19 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ouragan

xC’est ma planète. Quelles constructions pour résister aux ouragans ? Les normes anticycloniques ont évolué au fur à mesure de la violence des phénomènes. Elles sont élaborées en fonction des pays et des risques. Irma montre qu’il faut revoir encore à la protection à la hausse. Cependant, il y a des similitudes : ne pas avoir de prise au vent trop forte de la toiture, pour éviter que le souffle ne l’arrache. Les architectes préconisent de privilégier une pente à 30° et des bordures de moins de 30 centimètres. Ensuite, il faut des volets solides pour éviter que le souffle ne casse les vitres ou que la pluie, tombant à l’horizontale pendant les cyclones, n’arrive par paquets dans les maisons. Il ne faut pas construire trop près de la mer. Beaucoup cherchent à avoir les pieds dans l’eau, mais c’est une erreur. (@franceinfo). A lire aussi : Comment rendre les bâtiments résistants aux ouragans ? et Ces constructions qui résistent aux ouragans (@Le_Figaro_Immo). Légende image : Maison conçue pour résister aux cyclones (construction paracyclonique). Photo National Oceanic and Atmospheric Administration.

#Transport

C’est mon boulot. Coup d’accélérateur sur le covoiturage domicile-travail C’est ce mardi 19 septembre que sont lancées les « Assises de la mobilité ». Elles devraient déboucher sur un projet de loi en début d’année prochaine. Pour repenser totalement nos moyens de déplacement. Le covoiturage devrait y tenir une place de choix. Le lancement de cette grande réflexion qui durera trois mois coïncide avec l’arrivée fracassante en Ile-de-France du mastodonte du covoiturage en Ile-de-France. Blablacar, numéro un mondial et français, 45 millions d’utilisateurs dans 22 pays débarque sur le court-voiturage, le covoiturage domicile-travail dans la région capitale. L’Ile-de-France, c’est 1 230 000 déplacements quotidiens en voiture. 43 % des Franciliens vont au travail en voiture. Presque toujours tout seuls. Les conducteurs entrent leur trajet quotidien dans l’appli. Ils créent ainsi une « ligne de covoiturage ». Comme une ligne de bus. Les passagers peuvent prendre cette ligne. Ils peuvent faire le trajet avec un conducteur le matin et un autre le soir. Pour les passagers, ça coûtera deux euros pour 30 kilomètres. Et 10 centimes par kilomètre supplémentaire. Pour l’instant Blablacar ne prend pas de commission. (@franceinfo). A lire aussi : Transports: trois mois d’Assises de la mobilité lancés mardi (@libe).

Des assises de la mobilité pour redéfinir la politique des transports. Pas de grands programmes de transport, mais une « pause » des grands projets de liaison grande vitesse Lyon-Turin, et Bordeaux-Toulouse, de même que le canal Seine-Nord. Projets qui se chiffrent en milliards d’euros…. IL va falloir trouver des de financements supplémentaires, car il manquerait 7 milliards pour réaliser les chantiers annoncés. Au total, une dizaine de milliards en intégrant le coût de la maintenance des infrastructures, route, rail, et voie navigable. L’enjeu est de mobiliser des financements sur la durée, privilégier le transport quotidien de proximité, en rebondissant sur d’autres modes de transport qui soient commodes et moins polluants…Ce qu’on appelle « les nouvelles mobilités« . (@franceculture).

#Economie

Qui sont les architectes de la token economy ? En juin dernier, la start-up Bancor a créé le buzz en levant, en l’espace de quelques heures, la coquette somme de 153 millions de dollars. Outre le montant du pactole et la rapidité avec laquelle Bancor l’a réuni, c’est le procédé employé qui a fait couler de l’encre. Car il ne s’agissait pas d’un financement traditionnel, mais d’une ICO, qui signifie Initial Coin Offering : une combinaison entre une levée de fonds institutionnelle et une campagne Kickstarter boostée aux hormones, avec toute sorte de rétribution possible. Plus précisément, Bancor a eu recours à des tokens (jetons en français). Ces actifs numériques sont émis par les start-ups fondées sur la blockchain, cette base de données décentralisée qui permet de réaliser des transactions sécurisées et transparentes en ligne. Ils sont ensuite vendus aux investisseurs contre de la monnaie virtuelle. Les tokens constituent une monnaie parallèle, qui permet à la fois de financer des projets, de réaliser des échanges et de récompenser les individus qui assurent la sécurité de ces échanges. (@RSLNmag).

#Logement

A Nantes, une maison se construit en impression 3D. Utiliser un robot d’impression 3D dans les travaux publics ou la construction de maisons, l’expérience a été conduite depuis trois ans dans divers pays. Mais Yhnova, la maison de 95 m2 dont la construction a été lancée mercredi à Nantes pour le bailleur social Nantes Métropole Habitat, est exceptionnelle à plusieurs titres. « C’est la première fois au monde qu’une maison construite en impression 3D sera habitable et destinée à être habitée par une famille, car elle est respecte 100% des normes de construction françaises », souligne Benoît Furet, responsable du projet à l’Université de Nantes, qui a conçu la technologie BatiPrint3D mise en oeuvre et détient les brevets. « C’est aussi le premier logement en impression 3D béton à être construit en public : ailleurs dans le monde, on ne les voit qu’achevés car les robots préfabriquent en usine des éléments assemblés sur site. Notre robot est le seul à fonctionner sur chantier », poursuit-il. Les professionnels se déplacent en nombre pour observer l’élévation des murs, la seule partie construite par impression 3D béton (le reste est du BTP classique). L’élévation durera jusque mercredi soir, le robot travaillant au ralenti pour satisfaire la curiosité des visiteurs. (@LesEchos). A lire aussi : La première maison imprimée en 3D en France (@franceinter).

#Justice

Dossier sur la « justice prédictive » publié par le site @InternetActu. A Paris se tenait fin juin une journée d’étude sur la question des algorithmes appliqués à la justice et à la police organisée par l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice et le projet de recherche Innox qui s’intéresse à la gouvernance prédictive. L’occasion d’interroger les enjeux de l’ouverture annoncée des données de justice inscrites dans la loi pour une République numérique qui a promis la publication en open data des décisions judiciaires. Reste que depuis la promulgation de la loi, les choses patinent un peu. Que faut-il ouvrir ? Comment ouvrir ? Comment anonymiser les documents automatiquement et en masse et s’assurer que la réidentification des justiciables ne soit pas possible ? Le caviardage automatisé doit-il aussi concerner le nom des juges, les montants, les noms des avocats… ? Enfin, comment exploiter ces milliers de décisions de justice ?

  1. l’enjeu de l’ouverture des données de justice
  2. prédiction et régulation
  3. entre performance et optimisation

#JeuVideo

Paris se dit ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport dans les Jeux olympiques de 2024. Des jeux vidéo aux Jeux olympiques ? On en est encore bien loin, mais les dernières déclarations de Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, pourraient donner une petite lueur d’espoir pour les adeptes, de plus en plus nombreux, d’e-sport. Dans une interview publiée mercredi 9 août par l’agence Associated Press, Tony Estanguet a laissé entendre qu’il était ouvert à l’idée d’inclure l’e-sport parmi les disciplines sportives des Jeux olympiques prévus à Paris en 2014. Il a précisé qu’il comptait en discuter avec le Comité international olympique (CIO) et des représentants du monde de l’e-sport. « Il faut qu’on s’y intéresse, parce qu’on ne peut pas dire “ce n’est pas nous. Ça ne concerne pas les Jeux olympiques” », a-t-il déclaré. « Les jeunes, oui ils s’intéressent à l’e-sport et ce genre de chose. Regardons tout ça. Rencontrons-les. Voyons si nous pouvons établir des liens ». Tony Estanguet a toutefois rappelé que le CIO « aurait le dernier mot ». (@Pixelsfr).

Philosophie des jeux vidéo (2/4) : A quoi tu joues ? Le texte du jour : « Socrate : N’est-il pas indispensable que nous commencions par savoir ce qu’est un jeu vidéo ? […]
Mario : Socrate, ce n’est pas difficile à formuler. C’est un jeu avec de la vidéo, sur un écran. Soit on joue à la balle en vrai, soit on joue sur un écran (et c’est Pong) ; ou bien on explore des cavernes en vrai, ou bien sur un écran (et c’est Super Mario Bros.). […] Aujourd’hui, un jeu vidéo, c’est un programme qui génère des graphismes avec lesquels on interagit en réel. On a une action sur ce qui se passe à l’écran. Cela fait que jouer à un jeu, ce n’est pas la même chose que d’assister à un film. […]
Socrate : Je ne pense pas qu’on puisse définir le jeu vidéo simplement par les objets que l’on utilise. On doit faire entrer en ligne de compte quelque chose d’irréductiblement subjectif. » Lire la suite sur le site de @franceculture.

Le jeu vidéo chinois aux 50 millions de joueurs se lance à la conquête de l’Occident. C’était l’annonce la plus inattendue et, à certains égards, la moins relevée du Nintendo Direct, la vidéoconférence diffusée dans le monde entier par Nintendo jeudi 14 septembre. Entre les présentations de DoomWolfenstein II, d’un nouveau jeu de rôle par les équipes de Square Enix (Bravely Default) et une longue séquence de Super Mario Odyssey montrant entre autres Mario torse nu, s’est glissée la bande-annonce d’Arena of Valor, un jeu compétitif déjà sorti cet été sur smartphone… et bien connu des experts. « Je n’en crois pas mes yeux. Le plus important jeu free-to-play pour smartphone au monde [Arena of Valor, du chinois Tencent] arrive sur Switch cet hiver », s’est ainsi exclamé sur Twitter Serkan Toto, analyste reconnu du jeu vidéo mobile en Asie. Daniel Ahmad, spécialiste du marché chinois, parle même de « MEGATON », terme humoristique né sur Internet pour évoquer une annonce surprise capable de redistribuer les cartes. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Snapchat accélère la démocratisation de la réalité augmentée mobile. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab de l’Information. Snapchat contre-attaque les annonces récentes d’Apple : dans sa dernière mise à jour, la plateforme est allée un cran plus loin dans la réalité augmentée en permettant à ses utilisateurs d’intégrer leur avatar 3D animé dans leur environnement réel. Pour y avoir accès, il aura fallu préalablement télécharger l’application Bitmoji et créer son propre avatar. Une preuve supplémentaire que la démocratisation de la réalité augmentée passera par le mobile ! Notre avatar s’est invité sur le plateau de FranceInfo : regardez notre tuto pour comprendre comment créer vos propres vidéos. Voir la vidéo sur le site de @MetMedia.

Avec Bitmoji intégré à Snapchat, vous pouvez envoyer des emoji à votre effigie sur l’application. Vous vous souvenez du phénomène Bitstrip? Cette application qui permettait de créer un avatar assez ressemblant et de transformer votre vie en BD? Après la folie autour de cette appli mobile en 2013, Bitstrip a développé une seconde application permettant de créer des emoji personnalisés: Bitmoji. Et ce 19 juillet, Snapchat a annoncé l’intégration de Bitmoji à son service. À compter de ce jour, vous allez certainement recevoir des stickers à l’effigie de vos contacts dans leurs snaps et dans le chat de Snapchat. Vous pouvez aussi vous y mettre et envoyer à votre tour ces petits personnages cartoonesques à vos amis. Comme Snapchat n’est jamais très intuitive comme application, voici comment faire pour créer vos emoji personnalisés et les partager. (@LeHuffPost).