03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 3 octobre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journaliste

xÉtude : comment les journalistes français utilisent les réseaux sociaux. Cision et Canterbury Christ Church University publient les résultats de l’étude 2017 sur les journalistes et les réseaux sociaux. Sous-titrée « les digital natives bousculent les codes », elle permet de faire le point sur l’évolution des pratiques des journalistes sur les réseaux sociaux (plateformes utilisées, impact sur le journalisme…). En 2017, seuls 6% des journalistes n’utilisent pas les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail – ils étaient 9% en 2015-16 et 15% en 2012. La plupart des journalistes (70%) consacrent jusqu’à 2 heures par jour aux réseaux sociaux. Lorsqu’on les interroge sur leurs objectifs, ils citent la promotion des contenus, la veille d’information, le networking et les interactions avec leur audience. (@BlogModerateur).

#Commerce

Des milliers de robots s’activent chez les géants du commerce en ligne. Des milliers de robots s’activent dans les entrepôts du géant chinois du commerce en ligne, Alibaba, comme chez son concurrent américain, Amazon. Quasiment sans présence humaine. Selon la Banque mondiale, entre 1990 et 2007, le déploiement des robots aura eu un effet massif sur l’emploi : en moyenne, aux États-Unis, l’implantation d’un robot pour 1 000 salariés fait disparaître cinq à six postes de travail. Près de 70 % des emplois dans les pays développés seraient concernés par la robotisation. (@lemondefr).

#Assurance

Wilov veut casser les codes de l’assurance auto. Proposer une assurance automobile à l’usage. Pas selon le nombre de kilomètres effectués, comme certains assureurs le proposent désormais, mais en fonction du nombre de jours dans le mois où le conducteur utilise sa voiture. C’est le nouveau modèle de « pay when you drive » qu’entend développer Wilov, une jeune start-up qui vient d’être distinguée dans le cadre de la l’Insurtech Business Week organisée par le pôle de compétitivité Finance Innovation. Wilov n’est pas une compagnie d’assurance mais officie comme courtier. Pour commercialiser son nouveau produit, elle a noué un partenariat avec Suravenir Assurance, une filiale du Crédit Mutuel Arkea. « Cela nous permet de distribuer des produits d’assurance à des consommateurs. La différence avec une compagnie d’assurance c’est que nous ne portons pas le risque des contrats dans notre bilan », détaille Pierre Stanislas, co-fondateur de la jeune pousse avec Philippe Breuils et Anne-Claude Pont. (@LUsineDigitale).

#Finance

Les 5 et 6 octobre prochains, pour sa 3ème édition Bordeaux FinTech analysera les tendances de la fintech : la finance à l’heure de la révolution digital, des relations clients repensées, des nouveaux services avec l’intelligence artificielle, la blockchain… « Le réveil de la tech » est le thème de cette édition 2017. Il sera notamment question d’intelligence artificielle et de relation client, de big data et d’appartenance des données ainsi que des expérimentations menées ces 18 derniers mois en matière de blockchain. Désormais, le développement des FinTech dans l’industrie financière est une réalité. Entre 2010 et 2015, cela a généré un investissement total de 49,7 milliards de dollars dans le monde. De nouveaux venus sont en train d’investir tous les métiers de la banque, du financement au paiement en passant par l’investissement. La cagnotte en ligne Leetchi est une des plus belles réussites dans le domaine des nouvelles solutions de paiement en France.

C’est quoi une Fintech ? Contraction de finance et technologie, sur le modèle de l’expression « biotech » dans la santé, le terme « Fintech » serait apparu pour la première fois dans les années 1980-90 dans la presse anglo-saxonne spécialisée. Il s’est vraiment répandu après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance. (@latribune). A lire : Bruxelles pourrait envisager un cadre européen afin d’accompagner le développement des fintech. « Une réflexion pourrait être lancée pour la création d’un passeport européen en matière de financement participatif », écrit la Direction générale du Trésor. (@LesEchos).

#Education

« Ne pas comprendre le numérique aujourd’hui, c’est devenir analphabète demain ». Une société française spécialisée dans l’informatique, Unowhy, a organisé une visite de presse de ses locaux à Neuilly-sur-Seine, vendredi 29 septembre, pour découvrir « La Nouvelle Classe ». Ce lieu est une sorte de laboratoire où sont présentées les dernières innovations numériques en matière d’éducation, comme la tablette Sqool, le microscope portatif et plusieurs programmes permettant d’apprendre aux enfants à coder dès le plus jeune âge. Car pour Jean-Yves Hepp, le président-fondateur d’Unowhy, cela ne fait aucun doute : le futur de l’éducation passe bien par le numérique. (@usbeketrica).

#RealiteVirtuelle

Les cinq grands défis qui attendent la réalité augmentée. La réalité augmentée est une tendance qui s’inscrit dans la durée à travers une montée en puissance progressive. D’énormes progrès ont été réalisés sur les dernières années. Mais, le chemin à parcourir est encore long et de véritables défis existent avant qu’elle ne puisse toucher un plus large public. Les équipements de réalité augmentée proposés par Google ou Apple qui existent actuellement sont objectivement déjà géniaux. Ils nous donnent accès à des concepts dont on ne pouvait rêver il y a 15 ou 20 ans. Le problème, c’est que certaines annonces et promesses nous ont fait rêver. Désormais, on s’attend à toujours plus, toujours mieux, toujours plus rapidement. Mais, le chemin à parcourir est encore long. Plusieurs défis se doivent d’être relevés rapidement afin de pouvoir continuer la marche en avant. @rvfrance fait le point.

#Transhumanisme

Sur France Inter : le transhumanisme est-il une provocation ? Et si les robots mettaient la moitié de la population au chômage ? Et si l’on pouvait relier Paris à Francfort en quelques minutes ? Et si l’on pouvait vivre éternellement grâce à des implants ? Toutes ces questions, et plus globalement « les conséquences de la transformation numérique dans notre quotidien », Didier Si Ammour les triture dans C’est pour aujourd’hui ou pour demain, une passionnante série de débats qui a connu sa deuxième ­saison sur France Inter cet été. Dans une ambiance sonore agréable et ­dynamique, habillée d’extraits de films, de reportages ou d’interviews, il convoque des experts, chercheurs ou entrepreneurs pour brosser l’état actuel des connaissances et des expé­rimentations, et envisager les pistes du futur. (@telerama) Voir l’émission du 19 aout sur @FranceInter : Transhumanisme : la marche vers l’immortalité ?

#Robotique

Un robot sexuel envoyé en réparation après avoir été maltraité. Son créateur aurait dû penser à une pancarte du type «merci de me toucher avec les yeux». Samantha, robot sexuel à 3.000 livres (environ 3.400 euros) pourvu d’une forme d’intelligence artificielle, a besoin de réparations après avoir été maltraitée à répétition lors du Ars Electronica Festival autrichien où elle était exposée début septembre, rapporte le site de la BBC. Dans une interview à Metro, Sergi Santos, le concepteur de Samantha, a raconté le calvaire qu’a enduré sa poupée : « Les gens s’en sont pris à ses seins, ses bras et ses jambes. Deux doigts ont été cassés. Elle a été lourdement souillée. Les gens peuvent être mauvais. Parce qu’ils n’ont rien compris à la technologie et qu’ils n’avaient pas besoin de payer pour la toucher, ils l’ont traitée comme des barbares. » (@slatefr).

#ReconnaissanceFaciale

Votre visage pourrait devenir votre titre de transport dans la station de métro du futur. Cubic Transportation Systems, la société américaine à l’origine de la carte de transport londonienne Oyster, travaille présentement à la mise au point d’un nouveau système de billetterie ayant recours à des technologies de reconnaissance faciale, de balayage des veines palmaires et de suivi d’objets pour réduire les files d’attente. Selon un rapport publié dans Wired, le système de billetterie biométrique de Cubic permettrait de réduire la congestion à l’entrée des stations en supprimant les portillons d’accès. Leur prototype de système d’entrée rapide sans portillon « FasTrack » utilise une technologie de suivi d’objets qui surveille les usagers à leur passage. « L’achalandage du transport en commun est appelé à croître », affirme Dave Roat, directeur de la stratégie chez Cubic. « Comment gérer cette croissance en favorisant la circulation des passagers dans les stations ? » (@iatranshumanism)

#Quantique

Ordinateur quantique : Microsoft accélère. Les ordinateurs quantiques se comptent encore sur les doigts de quelques mains, mais Microsoft veut déjà penser à la suite. L’entreprise américaine a affirmé mardi 26 septembre durant sa conférence « Microsoft Ignite » qu’elle planchait sur un langage de programmation pour développer des applications sur des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs d’aujourd’hui traitent les informations qu’ils reçoivent sous la forme de « bits », des 0 et des 1, les ordinateurs quantiques fonctionnent différemment. De fait, chaque bit peut être soit un 0, soit un 1, soit un 0 et un 1 en même temps. Les ordinateurs quantiques fonctionnent donc selon un nombre de « qubits ». En théorie, cette réalité permet une capacité de calcul décuplée. Afin de prendre en compte cette donnée extrêmement importante, Microsoft planche sur un langage de programmation pour que les développeurs puissent se saisir du sujet. De fait, comme le remarque Extreme Tech, programmer un ordinateur quantique aujourd’hui relève plus des physiciens que des informaticiens. (@LesEchos). A lire Microsoft va intégrer un langage de programmation pour ordinateurs quantiques à Visual Studio (@LUsineDigitale).