17 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xDevenez le premier astronaute sur Mars (grâce à la réalité virtuelle). Avis aux astronautes amateurs ! La simulation Mars 2030 vous permet dès aujourd’hui de vous glisser dans la peau du premier explorateur martien grâce à un casque de réalité virtuelle. Une collaboration avec la NASA garantie l’exactitude de l’expérience. En parallèle, HP lance un concours pour imaginer quelles solutions apporter aux défis d’urbanisme que représenterait une colonisation massive de la planète rouge. (@LUsineDigitale).

#RéaliteAugmentee

Pourquoi Facebook muscle son jeu. Pas de pause estivale pour Facebook. Après avoir mis la main sur Source3 (gestion des droits d’auteur pour ses vidéos) puis Ozlo (intelligence artificielle pour les bots conversationnels sur Messenger), le réseau social de Mark Zuckerberg poursuit sa diversification en rachetant la startup allemande Fayteq, spécialisée dans la réalité augmentée, pour un montant non-communiqué. Cette acquisition est loin d’être anodine dans la stratégie du géant aux deux milliards d’utilisateurs. C’est même un coup à plusieurs bandes pour le réseau social, qui s’aventure ainsi plus franchement sur le terrain de son rival Snapchat, qu’il veut faire tomber, tout en confirmant ses ambitions dans la réalité augmentée, dans l’espoir de se positionner comme la plateforme de référence dans ce domaine lorsque la technologie arrivera à maturité dans les usages. (@latribune).

Facebook rachète une start-up de réalité augmentée pour mieux rivaliser avec Snapchat. Encore un peu plus proche de Snapchat. Facebook a confirmé avoir racheté Fayteq, une start-up allemande spécialisée dans l’ajout et le retrait de contenu dans les vidéos. Fondée en août 2011, l’entreprise fabrique des effets spéciaux à destination de logiciels de montage comme Adobe After Effects. Elle permet d’ajouter des éléments virtuels à un environnement réel ou de supprimer certains éléments en temps réel grâce à un traitement informatique. Le réseau social pourrait utiliser cette acquisition pour améliorer Instagram Stories, son rival de Snapchat ou intégrer de la réalité augmentée aux vidéos en direct Facebook Live. La semaine dernière, le réseau social annonçait Facebook Watch, son service de vidéos en streaming et confirmait ses ambitions en matière de contenu original. (@FigaroTech).

#Charlottesville

Quatre initiatives des géants du web pour lutter contre les groupes suprémacistes et les néonazis. Ils sont en train de faire place nette. Depuis le début de la semaine, les géants  américains de l’internet se joignent progressivement à la mobilisation contre les suprémacistes blancs et les groupes néonazis aux Etats-Unis. Alors qu’une femme a été tuée le 12 août par un militant d’extrême droite qui a foncé dans une foule de contres-manifestants à Charlottesville, en Virginie, plusieurs entreprises ont pris des mesures. Elles tentent de limiter les discours haineux sans contrevenir à la liberté d’expression. Franceinfo vous liste quatre d’entre elles. 1/ Spotify supprime des morceaux suprémacistes ; 2/ Airbnb désactive des comptes d’utilisateur ; 3/ Les hébergeurs suspendent des sites ; 4/ Les réseaux sociaux ferment les espaces de discussion. (@franceinfo).

#Transport

Chronotruck, le fret 2.0, pourquoi ça marche. En France, le marché des transports routiers représente plus de 44 milliards d’euros (320 milliards en Europe), alors que un camion sur quatre roule à vide ou à moitié plein. Un énorme gisement d’économies ! Chronotruck a conçu un système qui géolocalise en temps réel des camions disponibles, et met en relation les expéditeurs et les transporteurs afin d’optimiser le remplissage des camions et d’abaisser les coûts du transport routier. La société revendique plus de 2000 transporteurs référencés, soit plusieurs milliers de chauffeurs à disposition. L’application, à télécharger gratuitement, géolocalise les camions prêts à charger et met en relation directe les partenaires concernés. N’importe quel colis, entre 50 kilos et 24 tonnes, peut être pris en charge sur toutes les distances. En un clic, le bon de livraison est édité, il ne reste plus qu’à livrer. (@LExpress).

#Tourisme

Ces startups tricolores qui veulent faire de la France une smart destination. Chaque année, 85 millions de touristes choisissent la France comme destination, en faisant ainsi le pays le plus visité au monde. Pourtant, en termes de recettes, l’Hexagone est à la traîne… De quoi inspirer quelques startups qui, chacune à leur manière, tentent de moderniser le secteur. A en croire les statistiques d’une étude publiée par Liligo.com et Next Content, l’époque où les touristes ne voyageaient qu’avec un simple guide papier serait révolu. Aujourd’hui, 96% des Français partent avec leur smartphone. « Autrement dit, presque tout le monde, constate Nadia Grimoult, responsable communication chez Liligo. Ils sont aussi 42% à y ajouter un ordinateur portable » D’après elle, cette difficulté à se déconnecter serait relativement récente : « ça a commencé il y a dix ans, mais on le voit de plus en plus depuis ces cinq dernières années. Autrefois, on se servait de ces appareils surtout pour réserver ou organiser ses vacances, avant de partir. Bien souvent, on s’en sert aussi désormais durant le séjour ». Mais selon Nadia Grimoult, la France serait en retard dans le domaine du smart tourisme. « Le problème se pose dans certains endroits où il est très difficile d’avoir du wifi, comme les domaines skiables, les parcs de loisir, mais aussi les transports, comme le train, ou l’avion, regrette-t-elle. Or il y a peu d’endroits aujourd’hui où les touristes ne souhaitent pas être connectés ». C’est partant de ce constat que Jonathan Justman a cofondé en 2013 Travel Wifi. La petite entreprise propose à la location des boîtiers hotspot Wi-Fi mobiles, pour 8 euros par jour. Depuis ses débuts, en mars 2014, elle a déjà séduit plus de 20 000 clients. (@bymaddyness).

#Alimentation

Amazon va aussi vendre de la bouffe longue conservation. Amazon, le mastodonte du e-commerce, veut accroître ses marges en distribuant de la nourriture innovante, confectionnée selon un procédé de longue conservation. Un cadre de l’entreprise l’a confirmé à Reuters : Amazon proposera dès l’an prochain des plats comme le ragoût de bœuf ou la frittata de légumes, cette variante italienne de l’omelette. Sans que l’on sache encore si cette offre ne concernera que les Etats-Unis ou d’autres pays. Ces menus seront élaborés suivant la Microwave assisted thermal sterilization (Mats), mise au point depuis la fin des années 90 par l’université de l’Etat de Washington, et utilisée pour les rations alimentaires de l’armée américaine. Le procédé consiste à chauffer les aliments, placés dans de l’eau, pendant une durée maximale de dix minutes, à la fréquence de 915 Mhz, une chaleur trois fois moins forte qu’un four à micro-ondes classique mais qui est supposée pénétrer la viande ou les légumes davantage en profondeur. En 2009, le premier plat Mats a été homologué par la Food and Drugs Administration (FDA) : une purée de pommes de terre. (@libe)

#Sante

Quelles nouvelles possibilités pour Amazon dans la santé ? Amazon fournit déjà des médicaments sans ordonnance et des dispositifs médicaux. Mais la société lorgne désormais le marché des traitements prescrits, selon la presse américaine. A ce titre, des analystes de Goldman Sachs ont publié une note établissant plusieurs scénarios d’accélération d’Amazon dans le marché de la santé. Devenir acteur dans la chaîne d’approvisionnement de médicaments, c’est-à-dire intermédiaire entre le laboratoire pharmaceutique et les pharmacies ou professionnels de santé. Selon Goldman Sachs, il s’agit de la piste la plus viable pour Amazon. Du moins si le géant américain s’associe à l’une des quelques sociétés investies dans ce marché représentant 125 milliards de dollars par an. Les relations complexes et opaques entre les assureurs, les fabricants de médicaments et les fournisseurs de médicament rendent l’accès à ce marché difficile pour un nouvel entrant esseulé. Outre les revenus qui pourraient être issus du partenariat, cela pourrait permettre au numéro un mondial du commerce en ligne d’accéder aux données des clients. (@latribune).

Des drones au service de la santé des Colombiens vivant dans les zones rurales. En Colombie, parcourir quelques kilomètres prend parfois des heures, en raison du mauvais état des routes ou du relief. L’accès aux soins est donc très compliqué dans certaines zones. Afin de remédier à ce problème, une entreprise colombienne réalise actuellement des tests avec des drones à Cali, la troisième ville du pays. L’objectif : assurer la liaison entre un hôpital de la ville et des centres de santé plus éloignés, en transportant du sang ou encore des médicaments. (@Observateurs).

#Tourisme

La réalité virtuelle, le nouvel outil des acteurs du tourisme. Les acteurs du tourisme multiplient les initiatives en matière de réalité virtuelle. Vendre, divertir, faire rêver ou éduquer, les objectifs sont multiples, selon le positionnement des marques. Focus sur les initiatives de Club Med, Eurostar, RATP, Kayak, et l’aquarium de Brest… (@LUsineDigitale).

#Internet

En Chine, la face cachée de la lutte contre l’addiction à Internet. Un adolescent chinois est mort moins de 48 heures après son arrivée dans un centre de rééducation destiné aux accros du Web, mardi 15 août. Les parents du jeune Li Ao, 18 ans, ont assuré avoir reçu un appel téléphonique du centre un jour et demi après l’admission de leur fils, leur annonçant que ce dernier était aux urgences. Lorsqu’ils sont arrivés à l’hôpital, ils disent l’avoir trouvé à la morgue et recouvert de cicatrices. Son décès a relancé une polémique sur la lutte contre l’addiction à Internet. Un cinquième des adolescents chinois (un quart aux États-Unis) sont en effet dépendants à la toile ou aux jeux vidéo. Cette addiction moderne a été prise au sérieux très tôt par les chercheurs du pays, qui n’hésitent pas à la comparer aux traditionnelles drogues et autres jeux d’argent. Ils la mesurent d’ailleurs selon les mêmes critères : le temps qu’on lui consacre, la modification de l’humeur, la tolérance aux autres, le besoin d’augmenter les doses, le manque que l’on ressent en cas d’arrêt, ou encore la tendance aux rechutes. (@LaCroix).