12 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 12 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xOù poser sa serviette et où faire trempette en Bretagne en toute sécurité : on vous aide à faire votre choix ! Pavillons bleus, classement de l’ARS (Agence régionale de Santé), l’appli #TousAlaplage… Pas facile de s’y retrouver entre les différents classements des plages et des eaux de baignade. Chacun développe ses critères, sanitaire, beauté du lieu, environnement… @france3Bretagne vous aide à y voir plus clair ! Légende image : À Bénodet, il fait bon faire un tour de paddle. Photo Fred Tanneau / AFP.

#IntelligenceArtificielle

L’avenir de l’intelligence artificielle est-il… inévitable ? (1/2) : l’intelligence, du service à l’oppression. Par Hubert Guillaud. Sur la scène des conférences USI, Kevin Kelly) apparaît fringuant. « Nous vivons la meilleure époque que l’humanité ait jamais connue », estime le fondateur de Wired souriant. Il nous promet de nous expliquer tout ce dont nous avons besoin pour affronter les 30 prochaines années. Pour comprendre ce qui nous attend, il faut intégrer 3 grandes tendances. La première, c’est la « cognitisation » du monde, qui consiste à apporter de l’intelligence à tout ce qu’on créé (« Tout ce qu’autrefois nous avons électrifié, nous allons désormais le cognitiser », expliquait-il dès 2014). Le problème est que nous avons bien du mal à définir l’intelligence, s’amuse Kelly. On pense qu’elle possède une seule dimension, et nous conduit, selon une courbe linéaire de l’intelligence de la souris à celle du génie. Et on place l’intelligence artificielle trop facilement tout au bout de ce spectre. Or ce n’est pas ainsi qu’il faudrait voir les choses, rappelle-t-il (notre collègue Rémi Sussan avait d’ailleurs pointé récemment les critiques de Kevin Kelly sur la Singularité). Nous devrions plutôt parler de « débrouillardise artificielle » que d’intelligence artificielle. Nos GPS, nos calculatrices, nos moteurs de recherche sont plus débrouillards que nous. « Google est meilleur dans sa mémoire à long terme et ce d’autant plus qu’il a mémorisé chaque mot des 60 milliards de pages web qu’il nous présente, soit bien plus que nous saurions faire… » (@InternetActu).

#RealiteVirtuelle

À Laval, la réalité virtuelle pousse la porte des écoles. À Laval, capitale de la réalité virtuelle, se tient chaque année depuis 1999 le salon international Laval Virtual. A l’école Eugène Hairy, 27 élèves de CM1-CM2 ont droit à une séance sur les volcans, intégrant réalité augmentée et virtuelle. Au programme : schémas, cartes, mais aussi éruptions volcaniques et formation de cônes en direct. Mieux qu’un cours classique ? Une évidence pour les écoliers. « On va plus vite et c’est plus marrant ! », lance un élève. « Le numérique est un outil supplémentaire. Il doit permettre de motiver les élèves et d’améliorer leurs capacités d’apprentissage », explique un professeur. L’objectif de la séance est de « placer les élèves dans une vraie démarche de recherche et de construction des connaissances ». Les situations de simulation permettent-elles d’intégrer plus facilement le savoir ? Les technologies du numérique peuvent-elles rendre l’enseignement plus attractif ? C’est le pari de Yann Froger, patron de la filiale française d’Eon Reality, qui imagine, à terme, pour le monde de l’éducation « une formule sur plateforme avec un abonnement, peu onéreux. Une sorte de “pick and choose*” pour les enseignants ». (@Le_Figaro).

#Media

La presse américaine veut s’unir face à Facebook et Google. Un nouveau front s’est ouvert, dimanche 9 juillet, entre les médias américains et les deux plates-formes qui dominent le trafic et la publicité sur le Web, Facebook et Google. Environ 2 000 titres de la presse régionale et nationale, écrite et numérique, aux Etats-Unis, parmi lesquels le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post, membres de la News Media Alliance (l’« Alliance des médias d’information » créée en 2015), demandent au Congrès de légiférer pour leur donner le droit de négocier collectivement avec les deux géants. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, le PDG de cette alliance, David Chavern, rappelle que « le journalisme de qualité est critique pour le maintien de la démocratie » et ajoute que « pour s’assurer qu’un tel journalisme ait un avenir, les organes de presse qui le pratiquent doivent être capables de négocier collectivement avec les plates-formes numériques qui contrôlent la distribution et l’accès au public ». (@LeMondefr).

#LanceurDAlerte

Le Parlement européen va plancher sur la protection du lanceur d’alerte cet été. Les lanceurs d’alerte bénéficieront-ils demain d’une meilleure protection ? Auront-ils droit à une vie moins infernale? Petit à petit, des pierres allant dans ce sens sont posées, même si le chemin est encore très long. Après que la loi Sapin 2 a posé noir sur blanc dans le droit français un statut du lanceur d’alerte, la Cour de cassation vient de rendre, le 30 juin dernier, un arrêt marquant. Au niveau européen, le Parlement s’active aussi. Dans l’affaire qu’a eu à juger la Cour de cassation, le directeur administratif et financier d’une association ayant pour mission de gérer un centre d’examen de santé avait été licencié pour faute lourde après avoir dénoncé au procureur de la République des agissements possiblement constitutifs d’une escroquerie ou d’un détournement de fonds publics. La cour d’appel, bien qu’ayant jugé le licenciement sans cause réelle et sérieuse, ne l’avait pas annulé. La Cour de cassation a décidé d’aller jusque-là, dans la lignée de sa propre jurisprudence, qui consiste à sanctionner toutes les mesures de rétorsion portant atteinte à une liberté fondamentale d’un salarié. Dans celle, aussi, de la Cour européenne des droits de l’homme, qui condamne les atteintes au droit d’expression. A lire aussi : Lanceur d’alerte: les entreprises vont devoir nommer un référent (@Lentreprise).

#Web

Lilo veut rendre le Web éthique et solidaire. Le moteur de recherche Lilo annonce le lancement de son nouveau produit, le mail écologique. Le service veut contribuer à réduire l’impact écologique lors d’un envoi de pièces jointes par email et assure ne pas lire les données envoyées par les différents utilisateurs. «C’est un email grand public. Notre but est qu’un grand nombre de personnes l’utilise», explique Clément Le Bras cofondateur de Lilo. Cet outil est proposé gratuitement et sans publicité. La barre de recherche Lilo est directement intégrée dans la boîte mail afin que les utilisateurs puissent effectuer des recherches. (@frenchweb).

#Entreprise

Numérique et startups : que vaut vraiment Bordeaux ? (1/8). Au-delà du discours marketing et de la hype des startups, que vivent vraiment les acteurs de cette économie du numérique et de l’innovation ? Quel est le vrai potentiel de la métropole bordelaise, de ses jeunes pousses et de ses PME, et sur quels points est-il urgent de travailler ? Premier volet de notre enquête en 8 parties. La typologie des acteurs en présence dans la métropole bordelaise fait apparaître plusieurs grandes familles. Hors catégorie figure Cdiscount. Le leader français du e-commerce, avec 30 % du marché, est né à Bordeaux en 1999 et y a toujours son siège social, installé à proximité de la nouvelle Cité du vin, sur les quais. A lui seul, Cdiscount a généré un volume d’affaires de 3 milliards d’euros en 2016 et emploie quelque 1.000 personnes sur son site bordelais et 500 sur ses bases logistiques voisines de Cestas et Blanquefort. Seul problème : la plupart des connaisseurs du milieu s’accordent à dire que cette locomotive en puissance, sous le pavillon du groupe Casino, fonctionne en circuit fermé et ne tire concrètement aucun wagon dans son sillage. (@LaTribuneBdx). A lire aussi : « Grâce au numérique, le champ des possibles est quasi infini pour les entreprises » (@latribune).

#Agriculture

A Strasbourg, le goût des fruits et légumes de la ferme… à la ville. En route pour l’Alsace et plus précisément Strasbourg. Peu à peu l’agriculture essaye de se refaire une place en centre-ville et favorise les circuits courts, avec le minimum de trajet entre son lieu de production et l’assiette. Europe 1 s’est faufilé dans une ferme du quartier de la Meinau, L’ilôt de la Meinau. Tout se passe à moins de dix minutes des pierres rosées de la cathédrale. Josiane et son petit-fils Lucas sont accroupis au milieu des fraisiers et ramassent les fruits mûrs. Quelques travées plus loin, une ribambelle d’enfants arborent des gilets jaune fluo, signe de leur appartenance au groupe du centre socio-culturel voisin. Ils mangent autant qu’ils stockent dans leurs paniers. Déjà, ils s’y connaissent en cueillette : « Les fraises sont chaudes parce qu’elles sont au soleil. Quand elles sont rouges, là on aura plus de goût, plus de saveur. » (@europe1).

#Politique

CivicTech : Renouer Le Lien Entre Citoyens Et Élus. Passionné par la vie politique et citoyenne depuis ses 14 ans, Maxime Peyret Lacombe, maître d’œuvre de la CivicTech « ParlonsPo », mobilise son énergie pour renouer le fil trop souvent distendu unissant les citoyens et leurs élus. Pour mener à bien ce projet, dont il espère faire bénéficier les collectivités locales dès la rentrée prochaine -, le jeune homme lance sa première campagne de levée de fonds. (@Forbes_fr). A lire aussi : La civic tech, vers un business de la démocratie ? (@laRadioNova).

#Crime

A Ciudad Juarez, une appli pour que les femmes en danger puissent alerter leurs proches. Depuis les années 1990, Ciudad Juarez, située dans l’Etat du Chihuahua, au nord du Mexique, a hérité du triste surnom de ville « où disparaissaient les femmes ». Les chiffres qui permettent de comprendre le niveau de violence dans cette localité frontalière des Etats-Unis s’étaient éloignés, ces dernières années, des niveaux critiques atteints entre 2006 et 2010. Depuis 2016, ils explosent à nouveau, dans la région et dans le reste du pays, conséquence de la guerre renouvelée entre cartels de narcotrafiquants, du fonctionnement toujours précaire des institutions et de la corruption. A Juarez, les meurtres et les kidnappings touchent tous les pans de la société, mais les femmes en sont victimes de façon disproportionnée en comparaison avec le reste du pays. Pour tenter d’endiguer à nouveau ce cycle de violences, chaque initiative compte pour les autorités locales. Elles en ont dévoilé une, le 6 juillet, dans le cadre d’un projet baptisé « Corredor Seguro » (« Corridor sûr »). Celle-ci n’aurait pas pu exister il y a dix ans quand la sombre renommée de Ciudad Juarez devenait mondiale. Imaginée par l’Institut municipal des femmes, un organisme crée par la municipalité, l’application « Nos Estoy Sola » (« Je ne suis pas seule ») permet aux femmes qui se retrouveraient en danger de pouvoir immédiatement appeler leurs proches. « C’est un outil de prévention et de réduction des risques destiné particulièrement aux jeunes », dit l’organisme. (@big_browser).