30 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 30 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« La conscience d’une pollution mentale créée par le numérique émerge ». Le mot design est souvent mal compris, car réduit à son aspect décoratif : « design scandinave » ou « design italien ». Le design est une méthode, et les designers d’aujourd’hui sont ceux qui ont conçu les interfaces de Facebook ou Amazon, la façon dont nous publions, commentons ou payons en ligne, mais aussi tous les objets et infrastructures qui nous entourent, du tourniquet de métro au feu rouge en passant par l’affiche publicitaire, le grille-pain du petit-déjeuner ou encore les services publics de notre quotidien. Acteurs peu visibles, les designers ont donc un rôle déterminant sur nos vies. Mais travaillent-ils pour le bien de tous ? C’est la question posée par le documentaire « Ethics for Design », qui vient d’être mis en ligne gratuitement et sous licence Creative Commons. (@usbeketrica). Crédit photo : Flickr / cyberuly.

#Electronique

La loi de Moore est morte, affirme Jensen Huang, PDG de Nvidia. Jensen Huang, PDG-fondateur de Nvidia s’invite dans le débat sur la loi de Moore. Il a profité de la conférence sur le traitement graphique, qui s’est tenue à Pékin, en Chine, le 26 septembre 2017, pour donner le fond de sa pensée. « La loi de Moore est morte », a-t-il martelé dans sa keynote, rapporte Digitimes. Enoncée en 1965 par Gordon Moore, futur cofondateur d’Intel, la loi de Moore prévoit le doublement de la densité (nombre de transistors par unité de surface) des puces électroniques tous les deux ans grâce au passage à une gravure toujours plus fine. Depuis plus de 50 ans, elle régit la progression de l’industrie électronique, lui offrant toujours plus de performances de calcul pour le même niveau d’encombrement, de consommation et de coût. Mais depuis quelques années, le débat fait rage entre ceux qui voient la Loi de Moore toucher à sa fin et ceux qui lui prédisent encore une longue vie. Jensen Huang est l’une des figures emblématiques de l’industrie microélectronique. Son point de vue a du poids même s’il cache une volonté de promouvoir la technologie de traitement graphique, dont Nvidia est la référence du marché, aux dépens des solutions classiques de traitement, dont Intel est le grand représentant. (@usinenouvelle).

#Robotique

Roubaix : Comment un robot va tenir compagnie aux personnes âgées. Ça fait quelques minutes que Paul tente d’entrer en contact avec le nouveau résident du foyer logement Beaumont. Il se penche pour capter son regard et lui poser une question. C’est que le robot Pepper a beau avoir une forme humanoïde, il n’est pas bien grand. « Quelle est la capitale de la France ? », lui demande alors Paul, 92 ans, qui vit dans la résidence depuis quatre ans. « Je peux danser sur The Locomotion », répond le nouveau venu, visiblement un peu dur d’oreille. Et le robot se met à danser avec enthousiasme. Paul n’a certes pas eu sa réponse, mais la scène l’amuse beaucoup. Il dit : « C’est un jouet magnifique ! Mais c’est aussi quelque chose qui peut apporter beaucoup à quelqu’un d’handicapé. Par exemple, tout à l’heure, il a rappelé les médicaments à prendre. » (@lavoixdunord). A lire : Une grande première : un robot signe à la place d’un homme (@ouestfrance) et Des robots qui portent des charges lourdes à votre place (@20minutes).

Nouveau monde. Il faut démystifier l’intelligence artificielle. « France Digitale Day » se déroule mardi 26 septembre à Paris. A cette occasion se déroule une conférence sur la « mystification de l’intelligence artificielle ». France Digitale Day est la grand-messe annuelle de l’association France Digitale qui regroupe des entrepreneurs du numérique. Le mouvement des « pigeons », c’étaient eux. Cette cinquième édition se déroule au Musée des arts forains à Paris, clin d’œil au fait que les innovateurs sont un peu des saltimbanques. C’est dans ce cadre que se tient cette conférence intitulée « Demystifying AI : cutting through the buzz around AI ». (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Comment l’intelligence artificielle bouleverse l’algorithmique. L’intelligence artificielle (IA) en général et les réseaux neuronaux en particulier ne sont pas nouveaux. Deux facteurs rendent aujourd’hui l’IA incontournable : le volume de données et la puissance de calcul disponibles. Même si paradoxalement, malgré le « data deluge », les user cases ne sont pas encore assez nombreux pour l’IA ! Or, ces cas utilisateurs sont indispensables à l’IA pour tirer rapidement des enseignements à partir des expériences – échecs y compris – passées. Car pour fonctionner, un réseau de neurones doit disposer d’une multitude de données pour en tirer une information pertinente. La mécanique d’un réseau de neurones fonctionne en effet à partir de données en entrée et d’une sortie attendue. À partir du résultat obtenu, plusieurs milliers de rétropropagations sont effectuées afin de trouver où des erreurs sont apparues, de sorte qu’au final le résultat s’approche le plus possible de la sortie attendue. Lire la suite sur le site de @LesEchos).

#Paiement

Le paiement sans contact gagne du terrain en France Espèces, liquide, biffetons, maille, oseille… Bientôt, tous ces surnoms appartiendront au passé. Que ce soit à la boulangerie, chez le fleuriste ou au supermarché, les billets et les pièces sont, doucement, sans faire de bruit, en train de disparaître. Ainsi, « en 2016, pour la première fois, le nombre de retraits aux distributeurs automatiques de billets a baissé de 3 % », souligne Régis Folbaum, directeur des paiements de la Banque postale. D’autres réseaux bancaires enregistrent la même désaffection pour le cash, auquel se substituent les cartes bancaires et les smartphones, tous deux équipés du paiement sans contact. Lancée en 2012 en France, cette technologie permet à 67 % des porteurs de carte bancaire de payer jusqu’à 20 € sans taper leur code. Il suffit d’approcher la carte ou le téléphone portable à quelques centimètres du terminal de paiement d’un des 585 000 commerces équipés pour déclencher la transaction. Longtemps dubitatifs sur l’utilité du sans-contact, les Français s’y convertissent aujourd’hui à vitesse grand V : le nombre de transactions a doublé en un an ! (@LeParisien_Eco).

#Transport

Heetch lève 10 millions d’euros pour trouver un second souffle. Après avoir été condamné le 2 mars dernier pour exercice illégal de l’activité de taxi, Heetch annonce ce mercredi 27 septembre avoir bouclé un tour de table de 10 millions d’euros auprès de Félix Capital, Alven et Via ID. Cette levée doit permettre à la startup de renforcer ses équipes avec le recrutement d’une vingtaine de développeurs notamment. Elle doit également servir à l’ouverture de nouvelles villes, au premier rang desquelles Londres, pour développer le service d’Heetch à l’international, en parallèle de son expansion en France. La jeune pousse, qui revendique aujourd’hui 70 000 trajets par semaine, espère atteindre les 300 000 trajets d’ici la fin 2019, dont la moitié en France. « Ce qui ferait de Heetch le Lyft européen , souligne malicieusement l’entreprise. « Il est nécessaire de construire un cadre permettant l’essor du transport occasionnel entre particuliers là où les transports en commun et l’offre professionnelle sont insuffisants. » (@bymaddyness).

Volocopter : le drone taxi a volé dans le ciel de Dubaï. Dubaï veut être à l’avant-garde en matière de transports. Hyperloop, taxis volants, voitures autonomes, robots policiers : la ville multiplie les projets ambitieux et y met le prix. Une aubaine pour les sociétés impliquées dans ces domaines. L’une d’elles, Volocopter, a eu mercredi 27 septembre a réalisé un premier vol d’essai de son drone taxi au-dessus de la ville des Émirats arabes unis. (@futurasciences)

#Alimentation

Airbnb se lance dans la réservation de restaurants. La plateforme en ligne américaine Airbnb a ouvert la possibilité de réserver, depuis son site ou son application, une table dans 700 restaurants de 16 villes des Etats-Unis, nouvelle étape de sa diversification. Pour ce faire, la startup qui n’a pas encore dix ans (2008) s’est appuyée sur l’application spécialisée Resy, dont elle est devenue actionnaire minoritaire. « Ils font une interface de restaurants de classe mondiale et nous n’avons pas nécessairement l’intention d’aller dans ce métier », a expliqué à l’AFP Joe Zadeh, vice-président d’Airbnb en charge de l’application multi-services « Trips », lancée en novembre 2016. La plateforme qui a fait son succès avec la réservation de logements chez l’habitant revendique une approche qualitative, par opposition à des sites de référencement exhaustifs type Yelp ou TripAdvisor. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

La Chine brouille WhatsApp, obligeant ses utilisateurs à se rabattre sur des applis surveillées. La Chine s’applique à restreindre l’accès à WhatsApp depuis le lundi 25 septembre, empêchant nombre d’utilisateurs chinois d’envoyer des messages, des photos et des vidéos ou encore de passer des appels grâce à l’application de messagerie propriété de Facebook. Ce type de perturbations est habituellement temporaire, mais il semble avoir cette fois une résonnance politique forte. Pour Facebook, c’est un camouflet. La Chine représente un immense marché pour les géants américains du Web, mais il est aussi difficile d’accès. Depuis longtemps, Mark Zuckerberg fait tout son possible pour que ses produits soient acceptés en Chine, il apprend même intensément le chinois, et WhatsApp était la seule application de Facebook encore autorisée dans le pays. (@MashableFR).

#Livre

Alibaba : L’incroyable histoire de Jack Ma, le milliardaire chinois Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab. « Ces quinze dernières années, la Chine a changé grâce à nous. Nous espérons que dans les quinze années qui viennent, c’est le monde qui changera grâce à nous ». Cette volonté illustre le chemin parcouru ainsi que l’ambition démesurée de celui à qui est consacrée la biographie « L’incroyable histoire de Jack Ma » par Duncan Clark. Alibaba ? Ce nom devrait vous dire quelque chose. Valorisation la plus importante de l’histoire à son entrée en bourse en 2014, elle finit son premier jour de cotation au-dessus de géants connus de tous comme Coca-Cola, Facebook ou Amazon. La plateforme assure la livraison des deux tiers de colis en Chine. Sa structure de distribution en traite 15 millions par jour. Son système de paiement Alipay permet 3 fois plus de transactions en volume que Paypal. C’est aussi un empire. Un site de e-commerce pionnier. Une success story qui manquait à la nouvelle classe moyenne chinoise. Mais derrière les volumes presque inconcevables et les périphrases, c’est surtout le parcours loin d’être rectiligne de Jack Ma que l’auteur a voulu retracer. Lire la suite sur le site de @metamedia

29 Sep

Régions.news #300 – Edition du vendredi 29 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. « L’enfant d’AZF » a été installé sur le site de l’usine détruite dans la nuit du 21 septembre, par le street-artist toulousain James Colomina, pour les commémorations du 16ème anniversaire de l’explosion. Photo de Rémi Benoit (@France3MidiPy).

♦ Avec son 300ème numéro Regions.news entre dans sa septième année d’existence. A partir du postulat que le 21ème siècle sera le siècle des villes, la newsletter va s’attacher à analyser et à comprendre la transformation urbaine vers la smart city (en français ville intelligente). Le sociologue Dominique Boullier (Sociologie du numérique 2016) explique : « Il faut éviter d’en donner une vision uniquement technique. Les matériaux, les bâtiments, les équipements, les infrastructures sont dits intelligents à partir du moment où ils sont équipés de capteurs qui permettent de mesurer et d’optimiser leur utilisation. (…) Le challenge, c’est de considérer la ville du point de vue de l’intelligence collective. Soit qu’elle permet de restituer de l’information à tout le monde. Soit qu’elle permet aux gens de produire de l’information. » Ainsi en utilisant les technologies de l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, de l’Internet des objets et de la blockchain, la ville pourrait devenir citoyenne, ingénieuse et autonome. Les trois premiers thèmes abordés dans la lettre seront le transport (autonome), l’énergie (alternative) et l’agriculture (urbaine).

#Ville

♦ Adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, Jean-Louis Missika explique sur le site du magazine @LUsineDigitale, pourquoi et comment Paris va devenir une smart city : « Je mettrais en avant la notion d’humanité. Le concept de smart city englobe beaucoup d’aspects, non encore stabilisés. (…) L’intelligence d’une ville, c’est l’intelligence de ses habitants ».

♦ Le département des Yvelines va être placé entièrement sous vidéoprotection, grâce à l’installation de la fibre optique. La décision a été prise par le président du conseil départemental, en réaction aux attentats de ces deux dernières années. L’objectif est de créer à terme une plate-forme commune de video-protection pour les 262 communes avant 2019. En janvier, six collèges, deux casernes de pompiers et un village de 6.000 habitants yvelinois seront ainsi tous connectés à la même salle de contrôle, par le biais de caméras dotées d’intelligence artificielle.

♦ En ville, l’agriculture cherche sa place. nombre de jardins, de friches, de toits, sont transformés en potagers. Ces projets d’agriculture urbaine séduisent également les municipalités, qui en perçoivent le potentiel en matière de résilience des villes. L’exemple emblématique est celui de la ville américaine de Détroit. Après sa faillite en 2013, l’agriculture urbaine été l’un des principaux vecteurs de la renaissance de la ville. Aujourd’hui, la métropole produit quelque 200 tonnes de nourriture par an et tend vers l’autosuffisance alimentaire.

♦ Une équipe internationale de chercheurs a découvert une citée sous-marine construite par des pieuvres au large des côtes australiennes. Baptisée Octlantis, cette cité de 15 céphalopodes possède des murs et des tanières sous-marines érigés avec du sable et des coquillages. « Ces pieuvres sont de vraies ingénieurs en environnement », estime une des chercheuses à l’origine de la découverte.

image003Légende image. Le street-artiste Jace a graffé sur les murs du Havre ses Gouzous. pour les 500 ans de la ville portuaire. C’est avec ses facétieux bonhommes jaunes que le graffeur réunionnais orne les murs des villes du monde, entre clins d’œil et trompe-l’œil.

#Futur

♦ L’historien Yuval Noah Harari, auteur de « Sapiens », vient de publier « Homo Deus, une brève histoire de l’avenir ». Il dresse plusieurs scénarios sur le futur du monde. Un futur où une classe riche et « augmentée » par la technologie dirigera le monde, avec l’aide des machines. Face à elle, la « useless class », la classe des gens « qui ne sauront rien faire mieux que l’intelligence artificielle. » et qui seront relégués à un statut social inferieur. Bienvenue à Gattaca ! L’auteur pense aussi qu’un autre futur est possible, à condition que l’homme ne se laisse pas mener par la technologie. Celui, rassurant, où l’essentiel de notre tradition humaniste est sauf. Yohal Noah Harari conclut sa réflexion par une question : « Qu’adviendra-t-il de la société, de la politique et de la vie quotidienne quand des algorithmes non conscients mais hautement intelligents nous connaîtront mieux que nous ne nous connaissons ? »

♦ A lire la critique de Jean-Gabriel Ganascia, spécialiste de l’intelligence artificielle : « Homo Deus : Quand l’homme rivalise avec Dieu dans un monde sans Dieu ».

♦ Alors qu’on lui demandait un jour s’il espérait vivre éternellement à l’écran, le cinéaste Woody Allen a répondu : « Je préférerais vivre dans mon appartement. » Et d’ajouter aussitôt : « Je ne veux pas accéder à l’immortalité par mon travail. Je veux l’obtenir en ne mourant pas ».

#Politique

♦ Make.org est plate-forme qui veut fédérer des initiatives citoyennes pour faire bouger les lignes en politique. Mercredi 20 septembre, elle organisait « Réinventez l’Assemblée nationale », l’occasion de faire se rencontrer 100 députés, 200 CivicTech et autant de citoyens pour présenter les 11 projets qui veulent bousculer nos députés. Ainsi « On veut remettre le débat au cœur de la démocratie, mais en présentielle. A l’heure du numérique, on a plus que jamais besoin de se voir, d’échanger de vive voix, dans des cafés notamment » raconte Kevin André, le fondateur de Kawaa, plateforme collaborative et citoyenne. A lire : Ces députés qui veulent dépoussiérer l’Assemblée nationale et Comment travaillera un député dans 5 ans ?

♦ Qu’est-ce qu’une CivicTech ? Abréviation de civic technology (technologie civique). Ce sont des plates-formes qui utilisent l’ensemble des procédés, outils et technologies pour améliorer le système politique. Pour Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, les civic tech sont  un « phénomène récent, depuis deux-trois ans seulement en France », aux causes moins technologiques que culturelles : « Les fondateurs de ces plates-formes ont une affinité avec le fonctionnement horizontal, qui se traduit par un investissement minimal et une remise en cause des formes classiques de la représentation. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ NM Cube, l’incubateur nantais pour inventer les médias du futur. C’est une première en France, un incubateur, NM Cube, va accueillir en 2018 à Nantes 10 projets de « médias émergents ». Ce projet aidé financièrement le ministère de la Culture et de la Communication associe différents acteurs de « l’écosystème numérique nantais », comme Ouest Médialab, Créative Factory et deux établissements supérieurs Audencia Sciencescom et Polytech Nantes. Fin novembre, nous devrions connaitre les porteurs de projets retenus.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 23 septembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – La bataille mondiale de Facebook face aux gouvernements qui fracturent Internet ; – Pourquoi la Silicon Valley se passionne pour les levées de fonds en cybermonnaies (ICO) ; – Comment l’Intelligence Artificielle (IA) va bousculer le sport ; – L’IA ne doit pas faire basculer le journalisme vers le marketing.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 29 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

xLe burn out, une pathologie de civilisation. Maladie qui touche de plus en plus de gens, le burn out est la conséquence d’une société qui ne considère plus l’homme comme le maillon essentiel du système. Mais avant d’être un problème individuel, le burn-out est d’abord une pathologie de civilisation. Marquée par l’accélération du temps, la soif de rentabilité, les tensions entre le dispositif technique et des humains déboussolés, la postmodernité est devenue un piège pour certaines personnes trop dévouées à un système dont elles cherchent en vain la reconnaissance. Mais ce piège n’est pas une fatalité. (@franceinter). Légende image : Participants à un séminaire. Photo : Getty / Jetta Productions.

Les « HappyTech », ces startups qui s’attaquent au mal-être au travail. Après les BioTech (startups dans la médecine), les FinTech (dans la finance), les FoodTech (alimentation), AdTech (publicité), MarTech (marketing), LegalTech (droit), InsurTech (assurance) et même les ChurchTech (numérisation de la pratique de la foi), place désormais aux… HappyTech, les startups spécialisées dans le développement du bien-être au travail grâce aux nouvelles technologies. Encore un anglicisme pour désigner un sous-secteur obscur de la tech en quête de notoriété ? Un peu, mais pas seulement. Malgré leur appellation un brin triviale, les HappyTech s’attaquent à un véritable enjeu de société : le mal-être au travail, source de nombreuses dépressions, stress, burn-out et d’une perte de productivité qui impacte la performance des entreprises et donc l’ensemble de l’économie française. (@latribune).

#Economie

Paris veut limiter les locations Airbnb. La Ville de Paris ne compte pas laisser le champ libre à Airbnb dans les logements de la capitale. La municipalité souhaite en effet que le nombre de nuitées maximum autorisées pour les locations de type Airbnb soit «significativement baissé». Un voeu a été voté à l’unanimité dans ce sens mardi 27 septembre par le Conseil de Paris. Pour l’heure, aucun nombre n’a été fixé par la municipalité. Début septembre, la tendance était cependant à une limitation à 90 ou 60 nuitées par an. A ce jour, les propriétaires ne peuvent pas louer leur bien plus de 120 jours par an dans l’Hexagone. Paris est l’une des villes les plus plébiscitées sur Airbnb. Sur les 400 000 logements en France proposés par la plateforme d’hébergement entre particuliers, 67 000 sont situés à Paris. Si Airbnb permet à la plupart des Parisiens de générer des revenus complémentaires, la Ville de Paris est de plus en plus irritée par le succès de la plateforme américaine. (@frenchweb).

#Transport

« Non, la révolution d’Uber ne tient pas à ses prix compétitifs », Guillaume Crunelle. Guillaume Crunelle, associé responsable de l’industrie automobile au cabinet de conseil Deloitte, réagit au retrait de la licence d’exploitation d’Uber par la ville de Londres. Il estime que les péripéties réglementaires auxquelles sont soumises les sociétés de VTC n’empêcheront pas le modèle de s’imposer demain dans nos sociétés. Pour autant, « le vieux monde n’est pas mort », pense-t-il…Il explique : « Il faut dédramatiser les choses. Uber est en train d’éprouver, comme les autres plateformes de partage, un nouveau modèle économique qui se caractérise notamment par la rapidité de son succès auprès des consommateurs. Ce modèle est dans une phase de maturité et il se confronte à l’univers réglementaire préexistant. La particularité en Europe, c’est qu’il y a quasiment autant de réglementations qu’il y a d’Etats, et même d’agglomérations. Mais ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Il est bon que les réglementations soient plus lentes que les usages et les technologies parce que ce sont elles qui prennent la responsabilité des changements induits par cette révolution. C’est en réalité l’histoire de tous les nouveaux business. » (@latribune).

#HautDebit

Inquiétudes sur le déploiement du très haut débit dans l’Hexagone. Pas de répit pour les télécoms en cette rentrée. Les pressions politiques s’accroissent pour accélérer et densifier la couverture de la France en très haut débit mobile (4G) comme fixe (la fibre optique ayant vocation à remplacer l’ADSL). Mercredi, deux députés, Laure de la Raudière (Les Républicains) et Eric Bothorel (La République En marche) publient un rapport pointant les bons et les mauvais points des opérateurs télécoms, en la matière. Depuis qu’Emmanuel Macron a décrété, cet été, qu’il fallait accélérer la couverture de la France « en haut et très haut débit » d’ici « à la fin de l’année 2020 », le débat est lancé. « Le cap d’un bon débit pour tous apparaît tenable et pragmatique », pointe le rapport, expliquant que de nombreuses collectivités territoriales s’étaient déjà fixé cette échéance. Mais un long chemin reste à parcourir. « Près de 7,5 millions de consommateurs sont privés d’un accès à Internet correct [au moins trois mégabits par seconde, NDLR] et près de 500.000 d’entre eux n’ont même aucun accès à Internet », a indiqué mardi l’UFC-Que Choisir, regrettant que le déploiement de l’Internet très haut débit laisse de côté une part croissante du territoire français. (@LesEchos). A lire : Le passage au très haut débit accentue la fracture numérique en France (@LExpress).

Des députés veulent la fibre pour tous en 2025. Tout faire pour éviter que le déploiement de la fibre ne se solde, une fois encore, par une énième fracture numérique. Tel est le mot d’ordre du dernier rapport de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Dévoilé ce mercredi, ce document, qui fait le point sur la couverture numérique du territoire, souhaite que l’Etat fixe un nouvel objectif de politique publique : celui d’un accès à la fibre pour tous les Français à horizon 2025. De fait, le gouvernement d’Emmanuel Macron s’est, pour l’instant, seulement contenté de reprendre l’objectif du plan France Très haut débit (PTHD), qui vise, comme son nom l’indique, à offrir le très haut débit à tous les Français à horizon 2022 qui permet aujourd’hui des débits supérieurs à 100 mégabits par seconde – à toute la population.. A lire aussi : La France face au défi de la fracture numérique (@latribune).

#Robotique

Wandercraft lève 15 millions d’euros pour réinventer le fauteuil roulant avec son exosquelette. En 2013, Wandercraft avait séduit en quelques heures Xavier Niel, puis Marc Simoncini à l’occasion d’une levée de fonds de 600 000 euros. Après quatre discrètes années de développement, malgré une autre levée de 4 millions d’euros, la start-up boucle un nouveau tour de table au montant bien plus significatif. Les cinq fonds XAnge, Idinvest, Cemag Invest, Bpifrance et LBO France injectent 15 millions d’euros dans la jeune pousse pour l’aider à commercialiser un exosquelette de jambe pour les patients en fauteuil roulant. Fondée par Nicolas Simon, Alexandre Boulanger et Matthieu Masselin (tous issus de la même promotion de l’Ecole polytechnique) Wandercraft travaille depuis 2012 à l’élaboration d’un exosquelette de jambes motorisé bien spécifique puisqu’il ne nécessite pas l’utilisation complémentaire de béquilles. A première vue le défi peut apparaître relativement simple mais il relève en fait d’une discipline particulièrement complexe : la robotique dynamique. Celle que Google tentait d’apprivoiser avec l’entreprise Boston Dynamics et ses robots bipèdes et quadrupèdes, depuis rachetée par le géant japonais Softbank. (@LUsineDigitale).

#Numerique

Technologies du numérique : pourquoi l’Estonie a dix ans d’avance sur les autres pays. Le sommet consacré au numérique en Europe est organisé en Estonie. Cela ne doit rien au hasard. Le pays, à la tête en ce moment du Conseil de l’Union européenne, est particulièrement en avance dans son utilisation des nouvelles technologies. Administration, écoles, transports : tout ou presque se fait en ligne. Si bien que certains spécialistes qualifient le pays d’1,3 million d’habitants de nation la plus avancée au monde en la matière. Pour l’Estonie, tout a commencé il y a une vingtaine d’années. Le pays a pris son indépendance vis à vis de la Russie en 1991 et peine depuis à décoller économiquement. Alors que ses voisins ont chacun leurs spécialités, lui ne se démarque par aucun produit particulier. Le gouvernement décide alors de tenter un pari: celui du numérique. « Ce qui a poussé le gouvernement à partir sur cette voie-là, c’est aussi le fait qu’on manquait de moyens, notamment pour veiller au bon fonctionnement de l’administration publique. Avoir des services publics efficients coûte cher », raconte à L’Express Linnar Viik, une figure de la tech estonienne, membre de l’Institut européen d’innovation et de technologie. La e-administration a donc logiquement été l’un des premiers piliers de l’Estonie numérique. Elle est aujourd’hui particulièrement développée. (@LExpress).

#EtatsUnis

Le ton monte entre Donald Trump et Mark Zuckerberg. Comme toujours lorsqu’il se sent attaqué, Donald Trump s’en ouvre… à son compte sur Twitter. Cette fois, la charge du président américain s’est portée sur le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, accusant le réseau social de lui avoir toujours été hostile. « Facebook a toujours été anti-Trump », a-t-il avancé mercredi dans un message partagé plus de 14.000 fois. Une accusation rejetée, dans la foulée, par Mark Zuckerberg. Cet échange intervient alors que le patron de Facebook a dû se résoudre la semaine dernière à collaborer pleinement avec le Congrès américain, qui enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle remportée l’an dernier par Donald Trump. (@LesEchos). A lire : Après les médias, Trump s’en prend à Facebook (@Pixelsfr).

#Television

A Marseille, la guerre des télés est lancée. Passé le décès officiel de LCM il y a un an et demi, le paysage audiovisuel marseillais attire de nouveau les investisseurs. Provence Azur TV, MProvence, Maritima TV et même BFM TV lorgnent sur ce bassin de près de 1,5 million d’habitants en dépit du passé mouvementé de la chaîne pionnière. Lancée avec d’importants moyens fin 2005, elle s’était rapidement hissée au 3ème rang national, derrière Lyon et Bordeaux, enregistrant alors une audience quotidienne de 87.000 téléspectateurs. Mais le feu de paille fut de courte durée et passé l’effet de curiosité, aucun des quatre repreneurs qui se sont succédé pendant dix ans n’est jamais parvenu à retrouver ces scores et l’équilibre financier qui l’accompagne. Les nouveaux médias feront-ils mieux ? « A Marseille, le problème de la télévision locale est qu’elle doit composer avec un marché publicitaire limité et affronter une PQR en position de monopole », analyse Pierre Boucaud, cofondateur de LCM, aujourd’hui à la tête de TV8 Mont-Blanc. Pour espérer durer, Maritima TV et Provence Azur TV se sont donc appuyées sur les collectivités : la première sur la ville de Martigues, l’autre sur le conseil régional. (@LesEchos).

#Journalisme

Ebdo peut-il sauver le journalisme ? « Ebdo est né dans le sillage de XXI et 6Mois, des revues disponibles en librairie et sans publicité, qui sont devenues la référence en France en matière de reportage », expliquent les créateurs du projet sur leur page de financement participatif. Et pour cause, l’équipe de XXI sera en partie aux manettes. Destiné à paraître tous les vendredis à partir du mois de janvier, Ebdo entend favoriser « ce qui est important et pas nécessairement urgent ». Le projet revendique de parler de l’actualité autrement et estime « qu’on peut s’adresser à tous et ne rien sacrifier à l’exigence » comme le professe Patrick de Saint Exupéry. « L’omniprésence de la publicité et la concentration des moyens d’information ont introduit le soupçon. Une presse nouvelle doit restaurer des liens profonds avec les lecteurs », affirment-ils. A l’heure où la défiance envers les médias est grandissante, Ebdo s’attache à restaurer la confiance. (@lesinrocks).

28 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

X« Dans le futur, il nous semblera étrange de n’avoir utilisé qu’une seule monnaie » Dans cinquante ans, notre rapport à la monnaie aura sans doute changé. Pas au point de se trouver dans un scénario à la Star Trek, où l’argent est devenu totalement obsolète, mais nous pourrions nous rapprocher progressivement de la projection du journaliste et blogueur canado-britannique Cory Doctorow, qui prédit le développement d’un système de rémunération basé sur le comportement et la réputation des personnes. Son roman Dans la dèche au royaume enchanté (Gallimard, 2008), raconte l’histoire de Julius, qui a pu assister, non seulement à « la disparition du lieu de travail, mais du travail lui-même ». De là à supprimer le travail, il existe quelques solutions pour modifier notre rapport à l’argent. Petit tour des solutions qui pourraient nous permettre de repenser notre système monétaire. (@usbeketrica).

#Ville

« The Village », l’innovation vient aussi des territoires. Pendant deux jours, à Saint-Bertrand-de-Comminges, 80 « change makers » ont débattu avec les élus de l’Occitanie et les habitants de ce petit village, étape sur la route de Saint-Jacques-De-Compostelle, pour réfléchir aux moyens de retisser les liens entre l’échelon global et l’échelon local. Nouvelles mobilités, énergies renouvelables, logement, place des femmes, éducation, culture… De nouvelles opportunités apparaissent pour remettre l’économie au service de l’homme, grâce au numérique. Des idées pour demain. (@latribune).

La « blockchain » ouvre le champ des possibles pour la « smart city ». A New York, une cinquantaine d’habitants de President Street, dans le quartier de Brooklyn, ont mis en place un micro-réseau de production, d’échange et de revente d’énergie photovoltaïque entre voisins. Et cela, grâce à la blockchain. Monté en 2016 avec la start-up LO3 Energy et Siemens, ce réseau, utilisé avec un système de stockage, doit permettre à ce petit groupe d’habitants de limiter au maximum leur recours à l’électricité du fournisseur classique. La blockchain sera-t-elle le moteur des villes intelligentes de demain ? De multiples projets, encore embryonnaires, sont en cours d’expérimentation. Résumer cette technologie en quelques phrases est ardu mais, concrètement, la blockchain est une base de données décentralisée qui sécurise et certifie des échanges au sein d’un groupe d’individus. Les informations de ces réseaux peer to peer ne transitent pas par un serveur central unique (potentiellement piratable) mais sont réparties entre des centaines ou des milliers de serveurs, qui stockent chacun un morceau de la chaîne. C’est donc un système extrêmement sûr. Toutes les parties prenantes ont accès aux mêmes informations et garantissent l’intégrité de l’ensemble. (@LeMondefr).

#Entreprise

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » veut accueillir et accompagner des jeunes pousses de la News’Tech qui innove dans le milieu de la presse et des médias. Une première en Occitanie. Un appel aux candidats vient d’être lancé.« La News’Tech ? De plus en plus, on assiste à un changement de paradigme dans le monde des médias, on parle même d’une ubérisation des médias. Les supports de consultation, les canaux de distribution et les contenus ne sont plus les mêmes » explique Boris Mounet, responsable du programme de Momentum. (@France3MidiPy).

#Economie

La tech règne en maître parmi les marques les plus puissantes au monde. Au sommet du monde, des Gafam et de la tech’ à ne plus savoir qu’en faire. Les marques Apple, Google et Microsoft arrivent en tête du classement 2017 des 100 marques les plus puissantes du classement d’Interbrand publié lundi, confirmant la progression des marques technologiques au détriment des autres secteurs. « Pour la cinquième année consécutive, Apple et Google détiennent les deux premières places », détaille l’agence de conseil aux marques du groupe publicitaire Omnicom dans un communiqué. La valeur de la marque Apple a gagné 3% à 184,2 milliards de dollars, et celle de Google de 6% pour atteindre 141,7 milliards de dollars. Détrônant Coca Cola – l’entreprise a été reléguée en 4ème position alors que la valeur de sa marque recule de 5% -, Microsoft arrive désormais en troisième position, avec une croissance de 10%, à 79,9 milliards de dollars. Les Gafam débarquent au complet dans un Top 10 avec Amazon (+29% de valeur de marque, à 64,8 milliards de dollars), Samsung, Toyota et Facebook (48,2 milliards, soit +48%, soit la croissance la plus forte, ainsi que Mercedes-Benz et IBM, respectivement 9e et 10e. (@latribune).

#Travail

L’intelligence artificielle créera de nouveaux métiers pour les humains. Quand les premiers livres illustrés ont commencé à circuler dans les années 1470 à Augsburg, en Allemagne, les graveurs se sont mobilisés et ont protesté. Inquiets pour leur travail, ils arrêtèrent, littéralement, la nouvelle presse d’imprimerie. Mais par la suite, on fit davantage appel à leurs services qu’auparavant. Il fallait des artisans pour illustrer le nombre grandissant de livres imprimés. Depuis, les craintes suscitées par l’impact de nouvelles technologies sur l’emploi ont régulièrement fait surface. La panique actuelle concerne l’intelligence artificielle (IA). Mais une fois de plus, la technologie crée aussi une demande de main-d’œuvre. Pour prendre un exemple, les personnes qui fournissent des services numériques via ce qui est parfois appelé “le cloud humain” sont de plus en plus nombreuses. Beaucoup le font pour réagir face à la montée de l’intelligence artificielle. « Plus de cinq millions de travailleurs proposent déjà de travailler à distance sur des places de marché en ligne conçues pour les indépendants, comme Freelancer.com et UpWork » (@LeNouvelEco).

#Television

Dans l’épisode « Les blancs rénovent des maisons », les créateurs de la série South Park se sont amusés en semant le chaos dans les foyers américains. Durant tout l’épisode, Cartman et sa bande ont interagi avec les assistants virtuels des téléspectateurs en prononçant les mots « OK Google » et « Alexa », qui font sortir de leur sommeil les assistants virtuels de Google et d’Amazon. (@geeko_lesoir).

#MediaSociaux

Allemagne : l’extrême droite domine le débat sur Twitter. La droite nationaliste domine le militantisme numérique en Allemagne. D’après une étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford, l’extrême droite allemande a inondé Twitter de messages de propagande quelques semaines avant le scrutin des élections fédérales prévues ce dimanche. Si les derniers sondages annoncent des résultats très favorables au bloc CDU-CSU emmené par Angela Merkel, le score du parti de la droite nationaliste Alternative für Deutschland (AfD) devrait être très surveillé. Avec 11% d’intentions de vote, l’AFD progresse encore d’un point cette semaine et conforte son rang de troisième force politique dans les sondages. (@latribune).

#RealiteVirtuelle

A New York, la réalité virtuelle devient une attraction. Le parcours des touristes va peut-être changer à New York. A quelques pas de l’Empire State Building, a en effet ouvert, juste avant l’été, VR World NYC. Un espace de démonstration et d’expériences autour de la réalité virtuelle , qui veut profiter de son emplacement pour attirer un vaste public, des quatre coins du monde. « Le timing est parfait : les gens commencent à entendre parler de réalité virtuelle, savent à peu près ce qu’on peut faire avec, mais ne l’ont souvent jamais testée, d’autant que les équipements restent chers. Ils trouvent ici l’endroit pour s’initier », explique le directeur du projet Jonathan Elkoubi, un Français installé aux Etats-Unis depuis quatorze ans et venu de l’industrie du tourisme et des parcs d’attractions. A lire : La réalité virtuelle ressuscite les salles d’arcade (@LesEchos).

#RealiteAugmentee

Alexa, l’assistant personnel d’Amazon, va résonner dans votre tête grâce à des lunettes. Alexa est déjà partout : lave-linge, voiture, enceintes connectées Echo… La voix de l’assitant personnel d’Amazon résonne déjà dans près de 10 millions de foyers américains. Fin août, Microsoft et Amazon annonçaient un partenariat d’envergure dans le domaine des assistants personnels, pour contrer Google et Apple. Et la bataille entre les GAFAM pour imposer leur voix passe aujourd’hui par un nouvel appareil, révèle le Financial Times : les lunettes connectées. Après l’échec de Google et de ses Google Glass, l’arrivée des Spectacles de Snapchat et les rumeurs sur Apple qui souhaiterait se lancer dans des lunettes de réalité augmentée, les lunettes semblent avoir toujours autant la cote auprès des entreprises tech américaines. Pas question de réalité augmentée, ni même de caméra intégrée pour le nouveau projet d’Amazon. L’idée est de créer des lunettes connectées dotées d’un système audio à conduction osseuse, pour permettre d’entendre la petite voix d’Alexa directement dans sa tête. Pas vraiment une révolution, donc, contrairemement à l’enceinte Echo qui, en 2015, a fait sortir les assistants intelligents des smartphones en les introduisant dans la maison. (@usbeketrica).

#JeuVideo

La philosophie du jeu vidéo s’invite à la Sorbonne. Mardi 19 septembre, durant un peu plus de six heures, huit chercheurs français ont pris part dans la prestigieuse salle des Actes de la Sorbonne à la première journée d’étude complète consacrée aux rapports entre la philosophie et les jeux vidéo. Les différentes communications ont brassé des penseurs aussi classiques qu’Aristote, John Locke, Emmanuel Kant et Gilles Deleuze, pour mieux les confronter à des titres aussi divers que The Legend of Zelda: Breath of the Wild, Grand Theft Auto, Tetris ou encore Burnout 2, sur des thèmes allant de l’esthétique à la philosophie du langage, en passant par la dualité entre technique et jeu. « Ce qui s’est passé aujourd’hui est rare même du point de vue philosophique, d’abord en attaquant un produit populaire, ensuite en confrontant des cadres théoriques qui d’habitude ne se parlent pas », s’est félicité Mathieu Triclot, maître de conférences en philosophie des sciences à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard, coorganisateur de l’événement et lui-même auteur de l’ouvrage de référence en la matière, Philosophie des jeux vidéo (Editions Zones, 2011). (@Pixelsfr).

27 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xBanksy rend hommage à Basquiat avec deux œuvres ironiques à Londres. L’une des deux fresques apparues le week-end dernier, est composée d’un personnage similaire à celui de l’oeuvre très connue de Basquiat « Boy and Dog in a Johnnypump » (1982), mais entouré ici d’agents de police en train de le fouiller. Banksy, qui revendique ses oeuvres sur Instagram, précise dans le post ci dessous qu’il s’agit d’un portrait de « Basquiat accueilli par la Metropolitan Police (la police de Londres) — une contribution non officielle à la nouvelle expo Basquiat ». Sans doute une façon de souligner que si Basquiat, un jeune artiste noir, vivait aujourd’hui, il ne serait pas forcément bien accueilli dans ce quartier de Londres. (@Culturebox).

#Ville

Alphabet cherche un terrain pour construire une « ville Google ». Y aura-t-il bientôt une ville Google ? Sidewalk Labs, entité d’Alphabet dédiée à la smart city, travaille sur un vaste plan consistant à bâtir une ville de bout en bout, a confirmé ce mardi son responsable, Dan Doctoroff. Cette « Google City » serait un laboratoire grandeur nature pour tester les idées d’innovation urbaine de Sidewalks Labs. Voitures autonomes, éclairage intelligent, mobilité gérée par la data… Certains de ces projets doivent déjà être expérimentés dans seize villes des Etats-Unis, qui se sont portées volontaires en octobre 2016. Mais construire une ville à partir de rien permettrait à Alphabet d’en faire un modèle, une véritable techno-utopie. Ce serait un moyen de prouver qu’un environnement urbain technologique permet d’améliorer la qualité de vie et de réduire l’impact des villes sur l’environnement, comme le rapporte le Financial Times. (@LesEchos).

#Entreprise

Snapchat, Twitter, Uber… La descente aux enfers des chouchous du Net. Elles sont nombreuses, les sociétés technologiques que l’on croyait invincibles. Yahoo, Nokia, Compaq… L’aura de ces géants du Net s’est pourtant évaporée devant les dures réalités du marché. Aujourd’hui c’est Twitter, Uber, Snapchat ou la société de livraison de repas en kit Blue Apron qui connaissent un violent retour à la réalité. La valorisation de Twitter, par exemple, qui a grimpé à 36 milliards de dollars après son introduction en Bourse en 2013, est aujourd’hui retombée à 12,8 milliards de dollars. Le réseau social ne gagne plus d’utilisateurs et les rumeurs autour de son rachat reviennent régulièrement. Alors qu’elles semblaient inattaquables sur leur secteur, ces pépites sont en train de se faire rattraper par la concurrence. Facebook a ainsi copié toutes les recettes à succès de Snapchat (stories, partage de photos sur Messenger, stickers…), tandis que Blue Apron s’est brutalement effondré en bourse après l’annonce en juillet par le géant Amazon de son arrivée sur le marché de la livraison de plats en kit. A Londres, la startup estonienne Taxify est venue en septembre marcher sur les plate-bandes d’Uber, qui a déjà maille à partir aux Etats-Unis face à Lyft. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’Europe est-elle condamnée à rester un nain ? Voiture autonome, aide au diagnostic médical, gestion de capitaux… Les avancées en matière d’intelligence artificielle (IA) promettent de bouleverser nos sociétés. Chirurgien, entrepreneur et spécialiste du transhumanisme, Laurent Alexandre (actionnaire de La Tribune), cofondateur du site Doctissimo, revient sur cette révolution avec Ludovic Le Moan, le fondateur de Sigfox, pionnier français de l’Internet des objets (IoT). (@latribune).

Petit glossaire démystificateur de l’intelligence artificielle. Parmi tous les domaines de la tech, l’intelligence artificielle est l’un de ceux qui concentre le plus de buzzwords vidés de leur sens pourtant pas si compliqué pour « faire classe ». Mais en réalité, les concepts généraux de l’IA sont censés évoquer moins les Terminator et les HAL-3000 de la science-fiction qu’une salle de classe d’école primaire. Nous avons décidé de vous servir ici une version simple et courte des choses, sans rentrer dans des détails que vous ne seriez pas susceptibles de rencontrer lors de vos lectures tech quotidiennes. (@Numerama).

#Presse

Google poursuit ses efforts en faveur de la presse payante. Google poursuit ses efforts envers la presse payante, qui s’estime ostracisée dans les algorithmes du moteur de recherche et de Facebook au profit de la presse gratuite facile à partager mais plus vulnérable au « fake news ». Google pourrait cesser d’imposer aux éditeurs que les internautes aient accès gratuitement au premier article de ces derniers remontant dans un résultat de recherche (le first click free, ou premier clic gratuit). Google serait ainsi en discussion avec News Corp, le « FT » et le « New York Times », trois des médias payants internationaux les plus célèbres. L’idée serait d’exploiter la data de Google et des outils d’intelligence artificielle pour aider les organes de presse à repérer de potentiels abonnés et à leur tailler sur mesure des offres qui pourraient les intéresser. (@LesEchos).

Snapchat révolutionne les JT pour capter les Millennials. Cette mini révolution, qui pourrait avoir tout d’une grande, s’est effectuée en douce, au début de l’été, comme toute révolution qui se respecte. Les grandes chaînes américaines, NBC, puis CNN, se sont associées avec Snapchat (166 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde à l’été 2017) pour concevoir un JT révolutionné dans sa présentation et son contenu. Ecran vertical (souvent coupé en deux) destiné aux smartphones, musique et, surtout, brièveté avec un format de 4 minutes pour celui de CNN… Car l’ambition est sans ambiguïté : révolutionner leur vieux bulletin d’info de façon à capter la cible des Millennials (15-30 ans), obsession des annonceurs de grande consommation. (@LesEchos).

#Television

Services VOD : qui sont les 4% de Français à en consommer tous les jours ? Netflix, CanalPlay, Hulu, ou encore Amazon Prime Video… Ces plateformes de service de vidéos à la demande (SVoD) remportent un franc succès ces dernières années, et pourraient bien remplacer les traditionnelles grandes chaînes de télévision. C’est en tout cas ce qu’affirme une enquête publiée mercredi publié mercredi 20 septembre par le cabinet d’études NPA Conseil et la société de sondages Harris Interactive. Ils se sont intéressés aux habitudes de consommation des Français sur les sites qui proposent des films et séries télévisées en flux continu. Alors que le monde de la télé s’effrite petit à petit face au ras-de-marée Internet, il y aurait aujourd’hui pas moins de 2,3 millions de Français de plus de 15 ans qui consommeraient quotidiennement ces services multimédias. Et le profil des utilisateurs questionnés ne serait en rien différent de celui des adeptes à la télévision traditionnelle. (@latribune).

#Publicite

Comment retirer les pubs des sites diffusant des «fake news». Né aux Etats-Unis pour contrer les « fake news » de la droite radicale, le réseau d’activistes Sleeping Giants cible désormais les médias d’extrême droite français. En alertant les marques dont les publicités financent Boulevard Voltaire, ils auraient fait perdre près de cinq cents annonceurs au site réactionnaire cofondé par le maire de Béziers. Sleeping Giants est aujourd’hui actif dans seize pays, ses membres échangeant via des messageries sécurisées comme Telegram. Une entité européenne centralise les actions des différents pays qu’elle relaie ensuite aux activistes américains. « C’est un réseau international sans structure ni hiérarchie, de tous âges, étudiants comme retraités, détaille R. Beaucoup d’internautes veulent nous rejoindre, mais il nous faut trouver des gens fiables et de confiance. Mine de rien, c’est une activité dangereuse qui nécessite beaucoup de précautions pour protéger son identité et agir en sécurité face aux menaces. » (@20minutes).

#Internet

Lawrence Lessig : « Internet est la meilleure et la pire des technologies ». Lawrence Lessig est une icône. Le juriste américain, auteur de la célèbre maxime « Code is law », est connu comme l’un des premiers auteurs à avoir défini, dès 1999, les enjeux politiques d’Internet à une époque où beaucoup voyaient dans le Web un espace de liberté sans limites. Rôle des GAFA (les géants du Web : Google, Apple, Facebook et Amazon) dans la diffusion des fake news, neutralité du Net, pouvoirs des Etats et avenir de la démocratie… C’est en homme inquiet que le spécialiste des libertés sur Internet a répondu, ce dimanche matin, aux questions du journaliste Samuel Laurent, responsable des Décodeurs au Monde, lors d’un entretien sur le thème « Peut-on réguler Internet ? ». Sur Internet, la vague de fake news qui a pollué la campagne américaine et celle du référendum sur le Brexit a mis en lumière le poids des réseaux sociaux dans les choix électoraux. « Cela fait vingt-cinq ans que je travaille pour soutenir l’Internet. Au départ, ce qui était formidable, c’était qu’il n’y avait pas de censeur, cela semblait tellement cool, c’était l’avenir de la démocratie. Aujourd’hui, avec Twitter, il n’y a pas d’éditeur entre celui qui parle et le public. La personne parle et le public décide. Le problème, c’est que cela permet de dire des choses complètement fausses, et on n’a pas d’infrastructure pour l’arrêter. » (@LeMondeFestival).

#Video

La France imposera toutes les plates-formes numériques de vidéo en 2018. Alors que Bruno Le Maire tente de faire chanter le chœur européen d’une seule voix sur la taxation des bénéfices des géants du Net, la France joue parallèlement une autre partition en solo. Après un examen de la Commission européenne, les modalités d’application de la « taxe YouTube » (filiale de Google) ont été publiées au Journal officiel, jeudi 21 septembre. Le gouvernement étend par décret cette taxe vidéo jusqu’alors réservée aux sites français payants de vidéo à la demande, comme Canal Play ou OCS, à toutes les plates-formes numériques de vidéo – françaises et étrangères, payantes ou gratuites –, plaçant ainsi sous une même toise ces filiales de Canal+ et d’Orange, ainsi que Universciné, Dailymotion, Netflix, YouTube, Apple, iTunes, Facebook, Amazon… (@LeMondefr).

26 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xL’islande utilise l’anamorphose pour transformer ses passages piétons en 3D. Connaissez-vous l’anamorphose ? Ce concept original qui déstructure les images afin de jouer avec les perspectives. De nombreux street-artistes utilisent cette technique pour donner une illusion de 3D à leurs œuvres d’art. Aujourd’hui nous n’allons pas parler d’art mais de sécurité routière. En effet, après un test réalisé en inde l’année dernière l’Islande a décidé d’appliquer à son tour cet ingénieux procédé à ses marquages au sol. Installé dans le centre de Ísafjörður, une ville située au nord-ouest du pays ce type de passage piétons en 3D à un objectif très clair, faire ralentir les voitures. Je vous laisse imaginer l’impression de volume et de masse en travers de la route, il doit avoir son effet sur les automobilistes.(@NeoZoneOrg).

#Ville

La planète à l’heure des villes-monde. Le 21ème siècle sera le siècle des villes. Le paysage urbain est déjà le cadre de vie de la majorité de l’humanité et les mégalopoles prennent de plus en plus de poids sur la carte du monde. C’est dans ces centres de créativité, d’innovation et d’échanges que s’inventent aujourd’hui les modes de vie résilients de demain. (@latribune).

Le département des Yvelines va être placé entièrement sous vidéoprotection, grâce à l’installation de la fibre optique. La décision a été prise par le président du conseil départemental, en réaction aux attentats de ces deux dernières années. L’objectif est de créer à terme une plate-forme commune de video-protection pour les 262 communes avant 2019. En janvier, six collèges, deux casernes de pompiers et un village de 6.000 habitants yvelinois seront ainsi tous connectés à la même salle de contrôle, par le biais de caméras dotées d’intelligence artificielle. (@europe1).

Ville et campagne : dépasser le « Je t’aime, moi non plus ». Le phénomène urbain a transformé en profondeur les rapports entre les hommes, l’habitat et la nature. L’émergence et la croissance des grandes métropoles, les développements croissants des infrastructures, mais aussi l’effet d’attractivité, parfois jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres, envers les villes moyennes et les petites villes, sont venus bouleverser les rapports entre nos vies, les espaces urbains, ruraux, et la biodiversité dans son ensemble. La question se trouve au cœur des enjeux des cinquante prochaines années : comment transformer les relations entre villes et campagnes, quand la vie rurale, nourricière, se transforme elle-même par la double pression de l’industrialisation agricole et d’une population devenue majoritairement urbanisée ? Comment développer une ruralité préservant la qualité de vie, la sécurité sanitaire, les sources d’eau, l’environnement, le paysage et la biodiversité à l’heure de l’utilisation massive des pesticides, de la pollution des eaux et de l’atmosphère, de la haute productivité mécanisée, des émissions de gaz à effet de serre auxquelles, par exemple, l’agriculture contribue à hauteur de 20% ? (@latribune).

Smart city : L’intelligence d’une ville est celle de ses habitants, d’après Jean-Louis Missika. Adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, Jean-Louis Missika explique pourquoi et comment Paris va devenir une smart city : « Je mettrais en avant la notion d’humanité. Le concept de smart city englobe beaucoup d’aspects, non encore stabilisés. (…) L’intelligence d’une ville, c’est l’intelligence de ses habitants ». (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Permaculture et agriculture urbaine, le rêve de l’autosuffisance alimentaire En ville l’agriculture cherche sa place : nombre de jardins, de cours d’immeubles, de friches, de toits, voire de murs, sont progressivement transformés en potagers. Souvent portés par les citadins eux-mêmes, les projets d’agriculture urbaine séduisent également les municipalités, qui en perçoivent le potentiel en matière de résilience des villes. Un exemple : après la faillite de Detroit en 2013, la multiplication des jardins dans les propriétés abandonnées a ainsi été l’un des principaux vecteurs de la renaissance de la ville. Aujourd’hui, la métropole du Michigan produit quelque 200 tonnes de nourriture par an et voit se développer autour de l’agriculture urbaine une nouvelle économie locale. (@latribune).

#Alimentation

« Le « big data » est dans l’assiette ». À New York, dans les restaurants les plus en vue, on a intérêt à présenter un profil avantageux sur Facebook si l’on veut avoir une chance d’avoir une (bonne) table. Certains établissements parmi les plus en vue de Manhattan auraient pris l’habitude de « googliser » les personnes qui appellent pour réserver, mais également de faire un tour sur Facebook et LinkedIn, voire « d’interroger » la carte de crédit avec laquelle celles-ci ont réservé pour examiner leurs habitudes de consommation. Les responsables de salle scrutent leur profil professionnel, leur look, leur réseau. C’est ainsi que l’on peut vite se retrouver près de la porte des toilettes ou tout simplement sans table si ledit profil ne convient pas à la personne chargée des réservations. On savait que les restaurants établissaient des castings pour leur personnel. À présent, c’est au tour du client de se voir « sélectionné » selon des critères précis. (@MadameFigaro).

#Politique

Make.org est plate-forme qui veut fédérer des initiatives citoyennes pour faire bouger les lignes en politique. Mercredi 20 septembre, elle organisait « Réinventez l’Assemblée nationale », l’occasion de faire se rencontrer 100 députés, 200 CivicTech et autant de citoyens pour présenter les 11 projets qui veulent bousculer nos députés. « On veut remettre le débat au coeur de la démocratie, mais en présentielle. A l’heure du numérique, on a plus que jamais besoin de se voir, d’échanger de vive voix, dans des cafés notamment, d’où notre nom » raconte Kevin André, le fondateur de Kawaa (@bymaddyness). A lire : Ces députés qui veulent dépoussiérer l’Assemblée nationale (@Challenges) et Comment travaillera un député dans 5 ans ? Le numérique au secours de l’Assemblée (@LObs).

Qu’est-ce qu’une CivicTech ? Abréviation de civic technology (technologie civique). Ce ont des plates-formes qui utilisent l’ensemble des procédés, outils et technologies pour améliorer le système politique. Pour Loïc Blondiaux, professeur de sciences politiques à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, les civic tech sont un « phénomène récent, depuis deux-trois ans seulement en France », aux causes moins technologiques que culturelles : « Les fondateurs de ces plates-formes ont une affinité avec le fonctionnement horizontal, qui se traduit par un investissement minimal et une remise en cause des formes classiques de la représentation. »

#Media

NM Cube, l’incubateur nantais pour inventer les médias du futur. C’est une première en France, un incubateur va accueillir en 2018 à Nantes 10 projets de « médias émergents ». Ce projet aidé financièrement le ministère de la Culture et de la Communication associe différents acteurs de « l’écosystème numérique nantais ». Ce projet associe Ouest Médialab , Créative Factory ainsi que deux établissements supérieurs nantais, Audencia Sciencescom et Polytech Nantes. Fin novembre, nous devrions  connaitre les porteurs de projets retenus. (@F3PaysdelaLoire).

#Securite

Loi de sécurité intérieure : des conséquences pour la vie numérique de tous. L’Assemblée nationale examine la semaine prochaine en deuxième lecture le projet de loi destiné à faire modifier les moyens de lutte contre le terrorisme hors de l’Etat d’urgence. Ce texte a dans le viseur Internet et les technologies, avec des implications pour tous. En traduisant dans le droit commun un certain nombre de dispositions de l’Etat d’urgence, le nouveau projet de loi antiterroriste concerne assez largement nos vies numériques. Toute une série d’amendements vise Internet et les technologies. Cela repose la question de l’équilibre entre la protection de l’ordre public et celle de nos données personnelles. Car le texte prévoit de collecter plus de données. Et d’élargir l’usage qui peut en être fait par les services de renseignement. Ce qui inquiète de nombreux professionnels du droit, des libertés publiques ou du numérique. (@franceculture). A lire : Les nouvelles technologies dans le projet de loi anti-terroriste (@nextinpact).

25 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

image003Jace, un « Gouzou » dans la ville. Le street-artist parsème les murs du monde entier de ses désopilants bonhommes jaunes, les Gouzous. @LeMondefr la rencontrait au Havre, son port d’attache. « C’est une ville qui a besoin d’amour », dit Jace au volant en sillonnant Le Havre, qu’il connaît comme sa poche. Lui « en distille un peu à droite à gauche » par Gouzous interposés. Gouzous ? C’est avec ces facétieux bonhommes jaunes que le graffeur réunionnais chatouille les murs des villes du monde entier, entre clins d’œil et trompe-l’œil. Photo Jace. (@LeMondefr).  A lire : Originale chasse aux trésors pour les 500 ans du Havre avec les œuvres de Jace (@F3HteNormandie).

#Agriculture

Agriculture : les robots des champs. Dans une étable à Morieux (Côtes-d’Armor), des robots de massage sont à la disposition des vaches. Elles passent à la traite quand elles ont en ont envie, trois fois par jour environ. Grâce à ces robots de traite, la productivité par vache augmente de 10%. Présents dans l’élevage depuis une dizaine d’années, les robots arrivent dans le secteur du maraîchage, comme à Auray (Morbihan). Ce robot fait le binage tout seul, une tâche qui demandait jusqu’à présent soit de la main d’œuvre, soit de l’herbicide. La robotique gagne tous les secteurs de l’agriculture. Avec un objectif : obtenir des gains de productivité. (@franceinfo). A lire : Agriculture, la digitalisation des Fermes se poursuit (@humanoides_FR).

La ferme d’élevage du futur sera-t-elle confiée aux robots ? La réponse est clairement négative pour les défenseurs d’une agriculture traditionnelle, extensive, de plein air, bio ou non. Mais la question peut se poser pour les exploitations de modèle intensif, tant le développement de ces machines ultrasophistiquées, nouveaux assistants du paysan, n’a jamais été aussi important. Témoins les innovations présentées lors du dernier Salon international des productions animales (Space) à Rennes, le deuxième au niveau européen, qui a réuni 114 000 visiteurs pendant quatre jours la semaine dernière. « Les robots ne prendront pas, demain ou après-demain, la place des agriculteurs, prédit le président du pôle prospectif du Space, André Sergent. Mais ils vont transformer les métiers et les rendre plus attractifs. » De fait, passés les stades de mécanisation et d’automatisation qui ont marqué les exploitations ces dernières décennies, l’éleveur robotisé devra, en plus de ses compétences d’agronome, acquérir de nouveaux savoirs technologiques. (@Libe).

#LiensVagabonds

Les taxes s’adaptent aux nouveaux usages. A retenir cette semaine : – La bataille mondiale de Facebook face aux gouvernements qui fracturent Internet ; – Pourquoi la Silicon Valley se passionne pour les levées de fonds en cybermonnaies (ICO) ; – Comment l’Intelligence Artificielle (IA) va bousculer le sport ; – L’IA ne doit pas faire basculer le journalisme vers le marketing ; – La série South Park sème le chaos dans les foyers US. (@Metamedia).

#NeuroSciences

Des chercheurs ont lié un cerveau humain à Internet pour la première fois. Une équipe de chercheurs de l’Université Wits à Johannesburg (Afrique du Sud) a fait une percée majeure dans le domaine de l’ingénierie biomédicale. Selon un communiqué publié sur Medical Express, pour la première fois, les chercheurs ont conçu un moyen de connecter le cerveau humain à Internet en temps réel. Il a été surnommé le projet « Brainternet », et il transforme essentiellement le cerveau « en un nœud Internet of Things (IoT) sur le World Wide Web ». Adam Pantanowitz, chargé de cours à la Wits School of Electrical and Information Engineering et le superviseur du projet, a déclaré : « Brainternet est une nouvelle frontière dans les systèmes d’interface cerveau-ordinateur. Il manque de données facilement compréhensibles sur la façon dont un cerveau humain fonctionne et traite l’information. Brainternet cherche à simplifier la compréhension d’une personne de leur propre cerveau et du cerveau des autres. Il le fait grâce à une surveillance continue de l’activité cérébrale ainsi qu’à une certaine interactivité. » (@iatranshumanism).

Le CHU et Centrale Nantes soignent grâce aux interfaces hommes-machines. Depuis six mois, Vincent Roualdes, neurochirurgien au CHU de Nantes et son équipe, travaillent sur ce projet atypique. Objectif ? Montrer que l’on peut piloter un drone par la pensée en s’appuyant sur un électro-encéphalogramme. Il s’agit d’une des applications possibles des interfaces neuronales directes (ou BCI pour Brain Computer Interface) sur lequel travaille le neurochirurgien. « Concrètement, nous relions le casque à un ordinateur. Des algorithmes nous permettent ensuite d’analyser en temps réel le signal électrique produit par l’activité cérébrale », explique Vincent Roualdes. Pour ce projet, l’équipe a adapté des algorithmes existants afin de mettre au point un système robuste capable de contrôler un drone de manière tridimensionnelle avec un large panel de commandes, et accessible à tous. « Nous utilisons un drone du marché, des cartes électroniques encéphalographiques et un logiciel open-source. » (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Le 21 mars à la Cité des Sciences et de l’Industrie s’est tenu l’événement de clôture des travaux de France IA, la stratégie française en intelligence artificielle. Il a réuni l’ensemble des acteurs de l’intelligence artificielle autour de la présentation du rapport de la stratégie #FranceIA. Vous pourrez découvrir les derniers progrès de la science, des démonstrations de technologies d’IA, rencontrer des chercheurs français ainsi que les start-up les plus prometteuses dans le domaine de l’intelligence artificielle. (@iatranshumanism).

#Robotique

Oui, les chatbots tuent des emplois (mais ils en créent d’autres). Il est donc compréhensible que les employés se questionnent sur la possibilité que les chabots puissent les priver de leur travail, particulièrement dans les domaines du telemarketing, de la distribution, ou du service à la clientèle, au sein desquels les chatbots commencent à être très présents. Et cette crainte n’est pas complètement infondée : les chatbots participeront à la suppression d’emplois – les « petits travaux », mais ils contribueront aussi à la création de nouveaux emplois et activités. Mais, de quelle manière les chatbots vont-ils participer à la suppression de certains emplois ? La situation est-elle aussi grave qu’elle en a l’air ? Les chatbots seront de plus en plus présents dans les entreprises et permettront d’automatiser des tâches n’exigeant pas de qualifications spécifiques. Une étude menée par Forrester démontre que 1 emploi sur 4 (25%) aujourd’hui, sera probablement impacté par les technologies IA (incluant les chatbots) d’ici à 2019. (@bymaddyness).

Les Robots Domestiques dans le Viseur des Hackers. Selon plusieurs chercheurs, les robots domestiques peuvent être facilement piratés pour espionner et attaquer les propriétaires. Il faudra encore longtemps avant que les robots ne soient vraiment utiles dans la maison. Mais avant de les accueillir, il vaudrait mieux s’assurer qu’ils soient en sécurité, et nous avec… Un cabinet de cybersécurité vient en effet de publier un nouveau rapport démontrant comment pirater un certain nombre de robots populaires. Ils évoquent notamment le robot star Pepper, l’humanoïde créé par la société japonaise SoftBank. Basés à Seattle, les chercheurs d’IOActive montrent comment les machines peuvent être transformées en dispositifs de surveillance, en envoyant de l’audio et de la vidéo de leurs propriétaires aux pirates, ou comment ils peuvent être contrôlés à distance de manière à nuire aux humains. (@humanoides_FR).

#Terrorisme

Face au terrorisme, le devoir des géants du high-tech. Editorial du « Monde ». « Le vent a tourné pour les géants américains de l’Internet. Génies de technologies révolutionnaires, champions de la démocratisation, de l’innovation, hérauts d’un capitalisme mondialisé triomphant, ils ont mis, depuis la fin du XXe siècle, le high-tech au service de milliards de consommateurs et connecté la planète tout entière. La technologie de masse est habilement utilisée par les régimes autoritaires et les organisations extrémistes. C’est le côté lumière de ces formidables entreprises auxquelles on a donné, en Europe, le surnom de GAFA, initiales des plus emblématiques d’entre elles, Google, Apple, Facebook, Amazon. Le côté ombre des GAFA, cependant, préoccupe de plus en plus. » Lire la suite sur (@Pixelsfr).

Non, l’algorithme d’Amazon ne pousse pas les internautes à fabriquer des bombes. « Est-ce qu’une des plus grandes entreprises du Web doit permettre à ses algorithmes de pousser les utilisateurs à acheter des combinaisons de produits mettant potentiellement des vies en danger ? » Lundi 18 septembre, la chaîne de télévision britannique Channel 4 diffusait une enquête alarmante sur les recommandations automatiques d’Amazon. Mais en regardant de plus près ses conclusions, force est de constater que les inquiétudes de la chaîne semblent exagérées. D’après les observations de Channel 4, un internaute cherchant sur Amazon un certain « composant chimique courant utilisé dans l’alimentation » se verra proposer automatiquement, comme « produits fréquemment achetés ensemble », d’autres marchandises qui, combinées à la première, permettent de fabriquer une bombe. « L’algorithme guide les utilisateurs vers la combinaison chimique nécessaire pour produire des explosifs et des engins incendiaires », écrit le média. Channel 4 s’inquiète également de voir d’autres produits associés comme « des billes de métal souvent utilisées comme shrapnels dans les engins explosifs, des systèmes d’allumage et des détonateurs ». (@Pixelsfr).

24 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commemoration

xUn sculpteur installe symboliquement un enfant sur les ruines d’AZF. Sa présence n’a pas échappé aux personnes qui se sont rendues sur le mémorial AZF jeudi matin, route d’Espagne, pour rendre hommage aux victimes de la catastrophe industrielle qui a fait 31 victimes il y a 16 ans. Dans la nuit, une sculpture représentant un enfant entièrement bandé et muni d’un bouquet de fleurs est apparue sur les derniers vestiges de l’usine. Ce n’est pas la première fois que l’artiste toulousain James Colomina installe l’une de ses œuvres rouges dans un lieu symbolique de la Ville rose. Il y a peu, son « enfant au bonnet d’âne » avait pris place dans l’un des dégueuloirs du Pont-Neuf, et il y reviendra la semaine prochaine après avoir s’être éclipsé suite à un vol. (@20minutes).

#Environnement

Quand EDF, Coca Cola, Ikea et consorts prônent le zéro déchet. Un rapport (European industry in the 21st century: New models for resource productivity) publié ce vendredi 15 septembre à Helsinki par The Prince of Wales’s Corporate Leaders Group (CLG), un groupe d’entreprises européennes engagées pour la transition bas carbone, le laisse penser. Quatorze sociétés telles que 3M, Coca-Cola European Partners, EDF Energy, IKEA Group, Philips Lighting etc. y prennent la parole non seulement pour détailler leurs avancées en matière de gestion des ressources, mais surtout pour demander à l’Union européenne et à ses Etats membres un coup de pouce et davantage de sévérité. Dans tous ces grands groupes aux activités variées l’engagement en matière d’économie circulaire est désormais une réalité imposée par des contraintes économiques, ressort-il en premier lieu du rapport. La nécessité de répondre aux demandes d’une population croissante dans un contexte d’épuisement des ressources naturelles, de faire face à l’impact du changement climatique sur leurs chaînes d’approvisionnement, et de rester compétitives malgré des législations environnementales de plus en plus contraignantes, poussent nombre d’entreprises à revoir de fond en comble leurs modèles économiques, afin de réduire externalités et gaspillages. (@latribune).

#Transport

Uber perd le droit d’exercer son activité à LondresLa compagnie de voitures avec chauffeur Uber ne pourra plus exercer dans les rues de Londres à partir de l’expiration de sa licence, le 30 septembre, a annoncé la régie des transports en commun de Londres, Transport for London (TfL), qui a révoqué son droit d’exploitation. « TfL conclut qu’Uber Londres n’est pas apte à détenir une licence d’exploitation de chauffeurs privés », explique l’autorité dans un communiqué. L’entreprise américaine a néanmoins le droit de faire appel et pourra encore faire rouler ses voitures tant que les procédures n’auront pas été étudiées, a précisé TfL. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a manifesté son « soutien total » à la décision de l’organisme au nom de « la sûreté et de la sécurité des Londoniens ». Sur la BBC, il a ajouté qu’Uber avait eu « largement le temps de répondre aux inquiétudes de TfL », mais qu’elle ne l’avait pas fait. Les syndicats, des parlementaires et les chauffeurs de taxi traditionnels londoniens dénoncent les conditions de travail des chauffeurs d’Uber. (@LeMondefr).

Uber s’associe à l’Adie pour proposer des solutions de financement aux chauffeurs. Quand un géant de la Silicon Valley s’associe à un acteur français de l’économie sociale et solidaire… Uber a annoncé à plusieurs centaines de chauffeurs réunis à Paris ce 14 septembre la signature d’un partenariat avec l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique), un organisme de micro-crédit français. Uber et l’association française étaient déjà associés dans l’opération 70 000 entrepreneurs en Ile-de-France. Uber va investir 2,8 millions d’euros en année pleine pour appuyer le plan de financement de 5000 chauffeurs chaque année. Le dispositif, lancé en novembre (d’abord en phase pilote, pour six mois) pourra notamment être utilisé par des capacitaires Loti qui doivent se reconvertir en VTC d’ici début 2018 (avec la fin du statut Loti au 1er janvier). « Il y a des dizaines de milliers de personnes dans cette situation, qui vont devoir faire face à des coûts importants de formation et d’achat de véhicules », rappelle Steve Salom, general manager d’Uber en France. « C’est une urgence sociale. Et bien sûr, ce dispositif est notamment pour eux ». Il pourra aussi servir aux chauffeurs les plus en difficulté, ayant besoin de re-financer leur véhicule ou d’en acheter un nouveau. Mais aussi aux demandeurs d’emploi ou aux personnes en reconversion voulant accéder à la formation de VTC. (@LUsineDigitale).

#Finance

Le Trésor et la Bourse se mettent à l’heure de la Blockchain. La technologie Blockchain, sous-jacente des crypto-monnaies telles que le Bitcoin, fait beaucoup parler d’elle depuis dix-huit mois et même le Trésor s’intéresse de très près au phénomène: cette technologie de stockage et de transmission d’informations, fonctionnant comme un grand registre numérique décentralisé (Distributed Ledger Technology ou DLT en anglais), recèle un grand potentiel pour les échanges sur les marchés financiers. Après avoir lancé en mars une consultation publique sur la transmission de certains titres financiers au moyen de la technologie Blockchain, la Direction générale du Trésor à Bercy vient de rendre public son projet d’ordonnance modifiant le code monétaire et financier en ce sens. « A la demande de Bruno Le Maire », le ministre de l’Economie et des Finances, ce projet de texte est à son tour soumis à consultation publique jusqu’au 6 octobre, les réponses pouvant être transmises à une adresse email dédiée : marketinfrastructures@dgtresor.gouv.fr). (@latribune).

SoFi, la fintech des élites américaines, dans la tourmente. C’est la dernière société de la Silicon Valley rattrapée par sa culture sexiste. Depuis plusieurs semaines, SoFi fait face à une multitude de révélations embarrassantes qui ont abouti, vendredi 15 septembre, à la démission de Mike Cagney, son fondateur et patron. Lancée en 2011 sous le nom de Social Finance, cette plate-forme de prêts sur Internet est (ou était) considérée comme la nouvelle pépite de la fintech américaine. Sa valorisation a dépassé la barre des 4 milliards de dollars en début d’année. Les déboires de la société ont commencé mi-août lorsqu’un ancien employé lance des poursuites judiciaires. Il assure avoir été licencié pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel dont ont été victimes plusieurs salariées. Selon lui, la direction des ressources humaines a préféré fermer les yeux, lui expliquant que signaler des comportements inappropriés ne faisait pas partie de ses responsabilités. SoFi avait immédiatement démenti. « Nous avons étudié en profondeur ces accusations et conclu qu’elles n’avaient aucun fondement », assurait la start-up. Depuis, les témoignages se sont multipliés. Des enquêtes parues début septembre dans le Wall Street Journal et le New York Times ont ainsi décrit une culture d’entreprise toxique, impliquant directement M. Cagney. (@JeromeMarinSF‏).

#CryptoMonnaie

Pourquoi la Corée du Nord s’attaque même au Bitcoin ? La Corée du Nord ne se contente pas d’envoyer des missiles, elle se livre aussi à des cyber-attaques depuis plusieurs années. Selon un rapport de FireEye, une société américaine de sûreté informatique, des hackers travaillant depuis la Corée du Nord sont impliqués dans un certain nombre de cyberattaques. Déjà, en 2014, Sony Picture avait été victime d’un piratage massif et le FBI avait accusé le gouvernement nord-coréen d’être à l’origine de l’attaque. Ce dernier souhaitait exercer un chantage pour empêcher la diffusion de  » The Interview « ,  » L’interview qui tue  » en version française, un film mettant en scène une tentative d’assassinat de Kim Jong-Un par des agents américains. (@Challenges).

#BigData

Des chiffres et des chiffres. Quels sont les enjeux du Big Data en recherche ? Comment traiter au mieux le Big Data en science ? Quels problèmes sont soulevés par l’arrivée et le besoin de collecter une quantité de données de plus en plus massive ? Tous les deux jours, l’humanité produit autant d’information que ce qu’elle a généré depuis l’aube de la civilisation jusqu’en 2003. Plus de 90% des données disponibles aujourd’hui ont été produites ces 2 dernières années. Et ce volume d’information numérique double tous les deux ans. C’est dire l’enjeu considérable que constituent le traitement, l’analyse, le stockage et le décryptage de ces mégadonnées, Big Data en anglais, dans le texte, et les nouveaux horizons qu’elles créent pour l’ensemble de la recherche scientifique en permettant l’accès à une quantité inédite d’informations brutes qui recèle des trésors de connaissance, oui, mais des trésors de connaissance difficile d’accès… (@FranceCulture).

#IntelligenceArtificielle

Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, mais il y a aussi des dangers » C’est un discours terre à terre qu’a tenu, samedi 23 septembre à l’Opéra Bastille à Paris, à l’occasion du Monde Festival, le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook, Yann LeCun. Il a souligné les opportunités. « Si on réussit à faire des voitures autonomes qui marchent bien, on va réduire grandement le nombre de morts sur les routes », veut-il croire. Avant d’embrayer sur le potentiel pour la médecine, certain « que la radiologie va être modifiée dans les temps qui viennent ». Pour lui, cela ne fait pas de doute : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, c’est à peu près clair, ça va améliorer la vie dans certains domaines. » Tout en reconnaissant qu’« il y a aussi des dangers ». (@LeMondeFestival).

#Education

Les données personnelles des élèves français vont-elles échapper à Google ? Pas d’école pour Google, Facebook, et autres géants du numérique, regroupés sous l’appellation Gafa. Jeudi, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer comptait limiter l’accès de ces entreprises aux données scolaires des élèves. Le ministre compte « revenir sur une circulaire [en fait, une lettre interne] signée deux semaines avant les présidentielles, qui ouvre très largement, peut-être trop largement l’accès des Gafa dans l’école », a expliqué Christophe Castaner. Rappel des faits : le 12 mai dernier, Matthieu Jeandron, délégué au numérique éducatif, adresse une lettre aux délégués académiques du numérique. Dans ce courrier, révélé par le Café pédagogique, il explique qu’il n’y a pas « de réserve générale sur l’usage des outils liés aux environnements professionnels chez les grands fournisseurs de service du web ». Un peu plus loin, il indique qu’il ne voit pas de « blocage juridique de principe à la connexion d’un annuaire avec l’un de ses services ». En clair, cela signifie que Google, Facebook, et autres entreprises du numérique auraient pu collecter des listes d’élèves avec leurs noms, leurs classes, voire même leurs notes dans le cadre de travaux effectués en ligne. Ces données peuvent rapporter de l’argent : par exemple, on peut imaginer que Google, ayant connaissance des difficultés d’un élève, lui « propose » des publicités ciblées sur les cours en ligne… (@20minutes).

#JeuVideo

« Les femmes doivent changer l’industrie des jeux vidéo de l’intérieur ». L’association Women in Games France veut augmenter le nombre de femmes dans les métiers du jeu vidéo en créant un réseau de professionnelles du milieu. Les femmes sont nombreuses à jouer dans le jeu vidéo, mais cette diversité ne se reflète pas dans les entreprises du secteur. C’est pour lutter contre cette situation et aider les professionnelles de l’industrie que Audrey Leprince, cofondatrice du studio indépendant The Game Bakers, et Julie Chalmette, directrice générale de Bethesda France et présidente du syndicat des éditeurs de jeux vidéo (Sell), ont fondé l’association Women in Games France. En deux jours, plus de 150 professionnelles se sont manifestées pour y adhérer. (@FigaroTech).

23 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Consommation

xLe marketing est-il soluble dans l’intelligence artificielle ? L’arrivée du big data, couplé à l’intelligence artificielle, ne signe-t-elle pas l’arrivée d’un nouvel âge d’or pour le marketing ? Il y aurait là le signe précurseur de l’arrivée d’un marketing prédictif qui, comme dans Minority Report, serait en mesure d’anticiper les désirs d’achat des consommateurs. Lorsqu’en 2011, Amazon a déposé un brevet concernant un algorithme prédictif, apte à anticiper les décisions d’achat des consommateurs, de nombreux professionnels du marketing se sont enthousiasmés. Mais cette réussite n’était plus celle de la fonction marketing, mais d’ingénieurs en intelligence artificielle, agissants selon des cadres théoriques nouveaux. Avec l’émergence du big data, les professionnels du marketing doivent recruter de nouveaux profils et sont conscients que cela aura des incidences sur leur propre positionnement au sein de l’entreprise. Mais ils sont loin d’apprécier les conséquences de l’arrivée de cette technologie. (@FR_Conversation). « Void » : Ébauche artistique de l’intelligence artificielle. Robert Bauernhansl/Ars Electronica/Flickr, CC BY-NC-ND.

#Sante

Des legos cellulaires magnétiques pour régénérer nos organes. Une bonne partie des espoirs portés par la médecine du futur repose sur les épaules de la médecine régénérative. Aussi appelée thérapie cellulaire, elle consiste à utiliser nos cellules souches, capables de se différencier en chacune des plus de 200 types de cellules qui composent notre corps, pour les greffer et réparer nos organes et tissus abimés. Soin des maladies dégénératives, des affections cardiaques, du diabète, réparation toujours plus fine du corps… les attentes sur le potentiel des cellules souches sont nombreuses et nourrissent jusqu’aux fantasmes d’immortalité. Pour fabriquer ces tissus cellulaires de rechange, des chercheurs français ont mis au point une technique prometteuse : ils ont magnétisé des cellules pour pouvoir les manipuler à l’aide d’aimants et construire à leur aise des empilements de « legos cellulaires ». Des nanoparticules d’oxyde de fer ont d’abord été incorporées dans les cellules pour que celles-ci s’agrègent sous l’effet de l’attraction d’aimants externes. Le mouvement des aimants permet ensuite de stimuler à souhait le tissu obtenu, comme l’explique l’article paru le 12 septembre 2017 dans Nature Communications, signé de chercheurs du laboratoire Matière et systèmes complexes (CNRS/Université Paris Diderot), en collaboration avec le laboratoire Adaptation biologique et vieillissement (CNRS/UPMC) et le Centre de recherche cardiovasculaire de Paris (Inserm/Université Paris Descartes). (@usbeketrica).

#Entreprise

HTC, Nest, YouTube… les cinq plus grosses acquisitions de Google. Google veut accélérer dans le hardware. Le groupe de Mountain View vient de débourser 1,1 milliard de dollars pour mettre la main sur une large part du constructeur taïwanais HTC et de son activité dans les smartphones. Tour d’horizon des 5 plus grosses acquisitions réalisées par la société américaine. (@LesEchos).

#Gafa

Comment Bruxelles veut s’attaquer à leurs privilèges. Dans un document adopté jeudi 21 sept, l’exécutif européen entend mettre fin aux privilèges dont bénéficient les grands groupes Internet, types Gafam (Google, Appel, Facebook, Amazon et Microsoft). Ces mastodontes paient en effet moins de la moitié du montant des impôts acquittés par les entreprises traditionnelles, selon l’Union européenne. Bruxelles souhaite taxer les « Gafam » sur la base de leur chiffre d’affaires réalisé dans chaque pays, et non plus les bénéfices logés dans des filiales installées dans des Etats à faible fiscalité. « Les entreprises doivent payer leurs impôts là où elles font des profits. Les entreprises du numérique qui n’ont ni siège, ni boutique et qui réalisent pourtant des profits énormes en Europe  ne doivent pas pouvoir échapper à cette règle ! », estime dans un communiqué transmis par la Commission européenne, Pierre Moscovici. Et d’ajouter : « C’est une question de justice: les entreprises numériques utilisent des réseaux, des infrastructures européennes, souvent des contenus et des données créés par des Européens. Elles bénéficient du cadre institutionnel  européen pour se développer. Comme tous les contribuables, elles doivent payer leur juste part d’impôts. C’est aussi une perte importante de recettes fiscales pour les budgets des Etats membres. » (@latribune).

#Streaming

La taxe « YouTube-Netflix » entre en vigueur. La taxe dite « YouTube », d’un taux de 2%, avait été adoptée au parlement en décembre 2016, contre l’avis du gouvernement. Son but est de faire participer les plateformes vidéos payantes et gratuites au financement de la création audiovisuelle, au même titre que les autres acteurs du secteur en France. Auparavant, un premier texte, dit « taxe Netflix », d’un taux de 2% également, avait été adopté en 2014. Sont concernées les « entreprises de vente et location de vidéogrammes sous forme physique ou dématérialisée établies hors de France et (les) entreprises qui mettent à disposition du public en France des contenus audiovisuels à titre gratuit qu’elles soient établies en France ou hors de France », selon le Journal officiel. Ces mesures ont reçu le feu vert de la Commission européenne. (@LExpress).

#Musique

Piratage : qu’est-ce que le « stream ripping », qui effraie tant l’industrie musicale ? Malgré les progrès des offres légales, notamment du streaming audio et vidéo, 40% des internautes dans le monde écoutent de la musique en ligne de manière illégale. La pratique en vogue du « stream ripping » inquiète particulièrement l’industrie de la musique, mais elle n’est pas forcément illégale. Explications. (@latribune). A lire : La croissance de l’industrie musicale vient du streaming @recode

#Internet

Très haut débit : le grand marchandage a commencé. Le grand marchandage a commencé entre les opérateurs télécoms et le gouvernement. Après le nouvel objectif fixé par Emmanuel Macron, cet été, de garantir, d’ici 2020, une couverture fixe et mobile en haut et très haut débit sur tout le territoire, les « telcos » présentent leurs feuilles de route. La 4G pour tous dans trois ans, y compris dans les zones les moins denses, c’est possible, mais les opérateurs réclament des compensations. Notamment l’abaissement de la redevance qu’ils paient chaque année pour leurs fréquences mobiles (1 % du chiffre d’affaires sur l’activité concernée). Et, alors que ces fréquences arrivent à terme très prochainement (2021 pour Orange et SFR ; 2024 pour Bouygues Telecom et 2030 pour Free), ils demandent à ce que leur renouvellement soit anticipé, en échange de quoi ils se disent prêts à alourdir leurs obligations de couverture du territoire. L’Ifer mobile, cet impôt qui est proportionnel au nombre d’antennes déployées par les opérateurs et qu’ils voudraient plafonner, reste aussi en ligne de mire. « On n’est pas dans le donnant-donnant, assure Pierre Louette, président de la Fédération française des télécoms. On travaille sur tous les leviers – fiscalité, licences, couverture… – en cohérence avec l’objectif et pas dans l’esprit de la contrepartie. » (@LesEchos).

#MediaSocial

Facebook va coopérer pleinement avec le Congrès sur l’enquête russe. Facebook a accepté, jeudi 21 septembre, de fournir au Congrès américain le contenu de messages qui auraient été financés par la Russie pour influencer l’élection présidentielle de 2016, apportant une nouvelle illustration des pressions que les réseaux sociaux subissent pour collaborer avec les autorités. Il y a deux semaines, le groupe avait révélé que des centaines de faux comptes probablement activés depuis la Russie avaient été utilisés pour acheter des publicités, afin de nourrir des tensions politiques aux Etats-Unis avant et après l’élection présidentielle de 2016. Depuis, la pression montait autour du groupe pour qu’il fournisse le contenu de ces publicités au Congrès. « Je crois fermement dans le processus démocratique et dans le fait de protéger son intégrité. (…) Je refuse que quiconque utilise nos outils pour saper la démocratie », a déclaré jeudi le patron-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, dans une déclaration en direct sur le réseau social. « Nous travaillons activement avec le gouvernement américain dans son enquête sur l’implication de la Russie » dans l’élection présidentielle remportée en 2016 par Donald Trump, a souligné le dirigeant. « Ce matin, j’ai demandé à nos équipes de fournir au Congrès les publicités que nous avons trouvées. » (@LeMondefr)

#Cyberattaques

Que contient le « paquet cyber » que l’Europe veut voter en 2018 ? Il y a urgence sur le front de la cybersécurité. Non seulement les cyberattaques liées à des acteurs étatiques se multiplient (hacking des campagnes présidentielles américaine en 2016 et française en 2017, attribution de la cyberattaque mondiale Wannacry à la Corée du Nord…), mais les incidents de cybersécurité de toutes sortes explosent, conséquence d’un monde plus en plus connecté (25 milliards d’objets connectées à l’horizon 2020 d’après IDC), où les données personnelles sont devenues le nouvel or noir. Ainsi, face à la brusque accélération des cyberattaquesmajeures depuis le début de l’année (Wannacry, NotPetya) et aux dégâts de plus en plus ravageurs des malwares, des logiciels de rançons, des attaques par déni de service et des vols de données, y compris bancaires, le constat s’impose de lui-même : l’Europe reste « mal équipée face aux cyberattaques », d’après les propres mots du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 13 septembre. Bruxelles estime d’ailleurs que 80% des entreprises européennes auraient connu au moins un incident de sécurité en 2016. (@latribune).

Derrière le piratage de CCleaner, l’ombre d’un groupe de cyberespionnage. Les pirates qui ont infecté le logiciel CCleaner visaient en réalité au moins 18 firmes technologiques de premier plan, selon une première analyse du virus. Les chercheurs en sécurité de la société Cisco ont récemment découvert qu’une version de CCleaner, un logiciel très populaire pour nettoyer un ordinateur et améliorer ses performances, avait été infectée avec un programme malveillant proposé aux internautes pendant plusieurs jours. Les chercheurs de Cisco ont depuis mis la main sur le poste de contrôle du logiciel malveillant, c’est-à-dire l’endroit où étaient envoyées les instructions pour le contrôler. Après analyse, ils se sont aperçus qu’il contenait la trace des quelque 700 000 ordinateurs infectés ayant signalé leur présence à ce poste de contrôle. Plus intéressant, les chercheurs ont remarqué que les pirates avaient établi une liste permettant de sélectionner certains ordinateurs afin de leur faire parvenir une seconde version du logiciel espion, plus sophistiqué et intrusif. (@FigaroTech).

#Journalisme

Journalisme et politique : vous n’avez encore rien vu ! L’irruption d’anciennes gloires de la politique dans des emplois de chroniqueur a ému la scène médiatique française. Une pratique pourtant courante chez nos voisins britanniques et qui a longtemps existé dans l’histoire de France. (@LesEchos).

22 Sep

Régions.news #299 – Edition du vendredi 22 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#299 en version pdf

image001Légende image. Maison conçue pour résister aux cyclones. Photo prise en 2005, après le passage de l’ouragan Dennis en Floride. Crédits photo : National Oceanic and Atmospheric Administration. A lire : C’est ma planète. Quelles constructions pour résister aux ouragans ? (@franceinfo),

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ A Nantes, une maison d’habitat social de 95 m² a été construite en 33 heures grâce un robot d’impression 3D, contre trois semaines sur un chantier traditionnel. Les coûts de maçonnerie baissent de 20 à 30%. « C’est aussi le premier logement en impression 3D béton à être construit en public : ailleurs dans le monde, on ne les voit qu’achevés car les robots fabriquent en usine des éléments assemblés sur site. Notre robot est le seul à fonctionner sur chantier », souligne le responsable du projet à l’Université de Nantes, qui a conçu la technologie.

#Ville

♦ À l’occasion du World Architecture Festival 2017, qui se tiendra en novembre 2017 à Berlin, des architectes du monde entier ont soumis au jury des projets répondant à différents besoins : logements, bâtiments éducatifs, centres de santé, infrastructures, etc. Ces projets qui s’inscrivent tous dans une démarche environnementale, s’intègrent dans un paysage naturel ou urbain. La revue @UsbekEtRica s’est intéressé à treize projets, nominés dans différentes catégories du festival.

#DonneesPersonnelles

Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalisé par l’institut CSA, publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Les Français sont cependant plus optimistes que l’on pourrait le penser. La part de ceux qui pensent que la sécurité des données personnelles sur Internet s’est améliorée, a augmenté de neuf points par rapport à 2014 (26 %) quand celle des Français qui pensent qu’elle s’est dégradée, s’est effondrée de quatorze points (28 %).

♦ Lors de l’édition 2015 du CES (Consumer Technology Association) de Las Vegas, Edith Ramirez, ex-présidente de la Federal Trade Commission, a prévenu les entreprises du numérique des risques de l’interconnexion : « Tout périphérique connecté à Internet risque d’être détourné. En outre, les risques liés à l’accès non autorisé s’intensifient à mesure que nous adoptons de plus en plus d’appareils liés à notre sécurité physique, comme nos voitures, nos soins médicaux et nos maisons ». Transparence et sécurité sont devenues les priorités de nombreux entrepreneurs, convaincus qu’il existe encore des moyens inexplorés pour relier les internautes entre eux.

image003Légende image. Mike Seidel, météorologue pour The Weather Channel,, resiste aux vents violents dans les rues inondées à Miami, le 10 septembre. Photo : Erik S. Lesser / European Pressphoto Agency. A lire aussi : Ouragans : les reporters doivent-ils se mettre au milieu ? (@nytimes) et un journalisme extrême à la recherche du clic (@guardian).

#Information

♦ Les réseaux sociaux ont été pointés du doigt comme véhicules de propagation massive de fake news aussi bien pendant les élections que plus récemment lors du passage d’Irma. Ils se devaient donc de réagir. Mais au-delà des communiqués de presse ou des effets d’annonce, leur stratégie de lutte est-elle réellement efficace à l’ère de la post-vérité ? Une étude menée à Yale a cherché à le déterminer. Pour aller plus loin lire l’article de Lorraine Poupon du MédiaLab de France Télévisions. A lire : Les digital natives bousculent les codes du journalisme (@siecledigital). Les digital native sont les enfants du numérique nés entre 1980 et 90.

#JeuVideo

Des jeux vidéo (e-sport) aux Jeux olympiques de 2024 ? La question a été évoquée le 9 août par Tony Estanguet, coprésident du comité Paris 2024, lors d’un entretien accordé à Associated Press. Il considère « qu’il est pertinent d’en parler avec le CIO et avec la famille de l’e-sport afin de mieux comprendre comment ça marche et pourquoi cela rencontre un tel succès ». A lire : eSport aux JO, quel est le problème ? (@slatefr)

Philosophie des jeux vidéo en quatre épisodes diffusés dans l’émission quotidienne d’Adèle Van Reeth, les Chemins de la philosophie, sur @FranceCulture : – 1/ De l’antiquité à nos jours ou qu’aurait pensé Homère des jeux vidéo ? – 2/ A quoi tu joues ? ou les jeux vidéo, une expérience singulière – 3/ Du réel au virtuel ou quand les jeux vidéos font monde à part : remettent-ils en doute notre croyance en la réalité ? – 4/ L’histoire dont vous êtes le héros ou entrez dans le monde du jeu !

L’étrange humiliation publique d’un journaliste américain spécialisé dans le jeu vidéo. « Les journalistes jeux vidéo sont incroyablement nuls manette en main. C’en est douloureux à regarder. Comment s’imaginent-ils être qualifiés pour écrire sur les jeux vidéo ? » Le tweet est signé d’un journaliste du site américain The Daily Caller, Ian Miles Cheong. Posté le 2 septembre.

#Television

♦ Sur les six premiers mois de 2017, selon l’institut GfK, il s’est vendu en France tout juste 2 millions de téléviseurs, contre 3,9 millions à la même époque un an plus tôt, soit une baisse de 46 % en volume. « C’est une catastrophe, confie un professionnel du secteur. On ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. »

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 16 septembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les géants de la tech sont devenus l’ennemi public N°1. Que faire ? ; Le vent tourne aux US contre les GAFA ; Facebook avait laissé passer des pubs anti-sémites ; la réponse de Facebook ; Google a permis aussi des pubs racistes ; Twitter aussi ; Comment la Silicon Valley efface nos individualités ; Il ne faut pas casser les GAFA, mais les réguler ; Paris tente de convaincre l’Europe sur la fiscalité ; les médias sociaux ont-ils échoué ? ; – Est-ce que les réseaux sociaux ont tué l’Info ? ; – Révolte des millennials contre la curation automatique des algos ; – Ecrire Le Monde pour la génération Snapchat ; – A l’âge des écrans, le papier est-il mort ?.

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