28 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

xDirect. Cyberattaque mondiale : selon Microsoft, la vague d’attaques utilise notamment une faille de Windows. La propagation rapide de cette campagne de « cyberextorsion » illustre une nouvelle fois la vulnérabilité de certaines entreprises ou institutions à ce type d’attaques. Plusieurs spécialistes en cybersécurité affirment que le virus responsable, Petrwrap, est une version modifiée du ransomware Petya qui avait frappé l’an dernier. La société russe de cybersécurité Kaspersky assure, elle, qu’il s’agit « d’un nouveau ransomware, qui n’a jamais été vu jusqu’ici ». Selon Microsoft, la cyberattaque mondiale lancée hier soir « utilise plusieurs techniques pour se propager ». Elle profite notamment d’une faille de Windows pour laquelle le groupe avait déjà diffusé un correctif. a lire aussi : Ce que l’on sait (et ce que l’on ne sait pas) sur la nouvelle cyberattaque mondiale (@franceinfo).

« On est face à une menace qui n’est pas près de s’arrêter parce qu’elle est très lucrative ». En Ukraine, en Russie et au-delà… Chez le géant danois du transport maritime Maersk, chez le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain… Une nouvelle cyberattaque mondiale se propage à la surface du globe, mardi 27 juin. Un mois et demi après le virus WannaCry qui avait contaminé des centaines de milliers d’ordinateurs, un nouveau rançongiciel (ransomware en anglais) bloque les terminaux informatiques, exigeant le versement d’une rançon pour les débloquer. Le logiciel pirate serait Petrwrap, une version modifiée de Petya, qui avait déjà sévi il y a un an. Pour tirer les premiers enseignements de cette nouvelle attaque informatique massive, franceinfo a interrogé Gérôme Billois, expert en cybersécurité chez Wavestone. (@franceinfo).

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance après la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs multinationales, mardi 27 juin. Cette enquête a été ouverte pour « accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données », « entrave au fonctionnement » de ces systèmes, « extorsions et tentatives d’extorsions ». Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. L’attaque s’est ensuite propagée dans plusieurs pays d’Europe. (@franceinfo).

Cinq questions sur la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs grandes entreprises. C’est la deuxième fois qu’une attaque d’une telle ampleur se produit en deux mois. Une cyberattaque simultanée a affecté des entreprises du monde entier, mardi 27 juin. Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, des compagnies d’Etat et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. Mais d’autres entreprises en Europe, à l’image de Saint-Gobain, ont aussi été touchées dans l’après-midi. Le 12 mai dernier, plusieurs dizaines de sociétés avaient été affectées par le virus Wannacry dans une centaine de pays. (@franceinfo).

Cyberattaque mondiale : quels sont les pays touchés ? Une entreprise pétrolière, une banque, un site gouvernemental… La cyberattaque du mardi 27 juin a bloqué des terminaux informatiques dans le monde entier. Ce rançongiciel (ramsonware en anglais), exige le versement d’une rançon en échange du débloquage des ordinateurs. Les ransomwares sont des virus qui se déploient par le biais d’un logiciel malveillant, installé à l’insu de l’utilisateur. Ce virus chiffre les données de l’ordinateur et bloque l’accès à des fichiers. Il demande ensuite à sa victime de payer pour rendre les données à nouveau lisibles ou débloquer certaines fonctionnalités de l’ordinateur. (@franceinfo).

Cyberattaques : il existe « une forme de sous-investissement » dans beaucoup d’entreprises. Après la cyberattaque mondiale qui a visé, mardi 27 juin, de grandes entreprises et des services publics dans plusieurs pays (Russie, et États-Unis en tête), Gérôme Billois, expert en cybersécurité pour le canibet Wavestone, a estimé qu’on « n’est pas à l’abri de voir des campagnes d’attaques comme cela dans l’année ». Selon l’expert, ce type d’attaque montre qu’il existe « une course contre la montre entre les cybercriminels, les entreprises, les autorités », alors même qu’il y a, selon lui, « une forme de sous-investissement sur la cybersécurité dans beaucoup d’entreprises ». (@franceinfo).

#Sante

Ces start-up qui veulent bidouiller le cerveau: les autres. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Nous allons terminer la petite série d’article sur le bidouillage du cerveau après avoir passé en revue les deux grandes start-up du domaine : Neuralink d’Elon Musk et OpnWatr de Mary Lou Jepsen. Ces deux sociétés bien visibles ne sont pas seules sur le créneau. Il s’agit par exemple des casques de Muse, Emotiv, Neurosky, Halo Neurosciences ou des Français Dreem et aussi de Mensia Tech qui développe des solutions pour l’hyperactivité enfantine avec une technologie issue de l’INRIA, du projet Brain Machine Interface. Ces systèmes exploitent une boucle de rétroaction sur le cerveau utilisant les sens traditionnels. Ils peuvent notamment s’appuyer sur des briques logicielles telles que OpenVIBE, développée par l’INRIA, qui permettent d’interpréter les ondes cérébrales pour générer ensuite des mécanismes de neurofeeback. (@frenchweb).

#Drone

Cet été, à partir du 14 juillet, trois drones Helper feront leur apparition dans trois stations balnéaires de la région Nouvelle-Aquitaine : à Biscarrosse, Lacanau et Messanges. Ces vingt dernières années, l’océan atlantique a causé la mort d’une centaine de personnes sur la côte française. L’ambitieux objectif des inventeurs de ce petit « secouriste volant » est ainsi de venir en aide aux sauveteurs en leur permettant de gagner en rapidité et en efficacité. (@latribune).

#Entreprise

Entreprises : comment maîtriser l’art de la métamorphose digitale ? L’importance de la transformation digitale semble actée pour toutes les entreprises. Néanmoins, la mettre en place n’est pas toujours chose aisée. Pour y parvenir, deux fondamentaux s’imposent : l’expérience client et l’analyse de données. Les entreprises doivent devenir « apprenantes », agiles et changer l’échelle de leur utilisation du numérique. (@LesClesDeDemain).

#Commerce

Amazon veut déployer des robots dans les entrepôts de ses « nouveaux » supermarchés.C’est une annonce qui suscite déjà des craintes. Dix jours après l’officialisation du rachat de Whole Foods Markets pour 13,7 milliards de dollars, Amazon a indiqué qu’il allait avoir recours à des robots dans les entrepôts de l’immense chaîne de supermarchés bios américaine. Lors d’un discours adressé à ses employés, le directeur exécutif de Whole Foods John Mackey a déclaré : « Nous allons rejoindre une compagnie qui est visionnaire. Je pense que nous allons apporter beaucoup d’innovations dans nos magasins. Je pense que nous allons voir beaucoup de technologie. Je pense que nous allons voir Whole Foods Market évoluer de manière considérable ». (@latribune).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle va changer la façon dont les Français utilisent leurs banques. Les grandes banques françaises, installées depuis des décennies sur leur fonds de commerce, sont aujourd’hui attaquées par des start-ups innovantes. Les atouts de ces start-ups : elles se concentrent sur des niches. Et elles font appel à l’intelligence artificielle (IA). Certaines de ces Fintechs se consacrent aux systèmes de paiement. D’autres aux prêts entre particuliers. D’autres encore aux transferts de devises. Les innovations ne cessent de se multiplier dans le secteur, pour offrir aux consommateurs des services à forte valeur ajoutée. Les banques traditionnelles ont rapidement pris conscience de l’impact de ces technologies, en particulier dans la relation client. Elles réagissent à cette offensive en faisant, elles aussi, appel à l’Intelligence Artificielle. (@LeHuffPost).

#Ville

La Smart city de demain doit s’engager. Les grands défis de l’urbanisme du 21ème siècle, reviennent aussi à rompre avec les cloisonnements imposés depuis des siècles, les ségrégations implicites ou explicites, et faire en sorte que la ville soit un lieu de mouvement et d’intégration. La Smart City porte la promesse d’une meilleure inclusion des citoyens dans la ville, géographiquement mais aussi politiquement. Les logiques urbaines sont aussi le miroir de notre organisation sociale et de ses paradigmes. Les métropoles envahies par la publicité et les caméras de surveillances témoignent d’un monde post-moderne où le capitalisme s’est implanté partout, où nos données sont en permanence aspirées par des capteurs de plus en plus omniprésents et où finalement les citoyens sont dépossédés de leurs libertés d’action et de mouvement, alors même que les réseaux de transports se développent de manière exponentielle. Mais elles témoignent aussi d’une créativité sans pareil, d’un dynamisme entrepreneurial et d’un rayonnement social qu’il convient d’appuyer. C’est pourquoi aujourd’hui, les penseurs de ce qu’on a usage d’appeler la ville intelligente, cherchent une meilleure inclusion du citoyen dans la ville. Au travers des Civic Tech et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social. (@latelier).

#Politique

« 24 heures de bonheur » : la pauvreté à l’Assemblée en réalité virtuelle. C’est un cadeau de rentrée parlementaire pas comme les autres. Le Secours Catholique a fait parvenir aux 577 élus un cardboard (ces lunettes en carton pour voir des vidéos en 3D), accompagné d’une invitation à visionner un petit film de près de 4 minutes, intitulé « 24 heures de bonheur ». Cette vidéo en 360° dépeint le chemin de croix quotidien d’Isabelle, une mère célibataire qui multiplie les petits boulots pour essayer de subvenir au besoin de son fils. « J’ai ressenti comme un coup de poing au ventre après avoir vu le film. On a vraiment l’impression d’être au cœur de la vie et d’être comme un compagnon de route de cet enfant et de sa mère », assure à France 24 Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle qui a parrainé l’initiative du Secours Catholique. (@FRANCE24). A lire aussi : Les députés immergés dans le quotidien d’une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle (@MadameFigaro).

#Journalisme

Le robot journaliste Quakebot annonce un séisme et crée la panique. Si même les robots donnent dans la fake news… Celui-ci a reçu une fausse information et n’a pas su, comme un vrai reporter, la vérifier. Il a suffi d’une petite erreur de date, qu’un humain aurait sans doute repérée. Mercredi 22 juin 2017, des milliers de Californiens ont tremblé à la nouvelle du séisme : une secousse d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. La viralité « twitteresque » est une grande productrice de psychoses collectives, mais elle a besoin d’une étincelle. Elle a été produite par un article du pourtant très sérieux Los Angeles Times, journal légendaire aux 44 prix Pulitzer. Un article écrit… par un robot-journaliste. (@Sciences_Avenir).