27 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planete

xOn épuise de plus en plus vite les ressources naturelles de la planète : la preuve en un gif animé. C’est un constat inquiétant : mercredi 2 août, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année, et vivra donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre. Une date calculée par l’ONG Global Footprint Network, en prenant notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Le constat est d’autant plus alarmant qu’inexorablement, ce « jour de dépassement » survient de plus en plus tôt chaque année. En 1977, ce n’était que le 12 novembre que la planète avait épuisé ses ressources. En 1987, c’était le 24 octobre. En 1997, c’était 30 septembre. Et en 2007, il y a dix ans, le « jour de dépassement » survenait le 15 août. (@franceinfo). Légende image : Dans le désert du Namib, en Namibie, le 2 mai 2014. (Mattes Ren / Hemis.fr / Afp).

#Incendie

Drones, robots et réalité augmentée: les nouveaux alliés des pompiers face au feu. Forêts, champs et même habitations, les incendies en cours dans le sud-est de la France brûlent tout sur leur passage. Et font parfois, comme ce lundi, des blessés chez les soldats du feu. Pour éviter de mettre en danger les pompiers et lutter au mieux contre les flammes, plusieurs innovations ont récemment vu le jour. Loin de remplacer le travail de l’homme, elles leur permettent de mieux préparer leurs opérations, en récoltant notamment des renseignements sur les zones en feu, ou en les informant de la potentielle présence de victimes. De toutes ces nouvelles technologies, le drone est celle qui se développe le plus. Dans les Bouches-du-Rhône, département particulièrement exposé aux risques d’incendie et précurseur en la matière, son utilisation chez les pompiers a débuté il y a trois ans. (@LExpress).

#Drone

Cinq initiatives pour un monde meilleur. Non, les drones ne servent pas qu’à faire de jolies photos ou amuser ses enfants dans le jardin. Prévoir et gérer les conséquences de catastrophes naturelles ou encore participer à la lutte contre les feux sont autant d’apports que peuvent avoir les drones sur notre société. Tour d’horizon en 5 exemples : Apporter rapidement de l’aide sur le terrain lors de situations d’urgence, alerter les populations en cas de tsunamis, faire avancer la science en recherchant des pas de dinosaures, polliniser la flore en complément du travail des abeilles et localiser les départs de feux avant qu’ils ne se propagent. (@RSLNmag).

#IntelligenceArtificielle

Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Un vif débat oppose Elon Musk à Marc Zuckerberg. Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? Ces technologies « essayent de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes », selon Yann LeCun, responsable du centre Facebook Artificial Intelligence Research, interrogé par France Culture. Mais parfois, les machines « dépassent en performance les humains, comme aux échecs ». A terme, certains redoutent qu’elles prennent le contrôle sur l’humanité toute entière. Cette épineuse question a donné lieu à une vive controverse entre deux poids lourds de la Silicon Valley : le fondateur de SpaceX, Elon Musk, et le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg. Elon Musk explique que « l’intelligence artificielle [est] la plus grande menace pour l’existence de notre civilisation ». Il cite plusieurs dangers, parmi lesquels le développement « de robots tuant des gens dans la rue » ou « déclenchant des guerres en manipulant l’information ». Mark Zuckerberg, lui, défend des thèses diamétralement opposées. Interrogé par un internaute, le fondateur de Facebook a qualifié les propos d’Elon Musk « d’irresponsables ». (@franceinfo).

Les jeux, terrains d’entraînement pour l’intelligence artificielle. L’affrontement entre les hommes et les machines est un thème cher à la science-fiction. Dans la vraie vie, elles nous ont d’abord battus aux échecs. En 1997, Deep Blue, développé par IBM, battait le champion Garry Kasparov. Vingt ans plus tard, c’est au go que s’illustrait une intelligence artificielle. AlphaGo, un programme développé par une filiale de Google, a battu plusieurs champions de ce jeu de plateau réputé pour sa complexité. Au-delà de ces victoires très médiatisées, les intelligences artificielles jouent depuis de nombreuses années. Aux cartes, aux devinettes, au go, aux échecs, et même aux jeux vidéo. (@FigaroTech).

#Police

La Chine veut prédire les crimes grâce à une intelligence artificielle. Big Brother is watching you, enfin non, is carrément arresting you. En Chine, la surveillance de masse passe à la vitesse supérieure. Dans une note publiée jeudi 20 juillet, le gouvernement chinois a expliqué vouloir devenir leader dans le secteur de l’intelligence artificielle, et ce dans plusieurs secteurs gérés par l’État, dont la sécurité nationale. En partenariat avec l’entreprise CloudWalk, la police chinoise serait en train de tester un système de surveillance s’appuyant sur une intelligence artificielle capable de prédire les crimes et délits et d’arrêter les futurs coupables avant qu’il ne soit trop tard. Oui, comme dans « Minority Report ». En passant en revue des milliers d’images de vidéo surveillance, l’intelligence artificielle de CloudWalk serait capable de détecter les visages et d’analyser les comportements. En les couplant avec les données de la police, elle déterminerait un « taux de risque de crime » pour chaque individu, et préviendrait la police pour qu’elle intervienne en cas de danger. « La police utilise un système de classement reposant sur le big data pour classer les groupes d’individus suspects en fonction de là où ils vont et ce qu’ils font », a expliqué un porte-parole de CloudWalk au Financial Times. « Bien sûr, si quelqu’un achète un couteau de cuisine, c’est bon, mais si la personne achète aussi un sac et un marteau un peu plus tard, elle devient suspecte. » En gros, si vous déménagez, mieux vaut étaler vos achats suspects sur plusieurs semaines. (@MashableFR).

#RealiteVIrtuelle

Qu’est-ce que la réalité virtuelle ? Les 6 meilleurs articles autour de la réalité virtuelle. Les premières expériences de réalité virtuelle (VR – Virtual Reality) ont été tentées au début des années 60, reposant sur la télévision, avant très vite de céder une partie de la visualisation à des casques de visualisation interactive, qui correspondaient mieux aux expériences militaires qui les finançaient. L’objectif était de simuler virtuellement des univers sur écran, avec une sensation d’immersion apporté par du pseudo 3D (un écran pour chaque œil), en particulier la cabine de pilotage d’un avion. Les premières applications industrielles de VR ne sont apparues que vers la fin des années 90, destinées principalement à reproduire sous un format dit stéréoscopique un poste de travail. Aujourd’hui, entre les casques et équipements de diffusion et d’interaction VR dont le prix commence à être abordable, et les smartphones qui permettent de diffuser des images sur les écrans à moindre coût, c’est le jeu qui semble être le principal usage de la VR. De grands acteurs, comme Facebook avec Oculus, Google avec sa Google Glass, Microsoft, Samsung, HTC, s’intéressent au marché de la VR et proposent des solutions. Mais en dehors du jeu, c’est surtout la réalité augmentée, et non virtuelle, qui semble intéresser l’industrie. Mais toute la difficulté demeure dans la création des fichiers VR… Les 6 meilleurs articles sur la réalité augmentée : La réalité virtuelle pour quoi faire au quotidien ? – La réalité virtuelle est déjà incontournable – Les 4 terrains d’exploration de la réalité virtuelle – Le business de la réalité virtuelle et augmentée – Quel est le potentiel de la réalité virtuelle pour le marketing ? – La réalité virtuelle rendrait plus intelligent et plus heureux. (@itsocial).

#RealiteAugmentee

En trois mois, Apple fera mieux que Google en trois ans. En mars 2014, Google présentait Tango, une plateforme permettant à nos smartphones d’analyser leur environnement pour afficher des contenus en réalité augmentée. Trois ans plus tard, personne n’utilise cette technologie. Lenovo puis Asus ont eu le courage de sortir des appareils compatibles, mais ils restent peu connus du grand public. En fin d’année, des millions d’utilisateurs d’iPhone verront arriver des centaines d’applications en réalité augmentée. La majorité d’entre elles n’auront probablement que peu d’intérêt, mais quelques pépites devraient rendre jaloux les utilisateurs d’Android. Pour comprendre le phénomène, il faut remonter au début du mois de juin et à la WWDC, la conférence d’Apple dédiée aux développeurs. Le Californien annonçait l’arrivée d’ARKit, un outil de développement dédié à la réalité augmentée. La plateforme s’inspire de Tango, avec une différence essentielle : là où la technologie de Google nécessite d’intégrer de nombreux capteurs supplémentaires, celle d’Apple n’a besoin que du capteur photo et des capteurs de mouvement déjà présents dans ses smartphones. (@01net).

#Internet

Les internautes se souviennent rarement de la source d’une information. Une étude menée par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université d’Oxford, s’est penchée sur le comportement d’internautes britanniques afin de déterminer si ceux-ci sont en mesure d’identifier la source d’une information. Lorsque le panel se rendait sur l’une des vingt sources les plus consultées (d’après un autre rapport de Reuters, Digital News Report), il devait répondre à un questionnaire sur l’origine de la nouvelle. Les résultats sont sans équivoque : moins de la moitié des internautes ayant atterri sur un site par le biais de réseaux sociaux (47%) ou de moteurs de recherche (37%) citent la bonne source. Pour autant, ils se souviennent pour la plupart du chemin d’accès. D’où la traditionnelle affirmation «j’ai vu ça sur Facebook», qui donne son nom à l’étude. Les résultats varient selon le type d’information. La politique et l’international sont correctement sourcés à 57%, contrairement au sport (35%), et au divertissement (31%). L’analyse nuance ces chiffres d’après plusieurs critères. Sur les réseaux sociaux, les jeunes, plus habitués, répondent mieux que les adultes. Les usagers étant «plus engagés et plus intéressés par l’information» en général, attribuent l’information au bon site plus souvent (55%) que les usagers de Facebook (44%). (@libe).

#Cryptomonnaie

Ethereum : nouveau casse sans arme, ni violence de 30 millions de dollars. Sale semaine pour la réputation d’Ethereum. Une faille a été détectée dans les portefeuilles à multiples signatures proposés par la société britannique Parity. Celle-ci a été exploitée par un cybercriminel qui a vidé plusieurs porte-monnaie affectés par cette vulnérabilité, amassant l’équivalent de 30 millions de dollars en ether. L’histoire est cette fois-ci un brin plus complexe que celle ayant affecté en début de semaine les investisseurs de la plateforme Coindash. Une faille était présente dans les portefeuilles Ethereum multisignatures développées par la société britannique Parity Technologies. Ces portefeuilles multisignatures sont des programmes (plus précisément des smartcontracts) utilisés pour conserver les ethers, la monnaie utilisée par le projet Ethereum, mais ceux-ci peuvent être partagés entre plusieurs utilisateurs. Les mouvements de fonds sur ces portefeuilles doivent donc être théoriquement approuvés par une majorité des propriétaires du portefeuille. (@zdnetfr). A lire : Le krach annoncé des cryptomonnaies (@letemps).

#Innovation

Réussite à la française, innover face aux GAFAM. La France est perçue comme l’un des pays les plus innovants au monde. Elle est placée 3ème dans les principaux classements de plusieurs études reconnues. Notre pays dispose de nombreux atouts et d’un environnement favorable aux entrepreneurs en matière d’innovation : des ingénieurs ayant un très bon niveau, un réseau proactif à travers le monde et cette « french touch » qui allie performance, rigueur et élégance. Cependant, force est de constater qu’il est plus difficile pour les entreprises innovantes en France qu’outre-Atlantique d’atteindre la taille nécessaire pour peser sur le marché au niveau mondial. Nombre de jeunes entrepreneurs français sont motivés par l’ambition d’apporter de nouvelles solutions dans un environnement perpétuellement en évolution. Les GAFAM semblent être les références absolues et la tentation est grande de se positionner en miroir face à ces dernières. Pourtant, ces géants, déjà acteurs historiques du numérique, paraissent avoir atteint une hégémonie si absolue qu’il pourrait sembler vain de vouloir se hisser sur leurs épaules et les remplacer. Il existe cependant une multitude d’entreprises innovantes, ambitieuses et dynamiques, qui peuvent briller et se démarquer grâce à des solutions toujours plus disruptives et populaires, notamment sur les réseaux sociaux. De leurs expériences, il est impossible d’en tirer des recettes toutes prêtes, mais quelques règles de bon sens. (@LesEchos).