18 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

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Et si la démocratie avait un problème de bit. Analyser l’obsolescence de nos institutions à l’aune des techniques de communication, c’est l’intérêt d’un livre à paraître « Le temps des algorithmes ». Dans ce livre, deux chercheurs abordent la question de la démocratie, mais avec leur regard d’informaticien. Pour eux, les systèmes politiques se distinguent par des manières différentes de transmettre l’information entre les agents. Dans une dictature, la transmission d’information est directe : ce qui est décidé en haut et exécuté en bas. Dans une démocratie représentative, c’est plus compliqué : avant l’élection, chaque candidat transmet les informations vers les citoyens (son programme). S’ensuit une transmission d’information des citoyens en direction d’un agent chargé du décompte des voix lors d’élections de représentants, qui eux-mêmes vont transmettre des informations pour, au final, l’exécution d’une action (ou pas). C’est très schématique évidemment, mais c’est la suite qui est importante. (@franceculture). Légende image : « Suffrage universel » Un bureau de vote à la mairie des Lilas en 1891. Peinture d’Alfred Bramtot (1852-1894). Photo Josse Leemage / AFP.

Mais comment un chat a-t-il pu voter à la primaire écolo ? Une journaliste du Monde est parvenue à inscrire un animal domestique à la primaire écolo, en quelques petits clics de souris. Pour participer au vote, il suffisait d’avoir plus de 16 ans, de résider sur le territoire français et de clore son inscription en ligne avant le 2 octobre. Sexe, nom, prénom, date de naissance et adresse… Au moment de remplir le formulaire, pas de quoi fouetter un chat. Renommé Gaston Lecat pour l’occasion, l’animal a simplement dû demander à un humain de régler les 5 euros à l’aide d’une carte bleue. En cas de fraude, rien ne permet de mettre la puce à l’oreille des organisateurs. Aucun document d’identité n’était requis. (@franceinfoplus).
#IntelligenceArtificielle « Nous voyons des Intelligence Artificielle spécialisées dans tous les aspects de nos vies, de la médecine au transport jusqu’à la manière dont l’électricité est transportée, et ça promet de créer une économie largement plus prospère et efficace. Si c’est correctement employé, ça peut générer une prospérité et une chance énormes. Mais ça a aussi quelques côtés négatifs qu’il faudra affronter, pour ne pas éliminer des emplois. Ça pourrait accroître les inégalités. Ça pourrait supprimer des emplois », previent Barack Obama dans son entretien avec le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié le 12 octobre par le magazine techno américain Wired. Il aborde les questions de l’intelligence artificielle, de la robotisation et des changements fondamentaux induits par les technologies. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots « Uberisation » ou « écosystème des start-up », le président américain estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche dans l’intelligence artificielle. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. Comme en son temps la conquête spatiale, l’intelligence artificielle (IA) est présentée comme « la nouvelle frontière ». A lire aussi : Primaire de la droite : mais où est donc la vision de l’avenir du travail ? (@Numerama). A voir : President Barack Obama on the Future of Artificial Intelligence (@Wired).

Deux articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du « deep learning (apprentissage profond) ». En effet, les nouvelles Intelligence Artificielle ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque pour les humains qui poserait la question de la confiance et de la lisibilité. Comment pouvons-nous de cette opacité ? (@internetactu).

L’Intelligence artificielle passionne la Silicon Valley. Interview de Nathalie Doré, CEO de L’Atelier BNP Paribas North America diffusée le 7 octobre 2016 sur BFM Business dans l’émission Tech&Co. (@latelier).

#Sante

L’intelligence artificielle remplace-t-elle votre médecin ? La médecine est le nouveau terrain de jeux des géants du numérique. Ils disposent d’une arme redoutable pour s’y affronter : l’intelligence artificielle (IA). Après Watson d’IBM et DeepMind récemment racheté par Alphabet (Google), Microsoft tente d’entrer dans la partie et annonce fin septembre, développer une méthode IA pour éliminer le cancer. Alors que les progrès de l’imagerie médicale et de la génétique ont fait exploser le nombre de résultats d’analyses, les médecins n’ont plus le temps d’étudier toutes les données d’un patient. Les algorithmes, avec leurs capacités de calcul phénoménales, peuvent analyser ces milliers de datas et à établir les corrélations intéressantes en seulement quelques heures. (@latribune).

Connecté pour rester en bonne santé. Bracelets, montres, balances, lecteur de glycémie… La liste des objets connectés à vocation de bien-être, d’hygiène de vie et de gestion de maladies chroniques, comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque, s’allonge de jour en jour. Les prix, de plus en plus abordables, leur assurent un succès commercial croissant. En France, un internaute sur quatre de plus de 15 ans utilise une appli, un bracelet ou une montre pour suivre sa santé, « essentiellement pour maintenir ou améliorer sa condition physique » et « faire de l’exercice », selon une étude récente de GfK. À l’échelle internationale, c’est déjà plus d’un tiers de cette population, surtout les 20-39 ans, qui est accro. Aux États-Unis et en Corée du Sud, où les coûts de la santé plaident davantage en faveur de la prévention, la percée de ces minicoachs médicaux est encore plus flagrante. (@LesEchos).

#Economie

#Étude : La France, championne de l’investissement dans les startups de la data ? Plus d’un milliard d’euros. C’est le montant qui a été investi dans les startups de la data de l’écosystème européen en 2014 et 2015, selon l’étude publiée deSerena Capital. Le fonds d’investissement, qui a analysé plus de 3 000 levées de fonds, a permis d’identifier 130 jeunes pousses européennes spécialisées dans la data. Au final, ce sont 70 millions d’euros qui ont été investis dans le secteur en France, classant le pays sur la troisième marche des montants investis, loin derrière le Royaume-Uni avec 176 millions d’euros investis et l’Allemagne avec 94 millions d’euros. (@bymaddyness).

Les embauches dans la tech devraient bondir en France. Selon la troisième édition de « People in tech », une étude réalisée par Tech in France auprès de 144 éditeurs de logiciels et sociétés Internet françaises, les embauches dans la tech tricolore devraient progresser de 48 % en 2017. « C’est la preuve que lorsque l’on dynamise cet écosystème, c’est créateur d’emploi », estime Bertrand Diard, le président de Tech in France, qui y voit le produit direct des mesures favorisant l’investissement dans les entreprises du secteur depuis trois ans, qu’il s’agisse des actions de la Banque publique d’investissement ou des incitations fiscales dont bénéficient les business angels. « Le deuxième élément, bien sûr, c’est le déploiement du numérique. Pour supporter la croissance, les entreprises doivent embaucher », complète Bertrand Diard. (@LesEchos).

#Travail

Vers de nouvelles règles pour le télétravail. Les salariés le plébiscitent, les entreprises l’encouragent, le numérique le facilite. Le télétravail rencontre de plus en plus de succès en France. Pourtant les règles l’encadrant remontent à près de quatorze ans… Une éternité, à l’échelle des mutations technologiques, propice à l’émergence de zones grises juridiques. La loi travail, adoptée cet été, prévoyait que les syndicats et le patronat entrent en concertation avant le 1er octobre sur le sujet. Les discussions ont pris du retard et n’ont vraiment débuté sous l’impulsion des services du ministère du Travail que depuis la fin de semaine dernière. A lire aussi : Dans la Silicon Valley, le concept a du plomb dans l’aile (@Figaro_Economie).

#Alimentation

Des hackers pour lutter contre le gaspillage alimentaire organise le premier Foodhack de Genève veut changer les pratiques. Plusieurs grandes villes du monde ont déjà accueilli un Foodhack, un hackaton dédié à la nourriture. Et c’est Genève qui accueillera le premier événement du genre les 29 et 30 octobre. « En Suisse, 2,3 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, et Genève fait partie des mauvais élèves. Nous avons eu envie d’explorer des pistes innovantes pour remédier à cela », expliquent Camille Bossel et Arman Anatürk, cofondateurs de One Roof Events, qui organise ce premier hackaton de Suisse dédié à l’alimentation. (@bilanmagazine).

#MediaSocial

La bataille de Mossoul est retransmise en Facebook Live. Alors que les forces irakiennes et kurdes ont lancé une opération pour reprendre la ville de Mossoul, aux mains du groupe État islamique depuis juin 2014, plusieurs médias ont choisi de retransmettre en direct sur Facebook des images des opérations. Lundi 17 octobre au matin, les chaînes Al-Jazeera et Channel 4 ont décidé de retransmettre en direct via Facebook Live la bataille de Mossoul. Les images proviennent du groupe de médias kurdes Rudaw, dont le logo est clairement visible en haut à gauche de l’image. (@MashableFR).

L’action Twitter s’écroule : Disney, Apple, Google et Salesforce hors course. Twitter est en vente mais personne n’en veut vraiment. Alors que les offres devaient être reçues cette semaine, Disney, Apple, et Google auraient déjà renoncé. Salesforce, qui était vu comme le candidat le plus sérieux, ne semble plus très intéressé non plus. Le titre s’écroule. (@Numerama).

#Image

L’Inde serait le pays le plus touché par les « morts par selfie » Depuis le mois de janvier, 52 personnes seraient mortes en voulant faire des selfies avec des animaux sauvages ou dans des lieux dangereux. Pour Sanjay Srivastava, un professeur indien de psychologie à l’université d’Oregon, une conjonction de facteurs culturels et économiques explique que le selfie soit très populaire en Inde. « La mode des selfies en Inde s’explique par une volonté de démocratiser une société encore très hiérarchisée, le selfie donne l’impression que n’importe qui peut être important en faisant une reproduction de lui-même. » (@MashableFR).

#Transhumanisme

Détour vers le futur. Puces implantées sous la peau, prothèses bioniques contrôlées par la pensée, ou robots humanoïdes capables d’interagir avec les humains: L’emisision « Mise au Point » sur RTS s’est plongé dans la société technologique qui frappe à notre porte. (@RTSinfo).

17 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteAlteree

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Réalité mixte, virtuelle ou augmentée : de quoi parle-t-on ?. L’accélération est récente : dans le domaine de la réalité virtuelle, les principales entreprises technologiques ont toutes avancé leurs pions. Au point d’assister aujourd’hui à la sortie de pléthore d’objets, qu’ils soient de réalité « virtuelle », « augmentée » ou « mixte ». Entre ces différentes acceptions, il peut s’avérer complexe de discerner ce qui les distingue concrètement. Retour sur les concepts-clés de la « nouvelle réalité numérique ». « La réalité virtuelle touche le subconscient humain comme nul autre média ». Pour l’expert en réalité virtuelle Kent Bye, le potentiel de cette technologie est loin d’être une chimère. Mieux : de l’avis de nombreux observateurs de la Silicon Valley, cette dernière serait même la prochaine grande (r)évolution numérique après Internet. (@RSLNmag). A lire aussi : Que vaut vraiment HoloLens, le nouveau casque de réalité augmenté de Microsoft ? (@UsbeketRica) et Réalité augmentée : Avec HoloLens, ThyssenKrupp veut créer un technicien 4.0 (@LUsineDigitale).

Sony, Oculus, Valve, Google… Quelles stratégies et quel destin pour la réalité virtuelle ? Ces dernières semaines ont été riches en annonce dans le petit monde de la réalité virtuelle. Google veut conquérir le marché mobile avec Daydream, Sony entend occuper le salon grâce au PlayStation VR, et Oculus tout comme Valve redoublent d’efforts sur le marché PC… Mais pas que. Le sort de cette industrie naissante et encore fragile se jouera dans les mois qui viennent. (@LUsineDigitale).

Les ventes devraient exploser dans les cinq prochaines années. Une étude publiée récemment par Juniper Research estime que les ventes de casques de réalité virtuelle et de caméras 360° atteindront 50 milliards de dollars en 2021. En comparaison, elles devraient atteindre 5 milliards de dollars cette année. Selon le cabinet d’études, cette croissance fulgurante, multipliée par dix en seulement cinq ans, sera due à l’adoption massive de la réalité virtuelle sur smartphone et le prix toujours conséquent du matériel (casque, PC et console). En parallèle, les start-ups de réalités virtuelle et augmentée ont battu des records de levées de fonds. Au premier semestre 2016, le montant des investissements a été supérieur de 85 % à la somme levée sur toute l’année 2015. Et les nouveaux entrants se pressent au portillon. (‏@EchosTechMedias).

Modal VR apporte une incroyable révolution, Matrix c’est pour bientôt !  Si vous êtes un gamer, un vrai, alors le nom de Nolan Bushnell ne peut pas vous laisser insensible, il s’agit d’une vraie légende dans le domaine des jeux vidéo. Il s’agit du fondateur d’Atari et ce dernier comme à l’époque, compte bien apporter une nouvelle révolution avec Modal VR. Et On voit que la réalité virtuelle s’offre une nouvelle dimension, en repoussant les limites de l’espace, ce qui devrait changer le monde dans les années à venir. (@PresseCitron).

Si je pense dans un autre monde que le monde tangible, est-ce que j’existe quand même : la disruption de Descartes. Va-t-on vers la disparition progressive d’une réalité, si déconsidérée qu’on devrait la remplacer par un copier-coller du réel, un ersatz de réalité garantie par une technologie enfin au point ? (@UsbeketRica).

Quel avenir pour le storytelling et le cinéma en réalité virtuelle ? Après les jeux vidéo, les expériences, les documentaires, voici venu le temps pour les films en réalité virtuelle de faire leur apparition. Néanmoins créer un film en réalité virtuelle pose des contraintes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cinéma est en constante évolution depuis ses débuts : du noir et blanc à la couleur, du film classique au film d’animation, du film en deux dimensions à la 3D, et maintenant la réalité virtuelle. Chaque nouveauté fut difficile à mettre en œuvre, mais a finalement apporté sa pierre à l’édifice cinématographique. Les connaissances et les certitudes apportées durant toutes ces années doivent permettre au storytelling en réalité virtuelle de grandir vite, pour finir par s’affirmer. (@rvfrance).

#Transport

Pourquoi les assureurs auto doivent repenser leur modèle. Les automobiles dotées d’un système d’auto-pilote, le covoiturage, les véhicules électriques… Des situations nouvelles auxquelles les assureurs vont devoir répondre. Ceux-ci commencent juste à s’en inquiéter, mais c’est tout leur monde qui est en train de changer, et il leur faut bel et bien se préparer à une évolution profonde de leur modèle. Le virage s’annonce dangereux, car une partie importante de leur chiffre d’affaires pourrait partir en fumée. (@LesEchos).

#JeuxVideo

Jeux vidéo en ligne : quel impact sur le moral ? Une étude, menée par des chercheurs grenoblois, à paraître dans le numéro de novembre de la revue américaine Cyberpsychology, Behavior and social Networking, semble démontrer que la dépendance aux jeux vidéo en ligne affecterait non seulement la réussite scolaire, surtout elle augmenterait l’anxiété et les syndromes dépressifs. A lire : Les adolescents qui s’adonnent régulièrement aux jeux vidéo sont meilleurs en mathématiques, en sciences et en lecture, selon un étude australienne (publié le 9 aout dans @LesEchos).

#Ville

Quand le vélo révèle la smart city. La smart city, c’est chouette, ça sonne bien, tout le monde est pour, mais c’est quoi exactement ? Ce concept de « ville intelligente », dont on trouve des mentions dès les années 1990, demeure flou, au point que Wikipedia, en anglais comme en français, met en garde le lecteur contre une possible confusion. Généralement, on dit d’une ville qu’elle est intelligente lorsqu’elle parvient à utiliser la technologie, ainsi que les données produites par ses habitants et ses utilisateurs, pour davantage de performance. Il conviendrait à ce stade de définir le terme de « performance », mais ce n’est pas l’objet ici, ou alors pas directement. La smart city se nourrit du crowdsourcing, la récolte des données produites par la foule, en d’autres termes l’intelligence collective. Un exemple ? Si les services municipaux connaissent le poids des déchets collectés, rue par rue, en fonction du jour de la semaine et du mois de l’année, ils peuvent adapter la charge et le nombre des camions-poubelles en fonction de la « demande ». (@lemondefr).

Lille franchit le pas de l’open data.. Ce n’est plus qu’une question de semaines. Novembre 2016 marquera l’entrée de la Métropole Européenne de Lille (MEL) dans le cercle de moins en moins fermé des smart cities françaises. Après avoir remporté l’appel à projets national sur les réseaux électriques intelligents en mars dernier avec You & Grid, la métropole passe une nouvelle étape vers la ville intelligente : « Nous lancerons un portail où seront disponibles dès son ouverture 53 jeux de données et nous en espérons plus d’une centaine d’ici la fin de l’année. Il y aura des data en temps réel et d’autres théoriques présentées sous forme de graphiques dynamiques ou de fichiers exportables. Toutes les API seront ouvertes », explique Etienne Pichot-Damon, chargé de mission open data à la MEL. (@journaldunet).

La ville de demain, une révolution qui se fait en douceurLa ville de demain est un concept abscons pour la plupart des individus. 1 Français sur 2 ne saurait ainsi pas ce qui se cache derrière l’expression « smart city ». La ville intelligente recouvre beaucoup de notions différentes : on parle ainsi aussi bien d’énergie, que d’habitat, de transport, de consommation, d’objets connectés, de data, d’équipement… Bref la ville de demain se dessine aussi bien dans les foyers qu’à l’extérieur. (@bymaddyness).

#Piratage

Yahoo! : retour sur le « hack » du siècle. Qui a piraté plus d’un demi-milliard de comptes chez Yahoo! ? C’est la devinette à laquelle tente de répondre toute la Silicon Valley depuis que l’entreprise californienne a annoncé, il y a bientôt trois semaines, qu’au moins la moitié de ses utilisateurs avaient été victimes de l’attaque informatique la plus importante jamais rendue publique par une société. La société évoque une intrusion perpétrée fin 2014 par une entité « parrainée par un Etat ». Et tous les regards se tournent vers la Russie. Mais de nombreux experts en cybersécurité contestent cette hypothèse. « Ils ne veulent pas apparaître comme ayant été négligents. Si c’est un Etat plutôt qu’un petit groupe de hackers qui est responsable de la fraude, ils espèrent que cela les rendra moins coupables », estime Troy Hunt, un expert en cybersécurité travaillant chez Microsoft et créateur du site Have Been Pwned (« Ai-je été hacké ? »), un service gratuit qui permet d’être prévenu en cas de piratage de son compte. (@LesEchos).

16 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

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Sony et Microsoft lancent leurs casques immersifs en France.Joueurs de jeux vidéo et professionnels : les deux appareils veulent séduire deux publics distincts et exigeants. Après l’Oculus Rift et le HTC Vive, place à la concurrence. La fin de l’année est marquée par la sortie de plusieurs casques de réalité virtuelle ou augmentée. Jeudi, c’est au tour du PlayStation VR (Sony) et de l’HoloLens (Microsoft) d’arriver sur le marché français. Le premier est un appareil dédié aux jeux vidéo, tandis que le second est dédié au milieu professionnel. (@FigaroTech). Légende image : Le casque HoloLens de Microsoft s’adresse au milieu professionnel. Photo : Hololens

#IntelligenceArtificielle

Royaume-Uni : des députés veulent créer une commission sur l’intelligence artificielle. Les députés britanniques s’attaquent aux questions de l’intelligence artificielle et de la robotique. Longtemps délaissés par la classe politique, ces sujets qui entrent dans la vie quotidienne de nombreux citoyens sont au centre des débats actuellement après la publication d’un rapport très critique sur le manque d’implication des élus. Les débats sur l’intelligence artificielle entrent au Parlement britannique. Suite à la publication d’un rapport très critique du comité sur la science et la technologie relatif aux robots et à l’intelligence artificielle (IA) mis en ligne le mercredi 12 octobre, des députés anglais veulent mettre en place une commission parlementaire. Le but de cette commission sera d’étudier les opportunités et les menaces que représentent cette nouvelle technologie. Si les universités britanniques et les startups ont apporté de grandes contributions à la robotique et l’intelligence artificielle ces dernières années, le gouvernement a pris du retard en la matière. (@LaTribune).

Quand le droit des robots se construit à Bruxelles. Visionnaires ou minimalistes ? Les orientations préparées par les euro-députés pour adapter le droit civil à la robotique balancent entre les deux. Rien de législatif à ce stade : le rapport d’initiative présenté par l’euro-député luxembourgeoise Mady Delvaux circonscrit surtout le terrain de jeu des futures règles européennes. Il devrait être voté en commission parlementaire fin novembre 2016 et en plénière début 2017. (@LUsineDigitale).

#Presidentielle2017

Quelle stratégie média pour les campagnes. Avec l’évolution de l’utilisation des médias, et notamment l’apparition d’une plénitude de plate-formes digitales, les opportunités de communication pour les politiques en vue de l’élection sont multiples. Et ces outils sont d’ailleurs utilisés pour d’autres objectifs tels que la mise en valeur d’une nouvelle loi, la critique de l’opposition ect… Les politiques usent de plus en plus des réseaux sociaux pour avoir un temps de parole permanent et le gérer à leur guise. Ils veulent aussi faire preuve de modernité et peut-être se rapprocher d’une tranche de la population un peu désuète du système politique, les jeunes. On peut donc s’attendre à un véritable accaparement des réseaux sociaux par les politiques à l’aube de la Présidentielle 2017. Twitter est d’ailleurs l’un des outils préférés des politiques. Simple d’utilisation, il leurs permet de transmettre un message court de 140 caractères à la fois pour faire acte de présence dans les débats politiques mais aussi pour occuper l’espace de la twittosphère lors des élections présidentielles. Néanmoins, il est aussi et surtout utilisé pour envoyer des piques assassins à ses opposants. (@unpotedanslacom).

Les candidats à la présidentielle se bousculent sur Youtube. La campagne se joue aussi sur Internet. Les candidats pour 2017 sont de plus en plus nombreux à poster des vidéos, élargissant ainsi leur auditoire et adoptant souvent un ton plus léger. Les candidats n’hésitent plus à court-circuiter les médias traditionnels, une manière pour eux de sortir du traditionnel discours politique, de viser un public différent, mais aussi de jouer la carte de la proximité. Viser un électorat plus jeune. Ainsi, Bruno Le Maire s’est laissée interviewé par Hugo Travers, un jeune youtubeur qui décrypte l’actualité sur sa chaîne YouTube, ce qui a notamment permis aussi au candidat de la primaire à droite de s’adresser à des abonnés dont la plupart vont voter pour la première fois cette année. « Je voudrais que n’importe quel Français, dans n’importe quel école de France se dise : p***, je suis Français, c’est la classe ! », a-t-il lancé, adoptant un ton radicalement différent de celui qu’on lui connaît. (@europe1). A lire : Les centristes inaudibles sur les réseaux sociaux (@le_Parisien).

La présidentielle 2017 se jouera-t-elle sur les réseaux sociaux ? Dans quelques mois, nous aurons les réponses à nos interrogations sur l’efficacité, en France, d’une présence sur les réseaux sociaux lors d’une campagne présidentielle. Après les primaires, le premier tour puis la désignation du nouveau président de la République, nous saurons quelles méthodes de communication sont les plus efficaces pour se faire élire par les français. Entre les médias traditionnels et les nouveaux médias en ligne, à l’heure actuelle, il semble risqué de faire abstraction de l’un ou l’autre des supports. La complémentarité devient un élément essentiel de la campagne. (@RevuePol). A lire aussi : Le fundraising (levé de fond) à l’américaine sur les réseaux sociaux est- il transposable en France ? (@IsabelleRezzoug).

#Travail

Mon patron est un algorithme.  Grâce aux nouvelles technologies, qui leur permettent de piloter la main-d’œuvre, des entreprises comme Uber et Deliveroo poussent la logique du taylorisme à l’extrême. Mais à Londres, certains travailleurs se rebiffent. Drôle de conflit : des travailleurs sans lieu de travail, en grève contre une entreprise qui ne les emploie pas, encadrés non par des supérieurs mais par un algorithme en contact avec eux par l’intermédiaire de leur smartphone, et qui se rebiffent contre la dernière mise à jour d’une application. (@courrierinter).

Avec Hopwork, les freelances ont leur site. C’est une tendance de fond : en France les travailleurs indépendants sont de plus en plus nombreux. Entre 2008 et 2015, leur nombre aurait augmenté de presque 60 %. S’ils étaient 700 000 freelances au moment de la création de la start-up en France, ils sont désormais 820 000. Un statut, pour l’immense majorité d’entre eux, voulu et non subi. C’est dans ce contexte inédit de transformation en profondeur des modes de travail que Vincent Huguet, Hugo Lassiège, et Jean Baptiste Lemée, décident, en 2013, de créer Hopwork, plateforme de mise en relations entre freelances et entreprises. Leur ambition : faire du site internet (www.hopwork.fr), un outil de référence pour les freelances de France. Trois ans après sa création, le pari est, incontestablement, en passe d’être gagné. « Hopwork, c’est désormais une communauté de près de 30 000 indépendants, inscrits gratuitement, qui bénéficient des services de la plateforme,confirme Vincent Huguet, le directeur général de la start-up. Au final, ces derniers nous voient comme un agent qui va leur simplifier la vie et leur trouver de nouveaux clients. » (@libe).

#Transport

Des drones livreurs de sang pour sauver des milliers de vies au Rwanda. Au Rwanda, des drones vont permettre de transporter du sang dans 21 cliniques d’une partie difficile d’accès du pays. Le but : améliorer l’accès aux transfusions sanguines vitales, notamment pour les femmes enceintes dont le taux de mortalité est très élevé. (@Lexpansion).

#Education

Quatre écoles de codage ouvrent en Bourgogne Franche-Comté. La première Access Code School de Bourgogne Franche-Comté a été créée à Besançon. Quatre autres s’apprêtent à ouvrir leurs portes dans la grande région, dont une à Dijon et une à Chalon-sur-Saône. L’Access Code School forme au codage informatique et aux métiers de développeur web sur le web classique et le web mobile. Cette formation est accessible sans condition de diplôme. La formation dure huit mois (six mois à l’école et deux mois de stage en entreprise). L’école, qui est soutenue par la région Bourgogne Franche-Comté, est gratuite pour les élèves. (@F3Bourgogne).

#MediaSocial

Snapchat peut-il sauver les médias ? Le constat est sans appel : les jeunes ne s’informent plus avec les médias traditionnels. Les 15-24 ans ne sont que 10 % à lire les journaux, 13 % à écouter la radio et 68 % à regarder le JT, bien souvent sous la pression familiale. Comment, alors, retenir et faire revenir les plus jeunes lecteurs/auditeurs/ téléspectateurs ? Pour les groupes de médias français, la réponse est numérique. A raison puisque 77 % des 18-24 ans disent s’informer désormais sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux où ils consultent des articles partagés par leurs amis. Et, après Facebook et Twitter, un nouvel eldorado s’ouvre pour les organes de presse : Snapchat. (@teleobs).

Comment images et réseaux sociaux affectent notre cerveau. Lors d’une conférence, en juin dernier, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100% vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités, « le Snap Pack » qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs followers. Le quotidien expliquait : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Les images représentent une part de plus en plus importante dans nos modes de communication : elles nous permettent de recevoir l’approbation des autres et de documenter nos expériences. Et même si l’on pourrait croire, a priori, qu’un déferlement de couleurs, de pixels, de paysages et de visages nourrit l’imagination et renforce la connexion aux autres, c’est le contraire qui semble se produire. Dans son article « Comment Instagram nous gâche les vacances», la journaliste Mary Pilon décrit que lors de la visite d’un temple au Cambodge, elle a observé une foule de touristes tellement préoccupés par le fait de prendre la photo parfaite et partageable sur les réseaux sociaux « qu’ils ne profitaient pas du moment présent ». De fait, l’ère numérique permet d’assouvir le besoin compulsif de diffuser quasiment en temps réel ce que l’on est en train de vivre. Bien sûr, il y a des avantages à pouvoir partager de plus en plus d’images avec un large public. Mais la pulsion qui consiste à documenter sa vie et à en faire la publicité en permanence semble avoir pris le pas sur la concentration et sur la connexion directe avec nos congénères. (@slatefr).

15 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Troc

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Mytroc.fr : le premier site au monde où tout s’échange. « MyTroc est le seul site de troc au monde qui permet de tout échanger, prêts, biens et services avec une monnaie collaborative, la noisette. Elle simplifie les échanges, évite les contraintes de besoins asymétriques de valeur ou de temps. Mais les membres peuvent troquer comme ils le souhaitent : troquer avec des noisettes ou troquer directement quelque chose contre autre chose. » explique Floriane Addad, l’une des cofondatrices de My Troc. (@ThePositivr). Crédit photo : mytroc.fr

#Agriculture

Les nouvelles technologies au service de l’environnement. La chambre interdépartementale d’agriculture du Doubs et du Territoire de Belfort a présenté au public ce mardi les nouvelles manières de pratiquer l’agriculture. Drones, machine à eau pour lutter contre les mauvaises herbes… La recherche agricole se veut aujourd’hui plus écologique. (@F3FrancheComte).

#Entreprise

Une fondatrice de start up de 29 ans embauche un DG de… 58 ans. La start-up française Clustree, spécialisée dans les ressources humaines, a embauché un nouveau directeur général de 58 ans. Un choc générationnel, quand on sait que la fondatrice a 29 ans. Chez Clustree, le DG a donc deux fois l’âge de la fondatrice. Au programme : un choc des cultures qui engendre des situations cocasses… mais toujours enrichissantes ! « C’est un stéréotype dont il faut sortir. Il faut arrêter de penser qu’entreprendre est réservé aux jeunes. Entreprendre et participer à une aventure entrepreneuriale en start-up est réservé aux gens qui ont envie d’y consacrer leur énergie » explique au Figaro Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de Clustree. ().

#EconomieCollaborative

Le durcissement des règles inquiète. Le gouvernement veut durcir les règles de l’économie collaborative. Ceux qui louent leur appartement via Airbnb pourraient être considérés comme des loueurs en meublé dès lors qu’ils font plus de 23 000 € de recettes annuelles. Avec l’obligation de créer une société ou de s’établir autoentrepreneur en payant des cotisations. C’est ce que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017. De même, les loueurs de voitures, de bateaux ou de camping-car qui font plus de 3 860 € de recettes annuelles pourraient être contraints de se déclarer « travailleur indépendant » et de payer 25 % de charges sociales. Entretien avec Paulin Dementhon, fondateur du site drivy.com. (@OuestFrance).

L’économie collaborative : un nouveau modèle socio-économique ? L’économie collaborative recouvre, à la fois, des plateformes d’échanges de biens et de services entre particuliers sans recherche de profit et des plateformes d’offres commerciales. En plein essor, l’économie collaborative tend à faire évoluer le modèle socio-économique et concurrence les activités traditionnelles. Les pouvoirs publics sont confrontés à de nouveaux défis : accompagner le dynamisme de ce secteur de l’économie tout en protégeant les travailleurs des comportements abusifs et en garantissant une fiscalité équitable. Une mission parlementaire sur le sujet a été confiée au député de l’Ardèche Pascal Terrasse qui doit remettre son rapport au début de l’année 2016. (@viepubliquefr).

L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Installé à Bordeaux, où habitaient ses grands-parents, Laurent Calando a transformé une péripétie familiale en aventure entrepreunariale. « Mes parents avaient un bateau, mais ils ont fini par le vendre car il nous coûtait trop d’argeBnt », dit le jeune homme. De cette mésaventure, ce fou de navigation a imaginé Samboat, un site de location de bateaux entre particuliers. Le jeune entrepreneur a vu son enthousiasme douché par deux textes publiés coup sur coup, qui vont toucher directement ses utilisateurs, et tous les particuliers louant ou vendant des biens grâce aux sites collaboratifs. « Cela va plomber notre activité, et celle de toute la plaisance », se désole-t-il. A lire aussi : Le gouvernement « porte un mauvais coup à l’économie collaborative » (@LeMondefr).

#Economie

Baidu lance un fonds de 3 milliards de dollars pour doper le financement des start-up du Web. Le géant chinois Baidu, qui édite notamment le principal moteur de recherche en Chine (663 millions d’utilisateurs actifs), a annoncé la création d’un fonds d’investissement de 20 milliards de yuans, soit l’équivalent de 3 milliards de dollars.Baptisé Baidu Capital, il sera utilisé par le groupe chinois pour financer des start-up à un stade avancé dans le secteur du Web. En fonction des besoins et de la compétitivité des entreprises à la recherche de fonds, Baidu prendra part à des tours de table avec une participation pouvant aller jusqu’à 100 millions de dollars pour aider une start-up. Selon Tech in Asia, 37 milliards de dollars ont été investis dans les start-up chinoises au cours des six premiers mois de l’année 2016, soit deux fois plus par rapport à la même période en 2015. Afin d’approvisionner les réserves de son fonds d’investissement, la société chinoise pourra également s’appuyer sur le soutien de fonds d’assurance et d’institutions d’investissement soutenues par le gouvernement chinois. (@frenchweb).

#ViePrivee

La Cnil épingle l’application Gossip pour atteintes graves à la vie privée. Un recadrage sévère. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a mis en demeure ce vendredi la société éditrice de l’application Gossip, spécialisée dans la divulgation de potins anonymes. En cause, des ‘ »atteintes graves à la vie privée« . L’application permet de publier anonymement des rumeurs, photos ou vidéos concernant une personne faisant partie de ses contacts. Les ragots sont diffusés à l’ensemble des utilisateurs qui ont dans le répertoire de leur téléphone portable le numéro de la personne visée, celle-ci pouvant tout ignorer de ce qu’on écrit sur elle, si elle n’est elle-même utilisatrice de l’application. (@Lexpansion).

Google : les gouvernements avides de données personnelles.

Les Etats se montrent de plus en plus curieux auprès de Google. Mercredi, le géant américain a annoncé que le nombre de demandes d’informations sur ses utilisateurs par des gouvernements a augmenté pour la quatrième fois consécutive, atteignant un nouveau record lors du premier semestre (+10% par rapport au dernier semestre 2015). Entre janvier et juin, les gouvernements à travers le monde ont ainsi fait 44.943 demandes liées à 76.713 comptes d’utilisateurs. Et force est de constater que Google s’est montré plutôt receptif, fournissant une partie des données réclamées pour 64% des demandes. Comme les autres géants du web, Google a cependant souligné que le partage des données se faisait suivant un processus juridique dans les pays où l’entreprise exerce ses activités, tout en cherchant à maintenir la confidentialité de ses utilisateurs. (@LaTribune).

#Presidentielle2017

Twitter lance sa plateforme de données pour la présidentielle. Twitter se prépare pour la présidentielle. Avant le premier débat de la primaire de la droite prévu jeudi, le réseau social a annoncé le lancement d’un site internet sur lequel les internautes pourront accéder à ses données en temps réel. L’activité sur Twitter durant les débats. Durant chaque débat précédant l’élection, le site affichera les données sur le nombre de tweets par minute, les mots-clés les plus cités sur le réseau social ou encore les tweets les plus marquants sur son site : aucoeurdesdébats. (@europe1).

Que pèsent les candidats sur les réseaux sociaux ? Si  les sondages d’opinion le font systématiquement apparaître impopulaire, François Hollande est tout de même le plus suivi des réseaux sociaux. Le président de la République, entré officieusement en campagne depuis quelques jours, a dans ce domaine une réelle longueur d’avance. S’il ne s’agit que d’une partie très connectée de la population, le nombre d’abonnés sur Twitter, Facebook et Instagram est une force de frappe non négligeable pour sa communication de futur candidat. Et à ce jeu là, le chef de l’Etat peut largement narguer les autres prétendants à l’Elysée, notamment son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Fin septembre, le président a même explosé les compteurs avec un message, adressé en anglais à la chanteuse Rihanna, retweeté plus 10 000 fois – plus de 28 000 fois pour la version française. Apostrophé par l’artiste américaine au sujet de l’éducation des enfants dans le monde, Fançois Hollande, tout juste récompensé du prix d’«homme d’Etat de l’année» à New York, lui a répondu sur Twitter en lui assurant l’arrivée d’une lettre plus détaillée. (@leParisien_pol).

#IntelligenceArtificielle

Trois raisons pour lesquelles l’IA et le Big Data décollent maintenant. L’intelligence artificielle était très en forme dans les années 70. Puis vint « l’hiver de l’IA » à la fin des années 80 : applications et recherches se sont alors arrêtées à l’exception des programmes spatiaux et militaires. Et désormais, l’AI revient. Pourquoi ? (@zdnetfr).

#Video

Taxe Youtube: une commission vote la taxation des recettes des plateformes vidéo. Pour être adopté, l’amendement sur la Taxe Youtube devra être de nouveau examiné et voté lors de l’examen du projet de loi finances en séance plénière. Mercredi, il a déjà été validé par les députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Les députés socialistes qui l’ont déposé, Bruno Le Roux, Karine Berger et Pierre-Alain Muet, souhaitent que les recettes publicitaires, de parrainages, des ventes et des abonnements des plateformes de vidéo soient taxées à 2%, détaillent Les Echos. Leur proposition est formulée dans le cadre du projet de loi de finances, qui sera étudié dans son ensemble la semaine prochaine. (@Lexpansion)

Avec Famebit, YouTube veut doper sa monétisation. Google vient de s’offrir une start-up spécialisée dans la mise en relation de créateurs de vidéos avec des marques désirant les sponsoriser. En rachetant la société FameBit, le géant du Web espère bien booster la monétisation de sa filiale YouTube. Ce rachat doit en effet constituer un levier afin « d’augmenter le nombre d’opportunités disponibles pour des contenus soutenus par une marque, apportant encore davantage de revenus à la communauté de la vidéo en ligne », indique un message publié sur le blog officiel de Google consacré à YouTube. Qu’il s’agisse de contenus de marque (brand content) ou de placements de produits, les annonceurs sont de plus en plus nombreux à vouloir communiquer sur YouTube, Facebook, Instagram ou Twitter… (@Figaro_Economie).

#Audiovisuel

Canal révolutionne son modèle pour doubler rapidement de taille en France. Le groupe va segmenter ses offres en misant à la fois sur un effet volume et un effet valeur.Il vise un doublement de ses abonnés, à plus de 10 millions, dès 2017 ; le revenu par abonné doit rester stable. (@LesEchos).

13 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 13 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Le déferlement d’images sur les réseaux sociaux transforme-t-il notre cerveau ? Lors d’une conférence en juin, Nicola Mendelsohn, cadre chez Facebook, prédisait que le célèbre réseau social allait devenir 100 % vidéo dans les 5 années à venir. « Le texte est en déclin, nous l’observons au fil des ans. Si je devais parier sur l’avenir des réseaux sociaux, je dirais : vidéo, vidéo, vidéo. » Au même moment, un article du New York Times chroniquait le livre d’un groupe de jeunes personnalités – « le Snap Pack » – qui passent leurs soirées à faire des photos dans le but de les partager avec leurs « followers ». Le journaliste explique : « Ce n’est pas pour garder des souvenirs de l’événement qu’ils font des photos et des vidéos pour les publier sur Instagram ou sur Snapchat. L’événement de leur soirée, c’est de faire des photos et des vidéos. » Légende image : Une photo prête à être partagée avec le monde entier. Photo : Darley Shen / Reuters. (@FR_Conversation).

#Politique

Le numérique peut-il améliorer les démocraties? (Partie 1). Par Olivier Ezratty, expert Frenchweb. Les périodes électorales sont toujours propices à la remise en cause du système politique en place. L’élection présidentielle qui s’annonce permet de remettre le couvert. Les raisons sont bien connues. Un raz le bol du système politique existant, de sa difficulté à régler les problèmes, notamment économiques et environnementaux… La société civile cherche une autre voie et se met à rêver d’une démocratie participative avec comme idée sous-jacente que les partis politiques traditionnels ont fait leur temps. Le numérique est alors brandi comme la solution qui peut accompagner la mise en œuvre d’une démocratie renouvelée. D’où la création de nombreuses startups « civic techs » qui ambitionnent de promouvoir la démocratie participative ainsi que la démocratie directe, des concepts inventés bien avant Internet mais que ce dernier permettrait, en théorie, de mettre en place plus efficacement. (@Frenchweb).

#Numerique

Les 6 et 7 octobre, Toulouse accueillait pour la 2ème année consécutive la conférence EmTech, organisé par MIT Technology Review. Au menu, un plateau d’intervenants composé par des entrepreneurs et des chercheurs en technologies émergentes dans des domaines tels que l’aviation, la blockchain, l’éducation, la santé, la smart city. Cette conférence est étiquetée comme « l’un des plus grands rendez-vous internationaux sur les technologies du futur ». Explications pour le grand public. (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

#Banque

Banques contre Fintech : la guerre aura-t-elle lieu ? Il y a des banquiers et des startuppers. Chacun se cherche une place sur un petit canapé vintage installé au milieu d’une rampe de skate, dans le vaste hangar de Darwin, une ancienne caserne transformée en tiers-lieu branché et pépinière d’entreprises à Bordeaux. « Il n’y a pas de place pour tout le monde ? C’est un beau symbole » ironise Alain Clot, le président de France Fintech. Mais cette anecdote, en ouverture de la conférence Bordeaux Fintech qui s’est tenue les 5 et 6 ocotbre, éclaire à merveille la problématique de ces nouveaux entrants qui réinventent les services financiers. Un petit microcosme qui compterait une cinquantaine de jeunes pousses en France, et un peu plus de 1.200 entreprises dans le monde, employant 370.000 personnes, selon le paysage Fintech brossé par VB Profiles… soit autant que le nombre de salariés du secteur bancaire en France. Au total, ces nouveaux acteurs de la finance ont levé en cumulé plus de 100 milliards de dollars. (@LaTribune).

REGTech contre FINTech : au croisement entre réglementation et bouleversement sur le marché des titres. Les services financiers sont l’un des secteurs les plus réglementés au monde. C’est un secteur complexe où la réglementation influe sur la rapidité des changements et leur nature. Une nouvelle volonté d’expérimenter a toutefois fait son apparition. À quel point se rejoignent réglementation et bouleversement ? La technologie peut-elle aider à gérer ces changements, qu’ils soient attendus ou non ? (@AgefiFrance). A lire aussi : Comment les regtech veulent rendre aux banques leur agilité (@journaldunet) et Comment les fintech transforment les services financiers ? (@KeeSystem).

Blockchain

Comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? La blockchain ou « chaîne de blocs » est une technologie permettant de certifier des transactions de manière décentralisée. Prometteuse, elle pose nombre question dont une : comment on parle d’une technologie nouvelle ? Il faut parler ce matin de la blockchain ou « chaîne de blocs » en français, parce qu’on parle des banques aujourd’hui dans la Matinale, et qu’elles pourraient être parmi les premières concernées ; parce que se déroule aujourd’hui à Paris une grande conférence consacrée à la blockchain ; et parce que le 2 octobre, Jean-Claude Trichet ancien gouverneur de la Banque Centrale Européenne a dit voir là une “invention géniale”. Et quand Jean-Claude Trichet dit quelque chose, il faut l’écouter. Voilà pourquoi, il faut parler de la blockchain. Maintenant, vous avez hâte de savoir ce que c’est que la blockchain… eh bien, je ne vais pas vous le dire… enfin pas tout de suite… Avant, il faut dire à quel point voir apparaître une technologie est passionnant. Ca n’arrive pas souvent dans une vie, alors il faut bien se rappeler des premiers moments où on en a entendu parler, des discours qui l’accompagnait, des craintes et des promesses. C’est ce qui se passe en ce moment avec la blockchain. C’est passionnant parce qu’il est possible que l’on se trompe, que l’on voie dans une technologie un potentiel révolutionnaire, et qu’il ne se réalise jamais, pour des raisons très variées (qui peuvent être économique, juridique, ou tout bêtement de désir humain) La blockchain en est là aussi. (@franceculture).

#Streaming

Netflix, le nouveau « soft power » d’Hollywood. Le géant du streaming vidéo sur lequel Manbang a pris exemple peut, lui, se targuer d’être partout. Aujourd’hui présente dans plus de 190 pays, la société compte 83 millions d’abonnés sur la planète, dont 36 millions en dehors des Etats-Unis. Seules la Chine, la Crimée, la Syrie et… la Corée du Nord ne sont pas encore touchées par cet ouragan. En l’espace de six ans, ce qui n’était qu’une entreprise nationale de location de DVD envoyés par la poste s’est transformé en un géant international grâce à Internet. Un diffuseur mondial faisant fi des réglementations nationales en matière de soutien aux productions locales ou aux quotas de diffusion en proposant une sélection de contenus majoritairement hollywoodiens et accessibles sur tablettes, téléviseurs et smartphones. (@Lexpansion).

#Energie

Premier projet français de blockchain dans l’énergie. Depuis quelques mois, la blockchain est partout débattue comme un élément majeur de disruption de nombreux secteurs d’activité, finance en tête. Mais c’est dans tous les domaines où elle peut se substituer à un tiers de confiance qu’elle a un rôle à jouer. Dans ce contexte, alors que les projets d’autoconsommation et de solidarité énergétique entre consommateurs progressent rapidement, rien d’étonnant à ce qu’elle investisse le secteur de l’énergie. L’initiative menée à New York dans le quartier de Brooklyn a défrayé la chronique au printemps dernier. Grâce à TransActive Grid, les habitants d’un côté de la rue peuvent désormais vendre l’électricité produite par les panneaux solaires posés sur leurs toits à leurs voisins du trottoir d’en face. Plus récemment, la plateforme française de crowdfunding dédiée aux énergies renouvelables Lumo avait annoncé rejoindre une initiative internationale mêlant énergie solaire et blockchain pour donner de la valeur à une cryptomonnaie solaire. (@LaTribune).

#International

Depuis 2014, l’Estonie permet à des entrepreneurs venus du monde entier d’installer leur entreprise sur son territoire sans qu’ils n’aient à déménager. Une démarche rendue possible grâce à un nouveau statut : l’e-resident. l’Estonie a annoncé un partenariat entre son programme « e-residency » et Bitnation, plateforme collaborative ayant lancé une nation virtuelle basée sur la blockchain. Désormais, les internautes peuvent utiliser les services de notariat (baptisés « Public Notary ») de Bitnation pour signer des contrats commerciaux en s’authentifiant grâce à leur identité d’e-résident. A lire aussi : L’Estonie, et son service administratif entièrement digitalisé, découvre les risques du « tout-en-ligne ».

En Inde, on donne une journée de vacances aux machines et on les célèbre. Cette fête s’appelle Ayudha Puja, que l’on pourrait traduire par « culte des outils ». C’est une fête hindoue qui se déroule au cœur d’un ensemble de fêtes du nom de Navaratri. Comment ça se passe ? Les machines sont d’abord lavées. Puis elles sont enduites d’un peu de pâte de curcuma et encensées de bois de santal. Le soir qui précède la fête, on les place sur une estrade, on leur accroche une couronne de fleurs. Le lendemain, jour de la fête, elles sont célébrées avec de images de trois déesses. Ensuite, on laisse les machines tranquilles, et on les contemple.

#Entreprise

Cent pépites du numérique Made in France. Pour la cinquième année consécutive, L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle ont sélectionné, région par région, une centaine d’entreprises représentatives de la French Tech. Découvrez-les grâce à notre carte interactive. (@LUsineDigitale).

On peut-être une entreprise en pleine croissance à l’international et être tout près de la faillite en France. C’est ce qui arrive à Cocolico, un fabricant de vêtements pour enfants créé en 2013 à Montauban. Ils fabriquent leurs vêtements en France et les vendent en Chine. Un de leurs investisseurs vient de les lâcher alors que leur carnet de commande était plein. Ils n’ont besoin que de 15.000 € pour tenir le temps de trouver un nouvel investisseur. Les banques ont refusé, elles les trouvaient trop jeunes. Du coup, ils se sont tournés vers le financement participatif et ils ont récolté plus de 26 000 €.

#Economie

Avec Uber et Airbnb, les travailleurs indépendants sont heureux, mais… Près de 162 millions de travailleurs aux Etats-Unis et en Europe ont aujourd’hui un statut d’indépendant, soit 20 à 30% de la population active dans ces deux zones gégographiques, selon l’étude « Independant work: Choice, necessity, and the gig economy » réalisée par McKinsey. Face à l’ampleur du phénomène, le cabinet de conseil américain a souhaité en apprendre plus concernant cette catégorie de travailleurs aujourd’hui méconnue, et déterminer s’ils étaient, ou non, satisfaits de leur situation. La presse anglo-saxonne parle en effet de plus en plus de «gig economy» pour qualifier ces «emplois d’indépendants», ou «petits boulots» qui ont émergé ces dernières années sous l’impulsion de plateformes comme Uber ou AirBnB, ou encore dans la FoodTech, Deliveroo et Foodora, pour ne citer que les plus connues. Le terme, qui signifie concert en anglais, fait référence au statut précaire des musiciens, qui cumulent les contrats sans avoir d’emploi fixe. Les nouveaux travailleurs indépendants tirent-ils réellement profit de l’économie collaborative ? A noter, dans sa définition du travailleur indépendant, McKinsey intègre les freelances, les chauffeurs Uber, l’équivalent des auto-entrepreneurs français, mais aussi les particuliers qui louent leur bien sur AirBnB. (@frenchweb).

#Data

Open data : la France en deuxième position en Europe. 80% des pays européens disposent désormais d’une politique dédiée à l’ouverture des données publiques. En 2015, ils n’étaient que 69% selon un rapport établi par Capgemini qui dresse un état des lieux de l’open data en Europe. Dans un marché européen estimé à 325 milliards d’euros entre 2016 et 2020, l’enjeu est de taille pour l’économie du continent. Si une grande majorité des pays en Europe (90%) possède un portail national, cela ne signifie pas pour autant que chacun des pays mène une politique très favorable à l’ouverture des données publiques. Pour mesurer la maturité « open data » de chaque pays, les indicateurs retenus visent à la fois à couvrir la maturité du portail national (nombre de fonctions et de jeux de données disponibles), les politiques nationales en faveur de l’open data et l’impact économique et social de l’open data. A lire aussi : L’open data à l’heure de la maturité en France. (@LaTribune).

#Cinema

Alibaba investit aux côtés de Steven Spielberg. Les Chinois se ruent sur Hollywood. Cela pourrait même faire un bon film: à grands coups d’investissements, les deux hommes les plus riches de Chine, Jack Ma et Wang Jianlin, se livrent un combat titanesque pour s’imposer dans le cinéma mondial. C’est Jack Ma, première fortune du pays et président du géant du commerce en ligne Alibaba, qui vient de réaliser la dernière offensive. Le milliardaire va créer une « alliance stratégique » avec Steven Spielberg, le réalisateur américain et recordman des recettes au box-office. « Nous apporterons plus de Chine à l’Amérique et plus d’Amérique en Chine », a résumé dimanche le créateur d’E. T., qui avait fait le voyage jusqu’à Pékin. De son côté, Jack Ma a estimé que cette collaboration « pourra servir de pont culturel entre les deux pays ». (@Figaro_Economie).

 

12 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

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Machine Learning : cinq choses à savoir pour comprendre la révolution bigdata. Jusqu’à récemment, les ordinateurs avaient besoin d’instructions complexes et précises pour accomplir la moindre tâche. Au fil des années, les langages de programmation ont évolué, mais le principal progrès effectué est le Machine Learning. Grâce à cette technologie, les ordinateurs sont désormais capables d’apprendre seuls. Cette technologie a le potentiel de révolutionner toutes les industries. Voici cinq choses indispensables à savoir au sujet du Machine Learning. Lire la suite sur le site @iot_business..

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Arrêtons d’opposer hommes et machines !  Pour l’ethnographe Tricia Wang (@triciawang), l’opposition binaire homme-machine est nocive, explique la coordinatrice d’un passionnant dossier d’Ethnography Matters(@ethnomatters) consacré à la co-conception homme-machine. Cette opposition nous empêche notamment d’apprécier combien nous nous trompons en croyant que les machines produisent des résultats qui ne se trompent pas ou en croyant que les machines produisent des résultats sans avoir recours aux humains. Cette opposition empêche les entreprises de faire face à leurs responsabilités, notamment aux erreurs de leurs systèmes, et nous empêche d’inventer une nouvelle approche pour mieux intégrer l’intelligence humaine et l’intelligence des machines et produire de meilleurs systèmes. A lire la suite sur le site @internetactu

Comment l’intelligence artificielle va éradiquer la race humaine (4 scénarios festifs). Le principe de l’intelligence artificielle dans sa tendance actuelle (deep learning) est la production par une machine de ses propres données. L’idée est que la machine n’est pas simplement programmée pour effectuer des calculs en fonction de paramètres prédéterminés. Elle est programmée pour apprendre, puis agir et interagir en fonction de son apprentissage. Elle participe déjà à la gestion de robots mobiles, d’objets connectés ou d’infrastructures. Le concept est formidable : associées au génie humain, ces machines apprenantes permettent de résoudre des problèmes bien trop complexes pour les compétences logiques de nos plus grands cerveaux, même associés. Et si des machines animées par une intelligence artificielle sont capables de progresser par elles-mêmes, il n’y a aucune raison qu’elles ne soient pas rapidement supérieures à l’humain. C’est ici que la peur s’invite… (@Rue89).

Faut-il avoir peur de Robocop ? En seulement quelques années, drones et robots ont pris une place tout à fait essentielle dans toutes les armées modernes du monde, au point de devenir des auxiliaires irremplaçables et de plus en plus efficaces, non seulement en matière d’observation et de recueil d’informations mais également en tant qu’armes de combat sur les différents théâtres d’opérations militaires.Au début de l’année dernière, la société de robotique Boston Dynamics avait fait sensation sur Internet et les réseaux sociaux en présentant une vidéo intitulée « Atlas, The Next Generation ». Dans ce court film très troublant on pouvait voir un robot humanoïde doté d’extraordinaires capacités de déplacements et capable de réactions très humaines face à des situations imprévues. Après s’être déplacé sans difficulté sur un terrain accidenté et enneigé, Atlas était montré en train de ranger des cartons sur une étagère. Mais le moment fort de cette vidéo était celui où on pouvait voir Atlas se relever rapidement après avoir été jeté à terre par l’un des ingénieurs de cet étonnant programme. Après de nombreuses années de recherche et plusieurs générations successives de machines, ce nouveau prototype Atlas possède des caractéristiques proches de celle d’un humain : il mesure 1,75 m pour un poids de 82 kg, consomme beaucoup moins d’énergie que ses prédécesseurs et surtout se déplace avec une agilité tout à fait remarquable. Il sait aussi manipuler avec précision et délicatesse toute sorte d’objets. Tous les spécialistes de la robotique qui ont pu voir cette vidéo reconnaissent qu’Atlas constitue une étape décisive vers la mise au point d’un robot humanoïde autonome et polyvalent, capable d’évoluer dans un environnement difficile et de s’adapter, au moins dans une certaine mesure, à des événements imprévus. Marc Raibert, le fondateur de Boston Dynamics, ne cache pas l’objectif qu’il s’est fixé « Fabriquer des robots avec une mobilité, dextérité, perception et intelligence comparables à celles des humains », rien de moins ! Suite à cette vidéo, Google qui détenait une partie des actions de Boston Dynamics s’est totalement retiré du capital. (@RTFlash).

#RealiteVirtuelle

Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. Pour Mark Zuckerberg, le « réseau social du futur » passe par une VR sociale qui place au centre les personnes et non les applications. Demain, nous n’irons plus SUR Facebook mais DANS Facebook ! Quelques jours après le lancement par Google de sa plateforme VR Daydream, Facebook vient de présenter, lors de la « keynote » Oculus Connect 3*, sa vision de la réalité virtuelle. Mark Zuckerberg y dialogue avec deux personnes représentées par leurs avatars, joue avec eux aux échecs ou les « téléportent » dans une photo ou une vidéo à 360°. Dans une scène à la Inception, il se téléporte dans son salon avec ses collègues, y reçoit un appel vidéo de sa femme (via Messenger) et prend un « selfie » de son avatar (virtuel) et de sa femme (réelle) depuis l’intérieur de sa maison qu’il poste ensuite sur son mur… Lire la suite sur le site de @Metamedia.

#JeuVideo

Après Webedia, Vivendi se renforce dans l’e-sport. Vivendi et sa filiale audiovisuelle Groupe Canal ont annoncé mardi un partenariat avec ESL (autrefois Electronic Sports League), présenté comme le leader mondial dans l’organisation d’évènements de e-sport. Ces compétitions de jeux vidéo sont un secteur naissant et encore éclaté, mais en plein développement. L’accord entre le groupe présidé par Vincent Bolloré et cette société basée en Allemagne intervient une semaine après que Webedia, filiale de Fimalac, a annoncé qu’elle s’enracinait un peu plus dans cette discipline. Webedia vient de mettre la main sur Oxent et Bang Bang Management ainsi qu’en gérant l’équipe de e-sport du PSG. (@LesEchos).

#RevengePorn

Le procès d’une ado pour une image nue menace Facebook. En Irlande du Nord, une jeune fille a intenté un procès à Facebook, qui a échoué à invalider son action en justice, rapporte le Guardian. Cette adolescente de 14 ans porte plainte parce qu’elle estime que le réseau social est responsable de la publication répétée d’une photo d’elle nue, sur une « page de honte » destinée à une vengeance. Entreprises tech et avocats jugent quant à eux que ce procès pourrait ouvrir les vannes à de nombreuses autres actions judiciaires. Le quotidien britannique cite Paul Tweed, un avocat irlandais qui a défendu plusieurs médias et entreprises tech. Il déclare : « Nous avons [son cabinet d’avocats] déjà vu une augmentation du nombre de gens appelant pour en savoir plus. Je vois cela comme un vrai problème prochainement pour tous les réseaux sociaux. » (@Rue89).

#MediaSocial

Facebook lance un réseau social payant pour les entreprises. Utiliser Facebook tout au long de la journée au travail ne sera plus forcément mal vu. Le réseau social lance « Workplace by Facebook », sa plateforme de communication destinée aux entreprises. Cette version est  déployée pour permettre aux salariés d’échanger et de travailler sur des projets. Workplace reprend les fonctions principales du réseau maîtrisé par 1,7 milliard d’utilisateurs à travers le monde. Pour distinguer les deux univers, la plateforme d’entreprise est présentée sous une apparence grise, contrairement au bleu traditionnel du réseau social. (@FigaroTech). A lire aussi : Facebook veut connecter le monde du travail avec Workplace (@RFI).

Marta Zarzycka: « Sur Facebook, notre champ visuel est déformé par la peur ». Le mois dernier, Facebook supprimait de sa plateforme la photographie de la petite fille au napalm, publiée parmi d’autres images de guerre par l’écrivain norvégien Tom Egeland. Les modérateurs, assistés par la technologie PhotoDNA qui scanne les images pour signaler la pornographie infantile sur Internet, ont considéré que la photo n’était pas conforme aux règles du site en matière de nudité. Prise par Nick Ut en 1972, l’image montre une enfant nue courant sur une route au Sud-Vietnam, hurlant de douleur après avoir été victime d’une attaque au napalm. Le quotidien norvégien Aftenposten a publié une lettre ouverte pour dénoncer l’acte de censure imputé à Mark Zuckerberg, « le plus puissant rédacteur en chef du monde ». Et les internautes se sont empressés de publier à leur tour la photographie, accusant Facebook d’effacer l’histoire, jusqu’à ce que l’entreprise revienne sur sa décision. Pour Marta Zarzycka (1), professeure et chercheure en études visuelles à l’université du Texas (Etats-Unis), la volte-face de Facebook détourne l’attention d’un problème que les internautes eux-mêmes n’ont pas vu : l’urgence n’est pas de garantir la visibilité des images qui ont déjà marqué notre histoire. Il convient surtout de s’inquiéter de la censure ordinaire des réseaux sociaux, qui filtrent chaque jour ce qui mérite ou a le droit d’arriver jusqu’à nos regards. Les images à protéger, selon elle, sont celles qui ne manquent encore à personne. (@libe).

Twitter: quand des trolls haineux passent des heures à hurler… sur un bot. Appâter les trolls haineux avec un « bot ». Une internaute s’est amusée à lancer un programme -peu perfectionné- qui tweete automatiquement, via le compte @argueton, des opinions sur les thèmes qui provoquent généralement des réactions virulentes. Florilège : « le harcèlement de rue existe et est nuisible », « le féminisme est nécessaire pour la libération des femmes », « le genre est une construction sociale », etc. Lors du lancement de ce bot prénommé « Liz », en septembre dernier, nombre d’internautes sont tombés dans le panneau. Pensant s’adresser un utilisateur en chair et en os, certains ont passé des heures entières à répondre et insulter le bot. Parfois jusqu’au harcèlement. « C’est un pot de miel pour les connards d’Internet. Ils passent des heures et des heures à lui hurler dessus », sourit Sarah Nyberg, captures d’écran à l’appui. (@Lexpansion).

Comment Skype s’est effondré depuis le rachat par Microsoft. Racheté en 2011 par Microsoft, le service de voix sur Internet ne cesse de dégringoler. Le nombre de minutes de communications payantes a baissé de 4 milliards en cinq ans. Le chiffre d’affaires, quant à lui, a chuté de 31% en deux ans face à la concurrence de Facebook Messenger, WhatsApp ou encore Snapchat. (@Lexpansion).

 

11 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

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Le petit commerce est mort, vive le commerce de proximité ! Les maires des communes rurales s’inquiètent des fermetures successives des petits commerces de proximité et s’interrogent sur les solutions pour revitaliser leur centre-bourg. Le « petit commerce » est considéré dans ces dernières comme faiseur de lien social et animateur du cœur de la commune. Le petit-commerce est-il mort ? Depuis cinq ans, on assiste à l’arrivée des grands distributeurs en centre-ville. Une bataille du petit-commerce se déroule aujourd’hui dans nos centres-villes. Les supérettes d’autrefois deviennent des grands distributeurs de proximité. Rien n’y change puisqu’elles sont ouvertes sept jours sur sept et ont une amplitude horaire d’ouverture importante. Ce sont des « dépanneur » pour le consommateur. Un autre problème de plus en plus prégnant est celui de la dualité entre distribution « réelle » (achat dans le commerce) et distribution « virtuelle » (achat en ligne). Alors que les magasins traditionnels peinent à améliorer leur fréquentation de manière très significative, le e-commerce a fait un bond de 20 % entre 2014 et 2015 ! Pour pallier cette nouvelle difficulté, les commerces de proximité doivent concevoir cette dualité comme une complémentarité. Les petits commerçants doivent devenir aussi des cybervendeurs comme le font certains libraires avec la plateforme « place des libraires ». Le numérique, c’est ce à quoi l’agence de développement du commerce à Bruxelles (ATRIUM) incite les commerçants… et ça marche !  (@FR_Conversation). Légende image : Librairie à Vesoul. m-louis./Flickr, CC BY-SA.

Au cours des dernières décennies, peu de commerces de centre-ville ont été aussi mis à mal que les libraires indépendants mais certains ont fait mieux que s’en sortir. Le secret de leur réussite ? Avoir compris que leur différence était un atout et les de disposer désormais pour relever le défi d’un formidable outil : le numérique. (@LesEchos). A lire aussi : Quel avenir pour le commerce de proximité ? (@Demain_la_Ville).

#TransformationNumerique

La quatrième révolution industrielle vue par le patron de Microsoft. Le patron de Microsoft, Satya Nadella, était de passage à Paris cette semaine pour participer à la conférence annuelle du groupe en France sur l’innovation, « Microsoft Experiences ». En marge de cet évènement, il a accordé un entretien aux « Echos », publié vendredi 7 octobre dans son intégralité, dans lequel il expose sa vision du futur et les enjeux de la transformation numérique de la société, ses conséquences pour les entreprises comme pour le grand public. Pour le patron de l’un des groupes les plus puissants de la planète, il est temps « d’apprendre à extraire l’intelligence des montagnes de datas produites et collectées » chaque jour par tous les terminaux connectés en circulation. « Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données », estime-t-il. (@LesEchos).

#Entreprise

Theranos, la start-up qui voulait révolutionner les tests sanguins, jette l’éponge. Theranos préfère tourner la page. Dans le viseur des autorités sanitaires américaines, la start-up de Palo Alto a annoncé mercredi 5 octobre qu’elle ne réaliserait plus de tests sanguins, activité qu’elle ambitionnait pourtant de révolutionner. Mais ces derniers mois, ses méthodes et la fiabilité de ses résultats avaient été sévèrement remis en cause. Theranos va fermer l’ensemble de seslaboratoires d’analyses, entraînant la suppression de 340 emplois, soit près de la moitié de ses effectifs. (@JeromeMarinSF).

Paris est sur le point de détrôner Londres. Avec une quarantaine d’incubateurs de start-up, dont le plus important d’Europe et bientôt du monde grâce à la Station F de Xavier Niel, Paris s’affirme comme un haut lieu d’attractivité pour les jeunes entreprises innovantes, au moins autant que Londres. Témoin de cette explosion: « le Tremplin », dernier né de Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation de Paris, un incubateur dédié aux start-up du secteur sportif dont les locaux sont situés au coeur du stade Jean Bouin (XVIe). (@Challenges).

#LiensVagabonds

La Réalité Virtuelle (VR) commence à devenir sociale. A retenir cette semaine : Pourquoi l’avenir de la TV n’est pas la TV : « You can think TV is in terminal decline or that it’s watched by more people, more often, for longer than ever before and you can both be right » ; – Et quelle différence entre la TV et la vidéo ? ;  La main invisible du marché aurait-elle été remplacée par la connivence numérique des géants du web ? ;  Deux leçons pour le journalisme après Trump : dire quand c’est un mensonge et rendre intéressants les sujets importants. (@Metamedia).

#Television

franceinfo : un modèle d’information en continu ? Pour trouver sa place dans l’écosystème déjà encombré des chaînes d’information en continu, franceinfo mise sur le transmédia et sur un rapport différent à l’information. Fruit d’une coopération entre France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), franceinfo entend proposer un nouveau modèle d’information en continu, en rupture avec les codes du « tout direct » qui ont fait le succès de BFMTV et de ses consœurs. Pour y parvenir, la chaîne adopte une stratégie délibérément transmédiatique : diversité des supports, modules vidéos, mobilisation d’archives audiovisuelles… Le projet s’appuie sur le réinvestissement des codes culturels du numérique et revendique une relation renouvelée au temps de l’information en continu. A lire aussi : L’info en continu, de CNN à franceinfo. (@InaGlobal).

La révolution du modèle Canal+ va bousculer les chaînes gratuites. La révolution du modèle économique de Canal+ n’est pas seulement un bouleversement potentiel pour le paysage de la télé payante. Elle pourrait aussi secouer les chaînes gratuites. Les accords pour embarquer des mini-bouquets CanalSat sur les boxes de Free, Orange et sans doute un jour Bouygues Telecom, et ce à des prix attractifs, pourraient en effet donner un second souffle à la télé payante dans un pays où sa pénétration reste inférieure à celle observée chez ses voisins, par exemple au Royaume-Uni. (@LesEchos).

#Politique

Les nouvelles ambitions de la « Civic Tech » française. « Des geeks pour sauver la politique ? » Aux yeux de bon nombre de participants au forum organisé samedi 8 octobre à La Bellevilloise (Paris), la tournure interrogative de l’intitulé était de pure forme tant leur conviction est déjà forgée. En cette matinée, une centaine de personnes est présente dans l’ancienne coopérative ouvrière du 20ème arrondissement. Côte à côte, se trouvent des élus, des chercheurs, et surtout des représentants de la « Civic Tech » française, ces lanceurs de projets qui mettent à profit les avancées technologiques afin de permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. La manifestation, organisée par le collectif Démocratie ouverte et le secrétariat d’Etat chargé du numérique et de l’innovation, est une première, visant à mettre en relation des partenaires potentiels, mais aussi des acteurs qui ne se connaissent pas. Originalité du format retenu, ce sont les élus qui ont été amenés à monter sur scène pour définir leurs besoins, et non les civic tech qui venaient « pitcher » leurs solutions. En sont sortis des exemples très concrets de ce que pourraient être les attentes des élus. (@LeMondefr).

Les outils numériques doivent encore convaincre. Samedi 8 octobre s’est tenu à Paris le premier Forum de la Civic Tech organisé conjointement par le Secrétariat d’Etat chargé du Numérique et de l’Innovation et l’association Démocratie Ouverte. Lors de cet événement, une enquête quantitative en ligne portant sur la « Démocratie participative et le Numérique », menée avec la Gazette des communes, sera remise à Axelle Lemaire, et débattue avec les participants. Elle permet de tirer plusieurs enseignements des pratiques en vigueur dans les collectivités, des outils utilisés et des freins rencontrés par les collectivités locales. A lire aussi : Démocratie participative : de Paris à Reykjavik, des outils au service des citoyens (lagazettedescommunes.com).

« Julien Letailleur est fictif, mais il porte la voix de plein de personnes » @20Minutes a rencontré Antoine Brachet, le créateur d’un homme politique « crowd-sourcé », Julien Letailleur, dont le programme est élaboré par les citoyens… La défiance des jeunes générations envers le système politique actuel se traduit par un désir de démocratie plus participative, comme le révèle une enquête OpinionWay pour 20 Minutes auprès de la communauté #MoiJeune. A lire aussi : La démocratie participative s’invite dans le débat politique (@LaCroix).

#Publicite

SoLocal s’allie à Facebook pour proposer de la pub ciblée à ses clients. Après Microsoft, Google et Apple, SoLocal (ex-Pages Jaunes) a fini par pactiser avec Facebook. A la fois concurrent et partenaire des géants américains, le groupe français va commercialiser des offres publicitaires à destination des PME et TPE, sur Facebook. « Mais les préoccupations et les intérêts des commerçants sont avant tout, aujourd’hui, sur Facebook », indique Franck Da Silva, responsable du partenariat chez Facebook France. Les commerciaux de SoLocal se chargeront de vendre les offres. « Ce sont des solutions clefs en main, efficaces pour les PME pour toucher des clients actuels et potentiels. Nous serons aidés par les équipes de Facebook pour faire de la pédagogie, dispenser des formations », explique Pascal Garcia, secrétaire général de SoLocal en charge de la stratégie et des partenariats. Les annonceurs pourront, comme avec le système de publicité classique de Facebook, cibler leur public, mais de manière simplifiée, selon trois critères : l’âge, le sexe et la localisation. (@LesEchos).

10 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Religion

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Le robot Xian’er ou quand Bouddhisme et technologie ne font qu’un. En Chine, le bouddhisme part à la conquête de nouveaux pratiquants. Le temple LongQuan de Pékin vient de présenter Xian’er, le petit robot moine qui diffusera la bonne parole jusque sur nos smartphones. Le petit robot cartoonesque peut engager une conversation et répondre à une vingtaine de questions sur les précepts du bouddhisme. Grâce à l’alliance entre la science et la spiritualité, Xian’er est le « le parfait petit vassal pour propager la sagesse bouddhique en Chine » explique explique Xianfan, créateur du robot-moine. « La science et le bouddhisme ne sont pas contradictoires, ils peuvent même être combinés et se compléter » poursuit-il. (@Humanoides_FR).

#Commerce

La première plateforme de livraison collaborative se lance à Bordeaux. L’idée est originale : mettre en relation des particuliers qui partent en voyage avec ceux qui veulent envoyer un objet. Ce nouveau concept est porté par l’entrepreneuse franco-brésilienne, Chantal Barrat Barrat. Ainsi le voyageur a tout à y gagner. Il réduit ses frais de transports et contribue ainsi à développer l’économie collaborative. « Le secteur du transport est responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre », insiste-t-elle. Et, l’e-commerce a une forte responsabilité dans ce domaine. « Quand autrefois un camion livrait 100 colis à une adresse, aujourd’hui 100 colis partent vers 100 adresses différentes, dans des camions qui ne sont pas toujours pleins, selon les délais de livraison ». (@sudouest).

Deliveroo, Foodora, UberEats… Comment les livreurs de repas violent la loiDe plus en plus de coursiers de sociétés de livraison de repas délaissent le vélo au profit du scooter… en toute illégalité. Une action pour concurrence déloyale va être engagée par les acteurs traditionnels du secteur. La majorité d’entre-eux travaille à vélo, mais les coursiers qui exercent pour les plateformes de livraison de plats comme Deliveroo, Foodora, UberEats ou Nestor sont de plus en plus nombreux à troquer leur bicyclette contre un scooter, au gré des semaines passées sur la selle. Pour moins se fatiguer et enchaîner plus facilement les « shifts » [horaires de service, NDLR]. Et donc accroître leurs gains. Mais ces coursiers, qui travaillent pour ces groupes en tant qu’auto-entrepreneurs, n’ont bien souvent pas le droit d’exercer sur un véhicule motorisé. C’est pour cela que, dans un premier temps, les sociétés de livraison de plats n’ont travaillé qu’avec des bikers, la livraison à vélo n’étant pas soumise à la même réglementation. (@Lexpansion).

#RealiteVirtuelle

Facebook : 250 millions de dollars d’investissement dans la réalité virtuelle. A l’occasion de la conférence annuelle de sa filiale Oculus VR, Facebook a indiqué qu’il avait déjà investi 250 millions de dollars dans la création de contenus de réalité virtuelle et qu’il comptait dépenser la même somme pour produire des jeux mais aussi des applications dans les domaines de l’éducation et de l’entreprise. (@Zdnetfr).

« La réalité virtuelle est-elle l’avenir du gentilhomme bien infor ». La réalité virtuelle, appliquée à la réalité bien réelle du quotidien des médias, qui, comme chacun sait, n’ont plus un rond, c’est une autre histoire. Voici donc, pour faire le point sur la question, les trois invités que j’ai pu cuisiner en studio : Raphaël Beaugrand, journaliste, réalisateur VR et cofondateur d’Okio Report, Hervé Verloes, cofondateur de Poolpio, une agence spécialisée dans la VR, et Olivier Clairouin, responsable du desk vidéos au Monde.fr. l suffit d’aller faire un tour sur Twitter ou sur Facebook pour voir passer, régulièrement, des billets laudateurs sur les vertus de la réalité virtuelle. L’immersion, nous dit-on, c’est en quelque sorte une expérience sublimée du terrain. Et la promesse de cette immersion, c’est une compréhension plus intuitive du monde. La réalité virtuelle, appliquée à nos enquêtes, à nos reportages, à ces histoires qu’on a envie de raconter en long format, pose cela étant encore beaucoup de questions. D’ailleurs, autant le dire tout de suite : je n’ai pas été convaincu par tous les projets et les récits qu’il m’a été donné de voir… Et dans le même temps, je dois dire que certains documentaires m’ont littéralement emporté.  Aussi, je vous propose de défricher un peu le vocabulaire de la VR, comme on l’appelle parfois, pour “Virtual reality”. (@atelier_medias).

#MediaSocial

Instagram et Snapchat : des réseaux de plus en plus utilisés par les jeunes mais qui séduisent aussi les séniors ! L’usage de Snapchat et Instagram monte en flèche, en France comme ailleurs. Au niveau international, environ un quart des internautes (23%) sont désormais sur Snapchat – un bond fulgurant en deux ans (+11 points). Instagram connaît également une belle croissance : 42%  des internautes y sont inscrits alors qu’ils étaient 24% en 2014. En France, l’usage de Snapchat monte en flèche : en 2 ans, Snapchat a vu son utilisation progresser de 13 points et Instagram de 10 points. 30% des internautes français utilisent désormais respectivement chacun de ces deux réseaux. Pour Guénaëlle Gault, Chief Digital Officer de Kantar : « La montée en puissance d’Instagram et de Snapchat vient (…) répondre au désir des consommateurs d’accéder à du contenu instantané et personnalisé, spontané et authentique souvent enrichi grâce à des fonctionnalités de filtres ou d’édition. » (TNS Sofres).

#Mobilite

La Smart Mobilité, l’enjeu majeur de la SNCF. Alors que la SNCF vient d’annoncer son plan d’installer le wifi gratuit dans tous les trains à la fin de l’année 2016, c’est toute une stratégie de smart mobilité qu’elle souhaite mettre en place. « Donner au train des idées d’avance » ce slogan de la Société Nationale des Chemins de Fer français n’a jamais eu autant de sens. Et c’est notamment grâce à la smart mobilité. (@webmarketingcom).

Ces drôles de superstitions autour de nos smartphones. Sortir son téléphone 354 fois par jour, le tenir dans la main comme un talisman… Sous couvert de rationalisme, nos rapports à nos objets techniques sont imprégnés de pensée magique. (@rue89).

#Imprimante3D

Le MIT a imprimé en 3D un petit robot absorbant les chocs. Le Massachusetts Institute of Technology — vulgarisé par tout le monde en MIT — a testé un nouveau modèle de peau synthétique qui peut absorber les chocs, en réalisant un joli « cubebot » sauteur et cascadeur. Ce nouveau prototype est composé d’un corps rigide, de deux moteurs, d’un microcontrôleur, d’une batterie et de plusieurs capteurs. Mais l’élément important de ce petit frère des cubes de Portal, c’est sa peau synthétique. En effet, elle a été réalisée avec un matériau très similaire au caoutchouc, appelé TangoBlack+. Cette nouvelle peau présente des parties solides et d’autres liquides. (@Numerama).

#Data

Intelligence artificielle et vie privée : va-t-on devoir choisir ? Google a montré hier un écosystème impressionnant fondé sur son Assistant. Mountain View semble avoir changé de paradigme dans la manière de développer des logiciels pour le grand public, faisant de l’analyse et du partage des données un pilier de sa stratégie. Mais est-ce la seule voie envisageable pour les assistants ? En réalité, il y a un changement de paradigme dans la manière de concevoir des produits chez Mountain View : on ne cherche plus à faire interagir l’utilisateur avec le logiciel, mais à faire en sorte que le logiciel s’adapte ou anticipe les désirs de l’utilisateur. (@Numerama).

#LoiNumerique

Droit à l’oubli, Airbnb, open data… La loi sur le numérique est promulguéeNeuf mois après de premières discussions à l’Assemblée nationale, la loi sur le numérique portée par Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique, a été promulguée et publiée samedi 8 octobre au Journal Officiel. Couvrant un spectre large de situations, ce texte prévoit notamment un certain encadrement pour les plateformes de logement locatives de type Airbnb. La loi prévoit notamment une ouverture accrue des données publiques (« open data »), et vise une meilleure protection pour les internautes ainsi qu’un accès amélioré à internet. Consensuel pour certains, édulcoré pour d’autres, le texte, nécessaire pour « actualiser le logiciel » de la République selon Axelle Lemaire, avait été adopté en juillet par l’Assemblée puis, définitivement, par le Sénat fin septembre. A cette occasion, la présidente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication au Sénat, Catherine Morin-Desailly (UDI-UC), avait évoqué « un texte avec quelques avancées mais aussi de grandes faiblesses, dues à un manque d’audace et d’ambition ». (@Challenges).

#Cybercriminalite

Les hackers s’organisent comme des entreprises. Entre les plans de piratage informatique, les logiciels malveillants et les attaques de type rançongiciel, l’économie de la cybercriminalité s’est largement développée. Selon le site américain ZDnet, le crime organisé du « monde réel » s’est étendu à la cybersphère. Le résultat ? Les groupes de hackers se sont agrandis et professionnalisés avec des associés, des partenaires, des vendeurs, des fournisseurs et même des formations en ligne pour apprendre à réaliser n’importe quel piratage. « Nous devons accepter que n’importe quelles techniques de formation utilisées par des organisations légitimes est aussi employée par des organisations cybercriminelles. », explique Nathaniel J. Gleicher, ancien directeur de la cellule en charge de la cybersécurité au Conseil de Sécurité nationale (Maison Blanche). (@RSLNmag).

09 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 9 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

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Le Sud-Ouest américain menacé de « méga-sécheresse » au XXIe siècleDéjà en proie à un déficit chronique de précipitations, le sud-ouest des Etats-Unis est menacé d’une « méga-sécheresse » d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique, estime une étude publiée dans la revue américaine Science Advances. Les « méga-sécheresses » sont des périodes sévères d’aridité qui durent plus de trente ans, précisent les chercheurs dont les travaux ont été publiés mercredi 5 octobre. De tels phénomènes climatiques extrêmes sont rares, mais se sont déjà produits dans cette zone et dans d’autres régions du globe, comme au Sahel, pendant le dernier millénaire. Ils ont été liés au déclin de plusieurs civilisations préindustrielles, rappelle l’étude. Des indices montrent ainsi que le peuple Anasazi a été forcé d’abandonner ses terres dans le sud-ouest américain au XIIIe siècle en raison d’une longue sécheresse. Selon une analyse des cercles de croissance des arbres et d’autres indications, les méga-sécheresses des siècles passés dans cette région ont duré de vingt à trente-cinq ans. (@LeMondefr). A lire aussi : Californie : des voiles géantes pour lutter contre la sécheresse (@BIUK_Tech). Légende image : Sur la route entre Los Angeles et Las Vergas pendant l’incendie du Blue Cut, le 17 août près de Wrightwood en Californie. Photo David McNew / AFP

Contre le réchauffement: les villes en première ligne 190 villes dans le monde se sont déjà engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon le rapport annuel du Carbon Disclosure Project (CDP), publié le 4 octobreUn article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement. Cette analyse, basée sur les déclarations volontaires de 533 municipalités en 2016, montre que la grande majorité des villes les plus avancées se trouve en Amérique du Nord (74) et en Europe (72). A l’inverse, le CDP n’en recense que 29 en Asie, 6 en Amérique latine et 3 en Afrique. (@EurActiv_FR).

#Ville

Excès d’efficience : les défis qui attendent les smart cities. Si elles apportent de nombreuses solutions aux problèmes organisationnels que rencontrent les municipalités, à l’heure où la majorité de la population mondiale se regroupe dans les villes, les smart cities génèrent également leur lot de d’errements, de défis et d’interrogations. Selon Cheow Hoe Chan, Chief Information Officer de la ville de Singapour, de nombreuses villes commettent une erreur de raisonnement en pensant qu’il suffit d’investir dans de coûteuses infrastructures à la pointe du progrès pour devenir intelligentes. « Beaucoup prennent le nombre d’infrastructures technologiques comme la métrique principale. C’est une erreur. Une ville n’est pas intelligente parce qu’elle comprend un grand nombre de capteurs ou autres. Il s’agit avant tout de résoudre des problèmes, en commençant par les plus simple » a-t-il expliqué lors de l’événement Bridge SF, rappelant comment Singapour avait optimisé les trajets de ses lignes de bus en se servant de données déjà existantes, car générées par les usagers badgeant à la montée à la descente du bus. (@latelier).

SmartCity : Comment la ville connectée est devenue une véritable passoire. Dans le jeu vidéo Watch Dogs, le héros, un hacker nommé Aiden, évolue dans un Chicago où toutes les infrastructures sont gérées par un système informatique. D’un simple clic sur son mobile, il lance un virus sur le réseau et fait sauter l’électricité dans toute la ville. Son smartphone “amélioré” lui donne également accès aux feux de circulation, ponts et caméras de contrôle. Une pure fiction ? En mars 2016, Verizon a détecté une faille de sécurité dans une usine d’eau potable aux États-Unis. Outre l’accès aux données de 2,5 millions de clients, le pirate aurait facilement pu contrôler la pression ou la température de l’eau, modifier les traitements chimiques et même couper entièrement l’approvisionnement. Tout cela à cause d’un système hors d’âge. En 2014, lors d’un reportage d’Envoyé Spécial on pouvait voir le maire de Nice Christian Estrosi piégé par la journaliste lui montrant comment un hacker avait pu récupérer facilement des données de carte bancaire pour payer son parking ou éteindre les lampadaires grâce à un simple accès Wifi. Le maire venait pourtant d’affirmer qu’il n’avait “pas trouvé la moindre fragilité” dans son formidable dispositif de ville intelligente. (@bymaddyness).

La ville du quart d’heure : pour un nouveau chrono-urbanisme. Comment concilier le développement irréversible d’un monde urbain avec les besoins impératifs liés à une réelle qualité de vie ? Les nouvelles relations qui ont transformé nos vies et le travail par l’usage de nouvelles technologies ont changé aussi le rythme de la ville. Par le professeur Carlos Moreno spécialiste de la ville intelligente. (@LaTribune).

#Transport

Mondial de l’Auto : quelle place pour les innovations digitales ? Pour la première fois cette année, la start-up Blablacar sera présente au Mondial de l’Automobile, aux côtés d’autres acteurs de la nouvelle économie comme Drivy par exemple. Nouveaux concepts de véhicules, voitures 100% électriques: l’événement qui se tient jusqu’au 16 octobre à la Porte de Versailles à Paris est l’occasion pour les constructeurs automobiles de présenter leurs innovations les plus spectaculaires. Cette année, les nouvelles formes de mobilité y ont aussi leur place, comme en témoigne l’organisation du premier Mondial Innovation Forum le 5 octobre, en présence d’acteurs du covoiturage et de l’autopartage, mais aussi du président d’Hyperloop Transportation. (@frenchweb).

Noam Bardin : « La France est le premier marché de Waze en Europe ». L’application de trafic routier vient de nouer un partenariat avec Renault. Co-voiturage, parking… Son patron fait le point sur ses chantiers. (@LesEchos).

Revue de liens : –  La voiture et ses contradictions (@AlterEcoMag) ; – D. Larramendy : « Drivy est l’une des dernières marques à se créer en TV » (@petit_web) ; – L’automobile de plus en plus soumis au marketing des plans produits (@LaTribune) ; – Mythes et réalités de la voiture autonome (@LaTribune).

#Science

Nobel de chimie : « Imaginez, de minuscules robots dans nos veines ». Trois chercheurs, dont un Français, ont été récompensés pour leurs travaux sur de prometteuses nano-machines : des roues, des muscles, des moteurs et même des «ascenseurs» à l’échelle d’une molécule, qui promettent des applications spectaculaires, notamment en médecine. Snogerup Linse a fait un clin d’œil à la cérémonie d’hier, qui avait beaucoup amusé les internautes en tenant d’expliquer la topologie avec un bagel, un bretzel et un kanelbulle (brioche à la cannelle venant d’Europe du Nord). Elle a sorti un bretzel revisité (comme on dit aujourd’hui) au goût des sciences avec deux boucles non pas collées, mais solidaires. C’est le principe de base d’une machine ! Et on sait désormais programmer ce genre de mécanisme à l’échelle du nanomètre (0,000 001 millimètre). Pour se faire une idée, 2 nanomètres correspondent à peu près au diamètre de l’ADN. (@libe).

L’algorithme qui mettait le foutoir dans la recherche en psychologie. Dans un livre récemment publié aux éditions du Seuil et intitulé Malscience – De la fraude dans les labos le journaliste Nicolas Chevassus-au-Louis met au jour une pratique de plus en plus répandue dans le monde scientifique : la falsification des données. Le phénomène n’est pas récent, mais depuis une vingtaine d’années, le phénomène augmente et touche les revues scientifiques les plus prestigieuses. Bien sûr cette falsification ressortit plus souvent du petit arrangement avec la donnée que de l’invention pure et simple, bien sûr toutes les disciplines ne sont pas concernées au même titre, mais cela illustre selon lui – et il n’est pas le seul à le penser – un travers de la recherche scientifique contemporaine où l’on est incité à publier vite pour occuper le terrain où le premier à publier emporte tous les bénéfices et où le résultat quantitatif est privilégié à la rigueur de la méthode. Cela n’empêche pas les découvertes, mais les ralentit parfois, et surtout peut avoir pour conséquence de détourner les chercheurs les plus scrupuleux. La question déprimante que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : à part révolutionner l’écosystème de la recherche scientifique, que peut-on faire ? (@franceculture).

#Entreprise

Snapchat : Snap. Inc préparerait son entrée en bourse. Le Wall Stret Journal révélait ce jeudi que Snap. Inc, la société derrière le réseau social Snapchat et les lunettes connectées Spectacles, prépare actuellement son introduction en bourse sur une valorisation de 25 milliards de dollars. La société, qui a récemment été renommée Snap.Inc pour illustrer ses nouvelles ambitions, serait donc finalement prête à affronter la bourse : ses premiers pas devraient débuter en mars 2017. Notez que nous avons déjà connu de nombreuses spéculations autour d’une introduction en bourse auparavant, toujours repoussée. (@Numerama).

#Education

Innovation et numérique : cinq Mooc à suivre pour un automne tout en action. Si les Mooc (Massive online open courses) embrassent tous les thèmes et toutes les disciplines, nombre d’entre eux abordent des questions liées à l’innovation et au numérique. Qu’il s’agisse de pédagogie, d’imprimante 3D ou d’entrepreneuriat, voici une petite sélection de cours qui ont un point commun : être tournés vers l’action plutôt que la contemplation. (@BlitmanS).

#Finance

La blockchain, nouvelle frontière de la finance. La blockchain, ce nouveau sujet à la mode, était débattu ce jeudi à la conférence BordeauxFintech2016. Réalité déjà concrète ou concept futuriste? Dans d’anciens entrepôts sur les quais de la Garonne, la ville de Bordeaux accueillait ce jeudi la deuxième édition d’un événement dédié aux « Fintech »,  ces jeunes pousses d’une industrie financière en profonde mutation. Parmi les sujets nouveaux, un atelier était consacré à la « blockchain ». Premier écueil: ce mot est loin d’être simple à définir et alors que le grand public ne se l’est pas encore approprié,  il est déjà utilisé de façon abusive par la communauté financière. Quesaco?  La blockchain est composée d’un réseau, d’un registre de transactions sécurisées et d’un système permettant de garantir son inviolabilité. Publique, transparente, ouverte à tous, c’est une chaîne de confiance permettant de décentraliser n’importe quel type de transaction. « Les deux principales blockchains publiques sont le réseau Bitcoin et le réseau Ethereum », précise Gonzague Grandval, fondateur de la place de marché en bitcoins Paymium. « Aujourd’hui, des entreprises utilisent le mot blockchain pour parler simplement d’un registre partagé ou d’un intranet, ce qui n’est pas une innovation », prévient-il. (@Challenges).

#Finance

« Robo-advisors », l’allocation d’actifs à portée de tous ? Qu’elles s’appellent Advize, Fund­Shop, Marie Quantier, Yomoni ou WeSave, les jeunes pousses Internet qui, depuis un peu plus d’un an maintenant, se bousculent pour faire valoir leur différence dans le monde de l’intermédiation financière, n’y vont pas par quatre chemins lorsqu’elles exposent leurs ambitions. « En offrant une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique nous réinventons la gestion de patrimoine et redonnons [à nos clients] le pouvoir sur l’épargne de long terme », annonce ainsi sans ambages Jonathan Herscovici, président de WeSave.fr. Son propos fait écho à celui de Mourtaza Asad-Syed, cofondateur et directeur des investissements de la société de gestion en ligne Yomoni (1.500 mandats signés et 6 millions d’euros gérés à fin septembre), qui se dit déterminé à « casser les codes du secteur » pour se hisser « parmi les leaders européens des gérants d’épargne digitaux ». (@LesEchos).

#Internet

Tristan Nitot : « Utiliser Internet, c’est accepter une forme de surveillance ». Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe et membre du comité de prospective de la CNIL, entend redonner à ses lecteurs un pouvoir d’action face à la surveillance. Les révélations au sujet de Yahoo! l’ont rappelé: les données personnelles, socle du modèle économique des géants du Web, peuvent être utilisées à des fins de surveillance. Dans un nouveau livre, «Surveillance://», Tristan Nitot, ancien président de Mozilla Europe passé depuis chez Cozy Cloud, une entreprise conceptrice de solutions cloud qui se veulent respectueuses de la vie privée, analyse le phénomène et propose des pistes de réflexion pour renforcer nos libertés numériques. (@FigaroTech).

08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 8 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sante

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Le secteur de la santé se penche très sérieusement sur les chatbot et leurs possibilités. Suite à l’ouverture de Bot for Messengers, les chatbots, alors démocratisés, ont très rapidement démontré leurs bénéfices en matière de service et d’expérience consommateur pour l’industrie du retail. La plus grande chaîne de supermarchés biologiques américaine, Whole Foods, annonçait récemment développer son propre robot conversationnel pour suggérer des recettes de cuisine personnalisées à ses clients. Dans un tout autre domaine, celui des ressources humaines, les chatbots promettent d’automatiser des tâches à faible valeur ajoutée, dans le cadre du recrutement par exemple. C’est à présent au secteur de la santé de tirer profit de ces robots dopés à l’intelligence artificielle. (@latelier).

La réalité virtuelle soulage la douleur physique. Selon un rapport établi par Goldman Sachs, les applications de la réalité virtuelle dans le domaine de la santé représenteront un marché de 5,1 milliards de dollars en 2025. On citait il y a quelques temps l’exemple de Bravemind à l’initiative du Professeur Skip Rizzo de l’Université de Californie du Sud. Ce projet exploite les bénéfices de la réalité virtuelle dans le cadre du traitement du syndrome de stress post-traumatique, trouble anxieux commun parmi les vétérans de guerre. Mais la réalité virtuelle peut également influer sur notre santé physique comme le souligne Howard Rose, co-fondateur et CEO de DeepstreamVR, rencontré lors de la Learning Expedition sur la santé connectée organisée par L’Atelier, « La réalité virtuelle peut entraîner une réduction effective de la douleur chez les grands brûlés, chez les patients en convalescence et chez les personnes souffrant de douleurs chroniques. Elle peut aussi impacter positivement le comportement des patients en les éduquant par le biais de contenus immersifs et engageants ». (@latelier).

#Data

Satya Nadella (Microsoft) : « Le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données ». Satya Nadella est le directeur général de Microsoft. Né dans le sud de l’Inde en 1967, il a émigré aux Etats-Unis pour poursuivre ses études, après avoir obtenu un premier diplôme d’ingénieur en électricité. Passé par les universités du Wisconsin et de Chicago, où il a étudié l’informatique et le commerce, il est entré chez Microsoft en 1992. Ce passionné de cricket a gravi tous les échelons et a travaillé dans toutes les divisions avant de prendre la tête du groupe en février 2014, et devenir ainsi le troisième patron de Microsoft depuis sa création (après Bill Gates et Steve Ballmer). De passage en France cette semaine pour participer à la conférence annuelle Microsoft Experiences, il revient pour « Les Echos » sur la transformation numérique de la société, son impact sur les entreprises et le grand public. Il aborde le rôle des géants de la « tech » dans ce contexte, et le changement de culture à l’oeuvre chez le numéro un mondial du logiciel. (@LesEchos).

Des solutions alternatives pour vivre sans Google, Facebook et Microsoft. Comment utiliser le Web sans passer par Google, Amazon ou encore Facebook? L’association Framasoft, spécialisée dans la promotion du logiciel libre, répond à cette question en proposant des solutions logicielles alternatives, éthiques, et décentralisées. Baptisée « Dégooglisons Internet », leur initiative élabore des outils permettant au grand public de reprendre la main sur ses données. Six nouvelles solutions sont dévoilées cette semaine. Mine d’or pour les «GAFAM», les données en question recouvrent aussi bien les déplacements géographiques sur Google Maps, les vidéos chez YouTube (Google), les emails sur Outlook (Microsoft), les chats vidéo sur Skype (Microsoft), les dossiers partagés sur Dropbox ou encore les post-it sur Evernote. Irréductibles défenseurs de notre «intimité numérique», les membres de Framasoft considèrent leur initiative comme une mission d’éducation populaire au libre. «Le grand public rechigne parfois à adopter les solutions logicielles alternatives à celles de Google, Amazon et Facebook par crainte de perte de confort au niveau de l’ergonomie ou encore de certaines intégrations», explique Pouhiou, membre de l’association. «Pourtant, il aurait tout y gagner, notamment son indépendance. Lorsque dans son agenda, on inscrit un rendez-vous médical, les horaires de crèche de nos enfants ou le rétroplanning d’un projet professionnel, ce n’est pas anodin. Les mots données personnelles ont quelque chose de très froid alors qu’ils recouvrent tout simplement nos intimités numériques.» (@FigaroTech).

#Piratage

Etats-Unis : un sous-traitant de la NSA accusé de vol de données secrètes. L’affaire est embarrassante pour la National Security Agency (NSA). Le ministère américain de la justice a annoncé, mercredi 5 octobre, l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir volé des données classées « top secret » alors qu’il travaillait pour une agence fédérale, identifiée comme la NSA par le New York Times. L’homme arrêté, Harold Thomas Martin III, travaillait comme sous-traitant à l’agence de renseignement américaine, spécialisée dans l’espionnage des communications mondiales. Il était employé par Booz Allen Hamilton, un grand groupe privé américain qui fournit de nombreux sous-traitants aux agences du renseignement des Etats-Unis. « Lorsque nous avons appris l’arrestation de notre employé, nous avons immédiatement joint les autorités fédérales pour proposer notre totale coopération, et nous avons licencié » le sous-traitant, a confirmé, mercredi, dans un communiqué Craig Veith, le vice-président de Booz Allen Hamilton. (@Pixelsfr).

#Internet

Google, Facebook, Snapchat : les géants de la tech à l’assaut du hardware. Deux nouveaux téléphones, une enceinte connectée pour la maison, un casque de réalité virtuelle, un nouveau routeur… C’est toute une gamme de produits qu’a dévoilée Google mardi à San Francisco . Ce n’est pas la première incursion dans le hardware du groupe de Mountain View, qui propose depuis six ans déjà une gamme de téléphones Nexus, et depuis trois ans une clé Chromecast pour les systèmes de divertissement de la maison (TV, musique). Mais la part de marché des Nexus reste très modeste et les autres tentatives de produits physiques se sont soldés par des échecs, des Google Glass au p rojet de téléphone modulaire Ara, récemment arrêté , en passant par Motorola, le fabricant racheté puis revendu à Lenovo , faute d’avoir réussi son intégration, ou encore les tablettes, marché sur lequel Google n’a jamais vraiment réussi à percer. Cette fois, l’ambition du géant du Net semble d’une toute autre ampleur. Non seulement il muscle son offensive dans le « hardware », après avoir créé une véritable division dédiée à ces projets au printemps dernier, mais il adopte une nouvelle approche. (@LesEchos).

#ntelligenceArtificielle

Salesforce veut alimenter son Intelligence Artificielle Einstein avec les données de Twitter. Einstein est sur toutes les lèvres à la conférence Dreamforce 2016. Mais il n’est pas le seul. LinkedIn, et surtout Twitter, ont aussi une place de choix. Le premier, parce que Salesforce a lancé une procédure pour empêcher Microsoft de s’en emparer. Et le second, parce que des rumeurs insistantes font de l’éditeur de CRM un candidat bien placé pour croquer le petit oiseau bleu. D’autant que l’autre gros prédateur possible, Alphabet, semble avoir renoncé (tout comme Apple et Disney). Dans un entretien avec le Wall Street Journal, Marc Benioff, patron et co-fondateur de Salesforce a décrit le média social comme un joyau brut dont il voudrait faire une “great company”. La bourse n’a pas compris et a sanctionné l’action. (@LUsineDigitale).

Salesforce veut devenir une entreprise d’intelligence artificielle. Cette semaine, San Francisco vit au rythme de Dreamforce, la conférence de Salesforce rassemblant plus de 170 000 participants. C’était l’occasion pour l’entreprise de confirmer son ambition dans l’intelligence artificielle. En juin dernier, Salesforce avait annoncé le lancement d’un nouveau fond d’investissement en capital risque doté de cinquante millions de dollars, et destiné aux initiatives centrées sur l’intelligence artificielle. Elle avait également indiqué que des locaux seraient installés à San Francisco pour accueillir les start-ups. C’est désormais chose faite, l’éditeur de logiciels Salesforce a inauguré, mercredi 28 septembre, son tout nouvel incubateur situé dans le quartier de SoMa, à San Francisco. « Il s’agit d’un tournant majeur : nous sommes en train de devenir une entreprise d’intelligence artificielle », avait déclaré avant l’été Alex Dayon, Chief Product Officer chez Salesforce. (@LesEchos).

Intelligence artificielle, chatbots et assistants personnels : vers une vie assistée ? Bientôt, algorithmes, assistants personnels et chatbots penseront-ils tout pour nous ? La question se pose toujours plus, à mesure que l’I.A. prend de la place dans nos vies. (@cnetfrance).

#Finance

Anonymat et monnaies virtuelles : la réponse de l’EuropeLes attentats terroristes intervenus fin 2015 et début 2016 ont remis sur le devant de la scène le risque d’anonymat dans le secteur bancaire et financier. Le financement du terrorisme s’effectue par des canaux « gris » au rang desquels figurent les cartes prépayées désormais réglementées par la Loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale et les monnaies virtuelles qui échappent – plus ou moins – à une supervision étatique. Face à cet inquiétant constat, la Commission européenne a, dès février 2016, présenté un Plan d’action pour renforcer la lutte contre le financement du terrorisme dont l’une des actions phares est d’introduire les plateformes d’échange de monnaie virtuelle dans la directive anti-blanchiment de capitaux, c’est-à-dire de soumettre ces plateformes aux exigences d’identification et de vérification d’identité prévues par la réglementation européenne. (@LUsineDigitale).

#Entreprise

Disney et Google disent «non» à Twitter, Salesforce seul en lice. Dix ans après avoir été lancé, Twitter devrait changer de propriétaire. Jusqu’ici Verizon, Apple, Microsoft, Google, Disney et Salesforce avaient manifesté leur intérêt. Mais d’après Recode, alors qu’ils se sont tous penchés sur le dossier, il ne resterait plus que Salesforce en lice. Disney, qui aurait souhaité enrichir son offre de streaming, viendrait de jeter l’éponge. Seul en course, Marc Benioff, PDG de Salesforce, qui a refusé de commenter l’information sur CNBC. (@Frenchweb).

Paris, ville championne des start-up. La lutte qui oppose les écosystèmes européens pourrait tourner en faveur de Paris. Avec plus de 40 incubateurs de start-up, la capitale française s’affirme comme un haut-lieu de l’innovation. Et pourrait bientôt détrôner Londres. Paris est-elle la future capitale des start-up ? Elle semble en tout cas en prendre le chemin. Plus de quarante incubateurs ont essaimé dans la ville. L’an prochain, elle accueillera même la plus grande structure dédiée aux start-up d’Europe avec l’ouverture de Station F, le projet de Xavier Niel au coeur de la Halle Freyssinet, et ses 34 000 mètres carrés. (@Lentreprise).

Yahoo: son piratage pourrait faire économiser 1 milliard de dollars à Verizon. On pouvait s’y attendre. La révélation de la plus grosse fuite de données de l’histoire en plein processus de rachat, et le début de scandale d’espionnage, cela n’allait pas jouer en faveur de Yahoo. Son acquéreur Verizon, l’opérateur télécom numéro un aux Etats-Unis, chercherait désormais à obtenir une ristourne d’un milliard de dollars par rapport à son offre initiale de 4,8 milliards, rapporte le New York Post. (@Lexpansion).