21 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xBiodiver-cité, la vraie ville durableQuand on parle de biodiversité, on pense immédiatement aux grands espaces naturels, aux forêts et aux océans qu’il faut protéger de l’activité de l’homme. On ne pense jamais aux villes, qui sont trop souvent considérées comme des entités « non-naturelles ». Elles abritent pourtant une faune et une flore importante, dont la richesse est au cœur du fonctionnement autonome de la nature. Sous la pression de l’activité humaine, les écosystèmes doivent s’adapter pour survivre. Et si leur ténacité est admirable, certains ont tout de même du mal à se stabiliser. En Chine, par exemple, un grand nombre de paysans doivent polliniser manuellement leurs vergers, faute d’abeilles. Les perspectives en matière de biodiversité urbaine ne sont pas réjouissantes. Depuis 2007, le nombre d’urbains dans le monde est supérieur au nombre de ruraux. Et ils représenteront 75% de la population mondiale d’ici à 2050. Chaque jour depuis 30 ans, une superficie équivalente à celle de la ville de Paris est urbanisée sur Terre. La superficie totale de ces zones urbaines couvre déjà une surface supérieure à celle de l’ensemble des aires naturelles protégées… (@usbeketrica).

#Sante

Diabète: le français Diabeloop va-t-il bouleverser le marché avec son pancréas artificiel ? Diabeloop presse aux portes du marché. Mardi 19 septembre, la startup française a levé 13,5 millions d’euros auprès d’Air Liquide, Sofimac Partners, et Crédit Agricole, entre autres. Et ce pour continuer à développer le Diabeloop, son « pancréas artificiel », puis le vendre au début de l’année 2018 en Europe. La startup a lancé un essai clinique pivot en mai sur 60 patients dans 12 hôpitaux français, et prévoit d’envoyer le dossier pour obtenir un marquage CE pour son appareil, « courant quatrième trimestre », explique à La Tribune Erik Huneker, directeur général et cofondateur de la startup. L’obtenir serait synonyme de feu vert à la commercialisation de cette pompe à insuline connectée. La startup française prévoit de lancer l’appareil dans l’Hexagone dans un premier temps. Le Diabeloop est destiné aux patients développant un diabète de type 1, une maladie auto-immune provoquant la destruction des cellules du pancréas produisant l’insuline. Le système est composé d’un capteur de glucose collé sur la peau et d’une pompe à insuline, qui sont tous les deux connectés par Bluetooth à un appareil – une sorte de smartphone personnalisé, lui-même lié par GSM à des serveurs et un hébergeur de données sécurisé. Le taux de sucre est calculé par les algorithmes, tout en prenant en compte le poids de la personne, puis la pompe délivre la bonne dose d’insuline au corps. (@latribune).

#Administration

Comment l’Estonie décentralise son administration avec la blockchain. Emmanuel Macron l’a promis : 100% des démarches administratives seront dématérialisées d’ici 2022, sauf la première délivrance des documents d’identité officiels. Pour parvenir à cet objectif, le Premier ministre Edouard Philippe veut s’inspirer du modèle estonien. « L’exemple du gouvernement en matière d’e-administration est absolument impressionnant. Il a fait de l’Estonie un pays de référence », a-t-il déclaré lors de son premier déplacement officiel à l’étranger en juin dernier. Dans ce pays balte aux 1,3 million d’habitants, 99% des services publics sont accessibles en ligne. Par exemple, 95% des foyers payent leurs impôts en ligne, contre 61% en France. Il est même possible d’envoyer un message Whatsapp à son médecin pour lui demander une ordonnance ! Ces pratiques avant-gardistes ont été rendues possibles grâce à la mise en place d’un système informatique décentralisé. Ainsi, tous les services publics estoniens partagent leurs données. Ce qui n’est pas le cas en France. Pour assurer des transferts sécurisés, toutes les données sortantes du serveur central sont signées électroniquement et chiffrées. Toutes les données entrantes sont quant à elles authentifiées et enregistrées dans les différents systèmes d’information. Cela signifie que l’utilisateur doit entrer une seule fois cette donnée sur le site d’un service public. Tous les autres sites enregistreront automatiquement l’information. Une fois qu’un citoyen fournit à l’Etat estonien assez d’informations, de nombreux processus peuvent être automatisés. (@journaldunet).

#DonneesPersonnelles

Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA, , publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Les Français sont cependant plus optimistes que l’on pourrait le penser, puisque la part de ceux qui pensent que la sécurité des données personnelles sur Internet s’est améliorée a augmenté de neuf points par rapport à 2014 (26 %) quand celle des Français qui pensent qu’elle s’est dégradée s’est effondrée de quatorze points (28 %). (@Pixelsfr).

Enjeux 2030 : le rêve d’un cybermonde ouvert et protégé. La moitié de la population mondiale est aujourd’hui connectée à Internet. Près de 4 milliards d’utilisateurs profitent de ce réseau informatique pour communiquer, partager, travailler ou commercer, générant un trafic de données exponentiel. Dans ce gigantesque espace d’opportunités, citoyens et entreprises font face à de nouvelles menaces. Extorsions de données, cyberattaques ou terrorisme, l’univers numérique connaît les mêmes risques que son pendant physique. Transparence et sécurité sont devenues les priorités d’entrepreneurs éclairés, convaincus qu’il existe encore des moyens inexplorés pour relier les internautes entre eux. (@usbeketrica).

Lors de l’édition 2015 du CES (Consumer Technology Association) de Las Vegas, Edith Ramirez, ex-présidente de la Federal Trade Commission, a prévenu les entreprises du numérique des risques de l’interconnexion : « Tout périphérique connecté à Internet risque d’être détourné. En outre, les risques liés à l’accès non autorisé s’intensifient à mesure que nous adoptons de plus en plus d’appareils liés à notre sécurité physique, comme nos voitures, nos soins médicaux et nos maisons ».

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle et augmentée font leur entrée dans les magasins. Ne pas les confondre. La réalité virtuelle nécessite le port de casque ou de lunettes encombrants, mais sûrement bientôt miniaturisés. Avec elle, on est dans la simulation pure, l’immersion totale, dans une expérience de conduite automobile, par exemple, comme chez Volvo et son SUV XC90, à tester depuis son canapé. Technologie plus ancienne, la réalité augmentée se contente de passer, elle, par un smartphone équipé de capteurs 3D pour ajouter des contenus à une image réelle. Explications historiques, croquis enrichissant la visite d’un musée ou d’une exposition, création d’un parc d’attractions 3.0 à l’intérieur d’un centre commercial pour que les enfants trouvent le temps moins long… Mais ces deux technologies vont occuper de plus en plus de place dans nos vies de consommateurs. « Les taux de croissance de ce marché sont exponentiels. De 6 milliards d’euros l’an dernier, il devrait atteindre 150 milliards en 2020, autant que l’économie collaborative », déclare Jean-Marc Liduena, « senior partner consumer and industrial products » chez Deloitte. Pourtant, tempère Philippe Nobilé, directeur associé du Boston Consulting Group, « toutes les entreprises n’ont pas encore pris à bras-le-corps le sujet. Elles ne sont pas toujours organisées pour appréhender ces nouvelles technologies. » (@LesEchos).

#JeuVideo

Philosophie des jeux vidéo (4/4) : L’histoire dont vous êtes le héros. Si le cinéma et la littérature usent d’une trame narrative, comment, à son tour, le jeu vidéo convoque-t-il l’imaginaire et comment façonne-t-il une situation de jeu ? Y a-t-il une spécificité du récit propre au jeu vidéo ? Aux confins du cinéma et des jeux vidéo, Alexis Blanchet nous guide dans l’univers du récit vidéoludique. (@franceculture).

#IntelligenceArtificielle

Identification de l’orientation sexuelle par intelligence artificielle : une question d’éthique. Des chercheurs de l’université américaine de Stanford ont publié un article scientifique montrant qu’il serait possible à une intelligence artificielle de savoir si des personnes sont homosexuelles ou hétérosexuelles, juste en analysant leurs visages sur des photos. Cela se baserait sur l’idée que les homosexuels hommes auraient souvent des traits de visage féminins et les lesbiennes souvent des traits masculins. Le programme se serait « entraîné » sur 35 000 photos sur Facebook. Les résultats seraient loin d’être infaillibles mais néanmoins significatifs : les chercheurs parlent de 81% de réussite pour les hommes et 74% pour les femmes. (@franceinfo).

#Algorithme

Faut-il avoir peur des algorithmes ? Les algorithmes sont au coeur de notre quotidien. Loin d’être objectifs, ils sont discriminants et menacent notre démocratie. Explications de la mathématicienne Cathy O’Neil, spécialiste du Big Data : « Le Big Data, ce n’est qu’un programme informatique qui évalue des données à une vitesse sidérale, comme par exemple des milliers de cartes de crédit ou de candidatures. Le candidat le plus prometteur arrive en tête de liste, et on qualifie cela de juste et objectif. À tort. Un algorithme est développé sur la base de nombreuses décisions subjectives, prises par une personne avec tous ses préjugés et malentendus. Un algorithme n’est rien moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. Même si un programme informatique a été développé avec la meilleure intention, il peut s’avérer dangereux et nuire surtout aux populations les plus fragiles. Un algorithme n’est rien de moins qu’un ensemble d’opinions dissimulées dans des codes mathématiques. » (@RadioTeleSuisse).

#Robotique

Les emplois qualifiés menacés dans les pays développés. Les travailleurs qualifiés vont-ils se faire remplacer par des robots ? A l’heure où une compagnie d’assurance japonaise a remplacé 34 de ses salariés par des robots et des banques américaines testent des agences automatiques sans employés, les emplois qualifiés pourraient être de plus en plus menacés par l’automatisation du travail. Selon le dernier rapport de la CNUCED. « la menace que fait peser la robotisation sur les bons emplois s’étend à certains pays en développement ». Le secrétaire général de l’organisation Mukhisa Kituyi a ajouté : « L’utilisation de robots menace les emplois aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents, mais comme pour toute nouvelle technologie, cette situation offre des possibilités autant qu’elle présente des risques. » (@latribune).