19 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xGrâce à la réalité augmentée, un village médiéval tessinois nous immerge dans son passé. Le soleil tape fort en ce mercredi de juillet sur le site du Parc archéologique de Tremona-Castello qui surplombe le petit village du Mendrisiotto, au sud du Tessin. A l’entrée des ruines du bourg médiéval de Tremona, détruit par un incendie il y a plus de six cents ans avant d’être déserté par ses habitants, nous chaussons les lunettes 3D fournies par l’Office du tourisme de la région. Et nous voici subitement reportés au Moyen Age. En parcourant le chemin de terre qui traverse l’ancien village, nous découvrons au fur et à mesure par le son et l’image comment vivaient les gens de l’époque. Plusieurs thèmes sont abordés en italien et en anglais – les versions française et allemande seront disponibles à fin juillet –, comme l’histoire millénaire du site archéologique, les activités quotidiennes des paysans et artisans, les tâches ménagères, l’évolution du village jusqu’à son abandon définitif et l’historique des fouilles qui l’ont remis au jour. (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Elon Musk plaide pour une vraie régulation. La mise en garde peut paraître paradoxale. Quelques mois après avoir créé l’entreprise Neuralink qui vise à créer des interfaces entre le cerveau humain et la machine, Elon Musk sonne à nouveau l’alarme sur les dangers de l’intelligence artificielle et appelle à mettre en place une régulation avant qu’il ne soit trop tard. « L’intelligence artificielle est l’un des rares cas où je pense que nous devons être proactifs dans la régulation, au lieu d’être réactifs. Car le temps que nous réagissions, il sera trop tard », a averti l’entrepreneur devant les gouverneurs des Etats américains, réunis ce samedi dans l’Etat de Rhode Island lors de la National Governors Association. « L’intelligence artificielle est un danger fondamental pour l’existence de la civilisation humaine », a-t-il insisté. Et l’entrepreneur de décrire gravement quelques scénarios catastrophe d’une intelligence artificielle qui se retournerait contre les humains, par exemple en « lançant une guerre par la diffusion de fausses informations, en imitant des emails et des communiqués de presse ». Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk lance un tel signal d’alerte : il y a deux ans, il avait cosigné deux lettres ouvertes avec des scientifiques comme le physicien Stephen Hawking et l’informaticien cofondateur d’Apple Steve Wozniak, notamment pour s’opposer à l’utilisation d’armes autonomes, également appelées les « robots tueurs ». (@LesEchos).

Elon Musk appelle à réagir « avant qu’il ne soit trop tard »Face aux progrès de l’intelligence artificielle, Elon Musk est du genre peu serein. Invité ce samedi 15 juillet à s’exprimer face à une trentaine de gouverneurs des Etats-Unis, le prophète Elon a livré ses prédictions et profité d’être en compagnie des politiques pour les appeller à réagir « avant qu’il ne soit trop tard ». Quel est le moteur du bulldozer Elon Musk ? « What drives you ? » À la première question qui lui est posée, ce samedi 15 juillet, face aux gouverneurs des Etats-Unis, l’entrepreneur laisse quelques secondes en suspens avant de lâcher, calmement : « Je veux juste pouvoir me sentir bien quand je pense au futur. Et me dire qu’on fait ce qu’on peut pour qu’il soit aussi bien que possible, et pour qu’on ait hâte d’être à demain. » Avec Tesla, Musk espère « accélérer la transition vers une énergie durable », et avec Space X ouvrir la voie à une « vie multiplanètes », poursuit-il tranquillement, comme s’il énonçait le menu en deux parties de son petit-déjeuner (scénario peu probable puisque le petit-déjeuner est pour lui une horrible perte de temps).  (@usbeketrica).

#Robot

Lundi 17 juillet dans un centre commercial de la côte est des États-Unis, un robot de surveillance s’est suicidé en se noyant dans une fontaine. Est-ce que les robots ont des faiblesses algorithmiques ? A quoi peut bien rimer la vie d’un robot lorsque l’on a été programmé par des humains pour seconder des humains dans la surveillance d’autres humains. Lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça. (@MashableFR).

#Pictogramme

Lundi 17 juillet était la journée mondiale pour les émojis. L’Emoji (えもじ) est le terme japonais, créé à la fin des années 90, pour désigner les émoticônes (pictogramme) utilisées dans les messages électroniques et sur Facebook. A quoi servent les émojis ? « Cela évite d’écrire, c’est plus rapide » relate un internaute. Un autre explique que « cela permet de mettre un peu de sentiments, un peu de joie et un peu de couleurs. ». Les emojis sont désormais si répandues qu’il est fréquent de les trouver dans les mails professionnels. Un outil pour humaniser un message qu’il faut néanmoins manier avec parcimonie et prudence.

Comme tout langage, les émojis ont permis le développement d’un argot propre aux internautes, certains servant à exprimer tout autre chose que leur signification d’origine. Par exemple : avec la grenouille, on commente une situation gênante de manière sarcastique ; un serpent est synonyme de quelqu’un d’égoïste, de tricheur ou de traître… Si on veut en savoir : emojipedia.org. Les personnes de plus de 55 ans aussi en usent, et en abusent – des emojis. On a pu lire dans un tweet : « Depuis que ma grand-mère a acheté un iPhone, il y a presque plus d’emojis que de mots dans ses messages  » (@eskr9).

Pourquoi un tel engouement? Comment faut-il comprendre son essor? L’émoji annonce-t-il le tout oral? Pierre Halté, docteur en sciences du langage à l’Université Paris-Est Créteil, analyse ce phénomène planétaire. Il explique : « Beaucoup de gens pensent que les émojis contribuent à appauvrir notre langue verbale. Mais ce n’est pas le cas. Les émojis ne remplacent pas des mots, ils remplacent des gesticulations, une intonation, etc. que l’on utiliserait à l’oral. Ils s’intègrent au texte et interagissent avec lui. » (@Figaro_Culture).

#Refugies

Quand AirBnB ouvre ses portes aux réfugiés. D’habitude, dormir chez un hôte AirBnB a un prix. Mais, depuis un mois, des hôtes se proposent pour héberger gratuitement des réfugiés en France. Depuis le 20 juin, la société américaine permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour héberger des demandeurs d’asile et des réfugiés en France, grâce à sa plateforme « Open Homes ». Open Homes compte à ce jour 600 annonces dans 260 communes, faisant de la France le premier pays européen en termes d’inscrits, se félicite le directeur d’AirBnB France. (@france_soir)

#MediaSocial

Cyril Boulet, artisan boucher affineur à Vannes, était l’invité, en mai, de Facebook France pour témoigner de son expérience. Depuis un peu plus d’un an, il a augmenté de 26% son chiffre d’affaires en communiquant sur le réseau social où ses clients peuvent passer commande à n’importe quelle heure. « L’idée était d’attirer une clientèle plus jeune » (@LeTelegramme).

Menacé par le gouvernement indonésien, Telegram accepte de supprimer des contenus terroristes. Telegram s’est rapidement exécuté. Vendredi, les autorités indonésiennes ont bloqué l’accès par ordinateur au célèbre service de messagerie, accusé de laisser proliférer des messages de propagande djihadiste. Le ministre des communications avait menacé de fermer l’ensemble du service, y compris l’application mobile utilisée par des millions d’Indonésiens, si Telegram ne réagissait pas. Dimanche, le PDG de Telegram Pavel Durov a annoncé qu’il allait supprimer les « chaînes » faisant la promotion de l’organisation Etat islamique (EI) signalées par le gouvernement. Mais aussi créer « une équipe dédiée de modérateurs maîtrisant la langue et la culture indonésienne afin de pouvoir gérer plus rapidement et efficacement les signalements de contenus terroristes ». (@Pixelsfr).

#Agriculture

Et si les terres agricoles qui entourent Albi servaient à nourrir sa population, comme cela était déjà le cas au Moyen-Age ? Une utopie pour certains, un coup de com’ pour d’autres. Un objectif pour la ville qui ambitionne d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020 et fait figure de précurseur alors que s’ouvrent jeudi les « Etats généraux de l’alimentation » à Paris. Il reste trois ans pour atteindre les objectifs. Mais des freins existent encore. De son côté, la mairie ne peut pas fournir de bilan chiffré de la production ou de la consommation dans un rayon de 60 km et a du mal à trouver des terres disponibles. (@20minutes).