12 Juin

Thierry Desserey : "Pour moi, le DBHB ne sera pas rétrogradé"

La semaine dernière, la Commission nationale de contrôle de gestion  (CNCG) a décidé de priver de LNH le Dijon Handball en raison de problèmes financiers. Le club doit passer devant la commission d’appel ce samedi 15 juin 2013, président et entraîneur se veulent confiants.

L’annonce de la Commission nationale de contrôle de gestion de rétrograder en N1 pour sanction financière le DBHB, quelques jours après sa montée en LNH, a été vécue comme une douche froide par tous les supporters du club. A quelques jours de l’appel, ce samedi, on fait le point avec les principaux intéressés.

Pourquoi cette rétrogradation ?

En mai 2011, le club est en situation de faillite, Thierry Desserey, le nouveau président réalise alors une première augmentation de capital pour espérer revenir à l’équilibre financier. Le club s’engage à revenir à zéro pour le 31 décembre 2012. Mais ce plan d’apurement des comptes n’est pas respecté, la situation est toujours négative, la commission a donc décidé logiquement de rétrograder le club en N1.

La situation financière actuelle  :

« Nous sommes en règle. Nous avons refait une augmentation de capital, au 30 juin 2013, nous serons en solde positif, nous sommes dans les clous » explique le président. Selon Thierry Desserey, le DBHB a donc respecté son engagement et l’appel de samedi devrait être entendu, les conditions réglementaires étant respectées. Du côté de l’entraîneur, Denis Lathoud, on se veut confiant : « Le président m’a donné des garanties, il n’y aucune raison qu’on soit rétrogradé ».

Quel budget la saison prochaine ?

« C’est l’autre grande question du moment » avance le président. Mais il se veut là-encore rassurant, la construction du budget pour la LNH est bien avancée. « J’ai reçu toutes les lettres de soutien des collectivités (NDLR : l’an passé, région, conseil général et ville ont déboursé environ 250 000 euros) et 80% des engagements des partenaires privés, il en reste encore 20% à finaliser ». Le club doit avoir un budget minimum d’1.6 million d’euros en Elite, cette saison en Pro D2, il était de 1.1 million, soit le 4ème budget de cette division.

Quelle équipe ?

Denis Lathoud le concède « on a pris du retard ». La faute aux playoffs qui ont retardé le lancement du recrutement de trois semaines. « Il n’y a plus grand chose sur le marché, je continue à construire l’équipe, je veux doubler tous les postes ». Pour ne pas vivre le syndrome Billière (0 victoire cette saison), Dijon veut des renforts. Pour l’heure, seul le pivot Kevin Rondel (Chambéry) est arrivé.

La suite :

Le club va être auditionné samedi 15 juin par la commission d’appel, celle-ci rendra sa décision vraisemblablement le lundi 17.