13 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

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#Politique

Après Paris Et Bordeaux, La CivicTech Hacktiv Poursuit Son « Tour De France ». Spécialiste de la mise en relation entre bénévoles et associations locales, la CivicTech Hacktiv s’évertue, depuis maintenant deux ans, à remplir cette noble mission à Paris et à Bordeaux où Anne Hidalgo et Alain Juppé ont résolument été conquis par l’efficacité de la jeune pousse.  Au point de voir la start-up « déployer ses ailes » ce mercredi pour se poser à Nice, Dunkerque et Lille. « Révolutionner l’engagement citoyen aux quatre coins de la France ». Tel est le postulat, louable, de la CivicTech Hacktiv, mise sur rampe de lancement il y a près de deux ans désormais par Nicolas Goudy, président fondateur de la jeune pousse. « La société civile est en quête de sens et désire agir simplement pour contribuer à l’élaboration d’une société inclusive, durable et intelligente », met en exergue le dirigeant qui, pour parvenir à ses fins, a peaufiné les contours d’une plateforme permettant le plus simplement du monde de relier et de connecter bénévoles et associations locales. (@forbes_fr).

#MediaSocial

Ce que liker veut dire. Dans l’ouvrage « Le Web affectif » (Ina Éditions), Camille Alloing et Julien Pierre analysent nos émotions en ligne. Par quoi sommes-nous affectés ? Quels rôles jouent les dispositifs socio-numériques dans le partage de nos émotions ? Et surtout, à qui profite l’affect ? (@InaGlobal).

#TeleRealite

De sa baignoire à C8, comment @jeremstar va toujours plus loiiiiiin. Il a la trentaine, s’est fait connaître dans sa baignoire et interviewe la porte-parole de La France insoumise Raquel Garrido sur Snapchat… Jeremstar, alias Jérémy Gisclon, est actuellement la coqueluche des plus jeunes. Le natif de Lyon a gagné sa notoriété grâce à la téléréalité. Pour devenir célèbre, il a d’abord tenté un coup en franchissant l’Atlantique en 2007. Objectif : Paris Hilton, en faisant le pied de grue devant sa maison. Puis, il a tenté sa chance dans des émissions de téléréalité : « Next Made in France », « Les 12 cœurs » en 2008, « Tellement vrai » en 2010. Son expérience tourne court et il préfère changer de tactique. Plutôt qu’en être acteur, il va en devenir le témoin privilégié. Depuis sa baignoire, en maillot de bain et avec des expressions qui marquent (« je hurle », « les vermines », « du lait », etc.), il interroge des candidats d’émissions de téléréalité comme « Secret Story », « Les Anges » ou « Les Marseillais ». Succès immédiat. Chaque vidéo est vue, en moyenne, un million de fois et ses deux sites, La Conciergerie et Gossip.fr, engrangent des millions de visiteurs par mois. (@franceinfo).

#RealiteVirtuelle

Dans la peau d’un robot avec la réalité virtuelle. Réalité virtuelle. Intelligence artificielle. Robot. Cela fait beaucoup de mot-clefs à la mode pour un seul projet mais le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT, aux Etats-Unis, s’est bel et bien mis en tête de les combiner pour un nouveau système de contrôle du robot industriel Baxter, cette machine androïde aux bras articulés capable de prendre des objets dans des doigts en forme de pinces. L’idée, cette fois, est en effet d’utiliser la réalité virtuelle, avec un visiocasque Oculus Rift, afin de permettre à l’opérateur de se mettre littéralement à la place du robot : voir ce qu’il voit, effectuer réellement les gestes qu’il doit effectuer. Le projet a fait l’objet d’un article de recherche, Baxter’s Homunculus: Virtual Reality Spaces for Teleoperation in Manufacturing, ainsi que d’une vidéo de démonstration. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Douze mythes de l’intelligence artificielle. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Depuis 2015, la vague de l’intelligence artificielle bat son plein dans l’écosystème numérique et bien au-delà. C’est même déjà devenu un sujet politique. Nous sommes bombardés d’annonces sensationnelles à répétition et des prospectivistes professionnels nous dépeignent un futur parfois utopique et le plus souvent dystopique à l’image d’une bonne partie de la science fiction. La réalité d’aujourd’hui sur laquelle ils s’appuient est souvent travestie et exagérée. L’IA est parée de capacités qu’elle n’a pas encore et n’est pas prête d’avoir. On est en pleine construction d’une vision mythique de l’IA, basée sur des mécanismes de propagande de l’innovation que j’avais eu l’occasion de décrire en 2014 dans une série de six articles. Ces mécanismes sont amplifiés par la communication marketing des fournisseurs tels qu’IBM et Google qui embellissent toujours la mariée, par une stratégie de la sidération, par la difficulté de vérifier les faits avancés ou la fainéantise intellectuelle ambiante, et par l’absence généralisée de connaissances techniques sur l’IA, même chez la majorité des spécialistes du numérique. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#Cryptomonnaie

Pour Vladimir Poutine, les cryptomonnaies permettent de financer le terrorisme. Si vous avez misé quelques bitcoins pour faire fortune, évitez la Russie. En effet, Vladimir Poutine ne voit pas d’un bon oeil l’essor des cryptomonnaies. Aux yeux du président russe, elles peuvent être utilisées pour blanchir de l’argent, échapper aux impôts… et même financer le terrorisme. « Les cryptomonnaies sont émises par un nombre illimité de sources anonymes. De cette manière, les acheteurs de cryptomonnaies pourraient être impliqués dans des activités illégales », a déclaré Vladimir Poutine. Et d’ajouter : « L’utilisation des cryptomonnaies comporte de sérieux risques. Je connais la position de la Banque centrale à ce sujet. » (@frenchweb). A lire aussi : La Russie ne veut plus du bitcoin (@Pixelsfr).

Le bitcoin en cinq questions. Conçues comme une alternative aux monnaies encadrées par des banques centrales et aux marchés traditionnels, les cryptomonnaies s’invitent désormais dans les stratégies d’entreprises et des réseaux bancaires. Par exemple, elles sont actuellement au cœur de discussions dans les instances financières russes. La plus célèbre d’entre elle est le bitcoin.  (@LeMondefr).

Son cours s’envole et il fait des millionnaires. Le bitcoin, cette monnaie virtuelle qui n’existait pas il y a dix ans, est aujourd’hui le nouvel eldorado des chercheurs d’or modernes. Pour comprendre les raisons de la ruée sur le bitcoin, le magazine de France 2 « Complément d’enquête » est allé à la mine… En France, la « bitcoin mania » prend de l’ampleur. Ils sont nombreux à scruter le cours de cette monnaie virtuelle toute la journée. Ils ont leur propre banque et leur propre coffre-fort : une clef USB anti-hacking ! Mais le petit bitcoin a fait du chemin. Aujourd’hui, il a pignon sur rue. Et même sa Maison, au cœur du Sentier parisien.

#HautDebit

Internet à très haut débit : les recrutements vont aller crescendo. Sur le front de l’emploi, le plan France Très haut débit constitue une bonne nouvelle. Pour mener à bien ce grand chantier à 20 milliards d’euros, qui vise, à travers le déploiement de la fibre, à apporter un Internet ultra-rapide à tous les Français à horizon 2022, les industriels des télécoms et l’Etat se mobilisent pour disposer de suffisamment de main d’œuvre et des compétences nécessaires. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics ont signé en mars dernier avec les professionnels du secteur un Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC). Cet accord, qui concerne 7.500 entreprises (fabricants de câbles optiques, équipementiers, entreprises de génie civil, opérateurs, installateurs et autres bureaux d’études) employant 656.000 salariés, vise à les accompagner, en anticipant leurs recrutements et leurs besoins de formations. (@latribune).

#InternetDesObjets

Et si on connectait le monde ? Ville, santé, mobilité, industrie, énergie… Un « smart world » se dessine, dont le socle est l’IoT, l’Internet des objets en construction. Un monde à connecter où il était question d’applications pervasives, d’autonomie énergétique, de planète augmentée et de lampadaires capteurs de bruit. Aussi bien que de vulnérabilités des objets, d’exigence éthique et de changement de paradigme industriel. Ce qui apparaissait il n’y a pas si longtemps comme un monde futur est en train de se concrétiser. Les objets connectés en masse sont là : 8,3 milliards estimés fin 2017 selon le cabinet Gartner. Mais le chantier ne fait que commencer. La 22ème conférence technologique Images & Réseaux apportait une série d’éclairages sur ce grand bouleversement et les opportunités qu’il génère. Intitulée, « IoT : Et si on connectait le monde », l’événement se tenait le 05 octobre dans les locaux de l’Inria Rennes Atlantique. Avec un relais en visioconférence vers Angers, Brest, Lannion et la Roche-sur-Yon. (@lemagnumerique).