05 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes géants du transport maritime investissent dans des cargos autonomes. Des bateaux autonomes et des robots sous-marins ont déjà pu être observés en Norvège, bientôt à Amsterdam, mais aussi sur les mers et océans du monde, récoltant des datas. C’est indéniable, la mobilité autonome de demain n’aura pas lieu que sur la terre, mais aussi sur la mer. Si les bateaux autonomes déjà opérationnels sont encore de taille réduite, les géants du fret comptent bien remédier à cela en construisant des flottes de cargos autonomes. Un marché ambitieux, sur lequel de nombreux acteurs se positionnent : au Japon, un consortium de constructeurs de navires (comprenant Mitsui O.S.K, Ltd et NYK Line, deux des plus grands groupes de transport maritime nippons) et d’armateurs travaille de concert pour mettre au point une technologie qui permettrait aux navires de suivre leur route de manière autonome. Équipés d’une IA, ces navires analyseront toutes sortes de données, de la météo au trafic maritime, pour déterminer la route la plus adéquate, mais aussi la plus sûre. Le consortium espère pouvoir commencer la mise en chantier de cette flotte autonome d’ici 2025, moyennant plusieurs centaines de millions de dollars. (@rslnmag.fr).

Des navettes autonomes roulent à La Défense. Trois navettes autonomes sont testées jusqu’à la fin de l’année dans le quartier d’affaires de La Défense. Ces véhicules sans chauffeur « circuleront pendant six mois sur l’esplanade » de La Défense, où elles desserviront 9 arrêts. Ces trois navettes, à propulsion 100% électrique, peuvent emporter chacune 11 passagers assis et 4 debout, à une vitesse moyenne de 7 km/h, avec une pointe à 10 km/h. Dans un premier temps, un agent sera présent à bord de chaque navette durant l’été, puis les véhicules circuleront sans présence de personnel à bord à partir de la rentrée (@France3Paris).

#MediaSocial

Auvergne Rhône-Alpes ouvre son espace numérique régional à Facebook. Première initiative commune entre Facebook et la Auvergne Rhône-Alpes : une demi-journée de formation le 3 juillet à Lyon ouverte à plusieurs centaines de TPE et PME auvergnates et rhônalpines pour mieux utiliser Facebook et Instagram dans leur business : construire sa notoriété et son image de marque, générer du trafic en ligne et en magasin, recruter de nouveaux clients, fidéliser la clientèle. Cinq autres rencontres PME 2.0 seront organisées à partir du mois de septembre dans cinq autres villes de la région. D’autre part, des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieur, d’écoles de commerce et de l’université accompagneront pendant six mois des entreprises dans leur transformation digitale sous la supervision de Facebook. Ils bénéficieront d’un espace dédié sur le campus numérique de la région qui ouvrira en septembre à Lyon. Des programmes de formation seront aussi dévolus à 8 000 TPE-PME de la région pendant une durée de deux mois pour les aider à mieux maitriser les outils digitaux. Une plate-forme de formation en ligne intitulée « Boostez votre business » et spécifique à Auvergne Rhône-Alpes sera créée. Elle proposera de courts modules interactifs gratuits sur l’utilisation de Facebook et Instagram. (@LUsineDigitale).

#Publicite

Face à Facebook et Google, les éditeurs de presse regroupent leurs forces. Si le marché de la publicité numérique se développe, la part que Facebook et Google accaparent est toujours plus grande. Ces derniers dominent ainsi les segments du « search » (la recherche en ligne) et des réseaux sociaux, qui ont représenté 68 % du marché numérique français en 2016 et 92 % du marché mobile, selon les chiffres de l’Observatoire de l’e-pub, une étude réalisée par PwC pour le Syndicat des régies Internet (SRI), en partenariat avec l’Union des entreprises de conseil et achat média (Udecam). Le poids des deux groupes américains – de plus en plus souvent qualifiés de « duopole » – repose en premier lieu sur leur puissance : en France, Google concentre plus de 90 % de part de marché dans la recherche en ligne et Facebook affiche 33 millions d’utilisateurs actifs. Ils s’appuient aussi sur leur avance dans le domaine des données, qui est au cœur des nouvelles offres publicitaires : grâce à des points de contact très réguliers avec les internautes, souvent plusieurs fois par jour, les deux plates-formes comprennent ce qu’ils recherchent ou apprécient. Elles disposent aussi de puissances de calcul incomparables. (@LeMondefr).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi : « Station F est une vitrine pour la France ». Que représente l’inauguration de Station F pour vous ? Mounir Mahjoubi : « Beaucoup d’espoir ! C’est un projet privé qui a été soutenu par l’Etat et par la Ville de Paris, mais c’est avant tout un projet d’entrepreneur. Et un projet d’entrepreneur, c’est un espoir, un pari. Eh bien là, il y a eu un pari : celui de faire le plus grand lieu de développement des potentiels, de ceux qui ont des projets, qui ont envie de les développer, de les faire grandir, en France, à Paris, quel que soit leur milieu d’origine, quelle que soit leur formation d’origine. Les gens rentrent ici sans condition, à part celle de l’énergie et du talent. Il y a des grandes marques qui sont venues subventionner plusieurs incubateurs. Il y a des incubateurs qui vont être portés directement par le lieu, il y a des gens qui vont venir par eux-mêmes. Moi j’attends de voir et ça va être génial. » (@LUsineDigitale)

Les huit technologies essentielles et leur application dans l’entreprise. Tweet de @damoclesrh : https://twitter.com/damoclesrh/status/881486400633405440

x

#Technologie

La blockchain, une révolution aux applications innombrables. C’est une nouvelle technologie complexe, une révolution conceptuelle et un outil qui va révolutionner nos vies. Pas moins. Et, pourtant, qui comprend vraiment les tenants et aboutissants de la blockchain ? C’est tout l’intérêt du livre de Stéphane Loignon, un modèle d’ouvrage pédagogique dans lequel l’auteur parvient à vulgariser un sujet ardu sans céder aux caricatures et aux approximations. Oui, la blockchain pourrait remettre en cause les fondements sur lesquels notre société repose: banques, assurances, places financières, Etat et administrations publiques; et les plateformes qui ont émergé comme les nouveaux intermédiaires pourraient s’effacer au profit d’une économie décentralisée et collaborative. Voilà pour les enjeux. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Un moteur de croissance pour la santé. Les opportunités de croissance sont difficiles à obtenir sans investissement important, mais l’intelligence artificielle est une machine autonome pour la croissance dans le secteur de la santé. Selon l’analyse d’Accenture, lorsqu’elles sont combinées, les principales données cliniques sur les applications d’intelligence artificielle en matière de santé peuvent potentiellement générer des économies annuelles de 150 milliards de dollars pour l’économie américaine des soins de santé d’ici 2026. L’intelligence artificielle dans le secteur de la santé représente une collection de technologies multiples permettant aux machines de détecter, de comprendre, d’agir et d’apprendre afin qu’elles puissent exercer des fonctions de santé administratives et cliniques. Contrairement aux technologies existantes qui ne sont que des algorithmes/outils qui complètent un humain, aujourd’hui, l’intelligence artificielle en matière de santé peut véritablement augmenter l’activité humaine. (@iatranshumanism).

#Internet

La Corée du Nord a ouvert un site internet officiel, chose rare, avec des photos étranges dedans. Le site internet officiel du ministère des Affaires étrangères nord-coréen, disponible à l’adresse http://www.mfa.gov.kp, a été lancé le mardi 20 juin. C’est la première fois qu’un organe si haut placé de l’État communiste ouvre un espace Web officiel. Bon, le contenu n’est pas vraiment excitant : on retrouve des annonces, des déclarations et l’agenda du ministère en question. Pour avoir des nouvelles quotidiennes du régime gouverné d’une main de fer par Kim Jung-un, ce n’est sans doute pas l’idéal en terme d’indépendance de l’information. Mais il peut être utile pour les personnes faisant des recherches sur le long terme, puisqu’il est notamment alimenté par les dépêches de l’agence de presse officielle de la Corée du Nord. A lire aussi : La Corée du Nord est encore plus surréaliste en vidéo à 360° (@MashableFR).

#Données

Sur Twitter, un homme publie son CV rempli grâce aux suggestions de Google. Cet auteur britannique voulait rafraîchir son CV. Il a rempli tous les champs du document, aidé de la fonction Autocomplete de Google, raconte Mashable, puis l’a publié sur Twitter. Avec des résultats plus ou moins pertinents… « Mon nom est Khan », « Je vis seul », « Je suis bon à rien », « Je suis né pour t’aimer »… Ces phrases inscrites sur le CV de l’auteur londonien Aaron Gillies ont été obtenues grâce à l’outil Google Autocomplete, cette fonction qui permet à la firme américaine de suggérer des réponses en fonction des informations qu’elle connaît sur vous, et des réponses les plus fréquemment données. (@20minutes).

#Piratage

Comment des espions russes piègent les soldats américains sur Facebook. Plus besoin d’infiltrer personnellement un corps d’armée ou une administration. Un compte Facebook, une photo charmante et un message privé suffisent à certaines agences de renseignement pour capter des informations confidentielles. C’est ce que rapporte Politico, qui raconte dans une enquête publiée le 12 juin dernier comment les espions russes  utilisent le premier réseau social mondial pour inonder l’armée américaine de propagande. La Russie est de ces pays qui utilisent les réseaux sociaux pour récupérer des informations gouvernementales confidentielles. À côté du piratage de comptes et de données personnelles, la création de fake news et leur circulation orchestrée, les espions russes essaient aussi d’amadouer les soldats américains sur Facebook en les ajoutant comme ami. Sous couvert d’une fausse identité bien sûr, généralement féminine et séduisante. « Certaines techniques ne sont pas très sophistiquées, d’autres plus complexes », explique à Politico, John Bambenek, responsable des renseignements. A lire aussi : Des hackers russes auraient utilisé l’Instagram de Britney Spears pour mener à bien leurs attaques  (@MashableFR).

#VenteArmes

Amesys : les tribulations égyptiennes d’un marchand d’armes numériques français. Eté 2011 : rattrapé par le printemps arabe, Mouammar Kadhafi est en fuite. Dans une Libye insurrectionnelle, une entreprise française inconnue du grand public prend la lumière à son corps défendant. Au cœur d’un centre d’écoute de Tripoli, deux journalistes du Wall Street Journal identifient formellement son logo sur un panonceau. Elle s’appelle Amesys, et elle a vendu un système de surveillance des télécommunications à la Jamahiriya du colonel. Une « faveur » de Nicolas Sarkozy, pour signer le retour de Kadhafi dans le concert des nations, avec l’aide de l’incontournable intermédiaire Ziad Takieddine. Un an plus tard, une information judiciaire est ouverte contre Amesys, pour complicité d’actes de torture. Ses outils auraient permis au régime libyen de traquer et de torturer des opposants. L’enquête est alors confiée au tout nouveau pôle du tribunal de grande instance de Paris, spécialisé dans les crimes contre l’humanité. Depuis, le dossier, inédit, avance chichement. Tous les protagonistes, ingénieurs, grand patron, victimes, ont été entendus. Les dernières gardes à vue ont eu lieu au printemps et, selon nos informations, Amesys a été placé sous le statut de témoin assisté le 30 mai. L’entreprise a fini par devenir le Voldemort de la surveillance électronique : à la simple évocation de ce nom, les visages se ferment. Mais quelques langues se délient. Aiguillé par plusieurs sources, Télérama a retrouvé la trace de cette boîte sulfureuse en Egypte. En 2017, une entreprise française poursuivie pour avoir fait commerce avec un dictateur continue d’écouler les mêmes produits auprès de pays pas plus fréquentables. Pis, elle le fait avec l’aide des autorités hexagonales. Business as usual. Au risque de voir l’Histoire bégayer. (@telerama).

04 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

nullDis-moi ce que tu likes, je te dirai quoi consommer. Les marques pourraient-elles tirer profit des méthodes controversées utilisées pour influencer les électeurs sur les réseaux sociaux ? Nous sommes dépossédés de nos données. Crunchées, analysées, décortiquées, et mises au service d’hommes politiques, cela donne les événements que l’on connaît : le Brexit, l’an passé, a sonné la sphère internationale ; et l’élection de Donald Trump en a remis une couche. A l’occasion des Cannes Lions, Chuck Porter de CP+B animait une discussion entre Michal Kosinski, Professeur à Stanford, et Sabrina Siddiqui, Reporter Politique au Guardian. L’idée : tirer des leçons, pour les marques et les marketeurs, de la façon dont nos propres données nous influencent, et créent des arguments pour nous faire plier. Michal Kosinski, avait suggéré cette possibilité en lançant, en 2009, une application Facebook. Baptisée « MyPersonality », elle invitait les utilisateurs à répondre à une série de questions orientées de manière à définir leur profil. Liées aux données qu’ils avaient indiquées sur Facebook (et notamment leurs centres d’intérêt), il était possible d’établir des corrélations dont les utilisateurs n’avaient aucune idée. Au total, plus de 7 millions de personnes ont fait le test. (@LADN_EU).

À quoi ressembleront les boutiques de demain ? Il n’y a pas qu’Amazon dans la vie. C’est en tout cas ce que les boutiques physiques veulent croire. Tandis que le géant du e-commerce multiplie les nouveaux services en ligne comme dans la « vraie vie », livraisons par drone, librairies et supérettes autonomes pour une expérience d’achat toujours plus simple et fluide, les autres acteurs de la vente tentent de rivaliser. Dans le cadre de la deuxième édition du Look Forward Fashion Tech Festival, organisé à la Gaîté Lyrique du 28 juin au 2 juillet, des professionnels du monde de la mode se sont interrogés sur « le magasin du futur ». Entre préservation de la relation vendeur-client et innovations technologiques, voilà une ébauche de ce à quoi pourraient bientôt ressembler nos après-midi shopping. (@MashableFR).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

L’assistant intelligent : au cœur du foyer de demain ? Le marché des assistants intelligents, aujourd’hui dominé par les GAFA, interpelle autant qu’il attire avec des promesses de nouveaux usages et marchés multiples. Amazon avec Alexa, Apple avec Siri, Google avec Assistant, Microsoft avec Cortana … ces technologies basées sur un système de commande vocale sont censées accélérer la présence des intelligences artificielles dans notre vie quotidienne, notamment dans nos foyers. Il semble que le marché soit réactif : selon une étude de Global Market Insights, il devrait représenter 3 milliards de dollars en 2020, 11 milliards en 2024[1]. Assistant vocal, intelligent ou universel, les termes correspondent en fait à des réalités technologiques et à des usages très variés. « On est en train de vivre une évolution remarquable. Ça peut faciliter la vie quotidienne. Mais il y a encore beaucoup de défis techniques et d’utilisation à relever. », explique Moustafa Zouinar (OrangeLabs). (@zdnetfr).

#Ville

Ville durable, maison connectée, mobilité électrique… de quoi sera fait notre avenir électrique ? « EDF et les startups, c’est une histoire de plus de 10 ans », ainsi nous indiquait Julien Villeret, directeur de la communication Groupe EDF, en marge de VivaTech il y a quelques semaines. Cette année encore, le groupe les accompagne avec les Prix EDF Pulse auxquels plus de 500 startups européennes ont candidaté dans 4 catégories : Smart home, Smart city, Smart health et Smart business. Parmi les grands acteurs de l’énergie, EDF a ainsi développé, au fil du temps, toute une gamme de services et de dispositifs au service des startups. Investissement, accompagnement métier en Ile-de-France, en régions ou à l‘étranger, co-développement de solutions innovantes, le groupe tisse sa toile dans l’écosystème et pour se donner de nouvelles perspectives et irriguer ses équipes en agilité et en Open Innovation. (@bymaddyness).

#Transport

Facebook annonce le succès du second vol d’essai de son drone Internet, un an après un premier crash. Pour son deuxième vol d’essai, Aquila, le drone solaire de Facebook censé pouvoir connecter à Internet les zones les plus reculées, s’est posé sans encombre après une heure et quarante-six minutes dans les airs, a assuré jeudi 29 juin Mark Zuckerberg, le patron du plus grand réseau social au monde. Le premier essai, il y a un an, avait été bien moins convaincant. Facebook avait annoncé le succès complet du vol d’une heure et trente-six minutes, avant qu’une enquête du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) ne révèle un crash à l’atterrissage et des problèmes structurels de l’avion. Cette fois-ci, affirme le patron de Facebook, le drone de 43 mètres de large et de 408 kilos est bel et bien arrivé intact et à bon port à Yuma, en Arizona. « Il s’est posé en douceur », souligne M. Zuckerberg. Plusieurs modifications ont été effectuées depuis le premier vol pour améliorer les performances de ce drone en forme de V, principalement pour lui permettre un bon atterrissage. (@pixelsfr).

Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).

#Refugies

Les réseaux sociaux, nouvelle niche du trafic de migrants. Le Centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC) d’Europol a reçu des informations sur 1 150 comptes suspects sur les réseaux sociaux en 2016, face à 148 l’année antérieure, selon son rapport annuel rendu public cette année. Une experte d’Europol, Lara Alegria, a expliqué que l’utilisation des réseaux sociaux par les trafiquants était l’une des priorités de travail de la Police européenne pour 2017. « Un grand éventail de services sont promus sur les médias sociaux, depuis le logement jusqu’au transport, en passant par des documents d’identité falsifiés, des visas, des faux mariages, etc. » Selon une autre source d’Europol, un nombre croissant de réseaux sociaux font la promotion de « véritables packages pour l’immigration, incluant l’entrée dans un pays, la résidence et même un permis de travail, un mariage et l’éducation pour les enfants ». Toutes ces fausses promesses vendues sur Internet représentent des activités dont il est difficile de suivre la trace, puisqu’elles sont mises en avant via des comptes qui « sont créés puis disparaissent en un jour ou deux », a-t-il ajouté. Selon lui, ce sont des « activités très lucratives », qui exigent un investissement minime de la part des trafiquants. (@latribune).

#JeuVideo

Tencent veut désintoxiquer les jeunes chinois accros aux jeux vidéo. C’est pour le moins paradoxal. Tencent, premier éditeur de jeux vidéo au monde, a décidé de brider l’accès à son jeu le plus populaire. Sous la pression de parents et d’enseignants n’en pouvant visiblement plus de voir les enfants totalement accros au jeu de combat multi-joueurs en ligne « Honor of Kings », le groupe chinois a décidé d’en limiter l’accès. Les enfants de moins de 12 ans seront limités à une heure de jeu par jour tandis que ceux âgés de 12 à 18 ans seront limités à deux heures par jour. Le groupe prévoit également interdire aux moins de 12 ans de se connecter après 21 heures et réfléchit à mettre en place des restrictions pour éviter que les jeunes dépensent trop d’argent pour progresser dans le jeu. « Nous avons décidé d’être le premier à essayer de dissiper les problèmes parentaux en limitant le temps de jeu et en obligeant les enfants à se déconnecter », a déclaré Tencent sur son compte officiel WeChat. Et Tencent a aussi pensé aux petits malins qui pourraient être tentés de mentir sur leur âge : il promet d’améliorer le contrôle parental lancé plus tôt cette année et de renforcer l’obligation d’inscription sous sa véritable identité pour tous les utilisateurs. (@LesEchos).

#Media

Journalisme : l’irrésistible ascension du contenu publicitaire. Longtemps, quand un journaliste croisait dans l’ascenseur un membre de la régie publicitaire de son journal, il lui disait à peine bonjour. Pour l’héritier d’Albert Londres, le « pubard » incarnait le mal : celui qui utiliserait le moindre signe de cordialité pour corrompre son âme en lui vendant les « valeurs » de la marque avec laquelle il venait de signer un juteux contrat. Aujourd’hui, il n’est pas rare de les voir boire un verre ensemble près de la rédaction. Car ces dernières années, les frères ennemis des médias ont dû apprendre à travailler ensemble. Face à la baisse vertigineuse des ventes en kiosque, la presse est en quête de nouveaux revenus et l’heure est, partout, à la diversification. La version moderne du bon vieux publireportage est en plein essor. Concrètement, il s’agit d’articles ou de reportages conçus en collaboration avec une marque. Ainsi, pour promouvoir la sortie de la saison 5 de la série « Orange is The New Black », le groupe Netflix a financé un long, et excellent, reportage du New York Times dans les prisons pour femmes. (@teleobs).

#Cyberpiratage

« Vous avez été hacké » : Victor Castanet nous raconte son documentaire. hishing, virus, malware, cheval de Troie, spam, attaque par déni de service, attaque par rebond, technique de l’homme du milieu : « Le piratage informatique est un fléau qui ne fait pas de bruit mais qui nous concerne tous », nous rappelle une voix off dans la bande-annonce de « Vous avez été hacké », diffusé mardi 27 juin à 22h50 sur 13ème Rue. Ce documentaire exclusif de Victor Castanet, journaliste et réalisateur indépendant qui a fait ses armes au JT de Canal +, à I-Télé et chez France 2, revient sur les différentes techniques utilisées par les pirates informatiques afin de récupérer nos données personnelles. Car désormais, les tentatives de hack ne sont plus uniquement le fait de pirates isolés. Leur actualité cette année n’a eu de cesse de nous montrer qu’elles sont désormais monnaie courante et que chacun peut être visé. Pour n’en citer qu’un : le logiciel malveillant Wannacry s’en est pris à pas moins de 200 000 internautes à travers 150 pays dans le monde. Aujourd’hui, comment peut-on sereinement naviguer en ligne sans y être potentiellement confronté ? « Je voulais proposer des solutions simples que les spectateurs pourront mettre en place dès la fin du documentaire » (@MashableFR).

03 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

null« Citadel » : le Londres futuriste et dystopique imaginé par Will Sweeney. Will Sweeney est un jeune dessinateur londonien, célèbre pour sa bande dessinée Tales from Greenfuzz, publiée en 2005. Son projet « Citadel » a retenu notre attention. Présenté pendant l’été 2016 à Paris, à la galerie Red Bull Space, cette série de dessins représente Londres dans le futur. Sweeney a fait le choix du noir et blanc et d’un imaginaire sombre, très éloigné de son travail sur sa première bande dessinée, haute en couleurs. Un choix qui s’explique par sa volonté d’interroger l’urbanisation de masse et la privatisation de l’espace public. Sa façon à lui de critiquer les dérives du néolibéralisme. Deux thématiques ressortent de ses dessins : la lutte des classes, qui trouve un nouveau souffle dans le phénomène de gentryfication des grands centres urbains, et le péril écologique. Malgré sa tonalité sombre, la série « Citadel » ne manque pas d’humour. « Le message, c’est que nous devons nous battre contre les choses qui font que la vie en métropole est compliquée », explique l’artiste dans une interview accordée au site BrainDamaged. (@usbeketrica).

#Espace

Nous pourrions explorer d’autres mondes grâce à la réalité virtuelle. Bien que la réalité virtuelle soit boostée par le jeu vidéo, son potentiel est scientifiquement reconnu, par exemple en médecine. Quant à l’exploration spatiale, celle-ci fascine toujours autant comme le montre l’expérience permettant de s’immerger dans le quotidien de l’astronaute français Thomas Presquet. Et si la réalité virtuelle servait désormais à explorer des mondes encore inconnus ? C’est en tout cas l’idée de Dan Lester, un scientifique américain travaillant pour le cabinet Exinetics. Ses recherches ont fait l’objet d’une publication dans la revue Science Robotics le 21 juin 2017. Il faut savoir que les planètes de notre système sont, peut-être à l’exception de Mars, très hostiles à l’homme. Dans le cas de Mars, la simplicité n’est pas non plus au rendez-vous puisqu’il est nécessaire d’avoir un équipement adéquat ainsi qu’une base sur place afin que l’homme puisse y poser le pied sans courir un énorme danger. (@sciencepost_fr). https://sciencepost.fr/wp-content/uploads/2017/06/iStock-523885732-758×442.jpg crédit photo: Crédits : iStock

#Robotique

De jeunes roboticiennes afghanes privées de visas pour une compétition aux USA. La FIRST Global Challenge est une compétition de robotique se déroulant à la mi-juillet à Washington. 164 équipes de jeunes gens y participent, dont une constituée de six Afghanes, toutes des filles. Celles-ci n’auront pourtant pas le droit de venir sur place assister à l’événement. Roya Mahboob, la première femme CEO d’une entreprise tech afghane, avait réuni les jeunes filles autour du projet. « C’est un message très important pour notre peuple […] la robotique est quelque chose de très, très nouveau en Afghanistan », affirme-elle. Elle ajoute que les adolescentes « ont pleuré toute la journée » quand elles ont appris leur refus par l’ambassade. Le président de FIRST, Joe Sestak, a exprimé sa déception de voir que ces « jeunes femmes extrêmement courageuses » ne pourront pas venir à la compétition. Leur robot, trieur de balles, pourra seul être présent à Washington. (@Numerama).

#Intelligenceartificielle

L’intelligence artificielle : comment ça marche ? L’intelligence artificielle est au cœur de l’actualité : dans les débats, dans les journaux, sur Internet, etc. Le monde entier en parle, nous voyons des robots dans les reportages, dans les publicités ou les émissions TV mais nous ne savons pas réellement comment cela fonctionne. L’intelligence artificielle : qu’est-ce que c’est ? L’intelligence artificielle peut s’incarner dans une machine physique, comme un robot, ou dans une machine virtuelle, c’est le cas d’un programme. Dans les deux cas, cette machine a pour particularité d’avoir un comportement dit « intelligent » : elle peut résoudre des problèmes, reconnaître des objets ou des voix, gagner un jeu – le champion du monde du jeu de Go Lee Sedol a été battu par le robot de Google AlphaGo en 2016 par exemple. Pour savoir si la machine est « intelligente », le test le plus connu et néanmoins le moins formalisé est le test de Turing. En effet, le principe est de faire converser une personne et une machine par l’intermédiaire d’un ordinateur et si, à la fin, la personne ne sait pas si elle a discuté avec une autre personne ou avec une machine, le test est réussi. Pourtant, ce test ne peut pas être démontré mathématiquement puisqu’il est très subjectif et dépend de la personne et de ses critères. (@TheDisruptory).

#Entreprise

Les start-up veulent peser dans le milieu de la mode. C’est désormais une tendance : la mode veut étendre son expérience dans le digital et marquer une présence dans le virtuel aussi forte que dans le monde physique. Alors, la mode fait désormais appel aux start-up. « On apporte la technologie et des moyens qu’ils ne peuvent pas avoir en interne, notamment notre expertise dans l’IA », indique Tony Pinville. Il est le cofondateur de la société Heuritech, vainqueur du prix de l’innovation LVMH (propriétaire du groupe Les Echos). « Ça permet aux grandes maisons d’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment de mieux comprendre ce qui se passe sur les réseaux sociaux et de mieux comprendre les clients à travers le monde et eux nous aide à être plus pertinent ». Le principe d’Heuritech ? « On apprend à partir de données à reconnaître des images, des objets, des habits, des robes et le type de « pattern » qu’il y a sur les robes ». Les algorithmes d’Heuritech permettraient en clair de déterminer les tendances mode sur les réseaux sociaux. La société s’est ainsi automatiquement dirigée vers la mode : « Parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’opportunités dans l’analyse d’image pour ce secteur. L’image est très importante dans la mode », dit Charles Ollion, lui aussi cofondateur de Heuritech, « c’est quelque chose qui va à mon avis beaucoup se développer et aujourd’hui, il n’y a pas encore de leader. » (@LesEchos).

#HautDebit

Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit. « Ne laisser aucun territoire à la traîne dans la transition numérique. » C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il faut désormais la mettre en œuvre et, manifestement, le gouvernement a décidé, selon nos informations, de prendre les choses en main en réunissant vendredi soir les opérateurs télécoms pour évoquer le déploiement du très haut débit en France. Ce vaste chantier, à 20 milliards d’euros, de déploiement de la fibre optique en France, initié par ­François Hollande, promet de couvrir l’Hexagone en très haut débit d’ici à 2022. « L’initiative de la réunion interministérielle vient de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, qui présidera, et des trois secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi (Numérique), Julien Denormandie (Cohésion des territoires) et Benjamin Griveaux (Economie) », indique-t-on de sources concordantes. (@LesEchos).

#Environnement

Quand Intel met l’intelligence artificielle au service des baleines. Ses implications sur l’avenir des humains suscitent parfois méfiance et craintes. Mais l’intelligence artificielle (IA) peut aussi servir à créer un monde meilleur. C’est du moins ce que s’emploie à démontrer l’américain Intel depuis quelques mois. Le numéro un mondial des micro-processeurs s’est lancé dans le développement de partenariats avec institutions et ONG afin de mettre ses connaissances en matière d’IA au service de causes philanthropiques. Dernière en date, une collaboration avec Parley for the Oceans est notamment destinée à la préservation de l’environnement, et notamment des baleines. L’ONG américaine réalise périodiquement des expéditions en mer destinées à la surveillance de l’état de santé de ces grands mammifères. Dans le cadre d’un programme dénommé SnotBot, elle se sert depuis 2016 d’un drone DJI qui survole l’animal et en collecte les résidus exhalés lorsqu’il remonte à la surface pour respirer. Une fois analysé par les chercheurs présents sur le bateau, ce mucus, riche en données biologiques, peut fournir d’importantes informations: ADN, présence d’hormones de stress ou de grossesse, virus, bactéries, toxines… Intel a décidé de venir en aide en mettant à disposition ses technologies intelligentes et connectées, susceptibles d’améliorer et d’élargir la recherche. (@latribune).

#Cyberattaque

NotPetya : une cyberattaque très virale… mais peu lucrative ? Un maigre butin pour la cyberattaque mondiale NotPetya. Le virus malveillant aurait infecté 2 millions de serveurs dans le monde mardi 27 juin, dont 29.000 en France. Parti d’Ukraine, il s’est rapidement étendu vers la Russie, les Etats-Unis et l’Europe. Alors que le virus s’est propagé à cause d’une faille du système d’exploitation Windows, Microsoft attribue « l’infection initiale (…) à un logiciel de comptabilité fiscale d’une société ukrainienne nommée M.E.Doc », écrit l’entreprise dans une note de blog. Les hackers auraient récolté 3,874 bitcoins – soit un peu moins de 10.000 dollars, selon Check Point, un éditeur de solutions de cybersécurité. Au regard de ce faible montant, une hypothèse monte du côté des experts : l’appât du gain ne serait pas la motivation première de la cyberattaque. Le but présumé ? Implanter des logiciels malveillants pour une prochaine attaque, selon plusieurs experts interrogés par Reuters, alors que NotPetya a infecté des systèmes sensibles comme des banques et des organisations gouvernementales. (@latribune).

#LiensVagabonds

2 milliards de « téléspectateurs » pour Facebook ?. A retenir cette semaine : – L’Intelligence Artificielle dévore le monde ; – Amazon tente de prendre le contrôle de l’infrastructure de notre économie ; – Les difficultés de la presse locale, sevrée de pub et de qualité ; – Les journalistes du WashPost ne doivent pas dire du mal des annonceurs sur les réseaux sociaux ; – Le datajournalisme pour aller au-delà de la simple information. (@Metamedia).

#Cinema

Pourquoi ce réalisateur français fait le pari de la réalité virtuelle. Dans le cadre de la 2e édition du Paris Virtual Film Festival qui s’est tenu jusqu’au 2 juillet au Forum des Images, le réalisateur et écrivain français Vincent Ravalec (Cantique de la racaille) a présenté les premières images de son projet de fiction en réalité virtuelle, Fan Club. Produit par sa société à dimension familiale Les Films du Garage, en partenariat avec a_BAHN basé au Luxembourg, ce programme de 60 minutes entrera très prochainement en tournage pour espérer la présenter en mai prochain au Festival de Cannes. Au casting de ce film qui se présente comme un « labyrinthe émotionnel dans lequel se sont égarés une star et ses fans », on retrouvera des acteurs confirmés comme Sylvie Testud, Irène Jacob, Mathieu Kassovitz, Denis Lavant, Arthur H ou encore Marilyne Canto. Et si le cinéaste avoue volontiers que la réalité virtuelle n’est pas encore totalement au point et que le modèle économique reste à inventer, il nous explique pourquoi et comment il s’est volontiers pris au jeu de cette petite révolution cinématographique. (@toutlecine). A lire aussi : Paris Virtual Film Festival : enfin de la réalité virtuelle pour le grand public (@franceinter).

#Internet

Une minute sur Internet en 2017 vs une minute en 2016… Voir sur Twitter : https://twitter.com/LucmBernard/status/879223664109133824 (Source : @e_plankton)

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02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSmart city : la technologie peut-elle aider la ville à être moins dure ? Big data, IoT, géolocalisation… Pour ses habitants, les technologies liées à la smart city sont une véritable source de promesses d’améliorations de la vie quotidienne. Mais qu’en est-il des populations les plus fragiles, comme les personnes sans domicile fixe ou les réfugiés ? Lors du festival Futur en Seine 2017, des membres d’associations sont venus présenter leurs projets et leurs réflexions. Gros plan sur Youth Homeless DataBank, Ushahidi et Refuhelp. (@RslnMag).

Les smart cities : nouveaux terrains d’innovation pour les startups. À l’heure où la transformation numérique change en profondeur les organisations humaines, nos villes aussi se réinventent en devenant des smart cities. En effet, la tendance est aujourd’hui aux villes dites connectées ou intelligentes : les smart cities. Si les principaux acteurs du numériques ont pleinement investi cet enjeu, des startups proposent également des solutions innovantes. Alors que selon une récente étude de La Gazette des Communes, une collectivité locale sur deux a « entamé une réflexion sur la smart city », la French Tech se saisit de cette opportunité de redéfinir l’espace urbain. Chaque ville est confrontée à des défis qui lui sont propres. Faire d’une ville une smart city revient donc à engager un processus de transformation qui répond aux problématiques spécifiques d’un territoire. S’il n’y a donc pas de modèle unique de smart city, il y a bien une démarche commune : celle de choisir et d’utiliser les outils correspondant à des besoins précis. C’est par exemple le cas de la lutte contre la pollution qui constitue une priorité pour les agglomérations chinoises. Cette volonté a encouragé les acteurs de la green tech à développer et proposer des projets adaptés : murs végétaux, détecteurs de pollution, solutions de maîtrise de la consommation électrique. (@Silex_France).

Issy-les-Moulineaux, une Smart City pionnière aux portes de Paris. Ville de la métropole du Grand Paris, Issy-les-Moulineaux est considérée, aux côtés de Barcelone (Espagne) comme l’une des villes européennes pionnières en matière de numérique et d’innovation au service des usagers. Dans cette cité installée aux portes sud-ouest de la capitale, tout est fait pour répondre aux besoins des usagers, particuliers et entreprises, afin de leur assurer un cadre de vie agréable et confortable malgré l’urbanisation galopante et les flux importants de circulation. (@villeintelmag).

On a visité la première « Maison du Zéro Déchet ». Boutique, atelier do it yourself, salle de conférence… La Maison du Zéro déchet, qui ouvre ses portes à Paris samedi 1er juillet, c’est un peu tout cela à la fois. Créé par l’ONG Zero Waste France, cet espace se veut une source d’inspiration à la portée de chacun pour changer nos habitudes et contribuer activement à une société qui cesse de jeter tout et n’importe quoi. Depuis vingt ans, l’ONG Zero Waste œuvre à la réduction des déchets en incitant citoyens, collectivités et institutions à adopter des pratiques plus vertueuses en la matière. L’année dernière, à l’occasion de la première édition du Zero Waste Fest, elle a pu mesurer l’enthousiasme croissant que suscite son engagement. Pour l’occasion, 5000 personnes avaient foulé le sol du Cabaret Sauvage, à La Villette. Ils avaient pu découvrir, entre autres, les initiatives originales de plusieurs centaines d’entrepreneurs et les bonnes pratiques mises en œuvre dans des villes comme San Franciso, qui a lancé un ambitieux programme de collecte pour atteindre l’objectif « zéro déchet » d’ici à 2020 ; ou encore Trévise, en Italie, qui a réussi à faire passer sa production de déchets par habitant à seulement 50 kg/an. (@usbeketrica). A lire aussi :  La première « Maison du zéro déchet » ouvre à Paris (@LeMondeFestival) et Les conseils d’une pro du zéro déchet pour vous y mettre, même dans un petit appartement (@LeHuffPost).

#Automatisation

Emploi : ces 5 secteurs sont les plus automatisables. Une intelligence artificielle et des robots capables de pratiquer la neurochirurgie, de conduire des camions, de composer de véritables tubes, de réaliser des transactions financières ou encore de compiler des contrats dans des cabinets d’avocats… Les articles annonçant des innovations dans le domaine de l’automatisation se font de plus en plus nombreux. Et il est difficile de saisir dans le flux de l’actualité les nuances du bouleversement du marché du travail qui s’annonce. (@RSLNmag).

#Transport

Les scandales Uber amorcent-ils « la fin d’une ère » dans la Silicon Valley ? Dans un autre univers, Travis Kalanick aurait pu être un méchant dans l’un des comics qu’adorent, selon un cliché tenace, les ingénieurs de la Silicon Valley. Le désormais ex-PDG d’Uber, qui a démissionné le 20 juin au terme d’une longue série de scandales – 19, selon le décompte du Guardian, avait tout fait, ou presque. Harcèlement sexuel, surveillance électronique de ses chauffeurs, vol de propriété intellectuelle, il a réussi à incarner le catalogue complet des vilenies du monde du travail moderne. (@pixelsfr).

Les premiers trains autonomes d’ici 2022. A Lille, à Lyon, à Paris, les trains sans conducteur existent déjà. Mais pour des lignes de métro. Le projet annoncé mi-juin par la SNCF d’automatiser la conduite de ses trains est assez différent. Il s’insère dans un contexte de réflexion plus général sur le renouveau du système ferroviaire en France, avec plusieurs chantiers lancés sur les matériaux, l’énergie, le numérique, les infrastructures. Le train autonome implique d’ailleurs nombre de connexions avec ces derniers. Car si, dans un premier temps, l’autonomie sera appliquée aux matériels roulants existants, à terme, les rames pourront être conçues en fonction du fait qu’elles avancent “toute seule”, avec un design adapté, des matériaux utilisés différemment, etc. Mais avant d’en arriver là, qu’entend exactement la SNCF par “train autonome” ? Quand arrivent-ils sur les rails ? Que deviennent les conducteurs ? Réponses avec Luc Laroche, directeur du projet train automatique. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » A lire aussi : L’Irstea crée une ferme connectée pour le Salon de l’agriculture et Jean-Marc Bournigal : « Référencer et mutualiser les données pour faciliter leur exploitation » (@LesEchos).

#Cyberattaque

Trois cas de piratages qui montrent que l’Ukraine est la cible préférée des hackers prorusses. Les dessous de la propagation du virus Petrwrap, le rançongiciel (ransomware, en anglais) qui a contaminé, mardi 27 juin, des entreprises du monde entier, commencent à être mis au jour. Selon le New York Times, la Russie est désormais pointée du doigt après que le logiciel malveillant a été largement déployé via le piratage d’un logiciel très utilisé dans les différents services de l’administration ukrainienne. Si ces soupçons se confirmaient, Petrwrap constituerait la dernière attaque en date d’une déstabilisation numérique de grande ampleur menée contre Kiev depuis le début de la crise qui oppose le gouvernement aux séparatistes prorusses en 2014. En trois cas d’espèce, franceinfo revient sur la manière dont l’Ukraine est devenue le terrain d’entraînement des pirates pro-Moscou. (@franceinfo).

#Senior

Les silver surfeurs sur la vague collaborative. Blablacar, Airbnb, Uber… Après des débuts timides les seniors s’approprient peu à peu l’univers de la consommation collaborative. Enquête sur un nouvel Eldorado version 2.0. Son portrait trône sur la page d’accueil de Blablacar. Josephe, 72 ans, covoiture une fois par mois pour se rendre de Tours (Indre-et-Loire) à Plouha (Côtes-d’Armor) où elle a une maison de campagne : « J’ai décidé de commencer à covoiturer à cause du prix de l’essence. L’une de mes amies m’a aidée à m’inscrire sur le site car cela faisait peu de temps que j’utilisais Internet. J’avais quelques appréhensions au début mais elle m’a rassurée. Elle m’a dit que sa fille faisait du covoiturage et que je ne risquais rien ! » Cela fera bientôt cinq ans que cette retraitée est inscrite sur le premier site de covoiturage français. Au-delà de l’aspect économique, la conductrice explique apprécier le caractère convivial des trajets : « On s’arrête toujours sur la route et j’offre le café à mes passagers. A bord, il y a des biscuits et des bonbons. Je prévois même des petits sacs à l’avant si quelqu’un venait à se sentir mal, comme dans les avions ! Je voyage avec Sasha, ma petite chienne. Tout le monde la trouve très mignonne ! Je ne mets pas souvent la radio car beaucoup de passagers dorment pendant le trajet. Cela me fait plaisir, c’est un signe de confiance ! ». (@gencarefr).

 

#RealiteVirtuelle

« Altération » est la première fiction en réalité virtuelle filmée directement à 360°. D’habitude, les scènes de fiction en réalité virtuelle sont filmées en « parts de camembert », l’une après l’autre, puis réassemblées. Mais « Altération » fait exception à la règle : le nouveau court-métrage de 17 minutes du réalisateur Jérôme Blanquet a été tourné directement à 360°. Un tournage qui a nécessité une plateforme avec trois paires de caméras à 120°, appelées flares, pour couvrir tout l’espace. Au delà de la performance technique, Jérôme Blanquet précise les raisons de sa décision : « Il y avait beaucoup de tournage en extérieur. Et les lumières de l’hiver changent vite. J’ai préféré filmer les scènes en une fois à 360°. » Résultat : une succession de plans-séquences en immersion avec des scènes qui durent jusqu’à 4 minutes sans coupure. « La difficulté est d’avoir de bons comédiens, précise Jérôme Blanquet. Si une erreur est commise à la fin de la scène, on doit la refaire. » Le spectateur étant libre de regarder où il veut, l’acteur doit comprendre que tout son corps joue : ses bras et ses jambes autant que son visage. « C’est vraiment très proche du théâtre. » Autre contrainte imposée au comédien par les trois paires de caméras à 120° : au risque de se voir déformé, il doit veiller à rester éloigné des zones de raccord entre les images. (@science_et_vie).

01 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Futur

x« I know kung-fu” – Apprendre en 2067. Pourra-t-on un jour apprendre à jouer du piano, à piloter un avion, à parler une langue étrangère de façon automatique et quasi instantanée, en agissant directement sur le cerveau ? En 1999, le premier volet de la trilogie Matrix (des frères Wachowski) illustrait le concept d’une façon qui allait marquer les esprits : via une prise branchée à la base de son crâne, Keanu Reeves apprenait la pratique du kung-fu en quelques secondes, évitant une démarche longue et fastidieuse (mais enrichissante), au profit d’une méthode « pousse-bouton ». Apprendre… ou plus la peine ? « Le procédé décrit dans Matrix ne me semble pas du tout théoriquement impossible », confie Giulio Ruffini, Président de Neuroelectrics, entreprise spécialisée depuis 2011 dans la neuro-stimulation électrique. « Je crois qu’il sera un jour possible d’introduire rapidement et directement des souvenirs dans un cerveau humain. Selon le modèle actuel, la mémoire est stockée via des schémas de connexions synaptiques des neurones. Il semble possible en principe de modifier ces schémas ou de remplacer des ensembles de neurones par des moyens artificiels, si l’on est capable de développer des interfaces appropriées », avance-t-il. (@inriality).

#Ville

Les tours s’élèvent dans le quartier des Batignolles. Le premier immeuble de bureaux sera inauguré fin juin ; les logements, eux, verront leurs premiers habitants arriver en janvier 2018. La partie ouest de l’immense écoquartier des Batignolles sort à son tour de terre, et, avec elle, une nouvelle salve de tours : huit « émergences » de 50 mètres dédiées à l’habitation. On est, certes, loin des 160 mètres de la tour de Renzo Piano, qui tutoiera le ciel de l’autre côté du parc Martin Luther King, poumon du quartier. Il n’empêche : cette rangée d’immeubles, hissée sur une butée de 10 mètres au-dessus des hangars de la SNCF, détonne dans le paysage haussmannien du nord-ouest de Paris. Fruit d’un travail collaboratif entre architectes, promoteurs, élus et acteurs de la ville intelligente, cette allée d’immeubles de bureaux (côté voie ferrée) et de logements (côté parc) signe aussi la dernière ligne droite du plus gros chantier d’urbanisme de la mandature. Les deux premières ayant été livrées en 2007 et 2012. Cinquante hectares d’emprise ferroviaire, un temps réservés pour les JO de 2012, avant d’être reconvertis en 3.400 logements (dont 50 % de logements sociaux) accueillant 7.500 habitants, des commerces, des équipements, et 141.000 mètres carrés de bureaux. A la clef 12.700 emplois. Pour l’heure, outre les juristes, des assureurs s’installent même si les aménageurs ne veulent donner aucune coloration professionnelle au quartier. (@LesEchos).

En Ile-de-France, de plus en plus de structures courtisent les start-up. La métropole du Grand Paris – jeune structure territoriale regroupant Paris et 130 communes de son pourtour – veut faire du numérique sa marque de fabrique. « Grand Paris Métropole Tech », sa plate-forme lancée le 15 juin par son président Patrick Ollier (LR), à l’occasion du salon mondial des start-up Viva Technology 2017, vise à favoriser les rapprochements entre les jeunes pousses du numérique et les investisseurs, à l’échelle de son territoire. Or, Paris et la région Ile-de-France se sont déjà dotées, depuis quelques années, de structures d’accompagnement des start-up innovantes et de mise en relation avec les grands groupes. Bien que chacun revendique sa spécificité, des chevauchements sont néanmoins prévisibles. Maillon du schéma métropolitain d’aménagement numérique en cours d’élaboration, la plate-forme « Grand Paris Métropole Tech » repose sur une application, conçue par la start-up Vooter et téléchargeable sur un smartphone. Elle doit permettre à chaque adhérent d’être consulté sur tel ou tel sujet, et d’être informé de telle ou telle opportunité d’affaires en fonction de sa spécificité. (@LeMondefr).

Mettre l’accent sur l’intelligence collective plutôt qu’artificielle. Les nouvelles technologies peuvent-elles avoir une place dans les défis sociaux et politiques qui se posent maintenant pour les gestionnaires des grandes métropoles et ne risquent-elles pas d’entraîner encore plus d’inégalités ? Patrick Braouezec, ancien instituteur à Saint Denis, troisième ville la plus peuplée de la région Ile de France, puis maire (Front de Gauche) dans la même ville et aujourd’hui président de l’EPT (l’Etablissement Public Territorial) Plaine-Commune, un territoire francilien qui héberge de nombreuses entreprises technologiques, se veut pragmatique dans l’évolution de notre société. « Je ne suis pas certain d’avoir un avis éclairé sur le sujet, mais plutôt des interrogations et des doutes », lance Patrick Braouezec. « Comme on ne veut pas subir, on essaye de s’adapter et d’anticiper ». Constatant que les nouvelles technologies créent « une fracture numérique qui peut être synonyme de destructions massives d’emplois », il se pose la question de la notion de Smart City. « Je ne sais pas vraiment ce qui se cache derrière », affirme-t-il. (@villeintelmag).

#Numerique

Édouard Philippe vante l’e-administration : une aubaine pour les zones rurales ? « Ce que nous sommes venus voir ici, c’est comment améliorer la qualité de service offerte par une administration aux citoyens ». Tel était donc, d’après le premier ministre Édouard Philippe lui-même, le motif de son déplacement officiel en Estonie les 28 et 29 juin. Car, a-t-il lancé lors d’un point presse, « l’exemple estonien en matière d’e-administration est absolument impressionnant ». Et c’est sur cet exemple que le gouvernement entend s’appuyer. « [Les autorités] ont fait de l’Estonie un pays de référence, probablement le pays de référence », a expliqué le chef de l’exécutif. Mais pas question de décalquer les pratiques estoniennes sans tenir compte des spécificités françaises : « nous sommes venus nous en inspirer, nous sommes venus apprendre, nous ne sommes pas venus copier », a-t-il insisté. (@Numerama). A lire aussi : Edouard Philippe veut s’inspirer de l’e-administration de l’Estonie (@LesEchos).

L’Estonie, le pays le plus numérique d’Europe, est-il un modèle pour la France ? L’Estonie est probablement le pays le plus numérique d’Europe. E-citoyenneté, e-administration généralisée, open data, e-santé, formation au code dès l’école, formation des hauts fonctionnaires au design thinking… le pays qui a vu naître Skype semble avoir coché toutes les cases de la transformation numérique. Pour s’en inspirer, le Premier ministre s’y rend en voyage officiel ces 28 et 29 juin, alors que le pays va prendre la présidence du Conseil de l’Union européenne. En 2015, le think tank Renaissance Numérique avait consacré un rapport à la transformation digitale du pays. (@LUsineDigitale).

#Monnaie

Une « signature quantique » pour sécuriser les cryptomonnaies de demain. C’est un fait qui semble avéré : les cryptomonnaies joueront demain un rôle crucial dans le système financier mondial. Quelques nuages se dressent toutefois à l’horizon, à commencer par leur sécurisation lorsque la prochaine génération d’ordinateurs quantiques, dont le développement est encore embryonnaire, pourront utiliser leurs capacités de calcul sans comparaison actuelle pour les attaquer. Les cryptomonnaies reposent aujourd’hui en grande partie sur les technologies blockchain, qui assurent traçabilité, honnêteté des échanges et confiance entre utilisateurs, mais qui pourraient se montrer vulnérables face à des attaques à la force encore inconnue aujourd’hui. Une blockchain dont la sécurité est garantie grâce à un système reposant sur la cryptographie quantique a toutefois été conçue et testée avec succès pour la première fois par une équipe moscovite. C’est ce que rapporte Emerging Technology from the arXiv, plateforme couvrant les technologies apparaissant sur arXiv, l’archive en ligne de prépublications d’articles scientifiques, dans un article pour la MIT Technology Review. (@rslnmag).

#Economie

Code du travail: trois revendications de l’économie sociale et solidaire. Licenciement économique, participation aux grandes négociations… L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) réclame aussi des changements au gouvernement. Environ 200.000 structures, 2,38 millions de salariés… Voici peu ou prou ce que pèse l’économie sociale et solidaire (ESS) en France. C’est l’Udes, l’Union des employeurs de l’ESS, qui représente le secteur, dans le cadre des consultations rue de Grenelle sur la réforme du code du travail. Voici trois grands points au sommaire de son cahier de doléances : Apprécier les difficultés économiques localement, sécuriser le recours au temps partiel et participer aux négociations nationales interprofessionnelles. (@Lentreprise).

#Entreprise

L’internet des objets fait progressivement son nid dans les entreprises. L’Internet des objets (IoT) continue de susciter un intérêt croissant de la part des entreprises françaises. Dans un post de blog, Stéphane Krawczyk, analyste chez IDC France, affirme que l’IoT prend chaque jour « un peu plus de vitesse ». « En France, ce marché a pesé 20 milliards d’euros en 2016, et atteindra 40 milliards d’euros en 2020, prédit-il. Pour l’année 2017, ce marché va croître d’environ 24%, et jusqu’en 2020, on peut miser sur une croissance annuelle moyenne de l’univers de l’IoT de l’ordre de 19%. » Surtout, d’après l’analyste, « les entreprises commencent à imaginer les bénéfices qui seront apportés par les objets connectés ». Pour lui, les principaux enjeux attendus par les sociétés sont « la connectivité (28%), la gestion des données (27%) et le hardware avec par exemple les capteurs, les passerelles ou les modules (18%) ». Toutefois, Stéphane Krawczyk souligne aussi que les projets IoT sont souvent freinés en raison « des coûts initiaux », de « la complexité du déploiement », de « la sécurité », des « coûts récurrents (notamment concernant les licences) », de la « confidentialité », ou encore « le manque de compétences pour l’analyse des données ». (@latribune).

 #Politique

MySociety, la civic Tech derrière la plateforme de Facebook pour connaître ses élus. Facebook lance mardi 27 juin un dispositif destiné à mettre en lien ses utilisateurs avec leurs élus politiques, d’après l’adresse que les membres du réseau social rentrent sur le site. Apparaissent alors les noms de ceux qui les représentent, que ce soit au niveau local, régional, national ou bien européen. La plateforme a été mise en place par une « civic tech » britannique appelée MySociety, chargée d’identifier les élus en fonction de l’adresse fournie. Le citoyen peut ainsi s’informer sur les activités parlementaires de ses représentants, ou bien entrer en contact avec eux, grâce aux liens indiqués permettant de rejoindre leur page Facebook. (@Challenges).

#Universite

Comment le numérique va bousculer les universités. Des universités « plus efficaces pour encourager l’innovation », auxquelles il convient de donner une « autonomie réelle » pour qu’elles puissent « éclairer » les « révolutions » en cours, celles du numérique ou de l’intelligence artificielle, en vue d’une meilleure « performance » économique des « nations » : c’était le discours d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Un discours que l’Institut Montaigne met en musique, dans un rapport publié ce mercredi. Il a été écrit par Gilles Babinet, « observateur de la scène numérique depuis trente ans », et Edouard Husson, vice-président de la communauté d’université Paris Sciences et Lettres (PSL). « L’université doit se moderniser », affirme Edouard Husson. « Il faut un enseignement supérieur de nouvelle génération : beaucoup moins crispé, plus ouvert sur le monde et plus « plate-formisé » », embraie Gilles Babinet pour décrire « la contamination du monde de la révolution digitale à celui de l’enseignement supérieur ». Les coauteurs parlent du « danger » de continuer au rythme actuel, « insuffisamment rapide, alors que le reste du monde transforme ses universités à grande vitesse. » Pour les auteurs du rapport, le préalable à la transformation des universités passe par leur autonomisation accrue. Le numérique est un moyen « d’aller au bout de l’autonomie » engagée il y a plus de dix ans avec la loi LRU. L’ère du digital est incompatible avec « le fonctionnement centralisé », avancent-ils. En réclamant des universités ouvertes sur leur « environnement », collectivités locales et entreprises notamment. (@LesEchos). A lire aussi : Ce que propose l’Institut Montaigne pour que l’université française ne rate pas la révolution numérique (@LeMondefr).

#Corruption

Brésil : Rosie, le robot anti-corruption. Accusé par le plus haut représentant du ministère public brésilien de « corruption passive », Michel Temer s’est expliqué mardi à la télévision. Le président brésilien a nié toute implication dans cette affaire, la qualifiant de « fiction ». Dans ce climat, quatre jeunes informaticiens brésiliens ont décidé de créer un pare-feu anticorruption, le premier robot capable d’analyser le budget et les dépenses effectives des élus… (@France24_fr).