24 Mar

Dans le Lot Jurassique Pâques : Le retour

A Préhisto Dino Parc, à Lacave près de Rocamadour dans le Lot c’est Jurassiques Pâques ce dimanche 27 et lundi 28 mars !

Grande chasse aux énigmes organisée pour les enfants sur le thème des dinosaures et des hommes préhistoriques !
Munis d’un petit livret d’explorateur, les enfants, et leur parents, partiront à la recherche du légendaire mystère « de Pâques » et devront résoudre ce qui hante Prehisto Dino Parc en ce week-end.

Mais chacun sera récompensé de sa participation par des friandises chocolatées !

Alors le temps d’un week-end les grands redécouvrez la magie de l’enfance et les petits seront ravis par cette chasse au trésor au milieu des animaux Préhistoriques.

10 Mar

Hôtel de charme et caractère à Cauterets dans les Pyrénées

Le Lion d'Or à Cauterets © Jean-Bernard Tournié

Le Lion d’Or à Cauterets © Jean-Bernard Tournié

Lors de mon séjour dans les Pyrénées j’ai voulu découvrir un lieu comme on en trouve de moins en moins et qui pourtant à tant de belles histoires à nous raconter. J’ai donc posé le temps d’une nuit mes valises à l’Hôtel Le Lion d’Or de Cauterets. Ma première impression en franchissant le seuil de l’établissement correspond bien au panneau sur la façade « Hôtel de Charme et Caractère de Midi-Pyrénées« . Me voici dans un de ces endroits ou charmes, beauté et hospitalité ne sont plus qu’un.

Je suis accueilli par l’une des propriétaires du lieu, Bernadette. L’Hôtel appartient à sa famille depuis 1913. Ici chaque membre de la famille a un peu sa spécialité, Benadette s’occupe de l’accueil des clients, de leur confort, Rose-Marie elle, c’est plus la cuisine, la décoration, son fils Thomas, lui fait ….un peu tout.

Le temps est un peu gris et frais ce jeudi lorsque j’arrive à Cauterets. Me voici dans le hall d’entrée, Bernadette, à la réception, me propose avant tout un café ou un thé. Ce que je ne refuse pas.

Ce sont des cookies et autres friandises maisons, préparées par Rose-Marie qui accompagnent mon café. Je profite du calme et de la décoration pour m’imprégner de ce lieu qui respire chaleur et sérénité.

Le salon lounge © Jean-Bernard Tournié

Le salon lounge © Jean-Bernard Tournié

Je ne suis là que depuis quelques minutes et pourtant je me sens presque comme chez moi. J’ai l’impression de revenir en vacances dans ce qui pourrait être ma maison de famille.

Après ce moment de zénitude, hors du temps, je me dirige vers ma chambre, le couloir, est un véritable voyage dans le temps où chaque objet, tableau fait remonter en moi des souvenirs ou des sentiments heureux.

Classifier la déco est difficile, une chose est sure nous sommes loin de ce que nous proposent les grands groupes hôteliers, loin de toute cette « standardisation » des couleurs et mobiliers qui commence à envahir le parc hôtelier de nos régions.

Ici, le choix fait par la famille Lasserre est, comme me le dit Bernadette : « avant tout une conception personnelle de l’accueil, nous voulons garder le coté familial que le client se sente comme chez lui« .

Les chambres sont meublées de façon coquette et chaleureuse, la décoration soignée, mariage de meubles « style ancien » , tissus raffinés, décoration authentique de montagne avec tout le confort moderne.

Mais le temps passe et il est déjà l’heure du diner. J’ai demandé à manger sur place car j’ai a cœur de gouter à la cuisine familiale préparée par Rose-Marie.

La salle à manger © Jean-Bernard Tournié

La salle à manger © Jean-Bernard Tournié

Une fois dans la salle de restaurant je ne suis pas perdu, même ambiance, chalet de montagne aux pierres apparentes, tables rustiques, bougies et un soupçon d’odeurs agréables émanant de la cuisine m’enchantent déjà.

Au menu ce soir : soupe au haricot tarbais, choux et autres mets délicieux, salade au fromage de chèvre chaud et ses boudins de Porc Noir de Bigorre, truite de montagne des torrents de Cauterets avec son assortiments de légumes et dessert maison sublimant le fruit emblématique de cette vallée : la myrtille.

Salade de chèvre chaud au boudin de Porc Noir de Bigorre © Jean-Bernard Tournié

Salade de chèvre chaud au boudin de Porc Noir de Bigorre © Jean-Bernard Tournié

Je termine cette soirée par une petite découverte de Cauterets by night.

Après une bonne nuit reposante, il est grand tant d’aller recharger ses batteries pour entamer une nouvelle journée de découvertes.

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Une chambre © Jean-Bernard Tournié

Je me dirige donc vers la salle du petit déjeuner. Là au milieu des viennoiseries habituelles (croissants et « chocolatines ») me sont proposés plusieurs délices sucrés faits maisons, gâteau au chocolat, brioches …et l’assortiment de confitures. Tout est fait ici par la maitresse de maison.

Je peux même satisfaire mon gout innominé pour la charcuterie et le fromage avec du jambon et saucisson local tout comme la tomme de brebis.

En quelques mots je dirais que j’ai passé au Lion d’Or des instant de repos avec ce sentiment de bien être comme lorsqu’on est chez soi. Ai je séjourné dans un hôtel? une chambre d’hôte? Une maison de famille?

Le landau de la famille aujourd'hui élément de déco © Jean-Bernard Tournié

Le landau de la famille aujourd’hui élément de déco © Jean-Bernard Tournié

Je ne sais comment qualifier le Lion d’Or « Logis de France »  3 étoiles à des prix familiaux où le client est vraiment roi et où il fait bon passer du temps.

Il est temps pour moi de reprendre la route direction Toulouse avec des images de paysages pyrénéens tous plus beaux les uns que les autres et des rencontres authentiques.

Cauterets by Night © Jean-Bernard Tournié

Cauterets by Night © Jean-Bernard Tournié

Je laisserais le mot de la fin à Philippe Noiret :  » Le bonheur parfait selon vous? Le cul bien sur la selle de mon Andalou, le nez au vent dans la fraicheur du matin, avec les Pyrénées enneigées au loin et mon Labrador. »

 

 

03 Mar

Dans le Lot cuisine « comme à la maison »

Le Lot est un département aux milles facettes, qui a su garder, préserver son patrimoine culturel, botanique, mais aussi ses traditions que ce soit au niveau des coutumes, de l’agriculture, la vigne a été apporté par les romains et culinaire.

 

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

 

Alors que je rentrais sur Toulouse, je me suis souvenu de ce que m’avait dit un jour un lotois. A quelques kilomètres de Saint Cirq Lapopie, dans le village de  Bach, se trouve un trésor culinaire, une adresse comme on en fait plus.

J’ai donc décidé d’aller par moi même à la rencontre de ce que tout le monde considère ici comme faisant parti du patrimoine lotois.

Découverte touristique

Me voilà arrivé à Bach, village lotois par excellence, maisons de pierre rue qui  sentent bon le feu de cheminée, tout respire calme, bonheur. En cette fin d’hiver qui ne porte pas son nom, les premiers bourgeons ont bravé les quelques rares et petites gelées pour commencent à colorer le village.

Je m’arrête un instant afin de profiter de cet environnement, et je l’avoue, pour essayer de trouver l’auberge de Monique.

Monique aux fourneaux © Jean-Bernard Tournié

Monique aux fourneaux © Jean-Bernard Tournié

Bach ce situe sur un des chemins de Compostelle, les coquilles sont là pour nous le rappeler et j’imagine ces hommes et ses femmes marchant des heures et faisant une halte en ces lieux, quelle sérénité en ces lieux.

Mais mon estomac me rappelle à l’ordre.

Découverte gastronomique

Je pousse une porte et me voilà dans une ancienne auberge de campagne, plus exactement à Lou Bourdié (Le Fermier en occitan). Au commencement cette auberge était une épicerie casse-croute. Monique en est aujourd’hui la patronne.

La salle © Jean-Bernard Tournié

La salle © Jean-Bernard Tournié

Elle m’accueille, nous parlons, elle se souvient de ses arrières, arrières grands-mères qui ont fondés ce lieu relookée aujourd’hui par la maitresse des lieux qui vous accueille avec son sourire sa bonne humeur tout comme la jeune personne qui la seconde en cuisine comme en salle.

Le bar et la salle © Jean-Bernard Tournié

Le bar et la salle © Jean-Bernard Tournié

Car Monique c’est non seulement une bonne, excellente cuisinière mais c’est aussi une personne qui écoute, qui vous parle avec passion de la vie passée sur les Causses. C’est un livre de souvenirs mais c’est surtout et avant tout quelqu’un qui a du cœur et cela se ressent dans sa cuisine.

Ici tout est fait maison, Monique prépare les recettes que lui ont enseigné sa mère ou sa grand mère. On vous sert une cuisine de terroir avec des produits locaux comme la poule farcie, leurs fameuses soupes, pied de cochon au safran, « coutchat », pastis, agneau, cèpes, truffes et autres gourmandises… Et surtout pour un prix modique à la portée de tous !

Pâté de tête maison © Jean-Bernard Tournié

Pâté de tête maison © Jean-Bernard Tournié

La gastronomie est une affaire de partage, de passion. La cuisine est un art chaleureux qui dépasse les frontières régale car viennent s’asseoir à la table de cette enseigne nombre d’étrangers, anglais notamment.

Agneau du Quercy au safran © Jean-Bernard Tournié

Agneau du Quercy au safran © Jean-Bernard Tournié

Car derrière cette modestie, cette attention permanente que Monique nous porte difficile qu’elle et son auberge sont mondialement connue.

Dernière info, avec un peu de chance et beaucoup de gentillesse Monique peut vous donner une de ses recettes et vous verrez vous ne serez pas déçu.

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

Maisons lotoises © Jean-Bernard Tournié

 

 

01 Mar

Nouveauté pleine de surprises à Toulouse, mais Qu’es Aquo?

Toulouse lance un nouvel « Event » au nom Occitan : « QU’ES AQUO » du lundi 14 Mars au vendredi 18 Mars, dans un endroit atypique de la ville rose. Lequel? Je vous donne un petit indice: ce lieu n’est jamais ouvert au public. Donc découvrir Arts et Produits locaux à deux pas de la Place Saint Pierre (second indice) gratuitement. On ne va pas s’en priver !!!!

Ce nouvel « Event » toulousain a pour but de faire découvrir des artistes amateurs de Toulouse et La Région. Comme on dit en occitan mais qu’es aquo ce « Qu’es aquo »?

Durant une semaine vont se mêler divers types d’arts aussi différents les uns que les autres, des rencontres avec des artistes et comme nous sommes dans le Sud les bons produits locaux ne sont pas oubliés et seront aussi à découvrir. La semaine se terminera par ce qui me fait penser à Astérix, un Afterwork totalement innovant, du jamais vu !

« Qu’es aquo? » en occitan veut dire « Qu’est ce que c’est? »

28 Fév

Le Cassoulet de l’histoire à la recette par un Chef Toulousain

Parler Cassoulet c’est parler du plat emblématique de Toulouse mais aussi de Castelnaudary et de Carcassonne. Mon challenge : réaliser ce délicieux plat en compagnie d’Éric Terret Chef à La Pergola à Toulouse.

Le cassoulet presque prêt à déguster © Jean-Bernard Tournié

Le cassoulet presque prêt à déguster © Jean-Bernard Tournié

Mais tout d’abord comment parler de ce met sans réveiller de vieilles rivalités au demeurant forts sympathiques et qui se terminent toujours autour d’un bon repas.

En m’intéressant au Cassoulet je n’ai pas cherché à savoir qui avait la vraie recette, Castelnaudary ? Toulouse ? Carcassonne ? Je laisse cela aux membres de l’Académie du Cassoulet pour en juger. Le Cassoulet de Castelnaudary se compose d’oie et de jarret de porc. A Toulouse on remplace l’oie par le canard et bien sur on rajoute de la saucisse. A Carcassonne on rajoute du mouton. Mais je suis sur d’une chose c’est que le Cassoulet est né à Castelnaudary.

Ce plat symbolique a vu le jour grâce aux Anglais. Décidément notre région leur doit beaucoup : le rugby à quinze à treize, le cassoulet…

La petite histoire raconte que durant la guerre de Cent Ans, Castelnaudary est assiégé par les Anglais. Le siège était long, très long et les assiégés furent vite affamés.

Les dignitaires décidèrent de jouer leur vatout. Ils réunissent tous les vivres à leur disposition pour faire un gigantesque ragoût afin de redonner des forces aux combattants. Revigorés les assiégés attaquent et chassent l’Anglais et libèrent la ville. Le Cassoulet était né.

Petit « détail » ce ragout était à base de fèves, en effet le haricot, originaire d’Amérique du Sud, ne fit son apparition en Europe qu’au XVIème siècle avec le retour des Conquistadors.

Cette page d’histoire refermée me voilà plongé face à mon défit : préparer ce plat mythique.

C’est donc Eric Terret Chef à Toulouse et Richard Sarrazin son Second qui vont « m’initier ».

Tout commence par le choix du haricot. Le Tarbais ? Oui sans doute le meilleur, mais pour cette recette nous utiliserons du haricot du Lauragais plus fin.

Le haricot du Lauragais © Jean-Bernard Tournié

Le haricot du Lauragais © Jean-Bernard Tournié

La veille je mets à tremper mes haricots toute la nuit avant de les égoutter. Je prépare alors mon accompagnement à base de carottes, d’oignons le tout coupés en brunoise.

La brunoise de légumes © Jean-Bernard Tournié

La brunoise de légumes © Jean-Bernard Tournié

Pour ce qui est des proportions, j’opte pour la méthode de nos grands-mères : mettre telle ou telle quantité d’ingrédients en fonction de nos gouts et de du nombre de convives. Je garde en mémoire, par contre, un seul leitmotiv, ce plat est un plat de partage à préparer avec amour et pour faire plaisir à ses convives.

Dans une casserole je fais revenir ma brunoise dans l’huile d’olive. Je sais : sacrilège, pour les puristes la graisse d’oie est irremplaçable. Eric Terret préfère l’huile d’olive qui allège le plat. Nous ajoutons thym, ail et les haricots que nous recouvrons d’eau, su sel, du poivre, ainsi que du fond de veau et c’est parti pour 40 minutes de cuisson. Pendant ce temps je fais cuire les viandes.

Eric Terret et Richard Sarrazin © Jean-Bernard Tournié

Eric Terret et Richard Sarrazin © Jean-Bernard Tournié

A la « mi-temps » Eric rajoute le jus de cuisson de la viande (saucisse, canard, …) ainsi que de la couenne de porc qui en cuisant donnera le liant propre au Cassoulet.

Ajout du jus de cuisson des viandes © Jean-Bernard Tournié

Ajout du jus de cuisson des viandes © Jean-Bernard Tournié

Au bout de 40 minutes, on égoutte, il est temps de dresser notre Cassoulet.

Eric attrape une Cassole, plat de terre cuite qui donna son nom à ce met.

La Cassole © Jean-Bernard Tournié

La Cassole © Jean-Bernard Tournié

Il tapisse le fond de celle-ci de haricots et la couenne sur lesquels il dispose ensuite la saucisse, le canard, cuit au préalable. Puis recouvre le tout de haricots.

La cuisson © Jean-Bernard Tournié

La cuisson © Jean-Bernard Tournié

Direction le four pour 20 minutes de cuisson environ afin de donner au plat un aspect plus « grillé ». Pour la petite histoire, la chapelure est uniquement une idée toulousaine qui n’a qu’un rôle décoratif car accentue le coté grillé et peut aussi absorber un peu de graisse pour donner au plat un coté plus light…

 

Le montage © Jean-Bernard Tournié

Le dressage © Jean-Bernard Tournié

Arrive… Enfin !!! Le moment de la dégustation, je ne peux m’empêcher de penser à ces générations de femmes qui durant des siècles ont fait ce plat pour leur famille sans s’imaginer qu’un jour il serait servi dans les plus grands restaurants du monde et qu’il serait en 2016 LE plat à la mode à New-York à un prix exorbitant.

Bon appétit © Jean-Bernard Tournié

Bon appétit © Jean-Bernard Tournié

Mais il est temps de gouter ce Cassoulet accompagné d’un Corbières ou un Côtes du Roussillon et pour terminer un délicieux Roquefort ou un non moins excellent Laguiole….

Roquefort et Laguiole © Jean-Bernard Tournié

Roquefort et Laguiole © Jean-Bernard Tournié

Bon Appétit !!!

 

 

 

 

13 Fév

Le berlingot la gourmandise de Cauterets (Pyrénées)

Les Pyrénées sont pleines de belles et bonnes découvertes, de petits trésors de gourmandises. Aujourd’hui nous voilà au cœur des Hautes-Pyrénées à la découverte d’une belle surprise aux saveurs de notre enfance.

Il était une fois, il y a bien longtemps, à la Préhistoire, des hommes ont décidé de s’installer dans une vallée des Pyrénées, car les eaux leurs semblaient bonnes et le gibier nombreux. Ils ne s’imaginaient pas que le petit village de Caouteres allait devenir le point d’attraction et de repos de la noblesse européenne sous le nom de Cauterets.

Les premiers bains apparaissent au XIème siècle, se sont les moines de Saint-Savin qui aménagent une piscine à des fins thérapeutiques, le « thermalisme » à Cauterets est lancé.

L’âge d’or de la station thermale débute au 19ème siècle, parmi les visiteurs célèbres, Georges Sand, Victor Hugo, Chateaubriand, Napoléon III et son épouse Eugénie, sans oublier la noblesse européenne, russe notamment.

Aperçu de Cauterets et les Pyrénées ©JBTournié

Aperçu de Cauterets et les Pyrénées ©Jean-Bernard Tournié

Mais à Cauterets, comme dans les autres stations thermales d’ailleurs, l’eau au gout de souffre laisse un petit arrière gout, et pour le palais délicat des bourgeois ou nobles européens du 19ème siècle ce n’est pas possible.

Les médecins préconisent alors à leurs malades de sucer un bonbon sucré, qui, en plus de redonner un bon gout au palais aurait des effets stimulants complémentaires à la cure.

©JBTournié

Cocktails de gouts et de couleurs ©Jean-Bernard Tournié

Le choix du bonbon se porte sur le Berlingot, friandise arrivée avec le sucre au 16ème siècle. Entre le 19ème et 20ème siècle, Cauterets devient la première ville thermale de France et pas moins de 10 fabriques sont installées en ses murs.

Mais comment fait-on un berlingot?

Pour répondre à cette question je me suis rendu chez Francis qui fabrique des berlingots depuis plus de 20 ans. Produit 100% naturel, le berlingot demande pour sa fabrication, adresse, précision, amour des bonnes choses et passion.

A « La Reine Margot » Francis propose de me montrer comment ces petits bouts de sucre parfumés et au gout inimitable sont fabriqués.

Francis prépare, tel un Panoramix pyrénéen, sa potion gourmande à base d’eau, de sucre, de sirop de glucose.

©JBTournié

La pâte est prête reste le façonnage ©Jean-Bernard Tournié

Portée à 150 degrés, la potion voit son eau s’évaporer pour devenir sirop dans lequel Francis ajoute un parfum les classiques, chocolat, fraise, banane….. Mais le berlingot n’est pas un produit figé grâce au travail de l’artisan les couleurs et les gouts évoluent.

©JBTournié

Le berlingot se prépare ©Jean-Bernard Tournié

Dans son atelier Francis, comme ses collègues, innove, recherche, perfectionne telle ou telle nouvelle saveur qu’il faut rendre attirante non seulement par le gout mais aussi l’aspect obtenu par le travail de la matière ainsi l’artisan devient artiste car il réveille en nous nos sens : la vue, l’odorat, le gout … et les souvenirs.

C’est pourquoi au-delà des saveurs traditionnelles on peut découvrir par exemple le citron vert-basilic, caramel-beurre salé, thym-romarin …

Ainsi aromatisé et coloré le sirop est étalé sur une table de marbre (la différence entre le froid et le chaud empêche au sucre de coller). Francis travail le sirop sur la table afin de le faire refroidir à 65 degrés.

Puis il l’enroule sur un pieu avant de l’étirer, le rouler et ce, de nombreuses fois, jusqu’à former un cordon, coupé au ciseau ou à la machine « La berlingotière » qui lui donne sa forme définitive : à déguster.

©JBTournié

Le Berlingot est né ©Jean-Bernard Tournié

Ce geste qui ressemble a une chorégraphie bien huilée demande une connaissance de la matière et une dextérité que seul des artisans peuvent maitriser, fruit d’un apprentissage, d’heures de travail et de transmissions ancestrales.

Rassurez-vous Francis tout comme ses 4 autres collègues « berlingotiers » de Cauterets vous proposent des démonstrations et une dégustation gourmande au sein de leur boutique.

Bon appétit ©JBTournié

Bon appétit ©Jean-Bernard Tournié

 

 

 

 

05 Fév

« Maeva » (bienvenue) au salon du Tourisme de Toulouse

Mahana, soleil en tahitien, a raisonné comme un appel à mon oreille en ce vendredi. Me voilà  donc parti pour le Parc des Expositions de Toulouse où jusqu’à Dimanche je pourrais choisir mes destinations ou adresses de restaurants pour mes prochaines vacances ou week-end.

Accueilli par le stand So Toulouse, et celui de l’agglomération de Montpellier Méditerranée, le ton est donné, le rapprochement des Régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées est également effectif en Tourisme.

©JBTournié

©Jean-Bernard Tournié

C’est tout d’abord une approche régionale qui nous amène à la découverte des incontournables du tourisme et du terroir mais aussi de lieux plus intimistes comme les Pyrénées Audoises ou la gastronomie de la Lozère.

Car la région est bien représentée. Difficile de faire un choix au sein des diverses offres de balades, détentes, ou découvertes de musées, sites naturels, ou architecturaux, nombreux et tous avec leur identité propre. Curieux de nature je ne sais où m’arrêter. Alors la décision est prise : nous irons partout !

Mais continuons notre « voyage » au sein du salon. Le dédale des allées nous amène de surprises en surprises. Je veux dormir ? C’est ce que me propose les Logis de France du Lot ou encore les logements Pleins Air des Hautes-Pyrénées, ou les établissements hôteliers plus ou moins étoilés qui sont autant de tentations auxquelles on n’a pas envie de résister.

Le stand de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées est un véritable mur d’images où les lieux emblématiques forment une palette de destinations toutes plus attirantes les unes que les autres.

©JBTournié

©Jean-Bernard Tournié

Mais mon œil est alors attiré par un stand aux couleurs bleu et blanc : Aéroport Toulouse Blagnac : je pense alors destinations lointaines, mais pas que … En effet j’apprends que le 25 Mars Volotea ouvrira une ligne régulière vers Brest. La Bretagne à une heure de Toulouse, d’ailleurs les bretons sont déjà là, le stand de Brest et ses environs est juste à coté et Brigitte ne manque pas de vous venter les charmes de sa ville et des côtes bretonnes.

Le Château de Brest et la Rade ®JBTournié

Le Château de Brest et la Rade ®Jean-Bernard Tournié

En poussant plus loin mes investigations au sein du salon je me sens emporté par l’envie de découvrir l’Andalousie, ou encore l’Aragon, la Tunisie, la Turquie et …. l’Indonésie voir l’ Ousbékistan.

Une pose sous la tente berbère afin de déguster un thé à la menthe me semble indiqué. Le temps est passé trop vite, mais la tête pleine d’idées de découvertes je me résigne à quitter le hall. Valise prête, il ne me reste plus qu’à m’approprier la phrase fétiche de George Pernoud et maintenant : « Bon vent !  »

Pour en savoir plus : www.salons-du-tourisme.com/Toulouse

 

 

 

03 Fév

Et si le Tourisme et la Gastronomie m’étaient contés

Vignoble et mer Banyuls ©Deschamps

Vignoble et mer Banyuls ©Deschamps

Billet à durée indéterminée pour la découverte de sites, lieux secrets ou pas, de trouvailles culinaires, d’hébergements aux charmes certains en Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et parfois au delà….

Première destination touristique, la France est connue pour ses sites, sa gastronomie, son vin… Mais souvent nos touristes étrangers ou pas, ne s’arrêtent que quelques heures à Paris, les grandes métropoles, les sites incontournables….

Parfois il suffit de ralentir, de prendre un chemin de traverse pour tomber sur la perle, l’instant qui nous laissera un souvenir unique, nous donnera cette drôle d’impression qui s’appelle le bonheur. Pousser une porte, s’arrêter, prendre le temps de s’imprégner d’un lieu, du délice d’un plat, …

A travers ce blog nous partirons à la découverte de notre grande Région, celle des « Grands Sites », celle du soleil et de la Grande Bleue, mais aussi des Causses et des étendues naturelles, des Destinations Sud de France www.destinationsuddefrance.com … et parfois nous partirons plus loin encore.

La carte de la Région ouverte devant moi je laisseras tomber mon stylo qui m’indiquera le lieu où aller. Je ferais confiance au hasard et partirais découvrir au sens large du terme, connaitre La Petite Histoire que cache la Grande, la spécialité gourmande, le producteur amoureux de ce qu’il fait et en parle avec passion. Passion qu’il aime à faire partager.

Cirque de Gavarnie et la brèche de Roland ©Dominique Viet - CRT Midi-Pyrénées

Cirque de Gavarnie et la brèche de Roland ©Dominique Viet – CRT Midi-Pyrénées

Du Nord au Sud et d’Est en Ouest la Région doit nous dévoiler ses secrets, laissons-nous emporter par la curiosité, l’envie et pourquoi pas une certaine naïveté, celle du regard d’enfant qui s’émerveille et qu’avec l’age, parfois, nous perdons un peu…

Mais, nous partirons également hors de notre Région, en France, à l’étranger, à la découverte de paysages, site, cuisines, rencontrer des gens de « chez nous » installés loin de leurs racines, voir comment nos produits sont consommés ….

Blog de découvertes touristiques, gastronomiques, gourmandes, humaines ce  » Cyber Road Movies » est le votre,  « Le voyage est ma maison » écrit Muriel Rukeyser.

Mesdames, Messieurs, bienvenue à bord de Balades et Gourmandises le voyage durera un certain temps, les conditions météorologiques sont excellentes, permettez moi au nom de tout l’équipage de vous souhaitez de bonnes découvertes en notre compagnie.