09 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 août 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Photographie 

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Que devient le photographe derrière les selfies de singes ? « Tout le monde gagne de l’argent avec ces clichés, sauf moi ! » Quand David Slater s’aventure, en 2011, sur Célèbes, une île indonésienne, le mot « selfie » n’est pas encore entré dans le dictionnaire. Guide à la main et sac de vingt kilos sur le dos, il s’est fixé pour objectif de ramener des clichés d’espèces rares. Mais en pleine jungle, ce sont des macaques à crête qui appuient sur le déclencheur de son appareil. D’abord repris par le Daily Mail puis diffusés dans le monde entier, les autoportraits des singes n’ont pourtant pas fait la fortune du photographe britannique, dont la propriété intellectuelle a été contestée par Wikipédia et l’association de défense des animaux Peta. « Les gens pensent que je gagne des millions. Mais tout le monde gagne de l’argent grâce à mes photos, sauf moi ! » David Slater à @franceinfo.

#RealiteVirtuelle

Des jeux vidéos pour toute la famille. « Youhou ! », s’exclame la jeune Éva. Elle est ailleurs. Si elle a les pieds sur terre à Paris, elle a la tête dans le ciel dans son casque de réalité virtuelle. Une fois sur les yeux, il fait disparaître le monde autour de nous et laisse place à une autre réalité à 360 degrés. Yoann Alves, technicien de la salle Virtualtime, détaille les ambitions du projet : « Notre but était d’avoir des expériences pour tous types d’âge et on a voulu en avoir une vingtaine qui soient pensées et réfléchies pour que chaque personne de la famille puisse venir ici et passer du bon temps ! » Verdict : « C’était trop bien », se régale Éva. Toujours dans la capitale, quelques mètres plus loin, une autre salle a décidé de plonger le concept de réalité virtuelle dans l’univers des jeux d’arcades, nés dans les années 1970. Ce qui plaît dans cette expérience, c’est aussi « le côté social », explique Yohan avant de continuer : « Ne pas seulement venir pour jouer dans son coin ». D’autres salles ouvrent déjà à Lyon (Rhône), Angers (Maine-et-Loire) et Rennes (Ille-et-Vilaine). C’est peut-être le début d’une révolution dans le jeu vidéo. (@franceinfo).

Les jeux en réalité virtuelle: le retour high-tech des salles d’arcade ?

 Que diriez-vous de survoler la capitale dans la peau d’un aigle ? Il ne faut pas grand chose pour cela, un simple masque et vous voilà partis. Ces dernières années, plusieurs salles de jeux en réalité virtuelle ont vu le jour. Une nouvelle façon de jouer qui rappelle les célèbres salles d’arcade où l’on se précipitait dans les années 90, une pièce de 1 Franc dans la poche. Quel avenir pour la réalité virtuelle ? Selon une étude, 39% des développeurs de jeux travaillent actuellement sur des applications VR (réalité virtuelle) ou AR (réalité augmentée). Selon un rapport de Greelignt Insights, le marché de la réalité virtuelle pourrait atteindre 7,20 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Vous l’aurez compris, le marché des jeux en réalité virtuelle est en pleine expansion. En France, des salles ouvrent à Paris mais aussi à Lyon, à Angers ou à Rennes. Retour sur le « phénomène VR ». (@Culturebox).

#Television

Comment la série japonaise « Terrace House » révolutionne la télé-réalité. Quand on vous dit télé-réalité, quelle séquence vous vient en tête ? Loana et Jean-Edouard dans la piscine de « Loft Story » ? Sandra Lou qui chute dans les escaliers après avoir été rejetée par le « Bachelor » ? Nabilla qui s’exclame « Non mais allô quoi » dans le confessionnal des « Anges de la télé-réalité » ? Revoyez votre conception du genre. Le japonais « Terrace House » est à 1000 lieues de l’humiliation et des injonctions permanentes aux candidats : ici, pas d’alcool outre-mesure, pas de maillots de bain à tout bout de champ, pas de confidence face caméra. « Terrace House » suit la vie comme elle vient, c’est-à-dire dans son manque de spectaculaire et son ennui latent. Paradoxalement, cela en fait l’une des émissions les plus passionnantes du moment. A la recherche de contenu original, Netflix s’est déjà frotté à tous les styles : de la série (« Orange is the New Black », « House of Cards ») au documentaire (« Making a Murderer », « The Keepers ») en passant par le jeu (« Ultimate Beastmaster ») et le talk-show (« Chelsea »). Il restait, pour le géant de la VOD, à conquérir le terrain de la télé-réalité. C’est chose faite avec « Terrace House: Boys & Girls in the City », produit en association avec Fuji TV, qui reprend une franchise japonaise riche de huit saisons diffusées entre 2012 et 2014. (@teleobs).

#MediaSocial

Twitter n’efface pas les tweets haineux, un artiste les tague devant leur bureau. Le projet, intitulé #HeyTwitter, dénonce la politique de modération du réseau social. L’artiste israélien et berlinois Shahak Shapira a retranscrit 30 messages de haine devant les bureaux de Twitter à Hambourg. Le but est de dénoncer la politique de Twitter et le manque de modération. « Au cours des six derniers mois, j’ai répertorié 450 messages haineux sur Twitter et Facebook. Ces déclarations n’étaient pas seulement des insultes ou des blagues, mais de sérieuses menaces de violence, de l’homophobie, de la xénophobie ou du négationnisme. Ce sont des choses que personne ne devrait dire ou lire », explique Shahak Shapira dans une vidéo postée sur YouTube. (@LExpress).

#Politique

Cinq indices qui montrent que Mark Zuckerberg pourrait viser la Maison-Blanche. Vers un combat de milliardaire pour occuper le Bureau Ovale en 2020 ? Les spéculations vont bon train autour des ambitions présidentielles de Mark Zuckerberg. Pour certains médias américains, le patron de Facebook aurait en tête d’évincer Donald Trump de la Maison-Blanche, et disséminerait des indices ici et là. (@LObs).

#Transport

Les Français rejettent en bloc la voiture 100% autonome. Outre les barrières technologiques et réglementaires, le déploiement des véhicules autonomes dépendra aussi de leur acceptation sociale. Alors que constructeurs, équipementiers et géants du numérique investissent des centaines de millions de dollars dans la course au véhicule sans chauffeur, une étude réalisée par Opinion Way pour le compte de WMware montre que le grand public n’est pas encore prêt à sauter le pas, du moins dans l’Hexagone. Selon l’enquête, menée auprès de 1005 personnes en France au mois de mai dernier, seuls 18% des sondés trouvent un intérêt dans un véhicule qui serait complètement autonome. L’étude indique que plus de la moitié d’entre eux (56%) n’utiliserait pas un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine. Plusieurs craintes expliquent ce rejet. 59% d’entre eux craignent que le véhicule autonome ne prenne pas la bonne décision. 46% des sondés évoquent aussi le manque de contrôle sur le véhicule, quand 45% ont peur d’avoir un accident. Viennent ensuite l’absence de plaisir de conduire (41%) et la peur que le véhicule soit piraté (40%). (@LUsineDigitale).

#Banque

Ma conseillère bancaire est un robot ! L’intelligence artificielle (IA) a fait son entrée dans les banques françaises, dans les back-offices, pour aider les conseillers à traiter certains emails au Crédit Mutuel, par exemple. En Suède, elle a carrément débarqué au service client, à la banque SEB (Skandinaviska Enskilda Banken). Depuis novembre dernier, la banque a recruté « une nouvelle employée numérique », une blonde souriante appelée Aida, qui répond directement aux questions des clients sur la page d’accueil du site web. L’ex-directrice générale de SEB, Annika Falkengren, en avait fait une démonstration bluffante lors de la dernière assemblée générale des actionnaires, en mars dernier (voir le passage à la 15e minute). « Je suis toujours au travail, 24 heures par jour, 365 jours par an. J’ai le sens du service et j’ai soif d’apprendre », répond Aida d’une voix légèrement robotique. (@latribune).

#Futur

Se divertir en 2067, entre ivresse du virtuel et fièvre du sport robotique. Dans Total Recall, des souvenirs artificiellement implantés permettent, sans se déplacer, de jouir du plaisir d’endroits paradisiaques ou d’incarner des personnages imaginaires dans des jeux de rôle plus vrais que nature. Dans Westworld, le parc d’attraction est devenu une ville peuplée de robots humanoïdes esclaves des visiteurs. Aldous Huxley imaginait lui les Feelies, sorte de cinéma offrant la sensation tactile associée à l’image, tandis que William Gibson, avec son StimSim, anticipait des expériences sensorielles vécues par une personne et pouvant être diffusées, ou re-vécues par une autre personne. Où, avec quoi et par quels moyens nous divertirons-nous dans 50 ans ? (@UsbekEtRica).

#Canada

Un robot pour faciliter la vie des immigrants. L’assistant virtuel appelé IVA (Immigration Virtual Assistant), est le nouveau guide pour les premières étapes d’immigration. En lançant IVA, le cabinet EXEO a souhaité démocratiser l’accès à cette information, en plus d’accélérer et de faciliter le processus de recherche et de traitement des demandes d’immigration. « Le processus d’immigration est fastidieux et diffère selon chaque pays d’origine. Nous voulions mettre notre expertise au service des gens qui souhaitent s’installer, travailler ou étudier au Canada, en leur offrant une solution qui puisse faciliter les premières étapes de leurs démarches », explique Me Marc-André Séguin, co-fondateur de IVA. (@tvanouvellesa).

#Diversite

L’employé de Google viré pour sexisme devient le héros des ultraconservateurs. Les inégalités entre les hommes et les femmes dans le secteur des nouvelles technologies auraient une « cause biologique ». C’est en tout cas ce qu’affirmait James Darmore, un ex-ingénieur de Google dans une note interne de la firme, publié en intégralité sur Guizmodo. Une explication qui n’a pas vraiment convaincu sa direction. Après la polémique qui a éclaté ce week-end, James Darmore a été licencié ce lundi. Dans un mail envoyé au personnel, que s’est procuré Recode, le PDG de Google, Sundar Pichai s’est expliqué sur les raisons de ce renvoi, tout en rappelant le droit des employés à s’exprimer : « Certains passages violent notre Code de conduite et franchissent les limites en avançant des stéréotypes de genre nuisibles sur notre lieu de travail […] Suggérer qu’un groupe de nos collègues a des traits qui les rend biologiquement moins adaptées à ce travail est offensant. » Twitter a connu une avalanche de réactions, et en bonne place, des internautes devenus de fervents soutiens de l’ancien employé de Google. La requête « James Darmore » s’est d’ailleurs hissée à la 6ème place des tendances Twitter aux Etats-Unis, cette nuit. « James Darmore de Google pense juste ce que pensent des millions d’Américains. C’est pourquoi l’alt-right continue de grossir. Nous avons raison », avance un internaute. (@LObs).