 3G, 4G et wifi vont se développer. Pour la 4G, les lignes 1, A et B seront équipées d’ici la fin de l’année. Le reste du réseau le sera d’ici fin 2017. Parallèlement, des points connect sont en cours de déploiement sur le RER A (Noisy-le-Grand et Val de Fontenay), la ligne 14 (Bibliothèque François Mitterrand) et la ligne 13 (Saint-Denis Université): ces espaces proposent, outre 20 minutes de wifi gratuit, des prises USB pour recharger son mobile, un espace avec mobilier, siège et tablette pour s’offrir une pause connectée. Le wifi, lui, va être installé dans 11 stations et gares (Gare de Lyon, Gare du Nord, CDG Etoile, Porte Maillot, Chaussée d’Antin, Gallieni, La Défense, Auber, Saint-Lazare, Cité Universitaire, Marne-la-Vallée Chessy).

► Ecoutez les précisions de Dominique de Ternay, directeur du marketing, et de Franck Avice, directeur de la relation clients à la RATP.


Une nouvelle version de l’appli-phare de la RATP

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : CityMapper : l’appli que l’on attendait !
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29 Juin

Rénovation du matériel roulant : les promesses de Valérie Pécresse sur de bons rails

Et si la présidente de Région arrivait à concrétiser sa promesse impossible ? Le plan d’action présenté ce matin aux associations d’usagers semble le démontrer. Mis au pied du mur il y a deux mois, la RATP et la SNCF ont trouvé en un temps record (du côté du Transilien, 70 ingénieurs ont travaillé à temps plein sur ce dossier) les solutions techniques pour permettre un renouvellement de grand ampleur du matériel roulant, conformément aux promesses électorales de Valérie Pécresse. Au final, tout ne sera possible tout de suite, comme sur les lignes B et D, où il est impossible de mettre en circulation des rames neuves d’ici 2021, pour cause de hauteur trop variée ou encore de courbure trop importante des quais. Le STIF a donc opté pour un train nouveau (RER B) qu’il faudra concevoir, ou pour une commande conjointe pour les RER E et D d’un nouveau matériel prévu pour le E dès la mise en service de son prolongement.

Stif_RenouvellementGlobalement, le plan annoncé ce midi est d’une ampleur inédite, avec 708 rames neuves ou rénovées livrées d’ici 2021 et 307 autres amenées à être commandées avant 2021 pour une livraison à partir de 2022. Toutes les rames neuves livrées d’ici 2021 ne seront pas dues à l’effet Pécresse (de nombreuses rames avaient été commandées par le STIF avant son élection, comme je le précisais dans un précédent post) mais la nouvelle équipe a clairement mis un coup d’accélérateur. Reste une question centrale, celle du financement : le programme d’investissement est évalué à 9,5 milliards d’euros d’ici 2025, somme considérable qu’il faudra bien trouver quelque part. La Région compte utiliser les 3€ d’augmentation du pass unique comme levier d’endettement, mais il est fort à parier que d’autres hausses de tarifs seront annoncés d’ici à la fin de la mandature. Ce qui ne serait pas illogique si la qualité de service s’améliore grandement. Affaire à suivre.

D’autres mesures ont été annoncées ce midi :

  • la ligne P (axe Gretz-Troyes et Longueville-Provins) sera électrifiée, grâce à une rallonge de 70 M€ (+5M€ venus de Seine et Marne).
  • le prolongement du RER E va bénéficier d’une rallonge de 200 M€
  • 30 M€ seront investis en 2017 pour renforcer l’offre de bus dans le Grand Paris, avec notamment le renforcement et la restructuration de lignes à Cergy-pontoise, Versailles, le Haut Val d’Oise, le Val d’Orge, Poissy, Fontainebleau, Chelles, Nanterre, Rueil etc…


Le plan de renouvellement du matériel roulant en Île-de-France
Bertrand Lambert

► Sur le même thème : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

28 Juin

Cet été, Hercule bosse à la SNCF et à la RATP

Comme chaque été, plusieurs lignes franciliennes vont subir un sérieux lifting : plus d’une centaine de chantiers est annoncée, à la fois à la RATP et à la SNCF. Métro, tramway, RER, transilien… tous les modes de transports seront touchés, avec des impacts plus ou moins importants.

Dans le détail…

► le RER A fermera entre La Défense et Nation pendant un mois (23 juillet au 21 août inclus). Aucun RER A ne circulera dans Paris intramuros.

► le RER C sera interrompu sur l’ensemble de son tronçon central, entre Austerlitz et les deux premières gares des branches ouest, Avenue Henri-Martin et Javel (16 juillet au 27 août inclus). Continuer la lecture

24 Juin

Vélo, métro, boulot, dodo : Véligo poursuit son développement

veligoDoucement mais sûrement, Véligo poursuit sa route. Deux nouveaux espaces viennent d’être inaugurés à Ozoir la Ferrière (RER E) et à Tournan en Brie (ligne P et RER E), en Seine et Marne. Vous ne connaissez pas Véligo ? Si vous souhaitez garer votre vélo dans une consigne sécurisée et/ou dans un abris en libre accès, à proximité immédiate des entrées de votre gare transilien ou RER, cet article est fait pour vous ! Et Véligo aussi par la même occasion.

L’idée du STIF, à l’origine du projet, est d’inciter les voyageurs à utiliser leur vélo en complément des transports en commun. Et l’expérience, lancée il y a maintenant plusieurs années, est plutôt concluante : les utilisateurs sont, dans leur très grande majorité*, satisfaits de la sécurité et de la propreté des espaces qui leur sont proposés. Pour y accéder, il suffit d’être en possession d’une carte Navigo chargée d’un forfait en cours de validité (Semaine, Mois, Annuel, imagine R, Solidarité Transport) et de souscrire un abonnement à 20 euros (par an). C’est un peu moins cher qu’un abonnement annuel à Vélib’ et en plus vous êtes certain de retrouver votre vélo en sortant du train !

On compte aujourd’hui 56 espaces Véligo en service en Ile-de-France, essentiellement en petite couronne : à Paris, seule la toute nouvelle gare RER Rosa Parks est équipée.

Ces deux nouveaux espaces Véligo comptent chacun 40 places. Ce qui porte à 3 658 le nombre de places sécurisées proposées en Ile de France par Véligo … c’est certes deux fois plus qu’en novembre dernier mais le STIF est encore loin, très loin, de son objectif de 20.000 places en 2020. 

* Enquête menée par le STIF en avril 2013 : 92 % des abonnés Véligo se sont déclarés satisfaits par le service Véligo.

Bertrand Lambert

Infos pratiques : pour souscrire à Véligo, direction le nouveau service www.veligo.transilien.com (souscription en ligne simple et rapide en payant par carte bancaire). Vous pouvez également passer par le centre de gestion Véligo (01 71 25 06 50 de 7h00 à 20h00, 7j/7  – prix d’un appel local) ou en remplissant directement le formulaire papier disponible au guichet des gares équipées d’une consigne Véligo.
► Sur le même thème : Vélo Métro Boulot : ouverture d’un 1er espace Véligo sur la ligne 13

22 Juin

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord

balcon 3Feu vert pour le balcon vert ! C’est mercredi prochain, le 29 juin à 9h, que seront – enfin – lancés les travaux pour le « Balcon Vert » de la rue d’Alsace, véritable serpent de mer imaginé il y a près de 10 ans et qui consiste à créer une passerelle verte entre les deux gares du nord de Paris. Ce nouvel espace de promenade et de détente, un jardin public de près de 200 m de long propriété de la ville de Paris, sera accessible aux riverains bien sûr mais aussi et surtout aux voyageurs en transit entre les deux gares. Des escalators permettront même de passer directement du quai n°1 de la gare de l’Est à la passerelle, et donc, in fine, à la gare du Nord, sans avoir à emprunter la rue d’Alsace. Une bonne nouvelle pour les voyageurs en correspondance (6.000 par jour), contraints aujourd’hui d’emprunter cette rue étroite et peu accueillante, mais aussi pour les habitants et commerçants du quartier Alsace – Deux Gares, depuis longtemps mobilisés pour dénoncer les nuisances qu’ils subissent au quotidien (saleté, insécurité…).

balconCe balcon vert sera en fait un toit végétalisé de 2.600 m², construit sur la terrasse d’un tout nouvel hôtel 4 étoiles situé en lisière du quai n°1 de la gare de l’Est. Cet hôtel, destiné aux voyageurs en transit, disposera de 170 chambres haut de gamme et d’un « club » ouvert 24h/24 adapté aux besoins des voyageurs d’affaires.

Les travaux devraient durer 3 ans : ils débuteront dès cet été par l’enlèvement des voies ferrées, le renforcement du mur de soutènement puis par la démolition du centre de tri postal aujourd’hui abandonné.

Bertrand Lambert
Copyright perspective (article et vidéo) : Richard TolbinskiSLA Architecture

► MAJ 29/06/2017 : voyez le reportage de Virginie Delahautemaison et Philippe Aliès

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord
► Sur le même thème : Sur le toit du siège de la RATP : 80 écrevisses, les seules à l’air libre de tout Paris

20 Juin

Jeu de poker menteur autour de l’avenir du pass unique

Il y avait pas mal de monde au conseil régional, cet après-midi, pour écouter les différents intervenants autour de l’avenir du pass unique et de son tarif, les fameux 70 euros. L’ensemble ressemblait plus à un réquisitoire géant puisque la totalité de celles et ceux qui ont pris la parole cherchait en fait à démontrer le non sens de la politique tarifaire actuelle. Parmi eux, Marc Ivaldi, un économiste, professeur à la Toulouse School of Economics, dont les conclusions ont suscité un certain émoi parmi les usagers présents. Pour en avoir le cœur net, nous l’avons interrogé pour « Transportez-moi ».
► Voir aussi notre analyse sur ce poker menteur

Bertrand Lambert

► Sur la même problématique : Le passe Navigo à 70€ est-il viable ?
► Sur la même problématique : le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?
► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
► Pour aller plus loin : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
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17 Juin

Les stations Autolib’ se parent de mystérieux atours métalliques

autolib vanves2Petite surprise hier à l’heure du déjeuner : un ouvrier installe autour de chacune des 6 bornes de recharge de l’une des stations de Vanves, dans les Hauts de Seine, une nouvelle protection métallique aux formes arrondies. L’idée est sans doute de protéger les bornes en cas de créneau douteux (il faut dire que les places sont plutôt ric rac) ou de marche arrière non maîtrisée, bref de consolider l’ensemble face aux dégradations volontaires (ou pas) subies ces derniers mois. Un peu comme les potelets installés sur certaines stations vélib’ pour renforcer la protection des stations les plus vandalisées.

Pour l’heure, impossible d’en savoir plus auprès du service de presse d’Autolib’ : cette station est-elle une exception, une expérimentation ou une première étape avant généralisation dans le reste du réseau ? Mystère, mystère. « Nous ne communiquons pas sur le sujet pour le moment » m’a t-on simplement répondu.

Bertrand Lambert

► Pour aller plus loin, notre analyse : Paris, plus que jamais vitrine industrielle de Bolloré
► Sur le même thème : Avec Belib’, Paris facilite l’usage de la voiture électrique en ville
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16 Juin

Journée sans voiture du 25/09/2016 : périmètre élargi mais toujours autant de dérogations

On se souvient tous de la 1ere journée sans voiture du 27 septembre dernier : succès populaire indéniable, surtout sur les Champs-Elysées, mais aussi polémique à tous les étages : entre la mairie de Paris et la préfecture de police, entre pro et anti, entre cyclistes, piétons et automobilistes… avec comme sujet de discorde principal le périmètre de l’opération. Il faut dire que celui de la 1ere édition était peau de chagrin : pour schématiser, seul l’hyper centre ville était véritablement concerné. La faute, selon Anne Hidalgo, à la mauvaise volonté de la préfecture de police. Cette fois, la ville a su se montrer plus convaincante : le 25 septembre prochain, tous les arrondissements de la capitale seront concernés (au moins en partie), soit 650 km de chaussées. C’est 5 fois plus que l’an dernier ! 45% du territoire parisien intra-muros (environ 38 km2) sera au calme (la zone vert foncé), débarrassé de la pollution et du bruit des voitures. Miracle, nous entendrons de nouveau chanter les oiseaux sans avoir à tendre l’oreille et nous pourrons parler à notre voisin sans avoir besoin de hausser le ton. De quoi redécouvrir la ville tout autrement. Apaisée. Civilisée. Humaine. L’initiative est évidemment positive. Elle vise, comme l’an dernier, à sensibiliser les Parisiens à la nécessité de modifier leur comportement vis-à-vis de la voiture. Sauf que…

  • Le jour du Seigneur
    Organiser une journée sans voiture un dimanche, pourquoi pas, c’est bon pour le tourisme, ça permet de profiter de l’évènement en famille et d’éviter des embouteillages monstres en périphérie, mais ce n’est malheureusement pas ce jour là que les Parisiens ou banlieusards vont apprendre à penser autrement leur trajet domicile/travail, principal source de trafic routier dans Paris. On est donc encore loin du véritable moment pédagogique à destination des accrocs de l’auto souhaité par la ville.
  • Des dérogations à gogo
    Attention, « Journée sans voiture » ne veut pas dire « Paris sans voiture ». Comme l’an dernier, il y aura potentiellement des voitures en circulation partout, y compris dans les secteurs dits « piétons ». Ainsi, si vous habitez dans une zone a priori fermée aux voitures, vous aurez le droit de prendre votre véhicule comme bon vous semble. Les taxis (mais pas les VTC), les véhicules d’urgence, estafettes des commerçants (les marchés auront bien lieu ce jour là), camions de déménagement (ayant demandé une autorisation au préalable ici) ou encore, fort heureusement, les bus de la RATP (au contraire des cars de tourisme ou de type Ouibus qui seront bannis des zones piétonnes) pourront, eux aussi, circuler librement. Seule obligation, valable pour tout le monde : rouler au pas, à 20 km/h.
  • Une journée riquiqui
    11h-18h, soit 7 heures sans voiture, c’est ce qui s’appelle réduire une journée à sa portion congrue !


Pour rester positif, la deuxième édition est tout de même bien plus ambitieuse que la première, gageons que celle de 2017 sera encore plus radicale avec des quartiers entiers réellement piétons. Vivement Paris délivrée de l’emprise sonore et olfactive des moteurs à explosion !

Bertrand Lambert

► Pour se balader dans la carte interactive, cliquez ici.
► Sur le même thème : Journée sans voiture du 27 septembre : de qui se moque-t-on ?

Métro, boulot, disco : le 4eme Lunchbeat RATP en version funk et hip hop

lunch 4lunchbeatC’est à Glacière, sur la ligne 6, que la RATP vous donne rendez vous mardi prochain, le 21 juin, jour de la fête de la musique, pour un déjeuner électronique endiablé. C’est gratuit, ça pulse (on l’a testé nous-mêmes il y a quelques mois, voyez plutôt), mais attention, le nombre de place est limité : inscrivez vous ici.

Après une 3eme édition au son électro, avec Domenico Torti aux platines, place cette fois à un tout autre style musical : le funk et le hip hop ! La formule, elle, reste identique : une heure et demie de DJ-set, entre 12h30 et 14h, un repas (les savoureux bagels et hot-dogs concoctés par Hutch) et des boissons offerts. De quoi se changer les idées à l’heure du dej’ !

C’est sous l’impulsion de DJ First Mike, que ce nouveau Lunch Beat prendra un virage hip-hop et funk. Habitué des ondes radiophoniques, DJ First Mike électrise tous les matins le réveil des auditeurs de Mouv’ dans le Wake-up Mix. Autre nouveauté, la présence d’un danseur professionnel, Karl Kane Wung, pour accompagner vos premiers pas sur la piste de la station Glacière.

Le concept du Lunch Beat est né à Stockholm. Tout a commencé en 2010, quand une jeune Suédoise, Molly Ränge, réunit des amis dans un garage pour clubber à l’heure de la pause déjeuner. Six ans plus tard, le lunch beat a fait le tour du monde : c’est un phénomène mondialement connu et la RATP en est déjà à sa 4eme édition. Vous aussi, venez danser sous les voies du métro parisien ! Inscrivez vous ici.

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : Lunch Beat RATP#3 : on y était !

14 Juin

Le passe Navigo à 70€ est-il viable ?

NavigoValérie Pécresse se prépare t-elle à augmenter substantiellement le tarif du pass unique ? Lundi, le STIF accueillera, sous son égide, des économistes et des experts reconnus dans le domaine des transports, pour, officiellement, « éclairer les enjeux de la politique tarifaire et dialoguer avec les élus et les acteurs des transports collectifs en Ile de France ». Le thème de cette table ronde est on ne peut plus clair : « Le passe Navigo à 70€ est-il viable ? ». Comme je le soulignais déjà dans un précédent post publié en mars dernier – le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?, la question n’est pas la survie du pass unique, que la présidente de la région s’est engagée à conserver. La question est évidemment celle de son prix, fixé à 70€ depuis sa mise en œuvre par la précédente majorité régionale. Depuis sa prise de fonction en janvier, la présidente LR du conseil régional d’Île-de-France multiplie les déclarations ambigües, que ce soit à la télévision (comme ici sur France 2 ou encore sur notre blog) comme si elle voulait préparer l’opinion à une éventuelle hausse de tarif du Pass Navigo, en contrepartie notamment d’une amélioration de l’état des transports régionaux. Au delà du financement à proprement parler du pass unique, ce sont les 8 à 9 milliards d’euros que vont coûter les fameuses 700 rames neuves que Valérie Pécresse a promis d’ici 2021 qui pose la question d’une hausse éventuelle des tarifs des transports franciliens. La table ronde de lundi semble être une nouvelle étape vers une hausse quasi inéluctable, laquelle ferait une victime de taille : les parisiens, les seuls à avoir déjà subi une hausse tarifaire de leur abonnement lors de la suppression des zones, en septembre dernier

Bertrand Lambert

► Sur la même problématique : le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?
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