27 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xBanksy rend hommage à Basquiat avec deux œuvres ironiques à Londres. L’une des deux fresques apparues le week-end dernier, est composée d’un personnage similaire à celui de l’oeuvre très connue de Basquiat « Boy and Dog in a Johnnypump » (1982), mais entouré ici d’agents de police en train de le fouiller. Banksy, qui revendique ses oeuvres sur Instagram, précise dans le post ci dessous qu’il s’agit d’un portrait de « Basquiat accueilli par la Metropolitan Police (la police de Londres) — une contribution non officielle à la nouvelle expo Basquiat ». Sans doute une façon de souligner que si Basquiat, un jeune artiste noir, vivait aujourd’hui, il ne serait pas forcément bien accueilli dans ce quartier de Londres. (@Culturebox).

#Ville

Alphabet cherche un terrain pour construire une « ville Google ». Y aura-t-il bientôt une ville Google ? Sidewalk Labs, entité d’Alphabet dédiée à la smart city, travaille sur un vaste plan consistant à bâtir une ville de bout en bout, a confirmé ce mardi son responsable, Dan Doctoroff. Cette « Google City » serait un laboratoire grandeur nature pour tester les idées d’innovation urbaine de Sidewalks Labs. Voitures autonomes, éclairage intelligent, mobilité gérée par la data… Certains de ces projets doivent déjà être expérimentés dans seize villes des Etats-Unis, qui se sont portées volontaires en octobre 2016. Mais construire une ville à partir de rien permettrait à Alphabet d’en faire un modèle, une véritable techno-utopie. Ce serait un moyen de prouver qu’un environnement urbain technologique permet d’améliorer la qualité de vie et de réduire l’impact des villes sur l’environnement, comme le rapporte le Financial Times. (@LesEchos).

#Entreprise

Snapchat, Twitter, Uber… La descente aux enfers des chouchous du Net. Elles sont nombreuses, les sociétés technologiques que l’on croyait invincibles. Yahoo, Nokia, Compaq… L’aura de ces géants du Net s’est pourtant évaporée devant les dures réalités du marché. Aujourd’hui c’est Twitter, Uber, Snapchat ou la société de livraison de repas en kit Blue Apron qui connaissent un violent retour à la réalité. La valorisation de Twitter, par exemple, qui a grimpé à 36 milliards de dollars après son introduction en Bourse en 2013, est aujourd’hui retombée à 12,8 milliards de dollars. Le réseau social ne gagne plus d’utilisateurs et les rumeurs autour de son rachat reviennent régulièrement. Alors qu’elles semblaient inattaquables sur leur secteur, ces pépites sont en train de se faire rattraper par la concurrence. Facebook a ainsi copié toutes les recettes à succès de Snapchat (stories, partage de photos sur Messenger, stickers…), tandis que Blue Apron s’est brutalement effondré en bourse après l’annonce en juillet par le géant Amazon de son arrivée sur le marché de la livraison de plats en kit. A Londres, la startup estonienne Taxify est venue en septembre marcher sur les plate-bandes d’Uber, qui a déjà maille à partir aux Etats-Unis face à Lyft. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’Europe est-elle condamnée à rester un nain ? Voiture autonome, aide au diagnostic médical, gestion de capitaux… Les avancées en matière d’intelligence artificielle (IA) promettent de bouleverser nos sociétés. Chirurgien, entrepreneur et spécialiste du transhumanisme, Laurent Alexandre (actionnaire de La Tribune), cofondateur du site Doctissimo, revient sur cette révolution avec Ludovic Le Moan, le fondateur de Sigfox, pionnier français de l’Internet des objets (IoT). (@latribune).

Petit glossaire démystificateur de l’intelligence artificielle. Parmi tous les domaines de la tech, l’intelligence artificielle est l’un de ceux qui concentre le plus de buzzwords vidés de leur sens pourtant pas si compliqué pour « faire classe ». Mais en réalité, les concepts généraux de l’IA sont censés évoquer moins les Terminator et les HAL-3000 de la science-fiction qu’une salle de classe d’école primaire. Nous avons décidé de vous servir ici une version simple et courte des choses, sans rentrer dans des détails que vous ne seriez pas susceptibles de rencontrer lors de vos lectures tech quotidiennes. (@Numerama).

#Presse

Google poursuit ses efforts en faveur de la presse payante. Google poursuit ses efforts envers la presse payante, qui s’estime ostracisée dans les algorithmes du moteur de recherche et de Facebook au profit de la presse gratuite facile à partager mais plus vulnérable au « fake news ». Google pourrait cesser d’imposer aux éditeurs que les internautes aient accès gratuitement au premier article de ces derniers remontant dans un résultat de recherche (le first click free, ou premier clic gratuit). Google serait ainsi en discussion avec News Corp, le « FT » et le « New York Times », trois des médias payants internationaux les plus célèbres. L’idée serait d’exploiter la data de Google et des outils d’intelligence artificielle pour aider les organes de presse à repérer de potentiels abonnés et à leur tailler sur mesure des offres qui pourraient les intéresser. (@LesEchos).

Snapchat révolutionne les JT pour capter les Millennials. Cette mini révolution, qui pourrait avoir tout d’une grande, s’est effectuée en douce, au début de l’été, comme toute révolution qui se respecte. Les grandes chaînes américaines, NBC, puis CNN, se sont associées avec Snapchat (166 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde à l’été 2017) pour concevoir un JT révolutionné dans sa présentation et son contenu. Ecran vertical (souvent coupé en deux) destiné aux smartphones, musique et, surtout, brièveté avec un format de 4 minutes pour celui de CNN… Car l’ambition est sans ambiguïté : révolutionner leur vieux bulletin d’info de façon à capter la cible des Millennials (15-30 ans), obsession des annonceurs de grande consommation. (@LesEchos).

#Television

Services VOD : qui sont les 4% de Français à en consommer tous les jours ? Netflix, CanalPlay, Hulu, ou encore Amazon Prime Video… Ces plateformes de service de vidéos à la demande (SVoD) remportent un franc succès ces dernières années, et pourraient bien remplacer les traditionnelles grandes chaînes de télévision. C’est en tout cas ce qu’affirme une enquête publiée mercredi publié mercredi 20 septembre par le cabinet d’études NPA Conseil et la société de sondages Harris Interactive. Ils se sont intéressés aux habitudes de consommation des Français sur les sites qui proposent des films et séries télévisées en flux continu. Alors que le monde de la télé s’effrite petit à petit face au ras-de-marée Internet, il y aurait aujourd’hui pas moins de 2,3 millions de Français de plus de 15 ans qui consommeraient quotidiennement ces services multimédias. Et le profil des utilisateurs questionnés ne serait en rien différent de celui des adeptes à la télévision traditionnelle. (@latribune).

#Publicite

Comment retirer les pubs des sites diffusant des «fake news». Né aux Etats-Unis pour contrer les « fake news » de la droite radicale, le réseau d’activistes Sleeping Giants cible désormais les médias d’extrême droite français. En alertant les marques dont les publicités financent Boulevard Voltaire, ils auraient fait perdre près de cinq cents annonceurs au site réactionnaire cofondé par le maire de Béziers. Sleeping Giants est aujourd’hui actif dans seize pays, ses membres échangeant via des messageries sécurisées comme Telegram. Une entité européenne centralise les actions des différents pays qu’elle relaie ensuite aux activistes américains. « C’est un réseau international sans structure ni hiérarchie, de tous âges, étudiants comme retraités, détaille R. Beaucoup d’internautes veulent nous rejoindre, mais il nous faut trouver des gens fiables et de confiance. Mine de rien, c’est une activité dangereuse qui nécessite beaucoup de précautions pour protéger son identité et agir en sécurité face aux menaces. » (@20minutes).

#Internet

Lawrence Lessig : « Internet est la meilleure et la pire des technologies ». Lawrence Lessig est une icône. Le juriste américain, auteur de la célèbre maxime « Code is law », est connu comme l’un des premiers auteurs à avoir défini, dès 1999, les enjeux politiques d’Internet à une époque où beaucoup voyaient dans le Web un espace de liberté sans limites. Rôle des GAFA (les géants du Web : Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la diffusion des fake news, neutralité du Net, pouvoirs des Etats et avenir de la démocratie… C’est en homme inquiet que le spécialiste des libertés sur Internet a répondu, ce dimanche matin, aux questions du journaliste Samuel Laurent, responsable des Décodeurs au Monde, lors d’un entretien sur le thème « Peut-on réguler Internet ? ». Sur Internet, la vague de fake news qui a pollué la campagne américaine et celle du référendum sur le Brexit a mis en lumière le poids des réseaux sociaux dans les choix électoraux. « Cela fait vingt-cinq ans que je travaille pour soutenir l’Internet. Au départ, ce qui était formidable, c’était qu’il n’y avait pas de censeur, cela semblait tellement cool, c’était l’avenir de la démocratie. Aujourd’hui, avec Twitter, il n’y a pas d’éditeur entre celui qui parle et le public. La personne parle et le public décide. Le problème, c’est que cela permet de dire des choses complètement fausses, et on n’a pas d’infrastructure pour l’arrêter. » (@LeMondeFestival).

#Video

La France imposera toutes les plates-formes numériques de vidéo en 2018. Alors que Bruno Le Maire tente de faire chanter le chœur européen d’une seule voix sur la taxation des bénéfices des géants du Net, la France joue parallèlement une autre partition en solo. Après un examen de la Commission européenne, les modalités d’application de la « taxe YouTube » (filiale de Google) ont été publiées au Journal officiel, jeudi 21 septembre. Le gouvernement étend par décret cette taxe vidéo jusqu’alors réservée aux sites français payants de vidéo à la demande, comme Canal Play ou OCS, à toutes les plates-formes numériques de vidéo – françaises et étrangères, payantes ou gratuites –, plaçant ainsi sous une même toise ces filiales de Canal+ et d’Orange, ainsi que Universciné, Dailymotion, Netflix, YouTube, Apple, iTunes, Facebook, Amazon… (@LeMondefr).