22 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 22 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Marketing

xL’intelligence artificielle, une priorité ! A peine plus d’un professionnel du marketing sur 10 (12%) se dit très satisfait des résultats obtenus suite aux investissements marketing réalisés par son entreprise, selon le rapport «State of Marketing» de Salesforce. Les trois quarts d’entre eux se déclarent même moyennement satisfaits de ces résultats. Premier enseignement de l’étude réalisée auprès de 3 500 cadres du marketing, ils sont 68% à estimer que la concurrence entre les entreprises se joue de plus en plus sur l’expérience qu’elles proposent à leurs clients. Et dans les deux tiers des cas, cette optimisation de l’expérience client est pilotée par les équipes marketing elles-mêmes. Du point de vue des clients, 52% se disent prêts à changer de marque si une entreprise ne personnalise pas suffisamment sa communication. Dans le B2B, cette proportion passe à 65%. (@frenchweb). Crédit photo : Pixabay.

#Agriculture

Une application pour gérer au plus près les besoins en eau des agriculteurs. Un système d’irrigation des cultures intelligent géré par une application sur téléphone mobile et ordinateur. Le but : apporter la juste quantité d’eau à la plante au bon moment. Cela permet de maximiser la croissance de la plante et d’augmenter les rendements. Exemple chez un céréalier à Muret. Joël est céréalier. Depuis cette année, il utilise un système d’irrigation intelligent. Un vrai changement dans sa manière d’arroser ses cultures. Et une vraie avancée pour lutter contre le gaspillage d’eau. Une gestion au plus juste nécessaire si comme actuellement les niveaux de réserve en eau des nappes phréatiques sont bas et que la chaleur est là. Ce service est fourni par la coopérative agricole à laquelle il adhère. Un paramétrage précis est effectué en fonction du type de culture, de la géolocalisation de la parcelle ou encore de la  nature du sol. Quand l’application est lancée, elle calcule très précisément grâce à son algorithme les apports dont a besoin la plante pour sa croissance. En prenant en compte les données météo telles que la pluie ou les températures. (@France3MidiPy).

#Emploi

Monster mise sur le mobile pour toucher les Millennials. A l’été 2016, le Néerlandais Randstad, spécialiste du travail temporaire, mettait la main sur Monster pour 387 millions d’euros. Cette opération marquait ainsi la fin d’une ère pour l’ancien numéro un mondial du recrutement en ligne. Alors que le chiffre d’affaires du jobboard américain s’élevait à 1,04 milliard de dollars en 2011, les revenus de Monster se sont effondrés pour tomber à 666,9 millions de dollars en 2015. Désormais dans le giron de Randstad, Monster entend se relancer pour affronter une concurrence qui s’est densifiée au cours de ces dernières années. Outre Indeed, LinkedIn et Glassdoor qui avaient bousculé le géant américain, Monster doit désormais faire face à de nouveaux acteurs, à l’image de l’Irlandais Jobbio ou de l’Espagnol Jobandtalent. (@frenchweb).

Avec son nouveau moteur de recherche intelligent, Google confirme ses ambitions dans l’emploi. Google poursuit son offensive sur le marché de l’emploi. Après avoir dévoilé en avril Google Hire, un moteur de recherche de CV dédié aux entreprises, la firme de Mountain View lance Google for Jobs. Présenté à l’occasion de la conférence Google I/O il y a un mois, ce nouvel outil permet d’agréger des offres emplois de plusieurs sites tiers, à l’image de Facebook, LinkedIn, Glassdoor ou encore Monster. Pour l’heure, le service n’est disponible qu’aux États-Unis. Pour bénéficier de Google for Jobs, l’utilisateur doit simplement saisir une requête, comme «emplois près de moi» ou quelque chose en rapport avec la recherche d’emploi. A partir de cette requête, il sera alors possible d’accéder à l’outil en lui-même pour affiner sa recherche, pour inclure uniquement des postes à temps plein par exemple. Google for Jobs permet également de filtrer les emplois selon le secteur, la position géographique et l’employeur. Pour maximiser ses chances de décrocher un emploi, l’utilisateur peut activer des notifications pour recevoir une alerte lorsqu’un nouveau poste correspondant à sa requête personnalisée est disponible.(@frenchweb).

#Economie

Créons les Apple équitables, Uber coopératifs et autres Amazon solidaires de demain ! Innovation sociale : voilà un concept qui permet d’affirmer haut et fort que les fabricants de tablettes ou les géants du net n’ont pas le monopole de la disruption. Le social peut lui aussi être dans l’innovation de rupture! La définition donnée par le Conseil supérieur de l’Economie sociale et solidaire (CSESS) est d’ailleurs sans équivoque: «L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits». Ces réponses nouvelles sont souvent le fruit d’une observation, d’une indignation ou d’une idée de génie. Les milliers d’entrepreneur.e.s sociaux, des intrapreneurs ou des citoyens en sont les artisans. Mais n’est-ce pas là justement que le bât blesse? Que l’innovation sociale ne reste qu’au stade de l’artisanat ? (@socialter).

#Incubateur

Pourquoi Microsoft rejoint l’incubateur Station F de Xavier Niel. Xavier Niel peut compter sur un partenaire de choix pour son incubateur « aux 1.000 start-up« , Station F, qui doit ouvrir début juillet dans l’ancienne Halle Freyssinet, dans le 13èmearrondissement de Paris. Microsoft France a officialisé, ce mardi 20 juin, sa participation au projet. Concrètement, il y allouera un certain nombre de postes de travail à des start-up, qui bénéficieront d’un accompagnement personnalisé d’experts. Microsoft n’est pas le premier à annoncer être partie prenante. Facebook, le Numa, le réseau d’étudiants entrepreneurs Schoolab, Vente-Privée, ou encore HEC ont monté des programmes partenaires. Le principe est le même pour tous: ils auront un quota de «postes de travail» répartis dans les étages de l’immense hall de 34.000 m². Au total, 3.000 postes de travail seront disponibles, qu’ils soient gérés en direct par l’incubateur (une centaine de start-up accueillies via le «Founders program», pour 195 euros par mois) ou via les programmes partenaires de Station F. (@Challenges).

#Sante

Sous pression, les biotechs comptent de plus en plus sur la santé numérique. En 2016, le secteur des biotechnologies n’a pas renoué avec les performances au sommet de 2015. Le bénéfice net des biotechs américaines et européennes a plongé de 52% à 7,9 milliard de dollars, leur capitalisation boursière a reculé de 17%, et le chiffre d’affaires a augmenté de 7% « seulement » à 139,4 milliards de dollars, contre 13% en 2015, rapporte une étude du cabinet EY, publiée mardi 20 juin. Pour le cabinet de conseil, cette performance en demi-teinte s’explique par la pression accrue des payeurs, aux Etats-Unis, qui cherchent à maîtriser leurs dépenses. Dans un tel contexte, les biotechs cherchent plus que jamais à rendre leurs investissements dans la R&D aussi efficients que possible. Dans ce domaine, les biotechs américaines et européennes ont dépensé 45,7 milliards de dollars en 2016 en R&D, soit 12% de plus qu’en 2015. « Toutes les biotechs cherchent à rationaliser leurs dépenses en R et D et le numérique est là pour les rendre plus efficientes », analyse Armelle Sérose, experte des sciences du vivant chez EY. (@latribune).

#Covoiturage

Teddy Pellerin, cofondateur du service de mobilité partagée Heetch, revient sur le lancement de La Base, la nouvelle offre de la start-up, et plaide pour une redéfinition du covoiturage. Il explique : « nous espérons pouvoir avancer sur l’évolution de la mobilité partagée et, de manière plus générale, sur le secteur de l’économie du partage, grâce à un cadre clair ». (@Ecommercemag_fr).

#Energie

Qwant se verdit un peu plus avec Akuo Energy. Il se distinguait déjà en revendiquant le respect de la vie privée de ses utilisateurs et en n’utilisant aucun dispositif de traçage ni exploitation des données personnelles. Désormais, le moteur de recherche français Qwant sera également le plus vert de tous. Le partenariat qui vient d’être conclu avec le producteur d’énergies renouvelables Akuo prévoit en effet que ce dernier devienne son fournisseur exclusif d’électricité. Or, même s’il reste un nain face au géant Google, la forte croissance de Qwant – qui a levé 18,5 millions d’euros en février dernier pour financer son développement en Europe, va entraîner une explosion proportionnelle de sa consommation électrique, dont le volume n’est aujourd’hui pas rendue public, pas plus que le montant du contrat passé avec Akuo Energy. Ce sont les data centers qui, notamment pour leur refroidissement, engloutissent la quasi-totalité de l’énergie consommée par les acteurs du numérique. En réalité, Qwant est déjà, mais plus discrètement, un acteur responsable du numérique. « Depuis nos débuts, la mise en ligne remonte à 2013,  nous compensons nos émissions, rappelle le fondateur de Qwant Eric Leandri. Mais nous avons souhaité franchir un pas supplémentaire. » (@latribune).

#Refugies

Logement d’urgence : Airbnb, un tremplin pour l’aide aux réfugiés. Airbnb n’est pas le meilleur ami des hôteliers, qu’il concurrence, ni des municipalités qui tentent, un peu partout dans le monde, de lui mettre des bâtons dans les roues. En revanche, il pourrait devenir le grand allié des associations et ONG d’aide aux réfugiés. Depuis le début du mois, la plateforme de location entre particuliers a lancé en France son nouveau service, Open Homes. Ce site satellite permet à des utilisateurs d’Airbnb d’ouvrir leurs portes, gratuitement et temporairement, à des réfugiés politiques ou climatiques. À lire aussi : Airbnb lance Open Homes, sa plateforme d’hébergement pour les réfugiés (@latribune).

#Algorithme

« La société algorithmique serait un cauchemar » Le premier est suédois, professeur de philosophie à Oxford et l’un des leaders du courant transhumaniste, depuis qu’il a fondé en 1998 la World Transhumanist Association (devenue depuis Humanity+). En 2014, il prédisait dans son livre Superintelligence : chemins, dangers, stratégies, recommandé par Elon Musk et Bill Gates, l’arrivée prochaine d’une superintelligence qui surpassera l’intelligence humaine. Le second, médecin, co-fondateur de Doctissimo et entrepreneur, est devenu le porte-parole français le plus virulent du débat sur l’avenir de l’intelligence artificielle, et se défend d’être transhumaniste. Nick Bostrom et Laurent Alexandre se sont succédés à Paris sur la scène de l’USI, conférence dédiée aux professionnels et à l’avenir du numérique et du monde. Usbek & Rica s’est glissé dans le public pour tenter de résoudre l’équation suivante : deux gourous + une IA = zéro chance de s’en sortir ? (@usbeketrica).

# ReseauSocial

Comment les gouvernements désinforment l’opinion publique. « La propagande informatique est à présent l’un des outils les plus puissants contre la démocratie ». Ce constat terrible issu d’une étude de l’université d’Oxford publiée ce 21 juin est sans appel pour les réseaux sociaux. D’après cette enquête menée par douze chercheurs, les réseaux sociaux sont largement utilisés par les gouvernements pour diffuser leur propagande, désinformation ou manipulation. Les chercheurs ont ainsi étudié l’usage de ces plateformes par les gouvernements de neuf pays (Etats-Unis, Chine, Russie, Pologne, Brésil, Canada, Allemagne, Ukraine et Taïwan). Ils ont interrogé 65 experts, analysé des dizaines de millions de publications mis en ligne sur sept réseaux sociaux différents (Twitter, Facebook, Reddit,..). Ils ont également confirmé à travers leur vaste enquête que la diffusion « des mensonges et de la désinformation », issus de la propagande traditionnelle, est favorisée par les algorithmes de Facebook et Twitter, explique le professeur d’Oxford, Phil Howard. « Des régimes utilisent des bots politiques, construits pour ressembler et agir comme de réels citoyens, pour réduire au silence les opposants et appuyer des messages officiels d’Etat. Les équipes de campagne et leurs soutiens déploient des bots politiques – et de la propagande numérique plus largement – durant les élections dans le but d’influencer le vote ou dénigrer les critiques ». (@latribune).

#Ville

Lyon City Demain, incubateur de projets pour mieux vivre en ville. Comment, à partir d’idées simples, « remettre le citoyen au cœur de la ville » afin de la rendre plus agréable à vivre ? Tel était le sens de l’appel international à projets lancé par l’association Lyon Design, dont l’un des objectifs est la mise en valeur d’innovations pour la construction de la société de demain. Quatorze projets ont été sélectionnés en juin 2016. Leurs concepteurs – jeunes pour la plupart – ont alors reçu chacun 3 000 euros pour la réalisation d’une maquette en 3 D et la recherche de partenaires susceptibles de les accompagner dans la réalisation d’un prototype. Le grand public et les professionnels intéressés ont ainsi pu tester, du 15 au 18 juin, dans le parc des Berges de Gerland – quartier en mutation de la métropole lyonnaise -, les quatorze prototypes, présentés lors de la troisième édition publique de Lyon City demain. Le collectif Unqui Designers de Paris, a ainsi présenté des aires de pauses olfactives baptisées « Inspire » : en s’asseyant ou en s’allongeant sur un mobilier urbain, les citadins se retirent de l’agitation urbaine et s’entourent de différentes essences de plantes parfumées aux vertus apaisantes.  (@LeMondefr)