02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xSmart city : la technologie peut-elle aider la ville à être moins dure ? Big data, IoT, géolocalisation… Pour ses habitants, les technologies liées à la smart city sont une véritable source de promesses d’améliorations de la vie quotidienne. Mais qu’en est-il des populations les plus fragiles, comme les personnes sans domicile fixe ou les réfugiés ? Lors du festival Futur en Seine 2017, des membres d’associations sont venus présenter leurs projets et leurs réflexions. Gros plan sur Youth Homeless DataBank, Ushahidi et Refuhelp. (@RslnMag).

Les smart cities : nouveaux terrains d’innovation pour les startups. À l’heure où la transformation numérique change en profondeur les organisations humaines, nos villes aussi se réinventent en devenant des smart cities. En effet, la tendance est aujourd’hui aux villes dites connectées ou intelligentes : les smart cities. Si les principaux acteurs du numériques ont pleinement investi cet enjeu, des startups proposent également des solutions innovantes. Alors que selon une récente étude de La Gazette des Communes, une collectivité locale sur deux a « entamé une réflexion sur la smart city », la French Tech se saisit de cette opportunité de redéfinir l’espace urbain. Chaque ville est confrontée à des défis qui lui sont propres. Faire d’une ville une smart city revient donc à engager un processus de transformation qui répond aux problématiques spécifiques d’un territoire. S’il n’y a donc pas de modèle unique de smart city, il y a bien une démarche commune : celle de choisir et d’utiliser les outils correspondant à des besoins précis. C’est par exemple le cas de la lutte contre la pollution qui constitue une priorité pour les agglomérations chinoises. Cette volonté a encouragé les acteurs de la green tech à développer et proposer des projets adaptés : murs végétaux, détecteurs de pollution, solutions de maîtrise de la consommation électrique. (@Silex_France).

Issy-les-Moulineaux, une Smart City pionnière aux portes de Paris. Ville de la métropole du Grand Paris, Issy-les-Moulineaux est considérée, aux côtés de Barcelone (Espagne) comme l’une des villes européennes pionnières en matière de numérique et d’innovation au service des usagers. Dans cette cité installée aux portes sud-ouest de la capitale, tout est fait pour répondre aux besoins des usagers, particuliers et entreprises, afin de leur assurer un cadre de vie agréable et confortable malgré l’urbanisation galopante et les flux importants de circulation. (@villeintelmag).

On a visité la première « Maison du Zéro Déchet ». Boutique, atelier do it yourself, salle de conférence… La Maison du Zéro déchet, qui ouvre ses portes à Paris samedi 1er juillet, c’est un peu tout cela à la fois. Créé par l’ONG Zero Waste France, cet espace se veut une source d’inspiration à la portée de chacun pour changer nos habitudes et contribuer activement à une société qui cesse de jeter tout et n’importe quoi. Depuis vingt ans, l’ONG Zero Waste œuvre à la réduction des déchets en incitant citoyens, collectivités et institutions à adopter des pratiques plus vertueuses en la matière. L’année dernière, à l’occasion de la première édition du Zero Waste Fest, elle a pu mesurer l’enthousiasme croissant que suscite son engagement. Pour l’occasion, 5000 personnes avaient foulé le sol du Cabaret Sauvage, à La Villette. Ils avaient pu découvrir, entre autres, les initiatives originales de plusieurs centaines d’entrepreneurs et les bonnes pratiques mises en œuvre dans des villes comme San Franciso, qui a lancé un ambitieux programme de collecte pour atteindre l’objectif « zéro déchet » d’ici à 2020 ; ou encore Trévise, en Italie, qui a réussi à faire passer sa production de déchets par habitant à seulement 50 kg/an. (@usbeketrica). A lire aussi :  La première « Maison du zéro déchet » ouvre à Paris (@LeMondeFestival) et Les conseils d’une pro du zéro déchet pour vous y mettre, même dans un petit appartement (@LeHuffPost).

#Automatisation

Emploi : ces 5 secteurs sont les plus automatisables. Une intelligence artificielle et des robots capables de pratiquer la neurochirurgie, de conduire des camions, de composer de véritables tubes, de réaliser des transactions financières ou encore de compiler des contrats dans des cabinets d’avocats… Les articles annonçant des innovations dans le domaine de l’automatisation se font de plus en plus nombreux. Et il est difficile de saisir dans le flux de l’actualité les nuances du bouleversement du marché du travail qui s’annonce. (@RSLNmag).

#Transport

Les scandales Uber amorcent-ils « la fin d’une ère » dans la Silicon Valley ? Dans un autre univers, Travis Kalanick aurait pu être un méchant dans l’un des comics qu’adorent, selon un cliché tenace, les ingénieurs de la Silicon Valley. Le désormais ex-PDG d’Uber, qui a démissionné le 20 juin au terme d’une longue série de scandales – 19, selon le décompte du Guardian, avait tout fait, ou presque. Harcèlement sexuel, surveillance électronique de ses chauffeurs, vol de propriété intellectuelle, il a réussi à incarner le catalogue complet des vilenies du monde du travail moderne. (@pixelsfr).

Les premiers trains autonomes d’ici 2022. A Lille, à Lyon, à Paris, les trains sans conducteur existent déjà. Mais pour des lignes de métro. Le projet annoncé mi-juin par la SNCF d’automatiser la conduite de ses trains est assez différent. Il s’insère dans un contexte de réflexion plus général sur le renouveau du système ferroviaire en France, avec plusieurs chantiers lancés sur les matériaux, l’énergie, le numérique, les infrastructures. Le train autonome implique d’ailleurs nombre de connexions avec ces derniers. Car si, dans un premier temps, l’autonomie sera appliquée aux matériels roulants existants, à terme, les rames pourront être conçues en fonction du fait qu’elles avancent “toute seule”, avec un design adapté, des matériaux utilisés différemment, etc. Mais avant d’en arriver là, qu’entend exactement la SNCF par “train autonome” ? Quand arrivent-ils sur les rails ? Que deviennent les conducteurs ? Réponses avec Luc Laroche, directeur du projet train automatique. (@Sciences_Avenir).

#Agriculture

Numérique : le portail de données agricoles français creuse son sillon. Ne pas laisser traîner de données sensibles… Dans la plupart des secteurs économiques, c’est un principe stratégique. « Sauf dans l’agriculture », regrette Jean-Marc Bournigal, président de l’Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture). L’an passé, le gouvernement lui a confié la mission de préparer la mise en place opérationnelle d’un portail de données agricoles qui doit accompagner la numérisation du secteur. « Cette opportunité n’a pas échappé non seulement aux géants de l’agrofourniture qui cherchent à intégrer l’ensemble de la chaîne, de la collecte de données à la vente de produits accompagnés de services, mais aussi aux Gafa qui commencent à s’intéresser à l’agriculture comme un nouveau domaine d’action après le commerce, la banque et la santé, explique-t-il en préambule de son rapport daté d’octobre 2016 et remis en janvier dernier à Stéphane Le Foll et Axelle Lemaire. La concentration de ressources entre des mains étrangères pose un problème de souveraineté alimentaire. Il est donc urgent de proposer une alternative. » A lire aussi : L’Irstea crée une ferme connectée pour le Salon de l’agriculture et Jean-Marc Bournigal : « Référencer et mutualiser les données pour faciliter leur exploitation » (@LesEchos).

#Cyberattaque

Trois cas de piratages qui montrent que l’Ukraine est la cible préférée des hackers prorusses. Les dessous de la propagation du virus Petrwrap, le rançongiciel (ransomware, en anglais) qui a contaminé, mardi 27 juin, des entreprises du monde entier, commencent à être mis au jour. Selon le New York Times, la Russie est désormais pointée du doigt après que le logiciel malveillant a été largement déployé via le piratage d’un logiciel très utilisé dans les différents services de l’administration ukrainienne. Si ces soupçons se confirmaient, Petrwrap constituerait la dernière attaque en date d’une déstabilisation numérique de grande ampleur menée contre Kiev depuis le début de la crise qui oppose le gouvernement aux séparatistes prorusses en 2014. En trois cas d’espèce, franceinfo revient sur la manière dont l’Ukraine est devenue le terrain d’entraînement des pirates pro-Moscou. (@franceinfo).

#Senior

Les silver surfeurs sur la vague collaborative. Blablacar, Airbnb, Uber… Après des débuts timides les seniors s’approprient peu à peu l’univers de la consommation collaborative. Enquête sur un nouvel Eldorado version 2.0. Son portrait trône sur la page d’accueil de Blablacar. Josephe, 72 ans, covoiture une fois par mois pour se rendre de Tours (Indre-et-Loire) à Plouha (Côtes-d’Armor) où elle a une maison de campagne : « J’ai décidé de commencer à covoiturer à cause du prix de l’essence. L’une de mes amies m’a aidée à m’inscrire sur le site car cela faisait peu de temps que j’utilisais Internet. J’avais quelques appréhensions au début mais elle m’a rassurée. Elle m’a dit que sa fille faisait du covoiturage et que je ne risquais rien ! » Cela fera bientôt cinq ans que cette retraitée est inscrite sur le premier site de covoiturage français. Au-delà de l’aspect économique, la conductrice explique apprécier le caractère convivial des trajets : « On s’arrête toujours sur la route et j’offre le café à mes passagers. A bord, il y a des biscuits et des bonbons. Je prévois même des petits sacs à l’avant si quelqu’un venait à se sentir mal, comme dans les avions ! Je voyage avec Sasha, ma petite chienne. Tout le monde la trouve très mignonne ! Je ne mets pas souvent la radio car beaucoup de passagers dorment pendant le trajet. Cela me fait plaisir, c’est un signe de confiance ! ». (@gencarefr).

 

#RealiteVirtuelle

« Altération » est la première fiction en réalité virtuelle filmée directement à 360°. D’habitude, les scènes de fiction en réalité virtuelle sont filmées en « parts de camembert », l’une après l’autre, puis réassemblées. Mais « Altération » fait exception à la règle : le nouveau court-métrage de 17 minutes du réalisateur Jérôme Blanquet a été tourné directement à 360°. Un tournage qui a nécessité une plateforme avec trois paires de caméras à 120°, appelées flares, pour couvrir tout l’espace. Au delà de la performance technique, Jérôme Blanquet précise les raisons de sa décision : « Il y avait beaucoup de tournage en extérieur. Et les lumières de l’hiver changent vite. J’ai préféré filmer les scènes en une fois à 360°. » Résultat : une succession de plans-séquences en immersion avec des scènes qui durent jusqu’à 4 minutes sans coupure. « La difficulté est d’avoir de bons comédiens, précise Jérôme Blanquet. Si une erreur est commise à la fin de la scène, on doit la refaire. » Le spectateur étant libre de regarder où il veut, l’acteur doit comprendre que tout son corps joue : ses bras et ses jambes autant que son visage. « C’est vraiment très proche du théâtre. » Autre contrainte imposée au comédien par les trois paires de caméras à 120° : au risque de se voir déformé, il doit veiller à rester éloigné des zones de raccord entre les images. (@science_et_vie).