14 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Livre

xCette vieille histoire qui dit que lire donne soif… (@ActuaLitte).

#Presidentielle2017

Facebook, Twitter et les médias se mettent en marche pour couvrir la primaire de droite. Un peu comme ils l’ont fait pour la présidentielle américaine, Facebook et Twitter veulent jouer un rôle médiatique dans les élections qui attendent la France ces prochains mois. Des initiatives qui se mettent en place à l’occasion des primaires de la droite et du centre, qui mobilisent aussi les médias. Et autant dire que ces débats seront scrutés de près, notamment sur Internet. Car pour cette campagne, les réseaux sociauxsemblent bien décidés à jouer un rôle actif, avec l’aide des médias qui multiplient les expériences, du compte-rendu Snapchat au résumé des candidats en passant par des ambitions plus intimes. (@nextinpact).

Comment Twitter France se prépare pour l’élection. Mercredi 12 octobre, Twitter donnait rendez-vous aux médias pour expliquer la stratégie qu’il compte mener pour encadrer la campagne présidentielle 2017. Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique de l’institut Harris avait fait le déplacement pour présenter une étude commandée par Twitter sur ses utilisateurs et leur rapport à la politique. Alors que 3,2 millions d’Américains ont suivi le dernier débat de la présidentielle  US sur Twitter et se sont échangés à ce propos plus de 17 millions de tweets, il était temps pour Twitter France de dévoiler sa stratégie dédiée à la politique. L’étude de l’institut prend tout son sens pour cette campagne présidentielle puisqu’elle fait un état des lieux de l’engagement des utilisateurs de Twitter en politique. Et il semble effectivement que le réseau social est le lieu privilégié pour les citoyens qui cherchent à s’informer et à entrer en contact avec des personnalités politiques. (@Numerama).

#Politique

[Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties ? (Partie 2).Après une entrée en matière expliquant la grandissante soif de démocratie participative, voici la seconde partie de cette série d’articles qui passe en revue les grandes applications du numérique en politique et dans le fonctionnement de la démocratie : La démocratie participative à l’échelle locale et nationale, le numérique en campagne électorale et dans les programmes électoraux. (@Frenchweb).

#Ville

Et si les villes régulaient la livraison du dernier kilomètre ? La mutation de la cité a déjà commencé, sous l’impulsion des Uber,Amazon, Deliveroo & co. Dans les grandes villes, les coursiers à pied, vélo, scooter, vélo-cargo, camionnettes, font désormais partie du paysage. La livraison en une heure s’impose comme un standard universel, pour le plus grand bonheur de consommateurs adeptes du « tout tout de suite ». Une « ville as a service » façonnée par les start-up et géants du numérique, qui adaptent l’offre à la demande en temps réel à grand coup d’algorithmes. La Fabrique de la Cité, think tank créé à l’initiative du groupe Vinci, note l’émergence de cette ville service, entièrement tournée vers la satisfaction du consommateur. Un client « aux attentes paradoxales », souligne Cécile Maisonneuve, directrice de la structure. « Il veut une ville sans bruit, sans pollution mais veut être livré rapidement et à toute heure », Et si possible sans surcoût mais par une main-d’œuvre non sous-payée… Mission impossible. L’auto-régulation par le marché ne suffira pas à respecter tous ces impératifs inconciliables. Le think tank imagine deux autres scénarios de réinvention de la ville… et d’appropriation de la question logistique par le pouvoir local, et la population. (@LUsineDigitale).

#Alimentation

Foodtech : L’Epi Dupin devient le premier restaurant 100% digitalisé de France. Au premier abord, L’Épi Dupin est une brasserie parisienne classique. Pourtant, ce restaurant fondé en 1995 est unique en son genre. D’abord parce que son chef, François Pasteau, est un militant acharné du « zéro carbone ». Il a déjà transformé l’Épi Dupin en laboratoire écolo. Il récupère ses déchets pour produire du méthane. L’eau que les clients consomment gratuitement est micro-filtrée et la quasi-totalité de ses produits sont locaux et de saison. Désormais, l’infatigable chef se sent investi d’une nouvelle mission: contribuer à la transformation numérique des restaurants. Car même si les services de réservation en ligne ou de livraison de repas à domicile les restaurateurs restent sceptiques face aux outils numériques qui veulent s’incruster en cuisine. Pour Bernard Boutboul, le co-créateur et dirigeant de La Brigade Digitale, un collectif qui entend aider les restaurants à réinventer le parcours client : « En réalité, les restaurateurs ont peur du numérique, car ils ne comprennent pas ses bénéfices. Beaucoup pensent que la high-tech dans le restaurant, ce sont les robots qui remplacent les serveurs, alors qu’il s’agit en fait de tout un tas d’outils pratiques qui permettent de gagner du temps et de mieux fidéliser les clients ». (@latribune).

#Justice

États-Unis: une juge autorise l’utilisation de Twitter pour assigner en justice. « You’ve been served. » Dans les séries télévisées et films américains, il arrive de temps à autre qu’un personnage se fasse assigner en justice et qu’on lui remette une notification papier en mains propres. Même si dans la vie quotidienne, des scènes du genre restent peu courantes –les huissiers de justice ne la prononcent que rarement– , elles risquent de se raréfier encore d’avantage. Un juge américain a en effet permis qu’une assignation soit remise à un défendant via Twitter, comme l’a rapporté le site américain spécialisé Law News le 5 octobre. (@LaTribune).

#MediaSocial

Quelle stratégie de communication sur Snapchat ? Avec 150 millions d’utilisateurs actifs quotidiens dans le monde, selon Bloomberg, Snapchat ne peut que susciter l’intérêt des marques. L’application  a annoncé mi-juin le lancement d’une API publicitaire, Snapchat Partners. Il n’y a pour l’heure aucune offre, ni aucun tarif pour la France, mais l’ouverture d’un bureau parisien, à l’automne, devrait être l’occasion pour le réseau social de clarifier son positionnement dans l’hexagone. « On peut imaginer que, pour son arrivée sur le marché, Snapchat va proposer des offres premium assez chères et réservées à des annonceurs sélectionnés pour leur créativité », note Sandrine Plasseraud, directrice générale de l’agence We Are Social. (@Emarketing_fr).

#Data

Etats-Unis : la police exploite les données Facebook et Twitter pour pister des manifestantsLa puissante American Civil Liberties Union (ACLU), une association de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a publié mardi 11 octobre une série de documents prouvant que la police américaine a exploité les données de Facebook, de Twitter et d’Instagram pour surveiller des manifestations et pister leurs participants. Elle a utilisé pour cela les services de Geofeedia, une entreprise « qui permet à des centaines d’organisations partout dans le monde de prévoir, analyser et agir en s’appuyant sur les signaux des réseaux sociaux en temps réel », peut-on lire sur son site. Concrètement, Geofeedia se connecte aux applications programming interfaces (API) de ces trois sites, un service qui permet à des entreprises d’en extraire efficacement des données. La société a ainsi pu extraire, analyser et organiser des masses d’informations issues de ces réseaux sociaux, pour les mettre à disposition des forces de l’ordre. (@pixelsfr).

#Education

Coorpacademy, le Netflix de l’EdTech, veut dépoussiérer la formation en entreprise. « Sans culture numérique, on ne va pas bien loin aujourd’hui en entreprise ». Le constat que dresse Arnaud Mitre, ancien de Google France et cofondateur de la startup Coorpacademy, tombe sous le sens. Sous l’effet de la révolution numérique, qui pousse tous les secteurs, un par un, à effectuer leur transformation digitale, les entreprises doivent adapter leur modèle économique et leur fonctionnement pour survivre à l’ubérisation. Pour cela, les grands groupes, PME et TPE doivent former leurs employés à cette nouvelle économie. Les sensibiliser aux enjeux du big data, des réseaux sociaux, du cloud, des données personnelles ou encore du management horizontal. Bref, leur inculquer des « soft skills », c’est-à-dire l’indispensable culture numérique, le langage commun qu’il faut maîtriser pour avancer. Problème (et amusant paradoxe) : le secteur de la formation en entreprise rencontre des difficultés avec sa propre digitalisation. Dans beaucoup de sociétés, la formation interne prend la forme d’ateliers ponctuels, de cours physiques « à l’ancienne », de slides ou de longues vidéos… Une méthode peu flexible et assez contraignante pour les employés. Or -et c’est tout le pari de Coorpacademy- comment une entreprise pourrait-elle transmettre la culture digitale si elle utilise elle-même des outils archaïques ? (@LaTribune).

#Economie

Emploi, croissance, rentabilité… la French Tech tord le cou aux idées reçues. L’étude menée par EY et France Digitale démontre la pérennité du modèle prôné par les start-up françaises.Elles s’appuient sur l’accélération de leur croissance et une forte internationalisation. (@EchosBusiness).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs français ont (presque) trouvé le moyen de prédire l’avenir sur Twitter. Un événement se produit. Entre-temps, De nombreux internautes témoignent sur les réseaux sociaux. Détecter ce que les gens pensent et les événements qui sont en train de se produire sur les réseaux sociaux, c’est l’une des missions des mathématiciens du Nokia Bell Labs de Paris Saclay, qui ont mis au point un nouvel algorithme à cet effet parce que le problème avec Twitter, c’est le volume de données qu’il représente, rendant très difficile son tri et son classement. (@BFM_HighTech).

#HommeAugmente

À l’origine du Cybathlon, les Jeux de l’homme augmenté. Zurich a accueilli samedi 8 octobre la première édition du Cybathlon. Une compétition sportive qui a rassemblé 66 équipes composées de chercheurs en robotique et d’athlètes atteints de handicaps. Retour sur l’origine et l’ambition de cette formule inédite. Courses d’exosquelettes, de chaises roulantes motorisées et d’avatars pilotés par la pensée… Voici quelques-unes des épreuves qui figuraient au programme de la toute première édition du Cybathlon, organisé samedi 8 octobre dans une patinoire de Zurich. Conjointement organisé par l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETZ) et le Swiss National Competence Center of Research in Robotics (NCCR Robotics), cet évènement a réuni ingénieurs, chercheurs et techniciens autour de projets pilotés par des athlètes atteints de handicaps. Le Cybathlon constitue la toute première compétition sportive opposant des athlètes assistés à la fois par la robotique et les sciences cognitives. Toutes les technologies d’assistance y sont admises, « même celles qui ont été exclues des Jeux paralympiques », confiait dès 2014 à la BBC le professeur Robert Riener, chercheur à l’Institut de robotique et des systèmes intelligents à l’ETZ, à l’origine de cette journée. Lire la suite sur le site de @UsbekEtRica.

17 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 août 2016

#Ville

x
Légende image : Vue aérienne du site en construction du GIFT (Gujarat International Finance Tec-City) à Gandhinagar, le 11 avril 2015. (Crédits photo : Amit Dave / Reuters).

Les villes intelligentes, le défi titanesque de l’Inde du XXIe siècle. D’ici dix ans, l’Inde comptera 100 millions de citadins supplémentaires. C’est le grand chantier du gouvernement, celui qui doit contribuer à faire entrer l’Inde dans le XXIe siècle. Le pouvoir fédéral l’a baptisé « Smart Cities » ou l’aménagement de villes intelligentes. Le concept demeure flou, mais les ambitions dévoilent toutes les carences dont souffrent les villes indiennes. « Les smart cities devront assurer les besoins en eau et en électricité de ses habitants, disposer d’un système de ramassage et de traitement des ordures… » explique le ministre du développement urbain. (@Figaro_Economie).

#MediaSocial

Skype et WhatsApp dans le viseur de Bruxelles. Le but de l’examen de l’arsenal des règles européennes du secteur est d’améliorer la connectivité sur le Vieux Continent en encourageant les investissements, en coordonnant mieux la gestion des spectres ou encore en s’assurant que les citoyens aient confiance dans les réseaux sur lesquels ils laissent de plus en plus de données personnelles. Mais cette « modernisation » des règles examinera en particulier dans quelle mesure les « telcos » traditionnels et nouveaux services peuvent exploiter commercialement leurs données clients et à quelles obligations ils sont soumis en matière de sécurité. Le but : un terrain de jeu équitable. (@LesEchos).

#CivicTech

Comment le citoyen prend part aujourd’hui aux débats et aux décisions dans l’action publiqueL’action publique semble aujourd’hui faire face à une équation impossible, entre réduction des moyens et multiplication des mécontentements. Les approches traditionnelles de la réforme sont mises en échec. A cette approche décliniste, l’Etat en mode start-up oppose une autre vision, celle d’une action publique réinventée, plus agile et collaborative, « augmentée » par l’innovation technologique et sociale. Extrait de « L’Etat en mode start-up », de Thomas Cazenave et Yann Algan, aux éditions Eyrolles. A lire aussi : La France porte une vision et des propositions pour trouver l’équilibre entre l’ouverture des données et la protection de la vie privée. (@atlantico_fr).

#Commerce

Comment le Big Data a envahi les hypermarchés. Carte de fidélité, paiement mobile, chariot connecté… Souriez, vous êtes fichés ! Depuis toujours, les hypermarchés collectent et traitent des données. Mais aujourd’hui, celles qu’ils recueillent sur les consommateurs sont de plus en plus précises et leur analyse devient une arme stratégique majeure pour donner la réplique aux Amazon et autres géants de l’e-commerce dont, on leur annonce tous les jours qu’ils vont leur tailler des croupières. C’est évident : l’avenir des hypers passe par le Big Data (mégadonnées). « Amazon vient concurrencer Auchan et Carrefour avec de nouvelles armes, comme le traitement des données, que ces enseignes traditionnelles doivent s’approprier », clame Yves Marin, directeur chez Wavestone. (@LesEchos).

#EconomieCollaborative

L’Urssaf contre Uber. La requalification d’un contrat d’autoentrepreneur en contrat de salarié est très rare. «La dépendance économique (le fait de tirer près de 100 % de ses revenus d’une entreprise) ne suffit pas, insiste Grégoire Leclercq, président de la Fédération des autoentrepreneurs. Pour l’instant, il n’y a eu que trois cas de requalification: un chauffeur de taxi, un employé de ménage et un agent commercial. Tous travaillaient à temps plein, utilisaient le matériel de l’entreprise et touchaient un revenu fixe.» Mais les start-up comme Take Eat Easy, qui reposent sur l’auto-entrepreneuriat, moins coûteux que le salariat, cherchent à changer la donne, au risque de se heurter à l’Urssaf. À la suite d’une enquête, l’Urssaf estime en effet avoir mis en évidence un «lien de subordination» entre l’entreprise de VTC Uber et ses chauffeurs, et que ceux-ci sont donc des salariés malgré leur statut de travailleur indépendant. Devant le refus d’Uber de payer les charges sociales correspondantes, l’Urssaf a engagé deux procédures: l’une devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) pour obtenir la requalification, l’autre au pénal auprès du procureur de la République de Paris. (@Figaro_Economie).

#Travail

Mesheuressup : l’application qui mesure le temps (dé)passé au travailCe système de pointeuse sur téléphone mobile peut-il devenir une preuve irréfutable dans les contentieux ? Entretien avec son concepteur. Mesheuresup, lancée en juin 2016 par la start-up Legal Tools, mesure grâce à son système de géolocalisation le temps effectif que le salarié passe sur son lieu de travail. Elle enregistre ses entrées et sorties et calcule, en fonction des paramètres de son contrat de travail et de la réglementation en vigueur, les dépassements d’horaires et les heures supplémentaires du salarié. (@LePoint).

#LesMaitresDuMondeDesTelecoms (3/5) 

Sunil Mittal, l’homme qui a introduit le téléphone portable en Inde. Arrivé dans les télécoms par hasard, le fondateur du groupe Airtel est aujourd’hui la treizième fortune d’Inde avec un patrimoine estimé à 6 milliards de dollars. (@FigaroTech).

#Fournisseur

OVH engrange 250 M€ pour poursuivre son expansion internationale. C’est par un tweet qu’Octave Klaba, directeur technique et fondateur d’OVH, a confirmé les informations qui avaient fuité au début de l’été. L’hébergeur reçoit officiellement le soutien des fonds d’investissement américains TowerBrook et KKR. Ces derniers participent à une augmentation de capital de 250 millions d’euros à l’étude depuis un an. La famille (fondatrice) Klaba conservera la majorité des parts et « le contrôle de l’entreprise », assure le directeur technique. (@frsilicon).

#LesPionniersDuGreen (5/8)

NewLight transforme la pollution en plastiqueUne entreprise américaine est parvenue à transformer le méthane, qui normalement serait émis dans l’air, en un matériau aussi résistant que le plastique issu du pétrole, mais en moins cher. (@LaTribune).

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 juin 2016

#Brexit

x

Alors que les monnaies vacillent, le bitcoin prend de la valeur. À l’annonce des résultats du référendum qui a consacré la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, la crypto-monnaie, Bitcoin, a gagné 7 % de sa valeur en quelques heures. Si la tendance se poursuit, elle sera difficile à ignorer et montrera, en effet, que la chute des monnaies traditionnelles peut aujourd’hui fragiliser la confiance des investisseurs qui jugent désormais le bitcoin comme une alternative viable. (@Numerama). A lire : Chaque vendredi, dans sa revue de presse, @byMaddyness vous propose une sélection d’articles qui ont retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, zoom sur les villes les plus propices à l’entrepreneuriat féminin et sur le Brexit vu à travers le prisme de Bitcoin.

Au Royaume-Uni, « qu’est-ce que l’UE? » est la deuxième question la plus posée sur Google. Google a recensé les questions qui se posaient le plus sur Google au Royaume-Uni depuis l’annonce du Brexit. Le résultat est plutôt surprenant. « Qu’est-ce que cela implique de quitter l’UE ? » était la première question sur l’Union européenne la plus posée sur le moteur. « C’est quoi l’UE ? », deuxième question la plus posée en Grande-Bretagne. (Google Trends). (@leJDD).

L’occasion pour Paris de devenir the place to be de la Tech en Europe. Paris pourrait bénéficier du Brexit, qui secoue depuis le 24 juin toutes les places boursières du monde, en devenant la porte d’entrée à l’Union Européenne pour les investisseurs américains et asiatiques et les scale-up qui voudraient toucher les 450 millions d’habitants des pays membres… Mais Londres, capitale où les entrepreneurs de toute l’Europe se pressent, attirés par la facilité d’accès aux capitaux, la fluidité du marché du travail et parce qu’elle propose le galop d’essai parfait avant de se lancer aux Etats-Unis. Malgré le Brexit voté ce 23 juin, les start-up européennes continueront sans doute de s’y implanter pour ces deux dernières raisons assure Albin Serviant, coordinateur de la French Tech Londres. (@LUsineDigitale).

#FrenchTech

Axelle Lemaire: « En France, nous aurons des géants de l’internet mondiaux ». A l’occasion de la French Touch Conference qui démarre ce mardi à New York, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, marraine de l’événement, a fait un point sur la santé et le dynamisme des start-up françaises. Entretien. (@BFMBusiness).

#VivaTech

Huit startups bordelaises à Paris avec Bordeaux Unitec. Ambitionnant de nouer des collaborations entre startups et grandes compagnies, le salon Viva Technology Startup Connect réunira à Paris du 30 juin au 2 juillet. Des milliers de startups, dirigeants, investisseurs et universitaires venus du monde entier. En plus d’un espace de collaboration entre entreprises, plus de 200 conférences se tiendront avec des chercheurs, des penseurs et des grandes entreprises innovantes. Bordeaux Unitec a sélectionné 8 startups bordelaises pour assister à l’évènement, en fonction de leurs besoins. Elles pourront ainsi nouer des partenariats commerciaux, rechercher des investisseurs, échanger avec d’autres startups ou développer leur notoriété sur une scène internationale. (@LaTribuneBdx).

#Lincorne

Twilio pourrait donner des idées aux licornes. La société californienne a réussi son introduction en Bourse. Elle redonne un peu d’espoir au secteur. La licorne américaine, spécialisée dans les solutions de cloud et qui permet aux développeurs d’applications d’authentifier leurs utilisateurs et d’intégrer des appels et de la messagerie instantanée, a vu son cours bondir à Wall Street pour sa première journée de cotation au New York Stock Exchange. Jeudi 23 juin, le titre s’est envolé de 92 % par rapport au prix d’introduction (15 dollars par action), portant la capitalisation boursière à plus de 2,6 milliards de dollars. Une performance que le patron de la société, qui a pourtant empoché 100 millions de dollars dans l’opération, s’est empressé de relativiser. Quelques heures après avoir immortalisé les débuts de Twilio en Bourse par un « selfie », Jack Lawson confiait à la télévision américaine : « Ce n’est que le premier jour et le début d’un très long voyage, en tant que société cotée. Nous ne nous préoccupons donc pas vraiment du cours d’ouverture, mais de la stratégie de long terme. » (@LesEchos).

#MediaSocial

x

Les médias sociaux signent la mort du marché de l’actualitéPlus de la moitié des consommateurs de nouvelles en ligne consultent les actualités depuis des médias sociaux comme Facebook, YouTube et Twitter, au détriment des groupes médiatiques traditionnels, selon une étude de Reuters. Cette tendance est due à la rapide augmentation de l’utilisation des smartphones: 53% des personnes interrogées disent utiliser leur appareil mobile pour accéder à l’actualité. L’utilisation croissante des smartphones s’est faite au détriment des sites d’actualité, qui se chargent lentement et contribuent à la consommation des forfaits de données. C’est un clou de plus au cercueil des publications traditionnelles, qui succombent sous la diminution de la distribution et la nette baisse des revenus publicitaires-papier. Selon Reuters, cela provoquera de nouvelles pertes d’emplois, d’autant que les médias traditionnels envisagent de ne plus publier qu’en ligne. (@expressbe_fr). Crédit photo : © Kishjar.

#FibreOptique

Le gendarme des télécoms veut adapter les tarifs du cuivre en fonction du déploiement de la fibre. L’Arcep a lancé une consultation publique sur le sujet de la tarification du cuivre (ADSL). Objectif : inciter les opérateurs à faire migrer leurs abonnés vers la fibre. La transition vers la fibre optique est engagée en France. Au 31 mars, 6 millions de logements et locaux à usage professionnel étaient éligibles à cette nouvelle technologie, avec 1,6 million d’abonnés. Le gendarme des télécoms veut mettre tous les moyens en œuvre pour accélérer ce mouvement. Il cherche notamment à favoriser l’abandon progressif de la bonne vieille technologie du cuivre (ADSL) pour inciter à migrer vers les nouveaux réseaux très haut débit. Dans ce contexte, l’Arcep a lancé une consultation publique portant sur l’évolution des tarifs de la location de la paire de cuivre d’Orange par les autres opérateurs. (@LesEchos).

#Sante

Google intègre des conseils d’automédication dans son moteur de recherche. Dans le moteur de recherche de Google, les Américains pourront obtenir des renseignements médicaux, selon les symptômes, et recevoir des conseils d’automédication. Le service, lancé aux Etats-Unis, pourrait arriver prochainement en France. Par exemple, si l’internaute recherche « mal de tête sur un côté », il recevra une liste de d’occurrences en lien avec ce symptôme comme « maux de tête », « migraine », « céphalée de tension », « sinusite ». Pour ces types de douleurs ou inflammation, Google proposera une description, des possibilités d’auto-traitement et pour quelles raisons il vaudrait mieux consulter un médecin, si cela est nécessaire. Google a travaillé en collaboration avec la Harvard Medical School and Mayo Clinic, un hôpital américain de renom, pour rédiger ces fiches médicales. (@LaTribune).

10 Juil

Un an d’interactions web sur l’antenne télé de France 3 Lorraine

Publié le 10 juillet 2012 sur Numelog – Le blog de jcdrpro, Le blog de Jean-Christophe Dupuis-Rémond, journaliste web pour France Télévisions en Lorraine. [Adresse de l’article]

Ce billet est un mini-bilan pour faire le point sur notre double expérimentation grandeur nature de mise en place technique d’une passerelle entre la rédaction web et l’antenne et de l’utilisation éditoriale de contenus web dans une émission dédiée de septembre 2011 à janvier 2012 (j’en parlais là) puis dans le JT depuis janvier 2012 (à redécouvrir ici).

J’évoquerai bien sur l’avenir de ce dispositif pour la rentrée 2012.

Un constat d’abord.

France 3 Lorraine reste (à ma connaissance) la seule des 24 antennes de France 3 en région a avoir mis en place le dispositif permettant de vrais directs entre sa rédaction web et son antenne : une caméra fixe et son projecteur, un mini-décor, un moniteur de PC relié à la régie image, un déport micro et oreillette et un système d’ordre permettant de dialoguer avec la régie (chef d’édition, scripte, opérateur son, présentateur).

La prise d’antenne peut se faire en moins d’une minute, le temps d’allumer le projo, la caméra et de s’équiper du micro-cravate et de l’oreillette.

Le dispositif de diffusion web de France 3 Lorraine – Seul le contenu du moniteur de droite est diffusé en direct à l’antenne.

Quel bilan de cette interactivité web diffusée à l’antenne ?

Il est positif à mon sens, mais toutefois mitigé.

Pour le 13avecVous, les internautes autant que les téléspectateurs adhéraient au concept : une thématique régionale voire locale par émission, choisie par vote la veille par les internautes eux-mêmes et sur laquelle ils réagissaient par de nombreux commentaires sur notre page Facebook. L’invité répondait à la fois aux questions et aux commentaires des internautes en bénéficiant d’un temps correct : l’émission durait 6 à 8 minutes en moyenne.

L’intégration de ce dispositif dans le JT méridien pour le transformer en #e1213 à partir du 30 janvier2012 a en revanche posé plusieurs problèmes : réduction du temps d’exposition de la thématique interactive à 3 minutes tout compris, présence de deux présentateurs (celui de l’actu pure, celui de la partie interactive), travail supplémentaire pour la rédaction web qui intervient désormais, en sus de la mise en avant des commentaires, en fin de JT pour proposer en une minute trente un buzz du web lorrain et au-delà (actu, liens web , ressources, photos, vidéos, etc.).

Si les internautes ont conservé leurs habitudes avec ce nouveau rendez-vous (imposé par la disparition du 13avecVous en raison d’une refonte nationale de la grille des programmes régionaux de France 3), sans même déplorer qu’il soit réduit et qu’une partie de leurs contributions ne soit plus diffusée à l’antenne, ce sont les téléspectateurs traditionnels du journal de midi qui ont en réalité semblé les plus déboussolés.

Tous leurs messages négatifs (il y en a eu également des positifs !) envoyés dès le lendemain même de la première édition de ce #e1213 et pendant plusieurs semaines disaient tous la même chose : leur Grand Messe de la mi-journée ne ressemble plus à rien.

« On ne s’y retrouve plus, pourquoi deux présentateurs, lire une tablette à l’antenne ce n’est pas du journalisme ce n’est pas sérieux, ce qu’il y a sur internet ca n’a rien à voir avec l’information, si on veut regarder internet on a Google, faites du micro-trottoir ça c’est du vrai journalisme, etc. » voilà une courte synthèse des très nombreux reproches qui ont accompagnés cette expérimentation éditoriale de la mi-journée. Cela et une chute du nombre de téléspectateurs, les plus accrocs à leur JT traditionnel. Une chute heureusement stabilisée au bout de quelques semaines.

Rentrée 2012, nouvelle formule

Nous ne sommes pas idiots et nous avons entendus ce que nous disent les téléspectateurs. Nous allons donc faire évoluer la formule à partir du mois de septembre.

Le projet va encore mûrir cet été mais les bases retenues sont les suivantes : un présentateur unique qui assure les lancements traditionnels des sujets mais complète ceux-ci en pied avec l’aide (in ou off) du rédacteur web (liens pertinents, infos complémentaires et/ou commentaires des internautes sollicités en amont dans la matinée via notre page Facebook), c’est le même présentateur (en l’occurrence la présentatrice interactive de cette année en alternance avec un(e) collègue une semaine sur deux) qui assurera l’interview de la mi-journal et passera finalement en fin de JT la parole au journaliste web « envoyé spécial sur la Toile », en duplex de la rédaction web, pour une rubrique « buzz » maintenue à une minute trente mais dont le contenu va sans doute également évoluer.

La caméra, le projecteur et l’écran de contrôle installés dans la rédaction web permettent au journaliste web « envoyé spécial sur la Toile » d’intervenir en duplex dans le JT.

La caméra, le projecteur et l’écran de contrôle installés dans la rédaction web permettent au journaliste web « envoyé spécial sur la Toile » d’intervenir en duplex dans le JT.

En revanche pas d’interventions dans le 19/20 Lorraine car cela s’accompagnerait d’une trop grande amplitude horaire quotidienne pour le webjournaliste, dans un organigramme qui ne comptera encore pendant quelques mois qu’un journaliste dédié par jour.
Sachant qu’en parallèle la mise en place fin novembre 2012 du nouveau site régional, précédé de sessions de formation pour les journalistes concernés, est l’autre priorité de ce second semestre.

Mais l’interactivité de la mi-journée sera pour 2012-2013, plus que jamais notre originalité web : France 3 Lorraine est pionnière et n’est pas décidée à lâcher le morceau 😉