06 Jan

Ty Kaz, le pressing connecté à la mode rennaise

Détail de la devanture de Tykaz, située rue Saint-Hélier à Rennes

Détail de la devanture de Tykaz, située rue Saint-Hélier à Rennes

Question d’horaires, de temps… quelque fois, apporter sa robe au pressing relève du miracle. Avec Ty Kaz, Françoise Bazin importe à Rennes le pressing « connecté » made in USA. Une façon smart d’intégrer le commerce traditionnel à nos contraintes. 

Code du casier, commande, facture…. Tout se fait depuis votre smartphone ou votre ordinateur. Reste à déposer le vêtement dans un casier. Trois jours plus tard et à n’importe quelle heure, retour à Ty Kaz pour récupérer un vêtement comme neuf, pour un prix identique à celui du pressing traditionnel.

Force est de constater que ce concept de commerce connecté appliqué au pressing est une bonne nouvelle. Guère étonnant donc que trois mois après son ouverture, le bilan confirme qu’il y avait une attente.

« Nous avons déjà un tiers de nos clients qui sont revenus en boutique » explique Françoise Bazin, « alors que le pressing, généralement, on y vient pas si souvent : un client vient en moyenne au pressing six ou sept fois par an« .

Autrefois directrice administratif et financier dans une grande entreprise, Françoise Bazin connaissait précisément ce problème de flexibilité des horaires, mais aussi, obligée de s’adresser à des chaînes, celui de la qualité.

L’autre ressort de son projet, labellisé French Tech, est celui de la qualité et du retour à l’artisanat. « Aujourd’hui, on va beaucoup moins au pressing, mais on y va pour des vêtements fragiles et qui nous sont chers, et dans ce cas on attend que le soin soit vraiment de qualité » observe Françoise Bazin.

Ty Kaz est donc bien un mariage entre nouveaux usages et commerce traditionnel, mais qui demande un peu de techno en arrière-boutique. Au delà de l’interface, il faut pouvoir suivre les demandes, converser avec le client, et fournir des badges qui accompagneront la housse du vêtement afin de tracer la commande.

Pour ces aspects, Françoise Bazin a trouvé en la French Tech un appui précieux. C’est Mobizel, spécialistes des interfaces mobiles, qui s’est chargé du back-office. Mais grâce à des solutions déjà développées pour d’autres entreprises de l’environnement French Tech, Ty Kaz a pu profiter d’un développement à prix doux.

« C’est toute la richesse de ce maillage, et c’est le but de la French Tech, que tous les acteurs sur le territoire se connaissent, et qu’une synergie se mette en place » résume Françoise Bazin.

Voir le reportage d’Isabelle Rettig et Christophe Rousseau

 


Tykaz, le pressing connecté