07 Déc

ReVue d’actu de 11h11 du 7 au 13 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Ailes Marines en charge de l’installation et de l’exploitation du futur parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) annonce l’enfouissement de l’intégralité des câbles, une mesure qui selon eux renforcera la sécurité de la navigation et permettra le maintien de l’activité de pêche dans la zone. Ce n’est pas l’avis des pêcheurs : « Nous, on demande l’annulation de ce parc et ça ne changera pas. Cette annonce ne représente rien du tout. Les travaux vont casser tous les fonds, faire des tranchées, de la turbidité, faire crever les coquilles. On ne comprend même pas que les écologistes supportent un tel projet », répond Alain Coudray, président du Comité des pêches et des élevages marins des Côtes d’Armor. @franceinfo.

► Le samedi 5 décembre, le Ministère de la transition écologique a officialisé l’emplacement choisi pour construire le 4ème parc éolien offshore de Normandie qui sera au large du Cotentin. « Il sera installé à plus de 40 km des côtes, dans une zone permettant de limiter au maximum les impacts sur notre paysage, nos activités de pêche, le trafic maritime et l’environnement marin. », explique la ministre de la Transition écologique. Mais le conflit entre les pêcheurs et les instigateurs du projet n’est pas prêt de s’arreter. Le président du comité régional des pêches de Normandie, a estimé que « les trois premiers champs éoliens ne sont déjà pas digérés par les pêcheurs. A Dieppe et au Tréport, les pêcheurs sont les premières victimes de cette politique. ». Le projet, qui porterait le chiffre de parc éolien français à 8, a pour objectif une production d’électricité nécessaire aux besoins d’environ 800.000 foyers.

► La préfète du Bas-Rhin, a ordonné, lundi 7 décembre, l’arrêt « définitif » des travaux de géothermie profonde effectués par Fonroche à Vendenheim (Bas-Rhin). Le séisme survenu le vendredi 4 décembre a été celui de trop, après une dizaine survenue depuis novembre 2019. La préfecture déclare donc que ce projet « n’offre plus les garanties de sécurité indispensables et doit donc être stoppé ». Une enquête doit être menée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Le ministère de l’Écologie doit constituer un comité pour « apporter son expertise sur les derniers évènements sismiques » et conseiller la préfète.

#Pollution

► Dans la Somme, une opération de recyclage permet aux agriculteurs de se débarrasser de leurs pneus d’ensilage. Elle fait partie du dispositif Ensivalor, une collecte de pneus nationale lancée par le ministère de l’Agriculture. Cette opération permet aux agriculteurs de recycler les pneus qui servent à tenir les bâches des silos, jugés nocifs pour l’environnement. Aujourd’hui pour se débarrasser de leurs pneus d’ensilage, c’est-à-dire ceux qui servent à lester les bâches des silos, les agriculteurs payent 60 euros par tonne contre 250 habituellement. Un tarif réduit grâce à l’aide financière des partenaires locaux : chambre d’agriculture, communautés de communes et coopératives. Les pneus récupérés serviront majoritairement de combustibles dans des cimenteries. Dans la Somme, déjà 460 exploitants ont choisi de participer à la collecte prévue jusqu’à mi-janvier.

#Recyclage

► Le marché du téléphone portable d’occasion ne cesse de croître et de nombreuses plateformes de vente en ligne proposent ce genre de produits à des prix souvent très attractifs. Ainsi deux entrepreneurs normands, anciens de chez Sony, ont créé YesYes en 2018, une jeune pousse qui joue le rôle d’intermédiaire entre l’acheteur et le revendeur. Avant d’être expédié à l’acheteur, le smartphone passe entre les mains des experts de l’entreprise pour savoir s’il est en bon état. S’il passe avec succès une série de 40 tests, il sera envoyé au client. Sinon, les changements nécessaires sont effectués avant la mise en vente. Quel avenir pour ce modèle du reconditionnement, renommé « upcycling » ? Il s’agit de transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, en ajoutant une certaine plus-value. Selon une étude réalisée en juillet 2020 pour YouGov, 23% de la population affirme avoir déjà acheté un produit upcyclé (31% des 18-34 ans contre 19% des 55 ans et plus). A l’inverse, 48% n’ont jamais réalisé ce type d’achat.@franceinfo

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Application des droits voisins, discriminations dans la tech et désinformation sur les vaccins. À retenir cette semaine : – La presse régionale lance une offensive dans la vidéo ; – Les vingt-unes femmes les plus influentes de la Tech en France ; – Radio France s’associe à l’INA, Arte, RFI et France Télévisions dans les podcasts ; – GIPHY publie le top des 25 GIFs les plus vus en 2020.

#MediaSocial

► Une étude menée par le Lab Nouvelles Marges, place Strasbourg en tête des métropoles les plus « aimées » et plébiscitées des instagrameurs en France. La ville devance Lyon et Lille et 14 autres métropoles étudiées sans Paris. Pour cette étude, 72 millions de photos publiées dans près de 330 villes françaises ont été visionnées. Le mot clic (hashtag) #StrasbourgMonAmour rassemble 120 000 photos au compteur dont un grand nombre concernant le patrimoine local. (Photo : Dominique Gutekunst / L’Alsace / MaxPPP). @franceinfo.

#Télécom

► La ville de Nantes (Loire-atlantique) a choisi d’organiser un débat local sur le déploiement réseau hertzien de dernière génération 5G avant toute intervention des opérateurs de télécommunication. La 5G et son utilisation interrogent et inquiètent bon nombre de citoyens qui, s’ils sont intéressés, souhaitent en mesurer tous les enjeux, y compris pour leur santé, avant d’accepter que l’État et les collectivités puissent autoriser les opérateurs à déployer leurs installations. Pour la municipalité, agir de la sorte, va dans le sens d’un ville plus humaine et plus résiliente, le principe même de la « smart city » citoyenne. « Ce débat que nous voulons sans tabou et qui va associer tous les acteurs, permettra d’aller plus loin dans la compréhension de cette offre technologique », explique l’adjointe chargée de la prospective et de la résilience. @villeintelmag.

#Culture

► A Toulouse, une jeune pousse s’apprête à créer la première plateforme de vidéo à la demande dédiée à la musique. Pour 4,99 euros par mois, « Allive » propose des vidéos lives d’artistes reconnus ou émergents. « Nous leur proposons de tourner des lives promos exclusifs de 30 minutes minimum à intégrer à notre catalogue précise, l’un des fondateurs. Pour faire simple, une personne qui s’abonne sur notre plateforme rémunère les artistes qu’elle aura réellement écouté ». A court terme, Allive envisage de proposer des documentaires musicaux et une billetterie pour des live-stream. Le lancement de cette plateforme unique est prévu pour le début de l’année 2021. @franceinfo.

► Guillaume Decitre, arrière-petit-fils du libraire, s’est lancé en 2011 dans le livre numérique en créant Vivlio. « Dix ans plus tard, nous sommes le meilleur choix français face à la Kindle d’Amazon ou à la Kobo de Rakuten. Nous offrons une solution de qualité, ouverte. Nous payons nos impôts en France, n’espionnons pas nos clients, ne vendons pas leurs données. Notre chiffre d’affaires atteint presque 11 millions d’euros et, pour la deuxième année, notre résultat sera positif. », explique-t-il @Challenges.

30 Nov

ReVue d’actu de 11h11 du 30 novembre au 6 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Entre appels à la décroissance, dénonciation des « grands projets inutiles et imposés » et injonctions à la démobilité, les projets d’infrastructure et d’aménagement urbain apparaissent aujourd’hui plus contestés que jamais. Qu’elle soit le fruit d’un rejet de la mondialisation et de la métropolisation, cette contestation prend aujourd’hui une ampleur telle qu’il est permis de se demander si les grands projets sont condamnés. Elle est le reflet d’une crise de la démocratie représentative, affaiblie par une défiance croissante vis-à-vis de la décision politique. Elle souffre également de la polarisation de nos sociétés et de la radicalisation du débat public que promeuvent Internet et ses bulles informationnelles. Le groupe de réflexion « La Fabrique de la Cité » vient de publier un rapport consacré aux conditions du débat et de la mise en œuvre de grands projets d’aménagement et d’infrastructures, sous le titre « Grands projets et démocratie : un guide pour l’action ».

#Logement

► Perrine, Guillaume, Inès, Julien… ils sont 11 jeunes adultes actifs à vivre dans une grande maison au centre-ville de Toulouse. Très soudés, ces colocataires ont en commun les mêmes valeurs autour du respect de l’environnement et du partage. Chacun à sa chambre, les autres espaces comme la cuisine, le salon, la cave et le jardin sont des espaces partagés. « Ça permet de garder cette ambiance étudiante, de vivre avec des amis, ça rend le quotidien plus amusant », explique Perrine, colocataire. « Cela ne marcherait pas aussi bien si on ne partageait pas les mêmes valeurs. On se motive les uns les autres, à aller plus loin à se lancer des défis. Sur les déchets notamment, sur le fait de manger toujours plus bio et local. Si on ne partageait pas ça, cette envie, cela n’aurait pas aussi bien marché », affirme Constance, colocataire. Le repas est un moment important. Les colocataires essaient de les partager à midi mais c’est surtout le soir que tous se retrouvent autour de la table. Il n’existe pas de règles strictes au sein de la communauté, chacun est autonome et responsable. Il n’y a donc pas de tour de rôle, pas de pression ni de directive pour faire la cuisine ou le ménage. Tout semble harmonieux. Les jeunes adultes ont actuellement des envies d’espace et de campagne. Ils envisagent une délocalisation prochaine en Ariège, une destination dans l’air du temps. @franceinfo.

#Télécom

► Pour installer la 5G, les opérateurs modifient la technologie et utilisent la fréquence du système radio développé jusqu’ici par les collectivités locales pour apporter Internet dans les campagnes. Près de 4 000 foyers dans une quarantaine de départements vont ainsi se retrouver hors réseau. « On estime que 5 à 10% des foyers qui étaient connectés en radio jusqu’à présent vont se retrouver déconnectés et non éligibles à la nouvelle fréquence sur la nouvelle technologie, pour permettre la libération de ces fréquences pour la 5G. » explique Phillipe Legrand, opérateur dans le domaine. Pour ces zones blanches, le plan B est donc le satellite qui est légèrement plus cher. @franceinfo. Découvrir les premières cartes de la 5G en France @FigaroTech

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Amazon embauche en masse en pleine tourmente sociale. À retenir cette semaine : – La surcharge d’informations favorise la diffusion de fausses nouvelles, et les réseaux sociaux le savent ; – Comment sauver la démocratie de la technologie ; – La télévision gratuite tente à nouveau l’aventure de la télévision payante ; – Orange France mettra en service le réseau 5G dans 15 villes le 3 décembre ; – Quel rôle pour le journalisme dans un système qui sera régné par l’IA ? ; – Les médias publics à l’épreuve de leur « consultation citoyenne » ; – Les lois sur la reconnaissance faciale arrivent, et avec eux des lobbyistes ; – Thierry Breton présente le Digital Services Act et le Digital Markets Act – « Le démantèlement n’est pas un tabou ».

#Livraison

► A Besançon (Doubs), une vingtaine de restaurateurs bisontins auraient déjà donné leur accord pour collaborer avec Locazone, une application locale de vente à emporter imaginée par Alexis Cabel, entrepreneur indépendant, pour concurrencer les grands groupes comme UberEats et Deliveroo. Son atout est d’avoir mise en place un abonnement mensuel pour réduire drastiquement les commissions, et permettre aux restaurateurs et aux clients de s’y retrouver. « Je suis parti d’un constat très simple : un menu dans une chaîne de restauration rapide de Besançon coûte 8 euros 50. En livraison avec UberEats ou Deliveroo, le prix passe à 14 euros 50. Sur une commande, la marge réalisée est donc énorme explique Alexis Cabel. Avec Locazone, nous proposerions aux petits restaurateurs un abonnement de 40 euros par mois, sans engagement, avec une commission de 6,50% sur chaque commande. Tout le monde serait gagnant ».@franceinfo.

#Monnaie

► Les monnaies locales sont des monnaies complémentaires à l’euro en France. Elles ont vu le jour en 2010, après la crise économique, puis elles ont été encouragées par une loi du 31 juillet 2014, les reconnaissant comme moyen de paiement légal. Elles sont uniquement utilisables dans une commune un département. Ces monnaies alternatives sont gérées par une association et non par banque centrale. Ainsi, la région Pays de la Loire compte quatre monnaies locales : le Moneko en Loire-Atlantique, la Muse en Maine-et-Loire, le Vendéo en Vendée, le Rozo à Saint-Nazaire. Il existe aussi un projet en Mayenne. L’objectif est de développer les circuits courts et l’économie locale. « C’est un moyen de paiement comme un ticket restaurant, c’est légal, c’est local, car cela doit s’appliquer sur un territoire défini par l’association qui la porte. C’est complémentaire parce que ça ne veut pas se substituer à l’euro, car c’est appuyé à l’euro, un Moneko égal un euro », explique Claire Tarbès, coordinatrice de l’association MLC44-Moneko. @franceinfo.

#Media

► Précieuse précision : la publicité adressée arrive à la télé. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Le nouvel espoir en matière de technologie télévisuelle pour un marché publicitaire malmené par la pandémie est celui des publicités « adressables », c’est-à-dire des publicités télévisuelles qui peuvent être ciblées sur des foyers spécifiques grâce aux données des utilisateurs. Attendue depuis longtemps, la publicité adressée (ou segmentée) est finalement arrivée sur les téléviseurs en France cet été, entre deux vagues de Covid-19, grâce à la modification d’un décret datant de 1992. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

23 Nov

ReVue d’actu de 11h11 du 23 au 29 novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Industrie

► L’annonce a été officialisée le 19 novembre : une partie de la production du candidat vaccin de Pfizer et BioNTech a été confiée à Delpharm, une entreprises française. L’État va subventionner 31 projets, censés créer 1 800 emplois. « On y trouve par exemple l’entreprise Comex, à Marseille (Bouches-du-Rhône), qui va se lancer dans la fabrication de pousse-seringues, ou encore une société du secteur médical, qui veut créer 400 emplois à Denain (Hauts-de-France) », explique Sandrine Feydel, journaliste France Télévisions. Au total, l’État va distribuer 140 millions d’euros en 2020 et consacrera 720 millions d’euros en trois ans aux projets de relocalisation. A lire aussi : Santé : le retour du médicament made in France. @franceinfo.

#Travail

► Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui ont décidé de partir travailler au soleil toute l’année. On les appelle les « digitals nomads » (nomades numériques) de plus en plus nombreux. Ils représentent une chance pour certaines destinations touristiques qui sont en crise à cause de la pandémie de Covid-19. C’est le cas par exemple de l’île de Majorque, aux Baléares, moins touchée par la seconde vague de l’épidémie que d’autres régions en Espagne, et destination prisée de ces nomades numériques. Devant l’essor de ce nouveau mode de vie, les autorités des Baléares travaillent sur des mesures pour attirer les travailleurs à distance qui pourrait compenser l’effondrement actuel du tourisme. Il en est de même pour les îles Canaries qui ont lancé une grande campagne de publicité pour attirer 30 000 travailleurs à distance. Des aides fiscales sont accordées à tous ceux qui montent des espaces de coworking sur l’île. Ailleurs, des états s’adaptent : l’Estonie a créé un visa numérique qui permet à n’importe qui de venir télétravailler pendant 12 mois sur son territoire.

#Telecom

► Nice : première ville de France à être couverte par la 5G. De la 3G à la 4G et maintenant à la 5G. Comme son nom l’indique, la 5G est la cinquième génération de réseaux mobiles. Elle est conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de nos sociétés. Un réseau qui se veut plus performant et qui pourra bénéficier aux objets connectés, aux industries ou même à la télémédecine. Alain Weill, Président Directeur général d’Altice France, Grégory Rabuel, Directeur général de SFR, et Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur, ont donné ce vendredi 20 novembre le coup d’envoi de la 5G en France, avec l’inauguration du réseau 5G de SFR à Nice.  @franceinfo.

#Economie

► L’économie de la vie & la vie dans l’économie. La crise sanitaire nous rappelle à nos fondamentaux : prendre soin des individus pour qu’ils prennent soin à leur tour de leurs entreprises, écrit dans cette tribune Emmanuelle Duez, fondatrice de The Boson Project, « société de conseil en excellence humaine », et co-autrice du livre Le Goût des autres (L’Observatoire, 2020).  Faire pivoter les organisations pour adapter leur modèle, réinventer les chaînes de valeur, flécher les investissements vers les secteurs de « l’économie de la vie  » comme les appelle Jacques Attali sont des enjeux majeurs pour faire face aux défis actuels, sanitaire, écologique, économique et social. Mais ces efforts seront vains s’ils ne sont pas associés à une énergie toute aussi conséquente mise au service de la vie dans l’économie, c’est à dire le travail. Il est urgent de se poser, au cœur de la crise et précisément parce que cette crise remet les pendules à l’heure, sur la question de l’excellence humaine, manière de faire et fin en soi. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

#Energie

► L’Europe veut changer d’échelle dans l’éolien en mer. L’essor de l’ éolien en mer pourrait nettement s’accélérer. Jeudi, la Commission européenne a tracé sa feuille de route pour les prochaines décennies et fixé l’objectif de passer d’une capacité actuelle de production de 12 gigawatts (GW) à 60 GW en 2030, puis 300 GW à l’horizon 2050. L’équivalent de cinq fois le parc nucléaire français. Un tel effort impliquerait de multiplier par 25 les capacités en trente ans. A l’horizon 2030, cela impliquerait d’utiliser 3 % de l’espace maritime disponible. Cet essor est nécessaire pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Union, a estimé Frans Timmermans, son monsieur « Green Deal ». Selon lui, « avec ses vastes mers et son leadership industriel dans le secteur, l’Union européenne a tout pour relever ce défi ». Outre l’impératif climatique, l’enjeu est aussi industriel : l’Europe est actuellement leader dans cette technologie d’avenir mais la Chine rattrape son retard. Lire la suite de l’article sur le site @LesEchos.

► Face au changement climatique, de nombreux pays se sont engagés dans la transition énergétique. La voiture électrique est ainsi devenue la mascotte de cette révolution technologique. Mais les constructeurs restent discrets sur le bilan carbone de leurs automobiles. Car non seulement elles consomment une électricité pas toujours propre mais, comme les panneaux solaires et les éoliennes, elles sont gourmandes en métaux rares (néodyme, cérium, cobalt, lithium, etc.) dont l’extraction cause des ravages à l’autre bout du monde. Pour que l’air de nos centres-villes s’allège en particules fines, la pollution est délocalisée à l’abri des regards, dans des pays émergents qui espèrent tirer profit de leurs minerais, sans égard pour leurs habitants. En Chine, par exemple, championne des métaux rares, dans la province de l’Heilongjiang, un tapis de poussière toxique recouvre les régions agricoles, arrachant les paysans à leur terre, provoquant des cancers et faisant des mineurs les « gueules noires » du XXIe siècle. Voir le documentaire « La face cachée des énergies vertes » sur le site ARTEfr

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Accord sur les droits voisins, loi sur la sécurité globale et hégémonie d’Amazon. À retenir cette semaine : – Medias en Seine, 100 pour 100 digital ; – Un nouveau projet de journalisme communautaire utilise des récits innovants pour mettre en lumière la situation critique du travail précaire ; – CNRS : un plan ambitieux pour des données accessibles et réutilisables ; – Selon une étude britannique, les discussions en ligne « inutiles » augmentent les émissions de carbone ; – Des chercheurs d’Oxford estiment que les jeux vidéo améliorent la santé mentale ; – Une actrice de Plus belle la vie positive au Covid19 remplacée grâce au « deep fake » : quatre questions sur ce trucage novateur.

#Numérique

► Haute-Vienne : une cartographie répertorie tous les outils numériques disponibles sur le département. Tous les outils numériques mis à disposition de la population de Haute-Vienne accessibles en quelques clics. Le département ainsi que la communauté urbaine Limoges Métropole ont dévoilé, ce jeudi 19 novembre, leur nouvelle cartographie « des acteurs de l’accompagnement numérique ». Besoin d’une imprimante ? D’un accès à Internet ? De conseils sur des démarches en ligne ? Ou d’une formation numérique ? L’outil proposé par les collectivités doit aider les usagers à trouver rapidement un lieu proche de chez eux pour répondre à leurs besoins. @franceinfo.

#Covid19

► La Finlande fait figure de modèle. Depuis l’apparition du coronavirus, la France compte en moyenne près de 3 000 contaminations pour 100 000 habitants, contre 362 seulement en Finlande. Samedi 14 novembre, les amateurs investissaient les terrains de sport à Lohja. En jeu comme sur la touche, pas de masque. Si quelqu’un dans le gymnase est atteint par le Covid-19, les joueuses comptent sur Koronavilkku, l’équivalent de TousAntiCovid, pour être alertées : elles ont toutes l’application téléphonique. Au total, la moitié des 5,5 millions de Finlandais l’ont téléchargée. Il s’agit du pays le moins dense d’Europe. Helsinki compte 26 fois moins d’habitants au kilomètre carré que Paris ; un frein indéniable à la circulation du virus. Dans les rues les plus animées du centre-ville, où les boutiques restent ouvertes, les Finlandais gardent leurs distances plus qu’ils ne portent le masque ; ici, peu d’obligations, mais de simples recommandations sont de mise. « La mentalité des Finlandais est de respecter les règles ; nous respectons à la lettre les règles qui viennent d’en haut », témoigne un passant au micro de France2. @franceinfo

► Plusieurs équipes de chercheurs travaillent depuis mars sur l’analyse des traces du virus dans les eaux usées. Une étude qui a débuté en Île-de-France et qui s’est poursuivie après la fin de la première vague. « La station d’épuration est une moyenne de ce qu’il y a dans les tubes digestifs. Quand on est Paris, une station d’Île-de-France, c’est environ 400 à 500 000 tubes digestifs », explique ainsi Laurent Maréchal, virologue à Sorbonne Université, et cofondateur du projet Obépine (l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées). Les premières données tirées de cette première période permettent de conclure que cet indicateur est capable non seulement de prédire la circulation du virus mais aussi de démontrer « l’efficacité des mesures de confinement et qui ont, à peu de choses prêt, collées avec les données que l’on a obtenu en population », poursuit le chercheur. A lire aussi : A Toulouse, on surveille les eaux usées afin de connaître l’évolution de l’épidémie de Covid-19. @franceinfo.

#Culture

► L’utilisateur, spectateur 3.0, (comme) co-créateur du storytelling. Par Jeanne Marchalot, Direction de l’Innovation, France Télévisions. Dans Petites proses, Michel Tournier affirme : « un livre a toujours deux auteurs : celui qui l’a écrit et celui qui le lit ». Selon l’écrivain, le lecteur est un co-créateur et participe donc à la co-construction du récit. La lecture active et potentiellement multiple du lecteur le rend essentiel à l’existence même du récit. Michel Tournier place le lecteur au centre même du processus de création dans un rôle actif et incontournable. L’écrivain et son lecteur deviennent un duo nécessaire à l’existence même du récit. La question de la narration et du récit est toujours une question essentielle au XXIème siècle car l’être humain a toujours besoin qu’un narrateur lui raconte des histoires. Simplement ce qui change et qui va dans le sens des paroles de Michel Tournier, c’est son rôle : de passif, il souhaite devenir aujourd’hui un acteur du récit. Se pose alors le principe de la co-construction dans toute forme de narration, et notamment filmique (au sens générique du terme). A lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Voyage

► Suivez l’aventure d’Ivan, franc-comtois prêt à embarquer pour une traversée d’un mois et demi entre la France et l’Uruguay, au beau milieu de l’océan atlantique. Impatience, découvertes, questionnements et joies… Il nous fait vivre son périple. Lire les carnets de voyage d’Ivan, « Eloge du temps » : #1 – En attendant le grand départ pour la transatlantique, #2 – Le carnet de voyage d’Ivan, éloge du temps #2 : Découverte de « Family Time », préparatifs et… mal de mer, #3 – L’évolution de la voûte céleste et la splendeur des étoiles ; #4 – La confrontation d’un rêve avec la réalité, #5 – Un vent de liberté au milieu de l’océan alors que la France est confinée. @franceinfo.

16 Nov

ReVue d’actu de 11h11 du 16 au 22 novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► Le groupe de réflexion sur la ville « La Fabrique de la Cité » organise en ligne les 25 et 26 novembre 2020 la première édition des Rencontres des villes moyennes à l’occasion de laquelle les résultats d’un sondage exclusif sur « Les Français et les villes moyennes »: quelles sont les représentations des Français des villes moyennes ? Pourquoi souhaitent-ils y habiter, ou au contraire, les quitter ? Une série de portraits de villes moyennes vont être publiés. le premier d’entre eux porte sur la ville de Lens (Hauts-de-France). Riche de son histoire et de l’envie de ses acteurs de jouer un rôle dans les transformations en cours, il s’agit aujourd’hui pour Lens de mettre le passé à la bonne distance pour dessiner le futur.

#Architecture

► L’architecte Maud Caubet fait partie de ceux qui dessinent le futur Grand Paris. Sa ville idéale doit être adaptable, inspirée du vivant, et résiliente face aux crises. « La ville de demain sera plus primitive, plus simple. On fera moins une architecture de diva, on reviendra à des fondamentaux, des matériaux comme la terre crue, le bois, le béton bas carbone, explique-t-elle. Oui les villes se densifient, mais ce n’est pas un moindre mal, il faut éviter l’étalement des mégapoles vers les campagnes. La densité peut être un sujet extrêmement intéressant […], il faut prendre cette contrainte forte et essayer d’en tirer le plus parti. ». En 2017, l’architecte remporte deux sites de l’appel à projets Inventons la Métropole du Grand Paris : les Lumières Pleyel à Saint-Denis, et le Marché à la ferraille à Bagnolet. Elle a conçu le projet « Origine » à Nanterre La Défense prévu pour 2021. @wedemain

#Commerce

► De plus en plus de villes créent leur propre plateforme de e-commerce pour sauver des magasins locaux gravement touchés par la crise du Covid-19. Ces plateformes facilitent le « click and collect » ou la livraison à domicile. Toulouse, Nancy, Tours, Ales  ou Nantes se sont déjà lancées. Ainsi l’application mobile « Tout Toulouse » proposera dès décembre les produits de 300 magasins de la Ville. Tous les négoces locaux pourront s’y inscrire par la suite. Le projet est à l’initiative de la Fédération des commerçants, artisans et professionnels toulousains. Son président explique sur le site Actu Toulouse que « le but est de permettre des transactions directes entre commerçants et clients, sans intermédiaire ni commission ». Soutenu à hauteur de 660 000 euros par la métropole toulousaine sur une durée de 4 ans, le projet s’accompagne d’une aide à digitaliser les boutiques, nombre d’entre elles n’ayant pas de site internet. @wedemain.

#Livraison

► « On a vu l’évolution de nos conditions de travail, au fil du temps, avec les plateformes de livraison. C’est difficile de se projeter. On a un cadre qui change tous les 6 mois. Par exemple, depuis l’arrivée de Deliveroo à Rennes en 2016, la rémunération a changé quatre fois. Depuis 2019, on devient clairement perdants, on évalue à -35 % la baisse de nos rémunérations », explique Hugo est livreur à vélo depuis 2017 à Rennes.  En juin 2020, il se regroupe avec une dizaine d’autres livreurs, tous des habitués des plateformes traditionnelles. Ils montent leur association, Les coursiers rennais, pour « favoriser la représentation des indépendants et leur mise en relation avec les acteurs locaux. ». Ils vont bientôt s’associer à un groupement de restaurateurs qui proposent déjà le click and collect appelé tonrestoalamaison. @franceinfo

#Transport

► A Montréal (Canada), « la pandémie a été comme une perturbation qui a facilité et même accéléré les changements. On a vu cet été que davantage de place a été faite aux piétons et aux pistes cyclables. Ce fut plus rapide. Les gens ont compris qu’il était important de rester actif et d’avoir accès aux espaces verts, explique Ursula Eicker, titulaire de la Chaire sur les collectivités et les villes intelligentes, durables et résilientes de l’Université Concordia à Montréal. Avant la pandémie, je voyageais tout le temps à travers le monde. Maintenant, on fait nos réunions virtuellement et on se rend compte qu’on n’a pas besoin de se déplacer pour faire ça. Tout le monde en a fait l’expérience. » @LeDevoir. A lire Ursula Eicker : « Il n’existe pas encore de villes intelligentes », publié le 2 octobre 2019 sur le site @lemondefr.

► L’intelligence artificielle pour assurer la sécurité sur le réseau RATP. Un nouveau type de caméra est testé dans trois bus de la ligne 170 reliant la porte des Lilas à Saint-Denis – sur le « podium » des lignes enregistrant le plus d’actes de délinquance – a pour spécificité de transmettre en temps réel les images de surveillance au PC sécurité. Les agents présents peuvent ainsi moduler les interventions en fonction des difficultés rencontrées. Envoyer ici une équipe réduite pour intervenir sur des incivilités ou au contraire, étoffer la réponse lorsque la situation semble plus difficilement contrôlable. La RATP espère à terme pouvoir s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour affiner ce dispositif de vidéosurveillance. @20minutes.

#Energie

► L’hydrogène, qu’est-ce que c’est ?. L’hydrogène, c’est presque la nouvelle star de l’écologie. Il s’agit d’un gaz inodore, très inflammable, mais très prometteur. D’abord, parce que c’est un combustible vert : quand on le brûle, il n’émet pas de CO2. En 2020, on voit déjà des voitures et des bus à hydrogène dans certaines villes. Le problème, c’est que l’on utilise surtout des hydrocarbures pour le produire. Par exemple, le gaz naturel : grâce à une réaction chimique, on sépare l’hydrogène du carbone, qui est rejeté dans l’atmosphère et pollue. Pour rendre la démarche écologique, il existe une technique : l’électrolyse de l’eau. L’électricité, en passant dans l’eau, permet de produire de l’hydrogène, qui est stockée dans des cuves puis réutilisée comme source d’énergie quand on le souhaite. L’hydrogène sert donc d’intermédiaire. Il est très utile pour stocker l’électricité des énergies renouvelables par exemple, qui ne produisent pas à la demande. Dans ce cas, l’électricité utilisée n’est pas issue des hydrocarbures et le procédé n’émet pas de CO2 : on obtient un cercle vertueux. @franceinfo.

► Des éoliennes jugées trop mortifères attaquées en justice. Adeptes de la transition énergétique, les associations écologistes assurent n’avoir rien contre le secteur éolien en général. Pourtant, France Nature environnement (FNE) Midi-Pyrénées et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) ont décidé de porter plainte contre l’exploitant des parcs de Garrigade et de Puech d’Al Lun, situés sur la commune d’Assac, dans le Tarn. Des études ont montré une forte mortalité de rapaces et de chauve-souris ces dernières années dans ces parcs éoliens. @20minutes

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► TikTok obtient un sursis avec les élections américaines. À retenir cette semaine : – « Nous voulons nous appuyer sur des narrations immersives fortes » (Jeanne Marchalot – France Télévisions) ; – Publication du rapport du Forum sur l’information et la démocratie ; – Arte lance « History Catchers », une websérie historique documentaire (en collaboration avec l’INA) ; – Une application permet de visualiser l’impact du réchauffement climatique sur votre ville en 2100 ; – Coronavirus : Le tourisme en réalité virtuelle est-il sur le point de décoller ? ; – Emmaüs Connect lance la 1ère plateforme solidaire destinée à recueillir les dons de matériel usagé des entreprises.

#Santé

► « L’écran, d’un point de vue émotionnel, est un outil extrêmement fatigant. Avec un écran on ne ressent plus ou peu la régulation des émotions que provoque une discussion en face-à-face. Notre monde pourtant est un monde émotionnel et ces émotions sont essentielles dans notre bon développement. Il permet de limiter la casse et de communiquer malgré tout, ce qui est une bonne chose. Mais il rompt la musique des mots. Lorsque vous discutez avec quelqu’un vous lui donnez de nombreuses indications auditives et visuelles. Le fait de baisser le son de sa voix à la fin d’une phrase, par exemple, indique que l’on passe la parole à l’autre. Une subtilité qui ne se perçoit pas forcément par écran. Il existe de nombreux mécanismes physiologiques de la conversation qui ne peuvent exister que dans la relation physique », neurologue et psychanalyste Boris Cyrulnik, neurologue et psychanalyste, dans un entretien publié sur le site @20minutes

#Culture

► Les 22 bâtiments du quartier Bernard de Jussieu à Versailles, font l’objet d’une vaste réhabilitation. L’opération de rénovation énergétique se double d’un programme artistique ambitieux avec la réalisation de monumentales fresques murales. « C’est le premier quartier d’habitation que nous investissons de la sorte. Il s’agit d’amener l’art au coeur de la ville », déclare Jonas Ramuz, fondateur de Quai 36. Pour l’occasion, neuf artistes ont été sélectionnés, notamment Eron, Telmo Miel, Waone, Aryz, Jade Rivera ou encore Mona Caron.

#Social

► Thouars, dans le Nord des Deux-Sèvres, concentre un niveau de pauvreté encore élevé (17%) que la récente crise de Covid-19 est venue exacerber. Pourtant, le territoire dispose d’un réel dynamisme économique : un bassin économique de près de 10.000 emplois, un taux de chômage dans le Thouarsais de 7%. Voici une série intitulée « Les invisibles » en 4 épisodes et publiée sur le site 30 France 3 Nouvelle Aquitaine : #1 : À la suite d’une perte d’emploi et d’une expulsion, il a dormi dans sa voiture pendant un an avant de trouver un logement d’urgence ; #2 : La précarité augmente en raison de la crise sanitaire. Si les données de la pauvreté à Thouars pour l’année 2020 ne sont pas encore toutes connues, des premiers chiffres existent qui laissent augurer d’un accroissement de la pauvreté en raison de la crise sanitaire. #3 : Former aux emplois à pourvoir, c’est le rôle de la Maison de l’emploi et de la formation de Thouars. La Maison de l’emploi et de la formation (MEF) est l’un des acteurs de terrain à Thouars. Nous avons rencontré Isabelle Bernier, sa directrice ; #4 : Avec la Covid, des précaires plus nombreux. Avec le confinement, les associations d’aide aux plus démunis ont été très sollicitées. Elles sont les premières à avoir constaté les effets de la crise sanitaire sur les plus modestes. Nous nous sommes rendus à Thouars où 17% des habitants vivaient déjà en dessous du seuil de pauvreté. @franceinfo

#Covid19

► Nantes : une Convention Citoyenne pour tirer collectivement les enseignements de la crise sanitaire. Inutile de se voiler la face, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 que nous traversons depuis le début de l’année 2020, laissera des traces indélébiles dans la société. Pour la ville et le territoire métropolitain de Nantes (44), cette crise aura nécessairement des conséquences sur les décisions et choix pour les gestionnaires des deux collectivités élus en juin, lesquels souhaitent en tirer collectivement les enseignements. « Cet éclairage est essentiel pour comprendre et agir au mieux pour toutes et tous, car l’idée est de saisir, aussi, ce que la crise les amène à réévaluer dans leur quotidien : leurs priorités ont-elles changé ? Des changements profonds sont-ils en train d’advenir ? », explique Johanna Rolland, maire de Nantes. @villeintelmag.

09 Nov

ReVue d’actu de 11h11 du 9 au 15 novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► « En 2025, les énergies renouvelables devraient devenir la première source de production d’électricité au monde, mettant fin aux cinq décennies de production du charbon en tant que principal fournisseur, explique Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE (Agence internationale de l’énergie). À cet horizon, les énergies renouvelables pourraient fournir un tiers de l’électricité mondiale. Et leur capacité totale sera deux fois supérieure à la capacité totale de la Chine aujourd’hui ».  @Le_Figaro

#Fracture_Numérique

► Un accord signé en 2018, le « New Deal Mobile » impose aux opérateurs d’équiper en 4G, au 31 décembre 2020, 75% de leurs sites mobiles existants situés en zones blanches (territoires non couverts par les réseaux mobiles de dernières générations). « Les opérateurs sont tous mobilisés pour atteindre cet objectif. Il a certes été ralenti pendant la crise sanitaire mondiale mais les opérateurs et leurs techniciens ont continué, dans la mesure du possible, à déployer notamment durant le premier confinement », a souligné la Fédération française des télécoms dans un communiqué. @franceinfo

#Culture

xMarie-Hélène Parizeau, professeure de philosophie à l’Université Laval au Canada, nous propose de la suivre dans un texte-balade à travers la nature. Texte diffusé sur France CultureExtrait : « Nous voilà traversant par une large passerelle l’autoroute 20 qui d’un côté se dirige vers Montréal l’urbaine, de l’autre vers Rivière-du loup sur l’embouchure du fleuve St-Laurent (…)  D’autres pistes cyclables m’ont menée à des fermes d’élevage de porcs, de poulets et de vaches.  Les vaches couchées ou debout, souvent en groupe, sont placides mais curieuses ; elles regardent les vélos défiler. Savent-elles distinguer les trois grandes catégories de cyclistes ? Il y a ceux qui, sur leur vélo de course, enfilent les kilomètres à toute vitesse sans prêter attention au paysage, ils ne font que passer, – ils sont jeunes et pleins d’énergie ou alors dans la cinquantaine et veulent se prouver qu’ils sont encore jeunes. Viennent ensuite la catégorie des familles, celles-ci s’arrêtent immanquablement pour que les enfants parlent aux vaches à défaut de les toucher. La dernière catégorie regroupe les joyeux retraités qui bavardent, prennent le temps de saluer les vaches et de repartir pleins d’entrain en pédalant sur leur vélo électrique. » Légende image : À la sortie de Québec, sur le Saint-Laurent. (Photo : Chao Photography / Getty).

 

 

 

04 Nov

Régions.news #453 – Edition du vendredi 11 décembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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02 Nov

ReVue d’actu de 11h11 du 2 au 8 novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► La route du sel, itinéraire historique à travers la Vanoise passe bien par la montagne ! Le sel de Moutiers a longtemps été d’une grande valeur, et il transitait par des chemins escarpés d’une vallée à l’autre. Ici, ce chemin, emprunté pendant des siècles par des caravanes de marchands, a été entouré de murs en pierre, pour canaliser les mulets afin d’éviter d’éventuels broutages intempestifs sur les parcelles voisines. Au cœur de la Vanoise, se tient le plus haut sommet de Savoie : « la Grande Casse » et ses 3 855 m. Revoir l’émission du 1er novembre 2020 de Chroniques d’en Haut, diffusée sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. @franceinfo.  (Photo : FTV). Légende image. Marcher sur l’eau, pendant la traversée du lac des Vaches au-dessus de Pralognan (Savoie).

#Territoire

► Les mouvements de redistribution des populations vers des banlieues périurbaines est ce qu’Eric Verdeil, professeur de géographie et d’études urbaines à l’école urbaine de Sciences Po, et auteur de l’Atlas des mondes urbains  (Les Presses de Sciences Po, à paraître), nomme « l’extension de l’urbain »« Il s’agit d’un mouvement d’intégration de la population dans une logique urbaine. Même les zones que l’on considère comme rurales sont intégrées dans un mode de vie urbain », décrypte-t-il. Ainsi, ces salariés qui vivent à 70 kilomètres d’une ville-centre, mais font des allers-retours pour leur travail. « Ce mouvement risque de s’accentuer avec le Covid et le développement du travail à distance, pronostique-t-il. Les zones rurales vont être habitées par des gens qui télétravaillent, ce qui va sans doute continuer à gonfler ces zones lointaines. » On assisterait alors à une reprise démographique des campagnes, « mais avec un mode de vie urbain ». « En France, c’est possible, car les infrastructures sont de très bonne qualité, poursuit M. Verdeil. Il y a Internet, et on n’est jamais loin d’une ligne TGV, d’une autoroute qui conduit à une métropole. » Lire l’article Les Français vivent de plus en plus dans les zones urbaines ; les périphéries attirent davantage sur le site du @lemondefr

#Commerce

► L’ère du « Click and collect » en Bretagne. Avec le reconfinement, les librairies ont été obligées de fermer. Nombreuses d’entre elles ont mis en place le service « click and collect ». Le principe est simple : il s’agit de commander sur Internet et d’aller chercher sa commande sur rendez-vous. Ainsi le magazine professionnel « Livres Hebdo » a réalisé une carte qui permet de connaitre ces libraires connectées dans l’ensemble de la France. Une librairie de quartier… en ligne, c’est le concept de « Librairies.com ». L’ambiance cosy et chaleureuse des librairies est absente certes, mais grâce à ce site, il est possible de commander des livres neufs et des livres numériques. Les libraires donnent leurs conseils sur de nombreux ouvrages. C’est également le principe des sites La place des libraires, Librairies indépendantes et Les Libraires qui permettent de commander un livre et de se le faire livrer… sans passer par Amazon. Sur la plateforme morbihannaise « Livreenpoche.com », 300.000 livres de poche d’occasion et dvd attendent de trouver preneurs.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les plateformes de SVOD financeront la création française. À retenir cette semaine : – Pourquoi la diversité dans les rédactions est nécessaire pour une couverture efficace de l’actualité ; – L’OMS s’associe à Wikipedia pour combattre la désinformation sur le Covid-19 ; – Covid-19 : le « modèle emmental » montre aussi pourquoi la désinformation est si grave ; – Jusqu’où peuvent aller les journalistes sur les réseaux sociaux ; – Brut devient le premier média social en Europe ; – Les neuf tendances technologiques qui vont se développer en 2021.

#Robotique

► Le dernier-né dans la famille des robot pets, ces animaux de compagnie artificiels que le Japon a commencé à développer dès la fin des années 1990 : le Lovot, créé par l’entreprise Groove X. En pleine crise sanitaire, à l’heure où les interactions sociales et les contacts avec l’extérieur se réduisent, plusieurs entreprises japonaises mettent en avant des technologies de pointe pour prendre soin de la santé physique et mentale de la population et surtout les seniors. Au Japon, plus d’un citoyen sur quatre a plus de 65 ans. « Avec la crise sanitaire, les gens ont réalisé qu’il est plus difficile de socialiser, et que communiquer avec le Lovot et en prendre soin pouvait contribuer à leur bonne santé mentale », confie Kaname Hayashi, directeur de la société Lovot. (Photo: Groove X). @usbeketrica.

#Numérique

► Prévue du 4 au 8 novembre prochain, la 4ème édition de la Connected Week d’Angers, rendez-vous de la transformation digitale, aura bien lieu, malgré le contexte sanitaire et le confinement en vigueur. Les organisateurs : la CCI de Maine-et-Loire avec ses partenaires ALDEV, Angers Loire Métropole, Angers French Tech, Angers Loire Campus et les acteurs de l’écosystème, ont conservé la plupart des ateliers et conférences portant sur le digital et l’innovation, en « mode distanciel », depuis des plateformes web mobilisées pour l’occasion. @villeintelmag.

26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 du 26 octobre au 1er novembre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

x► La ville de demain. Plus humaine, plus écolo, plus mixte ? Je t’aime moi non plus, telle est la phrase que nous sommes de plus en plus nombreux à adresser à nos villes. Environ 80% des Français vivent dans des métropoles. Avec un rapport d’attraction et de répulsion. Attraction pour les lumières et l’énergie de la ville, lieu de tous les possibles avec ses beautés et ses promesses. Répulsion pour ses pollutions atmosphériques, sonores, visuelles, ses embouteillages, ses incivilités, le stress chronique qu’elle sécrète… La crise sanitaire a exacerbé le désir d’exode urbain… Le désir d’une vie plus saine et plus calme… Comment les villes doivent-elles évoluer pour offrir un cadre de vie de qualité ? A quoi devrait ressembler la ville de demain ? @franceinter (Photo : Shomos Uddin / Getty).

► En 2050, on prévoit que 80% de la population mondiale vivra dans les villes. Il est donc urgent de repenser le modèle de développement urbain qui s’est développé ces dernières années notamment autour de la voiture, notamment les zones commerciales et pavillonnaires en périphérie, reliées par des voies rapides. Or, ce modèle consommateur d’espace, notamment agricole, augmente les déplacements. Densifier pour limiter l’étalement urbain, c’est essentiel pour Cécile de Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité : « Pour réussir à contenir l’étalement urbain, il faut réconcilier les Français avec la densité. En effet, ce n’est pas forcément la ville moche, la ville détestable. Par exemple, Paris est l’une des villes les plus denses au monde, et pourtant, c’est l’une des plus agréables à vivre. ». Pour Michèle Pappalardo, ancienne présidente, la ville idéale se résume en quatre mots qui commencent tous par la lettre S. « C’est d’abord des services comme les activités culturelles, la santé – la qualité de l’air, le bruit – la sécurité, surtout par rapport aux changements climatiques et le dernier S, c’est la sobriété, en consommation d’espace pour accueillir toutes sortes de populations. » @franceinfo.

#Environnement

► Angers, Nantes, Metz, ces villes vertes où il fait bon vivre. Multiplier les espaces verts pour répondre aux enjeux environnementaux qui s’imposent désormais, c’est l’une des actions dans laquelle de plus en plus de villes s’engagent. La surface végétalisée et le maintien de la biodiversité locale sont devenus des facteurs d’attractivité pour ceux, de plus en plus nombreux, qui sont à la recherche d’un lieu d’installation ou de villégiature où il fait bon vivre. Loin de la pollution des grandes métropoles. C’est le cas d’Angers, Nantes et Metz, trois villes qui se placent en tête de celles qui sont les plus engagés en faveur de l’environnement, suivies de près par Amiens et Lyon, selon l’Observatoire des villes vertes, établi tous les 3 ans par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (Unep) et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville. Un observatoire au demeurant pas vraiment indépendant, qui ne prend en compte que les cinquante plus grandes villes, – les plus fortement urbanisées – mais dans lequel chaque collectivité et entreprise est représentée, ce qui rend difficile le favoritisme. @villeintelmag.

#Agriculture

► Déjà opérationnelle, celle qui pourrait devenir la plus grande ferme verticale d’Europe, selon ses concepteurs, s’est installée à Château-Thierry, dans l’Aisne. À la pointe de la technologie, elle produit déjà 50 000 plantes et promet d’en livrer 100 tonnes dans toute la France, en 2021. Théorisé en 1999 par le microbiologiste Dickson Despommier, professeur à l’université de New York, il se veut être une solution crédible pour répondre aux exigences de l’alimentation urbaine. En 2050, l’humanité devrait compter plus de 9 milliards d’individus, dont les deux tiers vivront en ville. L’agriculture ou ferme verticale consiste en la superposition de niveaux de cultures dans un bâtiment et permet ainsi un gain d’espace considérable et une production accrue. Pour ce faire, les fermes utilisent des systèmes productifs sophistiqués afin de contrôler et de maîtriser l’ensemble des paramètres de culture. La première ferme verticale est née à Singapour en 2012. @franceinfo

#Transport

► Qu’est-ce que MaaS ?. C’est l’acronyme en anglais pour « Mobility as a Service » (ou « mobilité servicielle » en français). Ce nouveau concept propose une approche de la mobilité qui mixe offres publiques et privées, individuelles et collectives pour donner accès à plusieurs options de déplacement pour un même trajet. Ainsi un utilisateur peut ainsi s’informer, planifier un itinéraire, payer, réserver ou même gérer un abonnement. Il s’agit de faciliter le quotidien des usagers. La loi d’Orientation des Mobilités promulguée le 24 décembre 2019 impose aux autorités organisatrices de mobilités (AOM), à l’échelle d’une agglomération, d’un département ou d’une région, de veiller à l’existence de services d’information multimodale sur les services de transport et de mobilité. A lire : Le MaaS en questions.

► Un constat : « Strasbourg, Copenhague et Amsterdam, les villes championnes du vélo, comptent jusqu’à dix fois plus de parts de déplacements en vélo qu’à Lyon. En revanche, la part de la voiture est plus forte dans ces villes qu’à Lyon parce qu’à Lyon la part du transport en commun est plus élevée. Les villes où le vélo est très développé sont celles où l’on marche le moins », explique Jean Coldefy, spécialiste de la mobilité urbaine, dans une tribune sur le site @LeMondefr.

#Livraison

► Uber Eats, Deliveroo, Stuart : les coursiers misent sur le couvre-feu. Depuis le samedi 24 octobre, le couvre-feu s’applique en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire. Entre 21h et 6h, ces territoires sont à l’arrêt. Il va contraindre les restaurateurs à fermer plus tôt. Mais ces derniers pourraient bénéficier d’un coup de pouce afin de limiter la casse. En effet, les coursiers de différentes plateformes de livraison (Uber Eats, Deliveroo, Stuart…) pourront toujours circuler. Et livrer des clients. « Pour l’instant, on a peur que les restaurants ferment leurs portes pendant le couvre-feu, expose Cyril, livreur pour Uber Eats depuis décembre 2018. Mais s’ils continuent à faire à manger c’est clair que ça serait génial pour nous ». Il poursuit : « Pour nous ça serait une aubaine parce qu’entre 21h et 22h on marche plutôt bien en général. En plus toutes les personnes qui veulent aller au resto (sic) et qui ne peuvent plus y retourner deviennent des clients potentiels… »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Les géants de la Tech dans le viseur des régulateurs. À retenir cette semaine : – Pourquoi les réseaux sociaux nous polarisent-ils si facilement ; – Une triple menace pèse sur le Web, selon son inventeur ; – PayPal ouvre son système de paiement aux crypto-monnaies ; – Les points forts et les faiblesses de Salto après 48 heures d’essai ; – Un quart des tweets climato-sceptiques serait l’œuvre de robots ; – L’e-sport perd au jeu de la mixité.

#Covid19

► Des tablettes qui permettent aux seniors et leurs proches de ne pas perdre le contact. Cette fois nous y sommes. La seconde mise en confinement de l’ensemble du territoire pour faire face à la seconde vague de la pandémie de Covid-19, est lancée. Celle-ci sera légèrement différente de la précédente, afin de ménager, tant faire se peut, les entreprises. Les seniors, sans activité, devront rester à la maison, isolés de leur famille et du reste du monde. Ordimemo concepteur d’ordinateurs adaptés, propose une nouvelle gamme de tablettes qui permettra aux personnes isolées de garder le contact. @villeintelmag.

#Pollution

► Edmund, « l’escargot anglais » et Frédéric, « le sanglier marseillais » ont entamé une « marche contre les déchets » de Marseille à Paris, soit près de 800 kilomètres. Sur la route, ils ramassent les déchets des « trois M » : masques, mégots et Mcdonald’s. Depuis le début de l’opération au 1er octobre, ce ne sont pas moins de 2 130 masques qu’ils ont récupérés. « L’ONU le dit, 75 % des masques jetables risquent de se retrouver dans des décharges ou dans les mers, rappelle le chargé de communication du projet. A ce jour, il n’y a qu’une entreprise en France qui recycle les masques usagés. » Il s’agit de la société Plaxtil, qui les transforme en plastique. @franceinfo.

#Media

► « Un bout du Monde », pour une reconquête citoyenne des médias. Par Mathilde Caubel, France Télévisions, MediaLab. Créée en Juillet 2020, l’initiative Un Bout du Monde contribue à faire évoluer le modèle économique des médias. Celle-ci encourage les lecteurs et journalistes à participer au financement de leur média. En septembre 2020, la première campagne intitulée “Entrez dans le monde” est lancée. Un remède malin à la crise du secteur mais également un moyen de renouveler la confiance des lecteurs via une plus grande indépendance, des prises de décision collectives et des conférences de rédaction ouvertes. Un modèle alternatif citoyen en voie de pérennisation ? Analyse. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 du 19 au 25 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ville

► « La ville n’est pas un objet figé, c’est une matière souple, qui évolue constamment. A travers les siècles, elle s’est adaptée aux changements sociétaux en s’assumant des rôles différents : on est passée de la ville fonctionnelle, qui obéissait essentiellement à des besoins, à une ville-image, représentative d’une société qui évoluait au fur à mesure. De la ville de production, avec ses ateliers, ses artisans et ses usines, nous avons évolué, avec la désindustrialisation, vers une ville de consommation avec une prédominance des commerces, des lieux de restauration ou de loisirs », explique Patrizia Ingallina, architecte et urbaniste, dans un entretien à l’hebdomadaire « Le 1 ». Écouter l’émission sur franceinfo : « Ouvrez le 1 ». Quelles villes pour demain ?

► « A la fois mot d’ordre de politiques publiques et engouement du secteur privé, la ville connectée ambitionne de s’inscrire dans un futur qu’elle peine pourtant souvent à caractériser. » Le dernier rapport du groupe de réflexion the Shift Project, dont l’objectif est de décarboner l’économie, rappelle que tout projet de « ville dite intelligente ou ville connectée » devrait passés au crible de la sobriété numérique. Depuis le début de la crise sanitaire, le mot résilience est à l’ordre du jour mais il ne doit pas servir de prétexte à une numérisation effrénée et mal pensée. « Il est du devoir des pouvoirs publics territoriaux de déterminer des objectifs quantifiés pour les transitions environnementales de leurs territoires, afin de pouvoir construire des stratégies   opérationnelles et concrètes en concertation intense avec les acteurs locaux (entreprises, organisations, associations, foyers etc.) ». @Lagazettefr.

#Immobilier

► C’est la troisième fois en France qu’une imprimante 3D imprime… un bâtiment. A Harfleur (Seine-Maritime), dans une résidence sociale, une loge de gardien de 29 m² à été construite en dix jours. Ainsi sans discontinué, les ouvriers ont alimenté l’automate en béton qui ne peut s’interrompre au moment de la conception d’une pièce. Le béton utilisé est issu d’un savant mélange qui permet une prise rapide. « Nous sommes capables de faire une forme esthétiquement intéressante, des fonctions avancées… On fait des choses compliquées, rapidement, l’impression 3D est vraiment très compétitive », explique le directeur R&D Bouygues construction.

#Industrie

► La ville de Bergerac (Dordogne) a longtemps regretté la disparition de la base militaire de l’ESCAT en 2014. Six ans plus tard, cette friche industrielle reprend vie sous forme de pépinière d’entreprise (brasseur, constructeur de mini-maisons…) et d’une légumerie. Son objectif est de traiter 360 tonnes de légumes locaux chaque année pour desservir les cantines scolaires environnantes en légumes bio ou locaux. @franceinfo.

#Agriculture

► A Floirac près de Bordeaux (Gironde), champignons et endives poussent sous les barres d’immeubles. La production approvisionne les commerces des environs. Théo Champagnat, responsable du site, a volontairement fait le choix de développer son activité sous les immeubles. « Ce sont des espaces qui sont abandonnés. Ça vaut la peine de les revaloriser, d’autant plus que ce sont des espaces très adaptés à la culture des champignons et des endives ». La Cave agricole est l’un des sites de l’entreprise Cycloponics, qui se développe dans les caves de Gironde, mais aussi de Strasbourg ou Paris. Tarik Toubal est responsable de culture au sein de la cave. La dimension locale du projet l’a séduit. « Je travaille ici parce que je suis convaincu de l’importance de faire de l’agriculture urbaine dans des milieux comme Bordeaux qui sont en plein développement, où la population recherche de la production locale et veut soutenir les producteurs locaux. ». @franceinfo.

#Travail

► À 140 kilomètres au nord de New York City, le long de la rivière Hudson, on vit paisiblement dans la petite ville de Kingston. Avec l’explosion du télétravail pendant la pandémie de Covid-19, cette petite ville de 23 000 habitants ne cesse de grossir. Les ventes de maisons individuelles ont augmenté de 10% par rapport à 2019 et leur prix moyen a bondi de 23%. Kingston est l’exemple parfait de ce nouveau phénomène engendré par la Covid-19 qu’on appelle les zoom towns. Des petites communes, normalement réservés aux escapades de week-end ou aux vacances, qui deviennent des lieux de résidence permanents pour travailleurs à distance attirés par l’espace et des loyers moins chers que dans les grandes métropoles. La petite ville de Kingston est loin d’être un cas isolé. Mi-septembre, Forbes dressait la liste de ces zoom towns. Et s’il y a en a qui gagnent des habitants, ça veut dire que d’autres en perdent. À San Francisco, les loyers ont chuté de 31% par rapport à l’année précédente. Le site Zillow estime à 2 millions le nombre de locataires américains qui cherchent à acheter dans une zoom town. Le nom provient de la plate-forme pour le travail à distance Zoom et qui est devenu une des applications en ligne la plus utilisée par les écoles et les entreprises pendant la pandémie de coronavirus 2019 et le nombre d’utilisateurs par jour est passé de 10 millions en décembre 2019 à 200 millions en mars 2020. @adn.

#Transport

► Un nouvel avion hybride électrique fera escale à Tours pour son premier tour de France. Ils veulent lancer en 2022 une flotte capable « de relancer une aviation générale française pour tout le monde, voyages d’affaires, de loisirs ou commerciale », mais il faut bien commencer quelque part. Didier Esteyne et Jean Botti, deux anciens cadres d’Airbus ont lancé ce 21 octobre un vol inaugural qu’ils espèrent être une « première mondiale ». Leur société, Voltaéro, a conçu un petit avion hybride électrique capable de transporter 10 passagers. « Beaucoup de gens à travers le monde se sont lancés dans les motorisations 100% électrique mais pas dans l’hybridation moteur thermique et moteur électrique », explique Didier Esteyne, pilote d’essai. Avec un moteur thermique couplé à cinq moteurs électriques, leur appareil d’essai, le Cassio 1, « a l’autonomie pour voler 1.200 kilomètres ou pendant trois heures et demi, assure Jean Botti. Il sera très compétitif pour des liaisons entre Bordeaux et Lyon par exemple. @franceinfo

#Covid19

► Pour faire face à la recrudescence du nombre de cas positif à la Covid-19, la plateforme Contact Tracing de l’Assurance Maladie, dans la Loire, tourne à plein régime afin d’identifier les cas contacts. Cette plateforme ligérienne a été mise en place à la sortie du confinement, le 13 mai dernier. Elle comptait alors une dizaine d’agents. Aujourd’hui, ils sont 80 et une cinquantaine de CDD ont dû être appelés en renfort. On les appelle traceurs, enquêteurs ou encore conseillers mais la plupart sont infirmiers…  Les données individuelles recueillies par ces agents sont conservées par l’assurance maladie. Elles restent confidentielles sauf en présence d’un cluster ou d’un rassemblement collectif. « Dès lors qu’on a plus de trois personnes, on fait un signalement à l’ARS pour donner le contexte. L’ARS reprend l’enquête dès que l’on est sur quelque chose de collectif », explique Ingrid Cerda, directrice de la CPAM de la Loire. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► A l’heure de la désinformation, quelle politique de modération pour les plateformes. À retenir cette semaine : – « Le journalisme, c’est pas du spectacle » : rencontre avec un repenti des chaînes info ; – La presse régionale s’offre un spot télé collectif et un peu déjanté pour promouvoir l’info de proximité ; – Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive ; – The Atlantic lance sa newsletter consacrée au journalisme sur le climat ; – Comment l’Europe tente d’enrayer la fuite de ses données ; – Le Conseil d’Etat laisse le Health Data Hub aux mains de Microsoft.

#Media

► Urban Chronicles : un media collaboratif pour donner les clés de la ville de demain. Lancé et édité par Green Soluce, un cabinet conseil au service de l’immobilier et de la ville de demain, « Urban Chronicles » est un web magazine à lecture horizontale qui souhaite partager un contenu inspirant et innovant au service de la ville durable, inclusive et résiliente. Son objectif : éclairer et décoder les thématiques clés et connecter les acteurs engagés de la fabrique de la ville selon le principe d’un média citoyen, fondé sur l’esprit du journalisme de solutions. Un concept qui mérite qu’on s’y intéresse. @villeintelmag.

► Confinement et écoute inter-générationnelle : le podcast natif prend son envol. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. Avec des habitudes d’écoute en nette hausse sur un an, le podcast natif continue de s’épanouir. 5,3 millions de Français écoutent aujourd’hui des podcasts natifs. Selon une étude réalisée par le CSA et Havas à l’occasion du Paris Podcast Festival, 14% des Français âgés de plus de 18 ans déclarent écouter des podcasts natifs de façon hebdomadaire et deux tiers estiment que leur fréquence d’écoute a augmenté depuis qu’ils ont commencé. Une écoute dopée par le confinement et désormais inter-générationnelle. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Audiovisuel

► Le streaming dépasse le linéaire en Europe, l’AVOD et le jeu sur console explosent. Par Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab. En juin 2020, pour la première fois, le temps de streaming a dépassé le temps de consommation de la TV linéaire dans les grands pays européens. L’AVOD et le jeu sur console ont aussi explosé dans le même temps. Une étude menée dans cinq pays de l’Union Européenne – Grande-Bretagne, Allemagne, France, l’Espagne, Italie – et réalisée à partir des données des consommateurs de TV Samsung met en lumière cette accélération dans les usages. Des pratiques qui semblent s’installer dans la durée avec des consommateurs qui passent de plus en plus de temps à la maison. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.

#Numerique

► « Il faut passer d’un numérique instinctif à un numérique conscient et réfléchi ». Mars 2020. Les pays européens décrètent tour à tour des périodes de confinement pour faire face à la propagation du Covid-19 sur leur territoire. Restriction des déplacements oblige, Internet est sollicité par un nombre croissant de foyers. Or, pour éviter la surcharge, l’Union européenne demande à Netflix de baisser la qualité d’image de ses contenus. Une requête inédite, à laquelle le géant américain répond favorablement en annonçant un bridage de ses séries et de ses films pour quelques semaines. Avec un débit limité à 7,62 Mb/s (au lieu des 15 Mb/s nécessaires à l’utilisation de son format 4K HDR), l’expérience de « sobriété » ne change pas grand chose pour la plupart des utilisateurs. D’autant qu’au fil des mois, tout revient progressivement à la normale : les abonnés Premium de Netflix peuvent de nouveau visionner leurs programmes comme ils l’entendent dans toute l’Europe. Lire la suite de l’article sur le site @usbeketrica.

16 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 octobre 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Culture

► Utopiales 2020, le Festival International de Science-Fiction de Nantes se déroulera bien du 29 octobre au 1er novembre. Avec une particularité cette année, en raison de la pandémie, l’accès à la manifestation est gratuite pour tous les publics t se déroulera sur cinq sites différents. Le thème de l’année est Traces, décliné en quatre axes : vestiges, indices, signes et stigmates. Pour le festival, il s’agit de contempler « le chemin parcouru pour tenter de retrouver nos traces dans la poussière du temps. Phénomènes, événements, civilisations, cultures et individus ont toujours des conséquences qui marquent leur environnement immédiat ou lointain ». L’accès aux tables rondes, conférences, ateliers et séances de cinéma nécessite une inscription préalable sur  le site du festival. Légende image : Extrait de l’affiche Utopiales 2020. (Image : Alex Alice).

#Travail

► Avec l’évolution défavorable de l’épidémie de Covid-19, le télétravail pourrait connaître un nouveau boom. Un quart des salariés y ont eu recours pendant le confinement, ils ne sont plus que 10% depuis le mois de juillet. Dans l’Indre,  le télétravail divise parmi les salariés et les chefs d’entreprise. « Le télétravail peut créer le risque de nouvelles fractures, notamment entre ceux qui maîtrisent bien et ceux qui maîtrisent moins les outils numériques, explique le président du Medef dans l’Indre. Au travail, ce qui est important, c’est la cohésion sociale. Il y a pu y avoir une perception d’inégalités entre ceux qui pourraient ou devraient rester au bureau et ceux qui pourraient poursuivre leur activité à domicile. Il y a aussi un risque d’isolement, il ne faut surtout pas le sous-estimer » », insiste le patron du Medef 36. Le télétravail ne séduit pas tous les salariés. « Certains y ont pris goût et en demandent plus. D’autres ont en revanche une vraie aversion et ne veulent plus en entendre parler. Pour l’instant, nous sommes dans une logique de volontariat », détaille le directeur développement humain au Crédit Agricole Centre Ouest. @FB_Berry.

#Logement

► Qu’est-ce que le coliving ? Né dans les années 2000, sur la côte ouest des États-Unis, le coliving ou cohabitat est un nouveau mode de vie en collectivité. Il allie espaces privés et espaces partagés, et de nombreux services. Même s’il reste encore confidentiel en France, le coliving séduit de plus en plus de jeunes actifs mais aussi les investisseurs et les promoteurs. D’après la plateforme ColivMe, ce mode d’habitation représente aujourd’hui 80 résidences, soit 3 500 chambres. 75% des habitations de coliving accueillent des résidents dont l’âge moyen est compris entre 23 et 31 ans. Outre la cohabitation, le coliving est surtout une résidence avec des services intégrés. D’après une étude BNP, 50% des coliving proposent neuf services ou activités. Parmi eux, les classiques WiFi et ménage mais aussi parfois des salles de sports ou de cinéma à partager. Des services inclus qui se ressentent évidemment dans le prix. Dans Paris intra-muros, il faut compter entre 950 et 1250€ par mois pour une petite chambre individuelle avec salle de bain. Et jusqu’à 1 600 € pour un studio. @LADN_EU

#Technologie_5G

► Où en sont les grandes villes françaises. Débat citoyen ou bras de fer? Le conseil municipal de Lille a adopté samedi un moratoire sur le déploiement de la 5G, nouvel épisode dans la fronde d’élus locaux écologistes ou de gauche contre la nouvelle génération de réseaux mobiles en France. Le gouvernement a dénoncé une « tartufferie incompréhensible », alors que l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs est en cours de finalisation et que les premières offres commerciales seront effectives à la fin de l’année. État des lieux des positions dans les grandes villes françaises. Etat des lieux : – Lille, Grenoble, Lyon: moratoire adopté ou à l’étude ; – Bordeaux: fin de l’expérimentation de la 5G « haute fréquence » ; – Paris, Rennes, Strasbourg: conférence citoyenne et « débat démocratique » ; – Marseille: discussions en cours. @frenchweb.

#Journalisme

► Quel impact du coronavirus sur le milieu journalistique ? Par Laure Delmoly, MediaLab de France Télévisions. Les journalistes et professionnels des médias ont subi de nombreuses pressions durant la première vague du covid-19 : psychologiques, économiques et sanitaires. L’infodémie a rendu leur travail d’information de plus en plus complexe. Mais au delà de ces difficultés se dessine une opportunité importante, celle de ré-inventer un métier en crise de sens depuis de longues années. Epuisés, les journalistes affirment être aussi plus impliqués dans leur travail et davantage à l’écoute de leur public. Une enquête mondiale – 1406 répondants répartis dans 125 pays – réalisée par l’ICFJ et le Tow Center for Digital journalism de l’Université Columbia rend compte de ces évolutions. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia.