13 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« Sur son lit de mort, personne ne se dit : « J’aurais aimé passer plus de temps sur Facebook » ». Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l’entreprise, James Williams est devenu aujourd’hui le chantre de « l’ethics by design ». D’après lui, l’ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix. (@usbeketrica).

#Sport

Mondiaux d’athlétisme : Julius Yego, le Kényan qui a appris le javelot grâce à YouTube. Sur les hauts plateaux du Kenya, le sport roi est la course à pied. C’est là que Julius Yego est né. Plus précisément à Cheptonon, dans la vallée du Rift. Mais au lieu de se diriger vers le fond ou le demi-fond, il a choisi une discipline très peu pratiquée en Afrique : le javelot. « Enfant, je pense que j’avais déjà le javelot dans le sang », explique-t-il dans une vidéo que lui a consacré la marque GoPro. Il s’est donc trouvé un allié de poids : YouTube. Par manque d’argent, il ne peut participer à des championnats junior en Pologne, mais l’homme ne se décourage pas et se tourne vers la plateforme vidéo pour se perfectionner, raconte CNN.  « La première fois que je m’y suis connecté, c’était en 2009, quand je voulais m’entraîner sérieusement mais que je n’avais pas de coach », explique-t-il. Ses tutoriels ? Les performances des plus grands lanceurs de javelot. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Facebook et Disney rejoignent Amazon pour s’attaquer à Netflix et à la TV. A retenir cette semaine : – Le combat contre les fake news passe par l’empowerment citoyen ; – Comment mettre fin au monopole de Google ; – Intelligence artificielle : bienfait ou danger pour l’humanité ; – Nous sommes au début d’une révolution visuelle du journalisme ; – Apprendre des langues grâce à la réalité virtuelle.(@Metamedia).

#Logement

La maison connectée peut-elle vraiment être écolo ?On voit mal comment empiler dans sa maison toutes sortes d’appareils et de capteurs peut permettre de faire des économies d’énergie. En plus, l’argument écologique est loin d’être la priorité de passionnés de domotique, plus intéressés par la promesse de confort et de sécurité. Mais la nouvelle génération de solutions domotiques semble pourtant en mesure de faire baisser de façon substantielle la facture énergétique, et de réconcilier ainsi geeks friands de gadgets et écolos technosceptiques. (@usbeketrica).

#Ville

Smart Cities à la française La smart city a vocation à répondre, avec le renfort des nouvelles technologies et des nouveaux usages qui en découlent, aux grands enjeux urbains (sécurité, eau, électricité, mobilité, développement durable…). Ces réponses impliquent, souvent, un contrôle et un monitoring transversaux des différentes dimensions urbaines jusqu’ici traitées en silo. L’exploitation massive des données, la mise en place de nouvelles formes d’interaction avec le citoyen, le déploiement de nouveaux services et plateformes en lien avec l’économie collaborative sont autant d’incontournables pour réussir le déploiement de la smart city. A lire la dernière étude @RolandBerger.

#Agriculture

Une application pour démocratiser la permaculture. Depuis les années 70, de plus en plus d’agriculteurs et de particuliers se tournent vers la permaculture. Inspirée du fonctionnement naturel des écosystèmes végétaux, elle permet de concevoir des cultures autosuffisantes tout en respectant la biodiversité. En pratique, il s’agit de créer un espace de culture faisant interagir différentes espèces entre elles, animales ou végétales. Plus les espèces sont locales et saisonnières, plus il y a de chance qu’elles résistent aux conditions climatiques du terrain sans l’intervention de l’homme. Aujourd’hui, les entreprises rejoignent le mouvement, à l’image de la start-up Greenastic qui a lancé une application dédiée aux jardiniers du dimanche. Elle vous permet de faire les bons choix en modélisant votre jardin sur écran avant de vous lancer dans une mini révolution agricole. Pour agencer au mieux votre carré de verdure, connectez-vous, indiquez les espèces que vous souhaitez cultiver et leur quantité, puis l’algorithme de Greenastic vous indiquera les meilleures interactions possibles. L’entreprise cherche à s’adapter à tous les profils, même les plus néophytes: en quelques clics, des graines non traitées à la traçabilité parfaite arrivent chez vous, prêtes à l’emploi.(@Socialter).

#Entreprise

« Madame de » : le succès d’une société toulousaine de gouvernantesÀ l’heure où toujours plus de startups cherchent à percer avec leurs innovations, c’est avec un concept vieux comme le monde que la PME de la Toulousaine Coralie de Saint-Martin est en train d’exploser. Créée en avril 2015 avec un capital social de 3 000 euros, la société « Madame de » propose aujourd’hui les services de 26 nurses, personnels de maison et gouvernantes haut de gamme à Toulouse. Cahier des charges ultra-personnalisé et retour à une éducation à la française pour les enfants ont permis à la petite entreprise d’engranger 250 000 euros de chiffre d’affaires en 2016, et d’ouvrir une deuxième agence à Bordeaux au mois de mars. En 2018, si tout va bien, le chiffre d’affaires de « Madame de », nommée ainsi pour rappeler l’éducation aristocratique, devrait dépasser le million d’euros. (@LaTribuneTlse).

#Diversite

L’affaire de sexisme qui agite Google expliquée en 8 questions. Ce qui était à l’origine une polémique sur le sexisme s’est transformé en violent débat sur la liberté d’expression, dans lequel Google tente, avec difficulté, d’apaiser les esprits. Tout est parti d’un manifeste sexiste critiquant la politique de diversité de Google, rédigé et diffusé en interne par un employé, James Damore. Après plusieurs jours de controverse, Google a décidé de le licencier lundi 7 août, ce qui a ravivé la polémique. Depuis, l’entreprise est embourbée dans une situation très délicate, dont elle peine à s’extraire. (@Pixelsfr).

Soixante employées et ex-employées de Google envisagent une class action. L’été n’a rien d’un long fleuve tranquille pour Google. Plus de 60 employées et ex-employées de l’entreprise américaine songent à lancer une class action (un recours collectif en justice) à l’encontre de la firme de Mountain View pour sexisme et disparités salariales, rapporte un article du Guardian. James Finberg, leur avocat, explique au quotidien britannique que ces employées auraient perçu des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues masculins malgré des qualifications équivalentes et des postes similaires au sein de l’entreprise. Il ajoute qu’elles auraient été freinées dans leur carrière chez Google à cause d’une culture hostile envers les femmes. A ce stade, l’avocat se serait entretenu avec environ la moitié des potentielles plaignantes. Dans leurs témoignages, plusieurs d’entre elles indiquent que les différences de salaire atteignent 40 000 dollars sur une rémunération annuelle. (@LUsineDigitale).

#Automatisation

Camions, drones, tracteurs… Ces machines qui seront autonomes avant l’automobile. Lorsque l’on parle de systèmes de conduite autonome, on pense immédiatement à l’automobile : l’autopilote de Tesla, les prototypes Renault Next Two, les expérimentations d’Uber… Cependant, les voitures comptent parmi les appareils les plus difficiles à automatiser, étant donné leur rôle central dans nos sociétés et le nombre d’accrocs potentiels. Avant elles, de nombreuses machines seront capables de se mouvoir sans pilotage humain. Certaines sont d’ailleurs déjà sur le marché. Petit tour d’horizon avec les drones, les camions, les tracteurs, Le bus autonome, le service de chambre, les charriots et les sacs à dos. (@RSLNmag).

#Transport

Après les voitures, Tesla s’attaque aux camions autonomes. Tesla pourrait bien tester un premier prototype de camion autonome dès septembre, selon Reuters qui a pris connaissance d’un échange de mail entre le constructeur et le Department of Motor Vehicles (DMV) du Nevada. Le groupe automobile dirigé par Elon Musk développe actuellement un camion électrique en conduite autonome, capable d’évoluer en « formations » (platoon) à la suite d’un véhicule de tête. Les poids lourds sont considérés comme un bon test des capacités de conduite autonome car ils sont moins soumis aux aléas du trafic urbain que les automobiles et leur vitesse sur autoroute est relativement constante. En Europe, organisé l’année dernière par les Pays-Bas, le « European Truck Platooning Challenge » a permis à six constructeurs de poids-lourds européens (Daimler Trucks, DAF, Man, Iveco, Scania et Volvo) de tester les camions automatisés à travers l’Europe. (@LesEchos).