05 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes géants du transport maritime investissent dans des cargos autonomes. Des bateaux autonomes et des robots sous-marins ont déjà pu être observés en Norvège, bientôt à Amsterdam, mais aussi sur les mers et océans du monde, récoltant des datas. C’est indéniable, la mobilité autonome de demain n’aura pas lieu que sur la terre, mais aussi sur la mer. Si les bateaux autonomes déjà opérationnels sont encore de taille réduite, les géants du fret comptent bien remédier à cela en construisant des flottes de cargos autonomes. Un marché ambitieux, sur lequel de nombreux acteurs se positionnent : au Japon, un consortium de constructeurs de navires (comprenant Mitsui O.S.K, Ltd et NYK Line, deux des plus grands groupes de transport maritime nippons) et d’armateurs travaille de concert pour mettre au point une technologie qui permettrait aux navires de suivre leur route de manière autonome. Équipés d’une IA, ces navires analyseront toutes sortes de données, de la météo au trafic maritime, pour déterminer la route la plus adéquate, mais aussi la plus sûre. Le consortium espère pouvoir commencer la mise en chantier de cette flotte autonome d’ici 2025, moyennant plusieurs centaines de millions de dollars. (@rslnmag.fr).

Des navettes autonomes roulent à La Défense. Trois navettes autonomes sont testées jusqu’à la fin de l’année dans le quartier d’affaires de La Défense. Ces véhicules sans chauffeur « circuleront pendant six mois sur l’esplanade » de La Défense, où elles desserviront 9 arrêts. Ces trois navettes, à propulsion 100% électrique, peuvent emporter chacune 11 passagers assis et 4 debout, à une vitesse moyenne de 7 km/h, avec une pointe à 10 km/h. Dans un premier temps, un agent sera présent à bord de chaque navette durant l’été, puis les véhicules circuleront sans présence de personnel à bord à partir de la rentrée (@France3Paris).

#MediaSocial

Auvergne Rhône-Alpes ouvre son espace numérique régional à Facebook. Première initiative commune entre Facebook et la Auvergne Rhône-Alpes : une demi-journée de formation le 3 juillet à Lyon ouverte à plusieurs centaines de TPE et PME auvergnates et rhônalpines pour mieux utiliser Facebook et Instagram dans leur business : construire sa notoriété et son image de marque, générer du trafic en ligne et en magasin, recruter de nouveaux clients, fidéliser la clientèle. Cinq autres rencontres PME 2.0 seront organisées à partir du mois de septembre dans cinq autres villes de la région. D’autre part, des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieur, d’écoles de commerce et de l’université accompagneront pendant six mois des entreprises dans leur transformation digitale sous la supervision de Facebook. Ils bénéficieront d’un espace dédié sur le campus numérique de la région qui ouvrira en septembre à Lyon. Des programmes de formation seront aussi dévolus à 8 000 TPE-PME de la région pendant une durée de deux mois pour les aider à mieux maitriser les outils digitaux. Une plate-forme de formation en ligne intitulée « Boostez votre business » et spécifique à Auvergne Rhône-Alpes sera créée. Elle proposera de courts modules interactifs gratuits sur l’utilisation de Facebook et Instagram. (@LUsineDigitale).

#Publicite

Face à Facebook et Google, les éditeurs de presse regroupent leurs forces. Si le marché de la publicité numérique se développe, la part que Facebook et Google accaparent est toujours plus grande. Ces derniers dominent ainsi les segments du « search » (la recherche en ligne) et des réseaux sociaux, qui ont représenté 68 % du marché numérique français en 2016 et 92 % du marché mobile, selon les chiffres de l’Observatoire de l’e-pub, une étude réalisée par PwC pour le Syndicat des régies Internet (SRI), en partenariat avec l’Union des entreprises de conseil et achat média (Udecam). Le poids des deux groupes américains – de plus en plus souvent qualifiés de « duopole » – repose en premier lieu sur leur puissance : en France, Google concentre plus de 90 % de part de marché dans la recherche en ligne et Facebook affiche 33 millions d’utilisateurs actifs. Ils s’appuient aussi sur leur avance dans le domaine des données, qui est au cœur des nouvelles offres publicitaires : grâce à des points de contact très réguliers avec les internautes, souvent plusieurs fois par jour, les deux plates-formes comprennent ce qu’ils recherchent ou apprécient. Elles disposent aussi de puissances de calcul incomparables. (@LeMondefr).

#Entreprise

Mounir Mahjoubi : « Station F est une vitrine pour la France ». Que représente l’inauguration de Station F pour vous ? Mounir Mahjoubi : « Beaucoup d’espoir ! C’est un projet privé qui a été soutenu par l’Etat et par la Ville de Paris, mais c’est avant tout un projet d’entrepreneur. Et un projet d’entrepreneur, c’est un espoir, un pari. Eh bien là, il y a eu un pari : celui de faire le plus grand lieu de développement des potentiels, de ceux qui ont des projets, qui ont envie de les développer, de les faire grandir, en France, à Paris, quel que soit leur milieu d’origine, quelle que soit leur formation d’origine. Les gens rentrent ici sans condition, à part celle de l’énergie et du talent. Il y a des grandes marques qui sont venues subventionner plusieurs incubateurs. Il y a des incubateurs qui vont être portés directement par le lieu, il y a des gens qui vont venir par eux-mêmes. Moi j’attends de voir et ça va être génial. » (@LUsineDigitale)

Les huit technologies essentielles et leur application dans l’entreprise. Tweet de @damoclesrh : https://twitter.com/damoclesrh/status/881486400633405440

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#Technologie

La blockchain, une révolution aux applications innombrables. C’est une nouvelle technologie complexe, une révolution conceptuelle et un outil qui va révolutionner nos vies. Pas moins. Et, pourtant, qui comprend vraiment les tenants et aboutissants de la blockchain ? C’est tout l’intérêt du livre de Stéphane Loignon, un modèle d’ouvrage pédagogique dans lequel l’auteur parvient à vulgariser un sujet ardu sans céder aux caricatures et aux approximations. Oui, la blockchain pourrait remettre en cause les fondements sur lesquels notre société repose: banques, assurances, places financières, Etat et administrations publiques; et les plateformes qui ont émergé comme les nouveaux intermédiaires pourraient s’effacer au profit d’une économie décentralisée et collaborative. Voilà pour les enjeux. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Un moteur de croissance pour la santé. Les opportunités de croissance sont difficiles à obtenir sans investissement important, mais l’intelligence artificielle est une machine autonome pour la croissance dans le secteur de la santé. Selon l’analyse d’Accenture, lorsqu’elles sont combinées, les principales données cliniques sur les applications d’intelligence artificielle en matière de santé peuvent potentiellement générer des économies annuelles de 150 milliards de dollars pour l’économie américaine des soins de santé d’ici 2026. L’intelligence artificielle dans le secteur de la santé représente une collection de technologies multiples permettant aux machines de détecter, de comprendre, d’agir et d’apprendre afin qu’elles puissent exercer des fonctions de santé administratives et cliniques. Contrairement aux technologies existantes qui ne sont que des algorithmes/outils qui complètent un humain, aujourd’hui, l’intelligence artificielle en matière de santé peut véritablement augmenter l’activité humaine. (@iatranshumanism).

#Internet

La Corée du Nord a ouvert un site internet officiel, chose rare, avec des photos étranges dedans. Le site internet officiel du ministère des Affaires étrangères nord-coréen, disponible à l’adresse http://www.mfa.gov.kp, a été lancé le mardi 20 juin. C’est la première fois qu’un organe si haut placé de l’État communiste ouvre un espace Web officiel. Bon, le contenu n’est pas vraiment excitant : on retrouve des annonces, des déclarations et l’agenda du ministère en question. Pour avoir des nouvelles quotidiennes du régime gouverné d’une main de fer par Kim Jung-un, ce n’est sans doute pas l’idéal en terme d’indépendance de l’information. Mais il peut être utile pour les personnes faisant des recherches sur le long terme, puisqu’il est notamment alimenté par les dépêches de l’agence de presse officielle de la Corée du Nord. A lire aussi : La Corée du Nord est encore plus surréaliste en vidéo à 360° (@MashableFR).

#Données

Sur Twitter, un homme publie son CV rempli grâce aux suggestions de Google. Cet auteur britannique voulait rafraîchir son CV. Il a rempli tous les champs du document, aidé de la fonction Autocomplete de Google, raconte Mashable, puis l’a publié sur Twitter. Avec des résultats plus ou moins pertinents… « Mon nom est Khan », « Je vis seul », « Je suis bon à rien », « Je suis né pour t’aimer »… Ces phrases inscrites sur le CV de l’auteur londonien Aaron Gillies ont été obtenues grâce à l’outil Google Autocomplete, cette fonction qui permet à la firme américaine de suggérer des réponses en fonction des informations qu’elle connaît sur vous, et des réponses les plus fréquemment données. (@20minutes).

#Piratage

Comment des espions russes piègent les soldats américains sur Facebook. Plus besoin d’infiltrer personnellement un corps d’armée ou une administration. Un compte Facebook, une photo charmante et un message privé suffisent à certaines agences de renseignement pour capter des informations confidentielles. C’est ce que rapporte Politico, qui raconte dans une enquête publiée le 12 juin dernier comment les espions russes  utilisent le premier réseau social mondial pour inonder l’armée américaine de propagande. La Russie est de ces pays qui utilisent les réseaux sociaux pour récupérer des informations gouvernementales confidentielles. À côté du piratage de comptes et de données personnelles, la création de fake news et leur circulation orchestrée, les espions russes essaient aussi d’amadouer les soldats américains sur Facebook en les ajoutant comme ami. Sous couvert d’une fausse identité bien sûr, généralement féminine et séduisante. « Certaines techniques ne sont pas très sophistiquées, d’autres plus complexes », explique à Politico, John Bambenek, responsable des renseignements. A lire aussi : Des hackers russes auraient utilisé l’Instagram de Britney Spears pour mener à bien leurs attaques  (@MashableFR).

#VenteArmes

Amesys : les tribulations égyptiennes d’un marchand d’armes numériques français. Eté 2011 : rattrapé par le printemps arabe, Mouammar Kadhafi est en fuite. Dans une Libye insurrectionnelle, une entreprise française inconnue du grand public prend la lumière à son corps défendant. Au cœur d’un centre d’écoute de Tripoli, deux journalistes du Wall Street Journal identifient formellement son logo sur un panonceau. Elle s’appelle Amesys, et elle a vendu un système de surveillance des télécommunications à la Jamahiriya du colonel. Une « faveur » de Nicolas Sarkozy, pour signer le retour de Kadhafi dans le concert des nations, avec l’aide de l’incontournable intermédiaire Ziad Takieddine. Un an plus tard, une information judiciaire est ouverte contre Amesys, pour complicité d’actes de torture. Ses outils auraient permis au régime libyen de traquer et de torturer des opposants. L’enquête est alors confiée au tout nouveau pôle du tribunal de grande instance de Paris, spécialisé dans les crimes contre l’humanité. Depuis, le dossier, inédit, avance chichement. Tous les protagonistes, ingénieurs, grand patron, victimes, ont été entendus. Les dernières gardes à vue ont eu lieu au printemps et, selon nos informations, Amesys a été placé sous le statut de témoin assisté le 30 mai. L’entreprise a fini par devenir le Voldemort de la surveillance électronique : à la simple évocation de ce nom, les visages se ferment. Mais quelques langues se délient. Aiguillé par plusieurs sources, Télérama a retrouvé la trace de cette boîte sulfureuse en Egypte. En 2017, une entreprise française poursuivie pour avoir fait commerce avec un dictateur continue d’écouler les mêmes produits auprès de pays pas plus fréquentables. Pis, elle le fait avec l’aide des autorités hexagonales. Business as usual. Au risque de voir l’Histoire bégayer. (@telerama).