15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Alerter sur le réchauffement climatique. Jean Jouzel, climatologue qui a représenté la France au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), tire une fois de plus la sonnette d’alarme sur l’accès à l’eau dans la région Nouvelle-Aquitaine.  « C’est une conséquence majeure du réchauffement climatique dans le sud-ouest », assure le climatologue. Si on regarde la diminution du débit des fleuves, la baisse des précipitations et l’augmentation de l’évaporation, les eaux de surface seront moins disponibles. La compétition pour l’accès à l’eau sera plus rude d’ici vingt, trente ou quarante ans dans cette région. » Pour explique l’hydrogéologue Alain Dupuy (INRAE Bordeaux), on ne peut pas se permettre d’attendre. « On y est au rendez-vous qu’il ne faut pas manquer mais tout de suite. Tout de suite, il faut mettre en place dans tous les secteurs, des comportements hydro-économes. On fait ce que l’on veut mais la base, c’est d’aller vers des systèmes, des prélèvements ou des comportements hydro économes, sans ça on n’y arrivera pas ». @franceinfo.

#Media

► Heidi.news : quand une start-up media fait preuve d’agilité durant la pandémie. Créée en mai 2019, la start-up Suisse Heidi.news a réussi à imposer son expertise durant la crise du covid-19 et à installer son audience. De janvier à avril 2020, le site est passé de 65’000 à 985’000 visiteurs uniques. Le trafic s’est stabilisé à 35’0000 visiteurs uniques après la période du confinement – soit 5 fois plus qu’en début d’année. Les abonnements ont doublé passant de 2500 à 5000. Paul Ackermann, rédacteur en chef, est revenu sur les raisons de ce succès lors du News Impact Summit Online 2020. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

 

 

14 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► L’espace urbain est devenu le milieu dominant des êtres humains, et sa progression questionne aujourd’hui l’habitabilité des villes. L’imperméabilisation, la densité des constructions et des flux liés au modèle de la ville fonctionnelle contribuent à la perte de biodiversité, à la création d’îlots de chaleurs et à la pollution. Le bien-être et la santé sont également mis à mal dans un contexte générateur d’anxiété. En bref, l’urbanisation des modes de vie favorise une déconnexion à la nature et à ses bienfaits multiples. En parallèle, le développement du numérique et la vitesse de son déploiement dans la plupart des sociétés traduisent un désir de connexion qui interroge moins qu’il attire. Si la déconnexion à la nature semble évoluer de pair avec la connexion numérique, une réflexion sur les implications psychologiques, sociales et urbaines s’impose pour mesurer les enjeux de cette évolution. Lire la suite la suite de la tribune de Dorothée Marchand et Emeline Bailly. Chercheures à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC). @FR_Conversation. Légende image  En ville, les espaces naturels sont autant de possibilités d’expériences et de qualité d’être. (Photo : Shutterstock)

#Ville

► Antoine Courmont est directeur scientifique de la chaire « villes et numérique » de Sciences Po et co-auteur de Gouverner la ville numérique (Puf, 2019). Il explique : « La donnée est devenue un gros enjeu de gouvernement des villes, alors qu’il n’y a pas si longtemps, elle était perçue comme un sujet purement technique. On constate, au Canada comme en France, une prise de conscience chez les élus de l’importance des données pour gouverner la ville, et une augmentation de l’expertise publique sur ces enjeux. » Ainsi ajoute-t-il qu’en France, « il est frappant de voir l’absence de mobilisation partisane autour des grands projets numériques de Dijon ou d’Angers qui ont été votés l’un par une majorité de gauche, l’autre de droite. Il n’y a pas eu d’opposition, ni de clivage partisan sur cette question. En revanche, on commence à voir émerger des contestations citoyennes de plus en plus fortes contre des projets d’implantation d’entrepôts d’Amazon, dans des endroits géographiquement très variés, à Annecy, Lyon, Strasbourg ou Carquefou, ou bien contre l’implantation d’antennes 5G ou en faveur d’un moratoire sur ce sujet. Ces mouvements contribuent à politiser le débat en l’articulant notamment avec les enjeux environnementaux. » @lemondefr.

#Données

► La ville numérique a besoin d’une gouvernance publique des données, qui implique la population. (…) C’est l’un des risques majeurs. Le fait que, dans certains secteurs, la gestion des données urbaines relève de la responsabilité d’une compagnie privée peut avoir des conséquences sur la gouvernance de la ville. Il existe un risque de transfert des fonctions qui dépendent traditionnellement de la municipalité », explique Teresa Scassa, spécialiste de la protection de la vie privée à l’université d’Ottawa (Canada), s’inquiète des risques que présente la ville numérique pour la gouvernance urbaine et la protection des libertés. @lemondefr.

#Industrie

► Lola et Romain ont tous les deux 30 ans et voilà un an qu’ils ont quitté leurs emplois respectifs pour lancer à Nantes, où ils habitent, leur propre société, Ankore, dont le slogan est : « le vêtement qui nettoie l’océan ». Cette marque fabrique des vêtements tissés avec des déchets plastiques collectés dans la mer et du coton bio pour en améliorer la qualité et la durabilité. « En tant que bretons, explique Romain, on est très proches de l’océan. Je suis surfeur. Je vois l’océan se dégrader d’année en année, surtout après les grandes marées (qui poussent les déchets vers la côte). On a commencé par ramasser ce plastique et puis on a voulu faire plus. » @franceinfo.

#Energie

► Le développement des énergies renouvelables en milieu rural monte en puissance en Limousin afin de combler en partie le retard de la France en production d’électricité verte. Certains projets suscitent pourtant des contestations locales, y compris chez les défenseurs de l’environnement. La première éolienne citoyenne en France a été érigée en Limousin en 2014, sur la commune de Rilhac-Lastours en Haute-Vienne. Avec 122 mètres de hauteur, une nacelle de 75 tonnes et des pales de 44 mètres de long, elle fournit de l’électricité hors chauffage à 1700 foyers des environs, soit 400 000 kWh d’électricité locale en 2018. Les projets citoyens comme celui de Rilhac-Lastours se multiplient en France, ils sont notamment recensés sur le site énergie partagée. On dit que ça gâche le paysage une éolienne mais je crois que les gens ne se rendent pas compte que dans 50 ans, si jamais on ne fait rien, le paysage limousin n’existera plus, il n’y aura plus de chênes, plus de châtaigniers, ce sera fini ! » Jean-François Couty, initiateur de l’éolienne citoyenne de Rilhac-Lastour. @franceinfo.

13 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

 #Energie

► Le groupe pétrolier Total vient d’annoncer son investissement dans l’éolien flottant. Il a choisi d’investir à hauteur de 20% dans le projet de ferme éolienne flottante en méditerranée au large de Gruissan (Aude). L’objectif de cet investissement est simple : Total veut devenir l’un des leaders mondiaux dans le secteur car il anticipe une baisse de ses ventes de produits pétroliers de près de 30% au cours de la prochaine décennie. La ferme éolienne EolMed, qui doit être mise en service en 2021, sera constituée de 4 éoliennes flottantes installées à plus de 18 kilomètres de la côte au large de Gruissan et Port-la-Nouvelle. D’une puissance totale de 25 megawatts (MW), le site permettra de produire près de 100 millions de kWh/an, soit la consommation électrique annuelle de 50.000 habitants. Légende image : La région Occitanie envisage de développer un projet d’éolien flottant. (Photo Eric Feferberg / Afp). @franceinfo.

#Numérique

► « « Le confinement a posé le problème de l’exclusion numérique : car lorsqu’on est confiné, comment accède-t-on à l’extérieur ? Par internet. Si on n’a pas internet chez soi, qu’on n’a pas d’ordinateur ou qu’on ne sait pas s’en servir, on se retrouve complètement isolé. C’est en période de crise sanitaire qu’on voit l’importance de l’inclusion numérique », explique Azzeddine, ancien professeur de sciences économiques et sociales devenu retraité bénévole, sur le site @franceculture lors de l’émission : « Illectronisme : aux côtés de ceux qui aident les laissés-pour-compte du numérique »

12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Œuvre du street-artiste toulousain Snake en 2017. Lurcy-Lévis, bourgade de 2 000 habitants à 40 km de Moulins dans l’Allier, abrite Street Art City, un site entièrement dédié à l’art de la rue en pleine campagne auvergnate. « On est sur le site de l’ancien centre de formation de France Télécom. Ouvert en 1982 et abandonné en 1992 et laissé sous les broussailles. On l’a racheté sans but précis. » explique Gilles Iniesta et son épouse Sylvie deviennent ainsi propriétaires en 2003 de 10 hectares de terrain, 7 000 m2 de bâtiments avec un hôtel de 4 étages de 128 chambres. En janvier 2015, cette friche devient l’unique résidence dédiée au Street-art dans le monde où 320 artistes de 61 pays différents sont venus y séjournés. @franceinfo.

#Energie

► « Il va alimenter 230 000 habitants » : EDF inaugure le plus grand barrage hydroélectrique de France. C’est le plus grand barrage souterrain de France. Le barrage de Romanches Gavet, en Isère, est aussi le dernier grand projet d’EDF sur l’hydroélectricité. L’installation, avec une galerie souterraine de 10 kilomètres de long, a été officiellement inaugurée vendredi 9 octobre. Malgré ce succès industriel, ce type de projet risque de rester sans héritier. C’est une turbine de 92 tonnes qui vient de démarrer sous la pression de l’eau. Il aura fallu dix ans pour creuser ce barrage dans la montagne. Il s’agit d’une prouesse technique, raconte Sébastien Farge, le responsable d’exploitation. « La particularité de cet ouvrage c’est d’avoir creusé une galerie de 10 kilomètres qui ramène l’eau. Cette galerie a été creusée au cœur de la montagne par deux tunneliers. » Ce barrage va alimenter 230 000 habitants. C’est la consommation de Grenoble et de Chambéry en énergie renouvelable. @franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’approche des élections, Facebook bannit QAnon et met en place un moratoire sur les publicités à visée politique. À retenir cette semaine : – « La télévision n’a jamais autant produit de documentaires – en dépit du journalisme » ; – Droit voisin : la justice valide l’obligation pour Google de négocier avec la presse française ; – « Les plates-formes du Web ne produisent rien mais s’approprient l’essentiel des revenus » ; – « New Realities », une série de films documentaires en VR dans laquelle 10 femmes du monde entier racontent leur histoire en utilisant un récit à 360 degrés ; – Les pistes du gouvernement pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.

#CivicTech

► Taïwan, laboratoire de délibération citoyenne. Le parcours hors norme d’Audrey Tang avait défrayé la chronique en octobre 2016. A tout juste 35 ans, la jeune femme transgenre venait d’être nommée ministre de l’économie numérique de Taïwan. Programmeuse à 8 ans, entrepreneuse à 14 et consultante à 17, cette développeuse surdouée a longtemps œuvré dans la Silicon Valley. Avant de s’illustrer pendant le « mouvement des tournesols », en 2014. En tant que hackeuse citoyenne, membre de la communauté gOv (prononcer « gov-zéro »), elle apporte un soutien technologique à la jeunesse qui occupe le Parlement, pour protester contre la ratification d’un accord commercial avec la Chine sans consultation citoyenne préalable. Au printemps 2020, son visage souriant, encadré de fines lunettes, a de nouveau fait le tour des médias. Cette fois, pour saluer l’efficacité de la réponse technologique de l’île au coronavirus – 500 malades et 7 décès pour près de 24 millions d’habitants. Très rapidement, en effet, Taïwan, avec la contribution des citoyens, a mis en place des outils permettant de visualiser en ligne, quasiment en temps réel, les stocks de masques disponibles et l’approvisionnement des pharmacies, de tracer les malades grâce aux données de leur téléphone portable ou des campagnes humoristiques contre les « fake news » Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Covid19

► Comment les outils numériques peuvent aider l’hôpital à gérer la crise. A la faveur de la crise sanitaire, quelques barrières – autant psychologiques que technologiques – sont en train de tomber à l’hôpital. Traitement des données, intelligence artificielle, plateformes d’échange sécurisées… Depuis le pic du mois de mars, les innovations susceptibles d’améliorer la réponse à l’épidémie s’y sont multipliées, au point de bouleverser, parfois, les usages et de reléguer au rang de vieilleries les systèmes numériques traditionnellement utilisés dans les services. Sur le site du ministère de la Santé, une page rassemble des dizaines d’entreprises, poids lourds de l’industrie – comme Microsoft ou GE Healthcare – ou des jeunes start-up qui proposent leurs services le plus souvent gratuitement. « Les prérequis en termes de sécurité des données n’ont pas changé, mais une vraie souplesse s’est engagée avec la crise du Covid », constate Sacha Rozencwajg. Pour cet anesthésiste-réanimateur, « le changement de paradigme c’est l’utilisation d’un smartphone personnel pour un usage professionnel ». Lire la suite de l’article sur le site @LEpansion.

09 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► La place de la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le samedi 10 octobre 2020. (Photo @padam92).

#Media

► Le Covid, accélérateur des mutations du journalisme. Par Laure Delmoly, MediaLab, France Télévisions. Le covid balaye toutes les autres actualités. Les journalistes retournent aux fondamentaux du métier : expliquer, enquêter et vérifier l’information. Sous contrainte sanitaire, leurs pratiques journalistiques évoluent. Deux tendances de fonds s’accélèrent : l’émergence d’un journalisme de solution et la co-construction de l’information avec le public. Réunis, il y a quelques jours à Tours lors des Assises internationales du journalisme, les professionnels des médias ont dressé un premier bilan de la couverture de six mois de pandémie. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Agriculture

► Espèce invasive venue de Chine, le frelon asiatique prolifère désormais dans toute l’Europe et pose bien des problèmes. La seule méthode efficace pour détruire une colonie de frelons est la pulvérisation de pesticides sur les nids. Solution nocive et guère satisfaisante. À Tours, des chercheurs de l’Institut de Recherche sur la biologie de l’Insecte (IRBI) travaillent depuis une dizaine d’années déjà sur le frelon asiatique et les moyens de lutter contre sa prolifération de manière « plus propre ». « Nous nous sommes inspirés d’un mécanisme que l’on trouve dans la nature, en Asie. Une abeille asiatique est capable de tuer un frelon par hyperthermie, selon le principe de la boule thermique : dès qu’un frelon attaque une ruche, plusieurs dizaines d’ouvrières se jettent sur lui, forment une boule et le tuent par hyperthermie et étouffement,  explique Eric Darrouzet, chercheur à l’IRBI. Nous avons testé en labo une augmentation de la température sur tous les types d’individus qu’on retrouve dans une colonie. ». @franceinfo.

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Ville des Pays-Bas, Arnhem annonce avoir choisi la solution IoT open source d’OpenRemote pour développer un système de gestion de l’énergie intelligent. Cette nouvelle plateforme de gestion de données permettra aux gestionnaires de l’énergie locale d’automatiser et de superviser un système d’énergie distribuée combinant installations solaires et éoliennes, chargeurs de véhicules électriques, systèmes de « courant à quai » des navires et stockage d’énergie, via une application mobile puissante. « Nous développons actuellement notre propre solution personnalisée avec le soutien actif de l’équipe OpenRemote » commente Peter Swart, responsable du programme Énergie à la ville d’Arnhem. « Le résultat final sera un système de gestion de l’énergie intelligent, adapté à nos besoins spécifiques d’optimisation et de reporting et hébergé dans notre propre environnement sécurisé. Elle deviendra un outil clé pour faciliter et améliorer le travail de nos responsables de l’énergie et de notre personnel de maintenance ». @villeintelmag. Légende image : La cité néerlandaise d’Arnhem, entre modernité et tradition (Photo Adobe Stock)

#Elevage

► A Poulainville (Somme), Ÿnsect, entreprise spécialisée dans la production de protéines d’insectes pour la nourriture animale et les engrais, avait annoncé en 2018 la construction d’une unité d’élevage d’insectes. Ainsi en février 2019, Ÿnsect officialisait une levée de fonds de 110 millions d’euros, auxquels sont venus s’ajouter environ 20 millions d’euros de subventions. Elle a annoncé mardi 6 octobre avoir récolté 190 millions d’euros supplémentaires. « Ce capital va permettre à Ÿnsect de finaliser la construction de la plus grande ferme d’insectes au monde actuellement en cours dans le nord de la France, un projet carbone négatif, et d’étoffer ses gammes de produits tout en se développant en Amérique du Nord », explique la direction de Ÿnsect. L’entreprise possède déjà un site de production à Dole (Jura) et un siège à Evry-Courcouronnes (Essonne). A terme, la ferme samarienne devrait générer 100.000 tonnes d’ingrédients par an et la création de 500 emplois, directs ou indirects. @franceinfo

#Energie

► Bavans (Doubs), dans le Pays de Montbéliard, devient capitale du stockage de l’hydrogène avec le centre d’expertise mondial dédié aux réservoirs à hydrogène développé l’équipementier automobile Faurecia. Ce centre aura coûté 25 millions d’euros. Il emploie une soixantaine d’ingénieurs pour développer les systèmes de stockage à hydrogène légers qui équiperont demain les voitures, camions, trains ou tout autre véhicule doté d’un moteur à hydrogène. Le centre va développer des matériaux innovants, intégrant l’intelligence artificielle pour accroître la sécurité et la durabilité de ces outils de stockage. Il y a aussi un enjeu d’économie circulaire car les réservoirs à hydrogène auront une durée de vie supérieure aux véhicules qu’ils équiperont. @bleubelfort.

#Estonie

► Hannes Astok, directeur du développement et expert de la e-Governance Academy, et directeur du développement du Tartu Smart City Lab, membre de « l’Estonian Smart City Cluster ». Il « rêve d’une smart city où tous les services et les technologies dont j’ai besoin sont d’une manière ou d’une autre, invisibles mais accessibles. La smart city parfaite prédira ce dont j’ai besoin, sans que j’aie à chercher par moi-même. La ville doit être simple, fluide pour tous afin de rendre la vie facile. Si mes enfants vont à l’école, je dois savoir en avance les options de trajets. Concernant les personnes âgées, un service pourrait leur faire des propositions simples et non intrusives. La parfaite smart city me permettra de faire toutes mes demandes et inscriptions via smartphone. Au global, la smart city n’est pas uniquement un nid à technologies et applications, elle est là pour rendre l’administratif, les déplacements, les usages, les relations plus simples, plus fluides. » A lire l’article « Estonie : quand les data fluidifient la ville » sur le site @LADN_EU.

07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► À qui appartient la ville ? Du droit à la ville à la dénonciation d’une démocratie du sommeil (on vote là où l’on dort), la question de l’appropriation de l’espace par ses usagers occupe une large partie des études urbaines. La question n’est donc pas nouvelle. Pour autant, la transition écologique que nous vivons, tout comme le contexte actuel de pandémie, réinterroge notre rapport à l’espace à plusieurs titres, du rejet de la ville à l’envie de local. Lire « À qui appartient la ville dans un monde en transition ? », tribune de Magali Talandier, Professeure des universités en études urbaines, Université Grenoble Alpes sur le site @FR_Conversation. Légende image. « Larme de paix » de l’artiste Snek. Péripéties urbaines à Grenoble en juin 2016. (Photo : benoitfayol / flickr).

#Energie

► Grandpuits (Seine-Maritime), 150 postes vont être supprimés dans la raffinerie Total. La direction a promis qu’il n’y aurait aucun licenciement ni mobilité forcée, mais indiqué qu’il s’agissait du prix à payer pour passer aux énergies vertes. Terminé, donc, la transformation de pétrole brut dans la raffinerie et place désormais au photovoltaïque, au biocarburant ou encore au bioplastique. Mais pour la CGT, Total fait de la communication. « Ça va juste être une vitrine. En réalité, les carburants finis vont arriver, par bateau, par super tanker, du Moyen-Orient, d’Afrique et vont continuer à alimenter des dizaines d’années la France », déplore Adrien Cornet, délégué CGT de la raffinerie Grandpuits. @franceinfo.

#Pollution

► Les fonds marins de la planète sont jonchés d’environ 14 millions de tonnes de microplastiques, selon l’agence nationale australienne pour la recherche (CSIRO). Ces microparticules sont issues de la décomposition des immenses quantités de déchets qui échouent chaque année dans les océans.La quantité de minuscules substances polluantes est 25 fois supérieure à celle dont faisait état les précédentes études, indique l’agence. Pour cette première évaluation mondiale des microplastiques présents dans les fonds marins, la CSIRO a fait appel à un robot sous-marin qui a prélevé, jusqu’à 3 000 mètres de profondeur, des échantillons sur des sites situés au large des côtes sud de l’Australie. « Nos recherches ont montré que l’océan profond est un puits pour les microplastiques, a affirmé Denise Hardesty, chercheuse qui a collaboré à cette étude. Nous avons été étonnés d’observer des quantités élevées de microplastiques dans un endroit aussi éloigné. » @franceinfo.

#Environnement

► Un mois dans le « désert blanc », le rouennais Matthieu Tordeur raconte sa traversée du Groenland. L’explorateur normand a pu partir à l’aventure grâce à un désistement : mi-août, il est contacté par un guide qu’il connaît. L’homme doit partir avec trois compagnons traverser le Groenland en ski-kite, mais l’un des participants annule sa venue. Matthieu Tordeur accepte sans hésiter de le remplacer. Tractés par la force du vent, l’explorateur et son traîneau ont parcouru près de 1 000 kilomètres en un mois. Il explique : « Je suis attaché à un harnais avec une grande voile de traction. Avec ça, on peut faire 100 voire 150 km par jour ! L’idée c’est d’avancer grâce à l’énergie du vent. On tracte derrière nous une luge avec tout le nécessaire de survie. […] Je me suis préparé et entraîné au ski-kite en Norvège et j’ai faut pas mal de ski alpin, je suis plutôt serein. » Il est rentré fin septembre d’une expédition d’un mois au Groenland. L’aventure de Matthieu Tordeur est sur sa page Facebook. @franceinfo. (photo : agencerelief.com).

#Travail

► Le télétravail s’est banalisé avec la crise, mais les organisations et les infrastructures du travail restent à transformer. Quels avenirs pour les espaces de bureau traditionnels ? Se dilueront-ils dans la ville ou se réinventeront-ils pour continuer d’accueillir les actifs ? Deux experts de l’immobilier de bureau, Guillaume Savard (Upside Partners) et Clément Alteresco (Morning Coworking) ont partagé lors du festival « Beyond Building » leurs vues sur les futurs de l’espace de travail qui impliqueront une transformation des méthodes de management.

► ► Fondatrice de The Boson Project, Emmanuelle Duez a observé comment la trinité « raison d’être-bonheur-transformation » s’est ouverte à la fraternité à la faveur du confinement, pendant lequel le temps de l’entreprise s’est arrêté. Ce nouvel horizon doit se traduire dans l’aménagement des espaces de travail. Il peut aussi connecter comme jamais les entreprises aux territoires où elles sont implantées.

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 6 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Centre-Ville

► La désertification des centres villes est bien visible, en particulier dans les villes de moins de 100 000 habitants. Tonnerre, petite ville de l’Yonne, n’échappe pas au phénomène. Le documentaire « Un commerce après l’autre » dresse le portrait de cette ville moyenne qui peu à peu a vu ses commerces du centre-ville disparaître et ses occupants déserter la commune. La faute à qui ? Aux grandes surfaces de périphérie, dit-on ! Pourtant, elles répondent à une demande, celle des consommateurs, la nôtre. Demain, ces zones commerciales seront peut-être elles-mêmes détrônées par le commerce virtuel. En interrogeant les nouveaux commerçants, pionniers ou résistants, ce film traque ce qui nous réunit au-delà du désir de consommer : le besoin de vivre ensemble. Voir le documentaire réalisé par Jean-Louis André.@franceinfo. (Photo de Armoni Productions).

#Transport

► Les cyclistes sont de plus en plus nombreux en ville depuis le déconfinement et à Chambéry (Savoie), comme ailleurs, des aménagements ont été faits pour leur permettre de circuler plus facilement. C’est le cas notamment sur le boulevard de la Colonne, où une piste cyclable a été tracée en juin dans une zone qui était jusque-là entièrement piétonne. Ce qui rend la cohabitation entre cyclistes et piétons difficile. « Maintenant, tout est fait pour les cyclistes et nous, on n’a plus trop de place », regrette Lauriane, « De toute façon, on voit bien comment c’est fait : ils passent au centre et nous on doit se mettre à côté, ajoute son amie, Dounia. C’est encore à nous de faire attention ». Et les panneaux installés à l’entrée pour demander aux cyclistes de rouler au pas n’y changent rien. @bleusavoie.

► À moins de 50 km / h, ils restent au vert. Au-delà, ils passent au rouge. Ces feux tricolores, dits intelligents, considérés comme efficaces pour casser la vitesse des automobilistes sont désormais illégaux. À Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), la municipalité en a installé il y a six ans, sur la route départementale qui traverse la commune. Le maire va donc devoir les changer pour revenir à des feux ordinaires. Il explique « qu’il n’y a pas eu un seul accident depuis six ans alors qu’avant qu’ils soient installés, il y avait un ou deux accidents par an ». Pour le ministère de l’Intérieur, il faut rester « conforme à la réglementation actuelle définie par l’arrêté du 24 novembre 1967 relatif à la signalisation des routes et autoroutes » qui stipule que les feux gèrent la circulation sur des carrefours et non la vitesse des automobilistes. @franceinfo.

#Consommation

► Un « village pour la nouvelle vie des objets », c’est le concept du projet Ïkos, lancé en 2017 et porté par cinq acteurs du recyclage et réemploi à Bordeaux (Gironde). Ils souhaitent s’associer pour s’installer sur un site commun, et y créer une galerie commerciale à l’horizon 2023. « Nous traitons actuellement 7 000 tonnes d’objets, vêtements, livres…par an, avec 140 emplois. Avec Ïkos, cela nous permettrait de doubler les volumes et les embauches, explique Marion Besse, chargée du projet Ïkos. Il faut faciliter à l’offre pour que les comportements changent. C’est pourquoi nous souhaitions proposer tous les produits de consommation courante au même endroit, comme une grande surface classique. » @franceinfo.

#Media

► FIL 2020 : Un journalisme local d’engagement et collaboratif pour maintenir l’intérêt des lecteurs. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. S’engager sur le territoire, être à l’écoute de sa communauté et collaborer. Voici le mot d’ordre de la seconde édition du festival d’information locale qui s’est tenu fin septembre. Malgré les difficultés économiques, l’intérêt pour l’information locale est réel. Une bonne nouvelle pour les professionnels qui ajustent leur stratégie afin d’essayer de développer des modèles économiques plus pérennes. Le journalisme local renforce le sentiment du lecteur d’appartenance à une communauté. Il lui fournit des informations utiles pour sa vie quotidienne. Il l’aide à penser l’évolution de sa ville et de la société. “Le journalisme des grandes villes n’est pas suffisant. En l’absence d’investigation locale, le risque est d’avoir une mauvaise perception de la société. Les exemples sont nombreux : les Gilets Jaunes en France, le Brexit en Grande Bretagne, l’élection de Trump aux Etats-Unis” rappelle Rasmus Kleis Nielsen, Directeur de l’Institut Reuters. Lire l’article sur le site @metamedia.

05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 5 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► Collages, graffiti, dessins : une quarantaine d’artistes de toute la France convergent à Abbeville (Somme) pour Transition, une exposition immersive de street-art qui ouvrira ses portes en décembre, dans un immeuble promis à une destruction proche. « On va amplifier ça par une ambiance sonore à base de bruits de bombes et de sirènes, explique Yann Colignon, à l’initiative du projet, L’idée, c’est que les gens se demandent où ils viennent de mettre les pieds. » Une mémoire des lieux sera un fil conducteur de cette exposition dont l’objectif est de donner à voir la diversité du street art. @franceinfo. (Photo de Boris Granger / FTV).

#Culture

► Dans le cadre de l’opération 2049 et en partenariat avec le festival du futur des villes et des territoires Beyond Building, l’hebdomadaire l’Obs a organisée une table ronde où trois acteurs du milieu culturel ont débattu de la nécessité que ce qu’on appelle les « cultures urbaines », du hip-hop au graff, ne soient plus cantonnées dans cette catégorie marginalisée. Depuis quarante ans, les cultures urbaines ont conquis les villes et les campagnes. Elles doivent beaucoup à la ville. En retour, comment la culture modèle-t-elle les villes ? Ce milieu culturel en pleine évolution doit briser le plafond de verre pour appartenir dans son intégralité à la culture dans son ensemble. Voir la vidé du débat

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Mobilisation des experts, plateformes et médias pour sauver les élections américaines. À retenir cette semaine : – Comment le gouvernement peut aider le journalisme local tout en lui garantissant une indépendance éditoriale ; – Nouvelle appli participative pour contrôler l’action des élus locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse ; – Face aux plateformes, Arte.tv lance une nouvelle offre “séries” à contre-courant ; – Roland Garros 2020 – Du Tennis augmenté grâce au dispositif technologique de France Télévisions. ; – Comment les démocraties peuvent reprendre le pouvoir dans le monde numérique.

#Telecom

► A Brassy (Nièvre) se trouve en effet dans ce que l’on appelle encore une zone blanche, c’est-à-dire une zone dont  la qualité des appels comme les connexions à Internet est souvent médiocre. Dans ce coin du Morvan, la question de la 5G fait sourire, au mieux. « Ce n’est pas fait pour nous, tranche une habitante. Mon mari doit sortir pour consulter ses e-mails, ce n’est pas sérieux ». « Quand on m’appelle sur l’exploitation, je décroche mon portable mais je dois très souvent remonter et rappeler depuis le fixe » raconte une agricultrice. « Cet été, mon beau-frère avait besoin de recevoir des codes importants par texto, se souvient-elle. Il a dû monter en haut de la colline pour réussir à les obtenir, puis redescendre en vitesse avant qu’ils n’expirent. » A lire aussi : Dans le Morvan, le maire d’une commune en zone blanche se bat au quotidien : « Ça pourrit la vie des gens ». @franceinfo

#Agriculture

► Agriculture urbaine : peur sur la campagne ! Tribune de Roland Condor Titulaire de la chaire « Modèles entrepreneuriaux en agriculture », École de Management de Normandie (UGEI). La profession agricole s’inquiète du développement d’un nouveau modèle d’agriculture : celui porté par des start-up. Dénommées Cultivate, Agricool, Les Nouveaux Fermiers ou Ÿnsect, ces jeunes entreprises connaissent un fort développement depuis quelques années. Certaines d’entre elles ont réussi le tour de force de réunir plusieurs millions d’euros en quelques mois pour financer leur développement, tandis que l’agriculture traditionnelle peine à réunir les financements pour créer, ici, un atelier de transformation et là, une unité de méthanisation. Elles bousculent ainsi le monde agricole rural qui subit déjà les assauts répétés d’associations de défense des animaux et qui est désormais attaqué sur le terrain de l’offre alimentaire. Peur justifiée ou nervosité ambiante ? Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 2 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► La 5G, réseau de télécommunication dernière génération, susceptible de transporter les données à très haute vitesse, risque de peiner à s’installer en France. En effet si le Président de la République a récemment pris position en faveur de ce nouveau réseau, associations de citoyens et collectivités appellent à un moratoire sur l’attribution des fréquences. L’association des Villes Internet demande même un débat démocratique. Florence Durand-Tornare, fondatrice de Villes Internet n’hésite pas à parler « d’un choix de société sans débat démocratique » dans un texte dense publié sur le site de l’association. « Villes Internet » a déjà listé depuis plusieurs mois les principales problématiques. « Prendre la main sur la maîtrise d’œuvre de l’intégration urbaine des objets connectés, de leur signalétique, de leurs usages, des services publics ad hoc et de leur consommation responsable ». @villeintelmag. Légende image : Des antennes de plus en plus nombreuses, notamment en zone urbaine. De quoi inquiéter un nombre croissant de citoyens. (photos Adobe Stock).

#Commerce

► Loire-Atlantique : la future implantation d’Amazon à Montbert fait réagir les politiques. Le projet d’implantation d’Amazon à Montbert en Loire-Atlantique suscite de nombreuses réactions. Matthieu Orphelin, député de Maine-et-Loire, comprend l’accueil favorable des habitants des communes environnantes, « un millier d’emplois, même payés au lance pierre, c’est toujours bon à prendre », mais pour lui « c’est un piège »! ». « Amazon en France comme aux USA est un système prédateur, il fraude à la TVA grâce aux marketplaces, ne paye pas d’impôts, a été condamné pour son absence de respect du droit du travail, c’est un concurrent déloyal par rapport aux autres commerçant français en ligne, comme FNAC, Cdiscount et les autres ». Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, s’inquiète de l’impact d’Amazon sur l’emploi existant, « deux études, une française en 2019 et une américaine en 2016, ont montré que pour 1 emploi créé à Amazon, le commerce de proximité en perd 2 ». @franceinfo.

#Transport

► La promesse a de quoi faire rêver : fini les embouteillages sur les routes franciliennes et bienvenu dans le monde du taxi volant. Un prototype a été dévoilé en grande pompe ce mercredi 30 septembre à l’aéroport de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin dans le Val d’Oise. Baptisé VoloCiy et imaginé par l’entreprise allemande Volocopter (soutenue par Daimler qui détient Mercedes-Benz), ce drone qui ressemble à un hélicoptère électrique a été choisi pour ces premiers tests en Île-de-France. Ceuxi-ci auront lieu à partir de juin 2021. « Ce projet de véhicule électrique à décollage vertical est particulièrement intéressant : nous avons des embouteillages. Se déplacer au-dessus des routes est une perspective très intéressante », a affirmé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Lire l’article : « Des taxis volants pourraient être prêts pour les JO de Paris en 2024 » sur le site @franceinfo.