15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xNew York City, An aerial view of Manhatttan, 1930. Crédit photo : Clifton R. Adamds and Edwin L. Wisherd / National Geograpic Creative / Cordbis. Colour. A voir « Photos of the United States In The Early 20th Century » by the National Geographic Magazine. @oldpicsarchive.

#Robotique

Nouveau monde. iCub, le petit robot humanoïde européen. La chercheuse Serena Ivaldi, de l’INRIA Nancy, travaille sur le projet iCub de robot européen. L’INRIA de Nancy travaille sur un projet de robot à forme humaine doté de fonctions évoluées baptisé iCub. « iCub est un petit robot humanoïde qui a l’apparence d’un enfant de quatre ans. Il est issu projet européen de recherche lancé en 2004. iCub a beaucoup évolué. Aujourd’hui, il recouvert d’une peau artificielle qui lui permet de détecter les contacts. Il est également équipé de capteurs de force et de jambes. Il peut réellement marcher, ce qui est une prouesse technique. Il dispose de mains comptant chacune neuf moteurs qui ont été très difficile à miniaturiser. iCub est une plateforme de recherche qui nous permet de tester des technologies. Les algorithmes que nous développons sont transposables dans des robots industriels. » (@franceinfo).

Créé par une start-up de Toulouse, Flipr est un petit robot connecté qui analyse en temps réel l’état de l’eau d’une piscine. Les données sont affichées en direct sur smartphone. Il vous avertit dès qu’il y a un problème (changement de température, absence de chlore…) et vous indique exactement quoi faire pour le résoudre (rajouter de l’eau, du chlore, ou changer le cycle de filtration…). (@actutoulouse).

#Commerce

Amazon Rêve d’une Ruche Géante pour ses Drones de Livraison. Depuis quelques temps, Amazon développe un programme de livraison par drones. Mais un entrepôt classique est inadapté à ce type de livraisons, Amazon vient de soumettre l’idée de construire d’immenses ruches pour ses drones de livraison dans les centres villes. Les centres fonctionneront comme une sorte de colonie d’insectes. Un système multi-niveaux permettra un flux constant de drones entrants et sortants. « En localisant les centres d’exécution dans les villes, les articles peuvent être livrés plus rapidement à la population croissante de personnes vivant dans les villes, ainsi qu’à la grande population de personnes qui travaillent dans les villes », affirme-t-on du côté de la firme américaine. (@humanoides_FR).

#Paiement

Naissance du numéro un mondial des solutions de paiement. Bousculé par la concurrence des start-up, surveillé de plus en plus près par les régulateurs, le marché des moyens de paiement est en plein bouleversement. Mercredi 9 juillet, une opération d’ampleur est venue s’ajouter au mouvement de consolidation qui secoue le marché depuis quelques mois : le numéro un américain des solutions de paiement Vantiv a annoncé le rachat du britannique Worldpay pour plus de 10 milliards de dollars. L’opération, en gestation depuis plusieurs semaines, donnera naissance au numéro un mondial du secteur par les volumes de transactions. Valorisé plus de 20 milliards de dollars, le nouvel ensemble, baptisé « Worldpay », traitera environ 1.500 milliards de dollars de paiements et 40 milliards de transactions, via 300 méthodes de paiement dans 146 pays et 126 devises, avec un chiffre d’affaires net combiné de plus de 3,2 milliards de dollars. (@LesEchos).

#Cryptomonnaie

Comment Poutine espère doubler Pékin sur le bitcoin. Poutine ne fait jamais les choses à moitié. Et il le prouve encore une fois avec le bitcoin. Un de des proches conseillers au Kremlin, par ailleurs dirigeant d’une société de cryptomonnaies, va lever 100 millions de dollars pour développer les capacités de création de bitcoin de la Russie. L’intérêt du président russe pour cette monnaie créée en 2009 n’est pas nouveau. En juin, il a rencontré à Saint-Pétersbourg le créateur de l’ether, deuxième monnaie virtuelle du marché et fait part de sa volonté de développer l’industrie russe. Mais avec ce projet d’investissement, Poutine se donne réellement les moyens de faire de son pays l’un des plus gros producteurs de bitcoin et un concurrent direct de Pékin. (@LesEchos).

#Police

A Los Angeles, des habitants se mobilisent contre l’utilisation de drones par la police. La polémique avait déjà éclaté en 2014, lorsque la ville de Seattle, aux Etats-Unis, avait offert deux drones à Los Angeles. L’annonce par la police de la ville en début de semaine du lancement d’un programme pilote d’un an a réveillé les contestations. Alors qu’une commission composée de civils bénévoles nommés par le maire et chargée de mettre en place la politique générale de la police de Los Angeles se réunissait pour rendre son avis sur le projet, des manifestants ont fait part de leur opposition, mardi 8 août, relate le Los Angeles Times. Pourtant, le discours des forces de l’ordre se voulait rassurant : l’engin ne pourra être déployé qu’en cas de prise d’otage, d’incendie, de détection d’une bombe ou face à un forcené barricadé, et ne sera pas armé. Ils le considèrent comme un « outil de bon sens qui peut assurer la sécurité des résidents et des agents en cas de situations dangereuses ». Plusieurs voix se sont malgré tout élevées, fustigeant une absence de concertation avec la population : « Les drones représentent une importante menace pour la vie privée. Ils ne devraient être autorisés qu’après un solide débat public », a plaidé Melanie Ochoa, avocate membre de l’Union américaine pour les libertés civiles en Caroline du Sud. Les opposants craignent que ces robots ne soient utilisés à terme pour de la surveillance aérienne, voire qu’une arme soit montée sur l’engin. « Ce que ça représente, c’est l’escalade et la militarisation galopante de la police », a affirmé Hamid Khan, le fondateur de Stop LAPD Spying Coalition, un collectif d’activistes qui militent pour le respect des libertés individuelles face à la police. (@LeMondefr).

#MediaSocial

Snapchat plonge en bourse après l’annonce de résultats décevants. Cette fois, pas de filtre pour embellir la réalité. L’action de Snap, la maison mère de la populaire messagerie mobile Snapchat, chutait à Wall Street jeudi après l’annonce de résultats qui ont déçu le marché pour le 2e trimestre. Dans les échanges électroniques après la clôture de la séance officielle, Snap dégringolait de plus de 12% à 12,11 dollars, très en-dessous de son cours d’introduction en Bourse de 17 dollars en mars dernier. Les investisseurs sont notamment déçus par le nombre d’utilisateurs quotidiens (DAU) qui, à 173 millions, est en-dessous de la moyenne de leurs attentes (175 millions) même s’il a progressé de 21% sur un an. Le réseau social a affiché un bond de 153% de son chiffre d’affaires sur un an à 181,6 millions de dollars mais sa perte nette s’est creusée passant de 115,9 millions à 443 millions de dollars sur un an. Le marché attendait un chiffre d’affaires de 186 millions de dollars. A lire aussi : La story boursière de Snapchat est-elle trop belle ? (@LExpress).

Quatre graphiques qui montrent pourquoi Snap n’a plus la cote en Bourse. Le groupe va donc toucher son plus bas historique depuis son entrée à Wall Street en mars dernier : avec cette baisse, sa capitalisation boursière ne sera plus que de 13,95 milliards de dollars. Très loin de son record à près de 31,76 milliards. En cinq mois et demi, le cours du titre a fondu de 56%. Gros plan sur les quatre indicateurs clés de Snapchat qui inquiètent investisseurs et marchés financiers. (@LesEchos).

#Streaming

Les trois vies de Netflix. Les profondes évolutions du marché, tirées ou non par des révolutions technologiques, peuvent provoquer le déclin d’anciens champions. Un groupe leader un jour peut se retrouver rapidement dépassé s’il n’arrive pas à se remettre en cause et à s’adapter lorsque son environnement concurrentiel évolue en profondeur. Netlfix n’appartient pas à cette catégorie. Au contraire. En une vingtaine d’années d’existence, le groupe construit par Reed Hastings a plus d’une fois prouvé qu’il était capable de faire pratiquement table rase du passé pour se réinventer totalement. Né en 1997 comme entreprise de location de DVD, Netflix tua ses concurrents en s’appuyant sur une démarche originale. Blockbuster, alors numéro un du secteur, disposait d’un vaste réseau de boutiques et réalisait l’essentiel de sa marge en facturant de lourdes pénalités de retard pour les K7 vidéo et DVD rendus hors délais. @LesEchos). A lire aussi : Streaming : Netflix contraint d’acheter des contenus (@Figaro_Economie).

#RealiteVIrtuelle

Le premier jeu vidéo en réalité virtuelle contrôlé par la pensée est déjà là. Les jeux vidéo en réalité virtuelle sont autrement plus immersifs que leurs prédécesseurs. Si vous le niez, c’est que vous n’avez jamais joué à Resident Evil 7avec le Playstation VR sur la tête. Le problème, c’est que les périphériques qui font le lien entre vous et le jeu vidéo, aussi VR soit-il, ont à peine changé. Les engins comme le Virtuix Omni ou le Stricker ne s’adressent qu’aux nolife pleins aux as. Pour les autres, c’est clavier-souris ou manette avec reconnaissance de mouvement. Pas très futuriste. Heureusement, le progrès est en marche. Il y a une dizaine de jours, pendant le séminaire SIGGRAPH, la startup américaine Neurable a dévoilé le premier contrôleur de jeux vidéo VR basé sur une interface neuronale directe. Grâce à cette sangle pour casque de réalité virtuelle HTC Vive sur laquelle sont fixées sept électrodes, les joueurs peuvent mener une petite aventure interactive à son terme par la seule force de la pensée. Bien sûr, l’imposant dispositif ne permet pas encore de caler un 360 noscope à l’AWP sans remuer le petit doigt, mais c’est un premier pas. (@motherboardfr).