12 Oct

L’application de proximité, le must-have des villes malignes

Un bus à Saint-Brieuc

Un bus à Saint-Brieuc

C’est le premier pas vers la ville intelligente. La ville de Quimper, à l’instar de Rennes, propose une application de transport en mobilité, Mobigo, tandis que les applications rapprochant élus et citoyen se multiplient.

Avec Commune-it, l’éditeur d’application breton Wifylgood veut rapprocher les villes de leurs administrés. Météo locale, informations pratiques, alertes mais aussi déclarations de dégâts en temps réel et parfois possibilité de chat : l’application mobile vient logiquement compléter les panneaux lumineux et le standard téléphonique. Le leader en France, Tell My City (manifestement on aime communiquer en anglais sur ce marcheé…), a été choisi par 70 communes.

Logiquement, car  81% des 18-24 ans sont équipés de smartphones, et même si seulement le quart des sexagénaires le sont, l’information doit forcément passer en mobilité.

Celle concernant les transports, l’info mobilité, est aujourd’hui une évidence. Que ce soit par le biais des données ouvertes aux développeurs, ou par la compilation bases de données quelques fois pas simples à harmoniser, la ville un tant soit peu intelligente doit se doter d’une telle aide au transport.

La ville de Quimper, en choisissant CanalTP (la filière numérique de Kéolis), fait dans le solide : les horaires en temps réel, qu’est-ce que j’ai autour de moi, itinéraires, trafic.

Si votre commune n’a pas franchi le pas, pas de panique : il est possible qu’elle soit tombée sous le charme des offres « clé en main » comme celle de My-app, qui promet une appli communale en trois clics. Comme à la bonne vieille époque des pages jaunes pour les commerçants.