30 Juin

Régions.news #287 – Edition du vendredi 30 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#287 en version pdf

image002Légende image. La décision d’ériger une ville nouvelle dans la région de Fuling a été prise par les pouvoirs locaux sans consulter la population ni se préoccuper de l’impact environnemental. Photo J. Chatelin. A lire : Urbanisation en Chine, une frénésie destructrice (@LObs).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ À Jaux (Oise), la jardinerie Delbard a été prise en main par les dix-huit salariés. Ils testent depuis un an un concept novateur : « l’entreprise libérée » Ils gèrent tout de façon collégiale : le budget annuel, les marges, les dépenses, les résultats. Ils décident des projets, de l’agencement du magasin et même du recrutement. Et en un an, le chiffre d’affaires a augmenté de 7 %. Un des salariés explique : « C’était comme ouvrir la cage d’un oiseau qui n’a jamais connu la liberté et qui préfère rester sur son perchoir, là où il a à boire et à manger. Avant, on pouvait se cacher derrière notre petit doigt. Le directeur, c’était le paratonnerre. En cas d’erreur, ça tombait sur lui. ». Quant au bureau du directeur, il est resté vide.

♦ Organiser des ateliers de transmission de connaissances sous forme de troc. C’est le créneau de Trade School. Né à New-York, le concept débarque à Toulouse. « Il n’y a pas d’échange monétaire ! Pas de hiérarchie de savoirs ! Tout le monde peut être un jour animateur et un autre jour participant ». explique Mundhi-Ling Gunawan, co-fondatrice de Trade School Toulouse. A lire le blog Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy.

♦ Le Syndicat de la Librairie française (SLF) a lancé dimanche 25 juin lors des quatrièmes rencontres nationales de la librairie une plateforme de recherche de livres sur Internet, librairiesindependantes.com. La France compte 3.200 librairies indépendantes et ce site fédère les fonds de 700 de ces libraires C’est un site ombrelle. Il ne vend rien. « C’est comme pour les billets d’avion. Il existe des sites internet qui regroupent toutes les offres du marché et qui redirigent ensuite vers les sites marchands. Librairiesindependantes.com fonctionne de la même manière », a précisé le Délégué général du syndicat. Les lecteurs pourront savoir où trouver le livre, le commander, le retirer près de chez eux ou se le faire livrer à domicile.

♦ Cet été, à partir du 14 juillet, trois drones Helper feront leur apparition dans trois stations balnéaires de la région Nouvelle-Aquitaine : à Biscarrosse, Lacanau et Messanges. Ces vingt dernières années, l’océan atlantique a causé la mort d’une centaine de personnes sur la côte française. L’ambitieux objectif des inventeurs de ce petit « secouriste volant » est ainsi de venir en aide aux sauveteurs en leur permettant de gagner en rapidité et en efficacité.

image004Légende image. New Street Art by Manomatic found in Bogota Columbia. Publié sur Twitter le 26 juin via @GoogleStreetArt.

#RealiteVirtuelle

♦ Pour la rentrée parlementaire, le Secours Catholique a fait parvenir aux 577 élus un cardboard (lunettes en carton pour voir des vidéos en 3D), avec une invitation à visionner en immersion un film de moins de 4 minutes, intitulé « 24 heures de bonheur ». Cette vidéo en 360° dépeint le chemin de croix quotidien d’Isabelle, une mère célibataire qui multiplie les petits boulots pour essayer de subvenir au besoin de son fils. Pour Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique : « Nous voulons donner à voir, à vivre, à ressentir aux élus de la République le quotidien de ces personnes en précarité. Elles ne veulent pas être assistées, mais se sentir utiles socialement, travailler, ou vivre dignement de leur travail. »

#Surveillance

♦ Plusieurs villes de Chine utilisent la reconnaissance faciale pour surveiller les piétons indisciplinés. Une fois repérés, les fautifs sont soumis à l’opprobre public. Leurs photos et informations personnelles sont affichées sur des écrans installés aux carrefours. Le dispositif ne s’arrête pas là. Ces images sont ensuite comparées avec celles stockées dans une base de données de la police locale. Dans certaines villes, ces données sont également publiées sur les réseaux sociaux.

#Television

♦ Après les programmes estampillés Amazon, Netflix et Hulu, les internautes pourront bientôt découvrir les séries de Facebook. Le réseau social discuterait avec des studios de Hollywood pour proposer à ses abonnés des programmes de télévision à la fin de l’été. La cible serait la population des Millennials (nés entre 1980 et 2000). « Nous travaillons avec un petit groupe de partenaires et de créateurs qui conçoivent des programmes autour desquels il est possible de bâtir une communauté, qu’il s’agisse de sport, de comédie, de télé-réalité ou de jeux », a confirmé le responsable des partenariats média pour Facebook.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 24 juin 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Les médias en ont marre de Facebook ; – Comment Susan Wojcicki a transformé YouTube ; YouTube ressemble de plus en plus à une chaîne TV ; – Le grand challenge des médias en 2017 : transformer les lecteurs en abonnés ; – Pourquoi la réalité virtuelle est indispensable pour le futur du journalisme.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 30 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xVéhicules autonomes : 5 chiffres à connaître pour comprendre leur développement. Entre spéculations, espoirs et avancées concrètes, les véhicules autonomes fascinent par de nombreux aspects. Leur future utilisation quotidienne, ainsi que leur impact sur l’économie globale, le marché du travail et les infrastructures ne font plus aucun doute. Pour mieux comprendre ce phénomène, retour en cinq chiffres sur le développement actuel des véhicules autonomes. (@RSLNmag). Photo : Pexels CC0 License.

#Ville

Melbourne, la ville intelligente allie social et technologie. Quand on parle de ville intelligente, la première thématique qui vient à l’esprit est souvent celle de la circulation. Algorithmes et nouvelles technologies peuvent en effet avoir un usage concret et immédiat pour améliorer le transport urbain. Mais pourquoi ne pas voir plus loin ? Et faire un lien entre des transports inefficaces et la réduction de nos interactions sociales ? C’est le projet porté par le « Resilient Melbourne Citymart Challenge ». Partant du principe que 10 minutes perdues dans les transports équivalent à 10% de temps en moins avec ses proches, ils ont décidé de lier les deux problématiques. L’idée est donc de mettre en places des solutions concrètes, efficaces et rapides. De nombreuses propositions ont été mises en places. Parmi celles-ci, on trouve notamment Parachuute, une application pour smartphone permettant d’échanger des services en terme de transports. Vous devriez aller chercher votre enfant à l’école mais vous êtes coincés au travail ? Utilisez l’application pour voir si quelqu’un peut vous aider à charge de revanche. Un autre problème récurrent est celui du dernier kilomètre dans les transports. Plus on s’éloigne du centre-ville, moins le tissu de transport en commun est dense. La start-up française Navya intervient alors avec un système de bus électriques. « Tous les gouvernements investissent dans les transports publics mais personne ne peut me récupérer sur le pas de la porte et me déposer à mon métro.  Cela incite des personnes à donner la priorité à leur voiture plutôt qu’aux transports en commun » explique Henri Coron, le vice-président des ventes de l’entreprise.(@ objetconnecte01).

À Paris, la première Maison du Zéro Déchet veut sensibiliser au mouvement anti-gaspillage. Face à un nécessaire recul sur nos façons de consommer, alors que la société est prise en étau entre accumulation de biens et gaspillage, le mode de vie zéro déchet préconise de repenser notre quotidien. À partir du 1er juillet, à Paris, la première Maison du Zéro Déchet (située au 3 rue Charles Nodier, dans le XVIIIe arrondissement de Paris) accueillera un public ravi d’en savoir plus sur ce mouvement anti-gaspillage en plein essor. À l’initiative de Zero Waste France, ONG de protection de l’environnement spécialiste de la réduction des déchets, l’idée d’un tel espace est née lors du premier Festival Zero Waste, en juillet 2016. Après une campagne de financement participatif à succès, une association a été créée pour porter le projet, composée de membres de Zero Waste France, Zero Waste Paris, et d’autres associations et collectifs parisiens investis dans la réduction des déchets. (@MashableFR).

Lyon City Demain, incubateur de projets pour mieux vivre en ville. Comment, à partir d’idées simples, « remettre le citoyen au cœur de la ville » afin de la rendre plus agréable à vivre ? Tel était le sens de l’appel international à projets lancé par l’association Lyon Design, dont l’un des objectifs est la mise en valeur d’innovations pour la construction de la société de demain. Quatorze projets ont été sélectionnés en juin 2016. Leurs concepteurs – jeunes pour la plupart – ont alors reçu chacun 3 000 euros pour la réalisation d’une maquette en 3 D et la recherche de partenaires susceptibles de les accompagner dans la réalisation d’un prototype. (@LeMondefr).

#Banque

Amazon prête aux PME presque comme une banque. C’est la hantise des banques traditionnelles : le débarquement des GAFA, les Google, Apple, Facebook, Amazon, qui viendraient grignoter leurs parts de marché grâce à leur maîtrise de l’analyse des données. Les uns et les autres ont déjà tenté des incursions, notamment dans le paiement, sans succès éclatant jusqu’ici. Mais Amazon est peut-être le plus avancé, sans que cela soit encore très visible. Le géant de l’e-commerce a déjà lancé des cartes bancaires Visa gratuites, utilisables partout, même hors ligne. Il est aussi devenu un prêteur important pour certaines petites entreprises utilisant sa plateforme, Marketplace, dans le but de vendre leurs produits, et les montants ont de quoi faire pâlir d’envie plus d’une startup de la Fintech : la firme de Seattle a récemment passé le seuil des 3 milliards de dollars de prêts accordés en cumulé à plus de 20.000 PME, depuis le lancement de son programme Amazon Lending en 2011. (@latribune).

#Incubateur

Xavier Niel : Station F aura « la plus grosse concentration de start-up du monde, devant la Silicon Valley ». C’est le top départ pour Station F. Ou plutôt l’arrivée, après quatre ans de préparatifs et de travaux. Invité de France Inter, Xavier Niel a préfiguré ce que serait ce nouveau bâtiment totem de la French Tech. « Il y aura 1000 start-up, 3500 jeunes, quelques centaines de personnes pour les aider à créer et développer leur start-up. Les entreprises que l’on crée aujourd’hui, ce sont les emplois de demain. L’idée est de transformer Paris, et par extension la France et l’Europe, en l’endroit où l’on va pouvoir créer son entreprise ». Ni incubateur, ni accélérateur, Station F se veut un campus et un concentrateur de talents. « Quand on mélange, on arrive à créer des choses plus grandes. Si chacun fait son truc dans son coin sans échanger, on n’y arrive pas. Créer l’endroit où il y aura la plus grosse concentration de start-up au monde, supérieure à celle que l’on peut trouver dans la Silicon Valley, c’est attirer les regards, c’est pousser toute personne intéressée à venir participer. Il faut créer une ambiance dans ce lieu qui donnera envie aux jeunes de se lancer dans l’entrepreneuriat ». (@LUsineDigitale).

#Travail

2020 : société du travail ou de l’oisiveté ? L’économiste Nicolas Bouzou fait partie de ces intervenants de l’USI, connus pour leur franc-parler et dont le discours nage à contre courant des rumeurs ambiantes. Le directeur de l’Asterés, a pris de la hauteur pour nous livrer sans détour, une vision de la société française à horizon 2020 dont « le travail formera la colonne vertébrale ». Or, la révolution des technologies NBIC (soit le carrefour des Nanotechnologies-biotechnologies-informatiques et sciences cognitives) entraîne actuellement une mutation du travail de taille et peut être, peut-on avancer, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Du moins parce que le monde change de peau à une vitesse bien plus vertigineuse. Surtout selon un récent sondage Odexa, si la majorité des Français sont favorables à l’accueil de l’IA et des robots au sein de la société, et que 76% d’entre eux, rêvent de la France comme d’un pays leader de l’intelligence artificielle, 2/3 des Français pensent pourtant que l’IA détruira davantage d’emplois qu’elle ne saura en créer. Cette angoisse d’un chômage conséquent, d’un « chômage technologique » n’a d’égal que le récent débat public sur le revenu universel, qui pourrait dans cette optique, conforter l’être humain dans la sphère de l’oisiveté, tandis que la robotique sera, elle, cantonnée à l’ouvrage. Alors, la société humaine de demain, sera-t-elle une société du travail ou une société oisive ? (@latelier).

#Media

Google Newsgeist ou le Bilderberg de l’info. Le Newsgeist à Copenhague le week-end dernier, c’était un peu le Bilderberg de l’info ! Deux cent dirigeants européens et nord-américains de médias en ligne, têtes chercheuses numériques, universitaires, patrons de start-ups, réunis de manière informelle par Google pour plancher, échanger, cogiter, proposer des pistes afin de contribuer à préserver un journalisme de qualité. Avec deux règles simples : agenda libre fixé sur place par les participants (« unconference ») et application de la règle dite de « Chatham House » (les échanges peuvent être rendus publics mais sans être attribués). Autant vous dire que vous connaissez déjà les thèmes qui ont été évoqués au bord de la Baltique : fake news, confiance, rôle des plateformes, monétisation, data & personnalisation, chute de la pub, millenials, nouveaux formats, VR, bots, IA, etc… Comme à chaque heure, il fallait choisir entre 8 groupes de travail différents, difficile d’avoir une vue d’ensemble. (@metamedia).

#Numerique

Cyberattaques, big data, fakes news : l’envers de la révolution numérique. Tribune : Professeur émérite au Conservatoire National des Arts et Métiers, membre de l’Académie des sciences commerciales, Jean-Paul AIMETTI est aussi l’auteur de No Data, quelle liberté dans un monde numérique?, (éd. Descartes et Cie, 2017). Nul ne saurait remettre en question les retombées positives de la révolution numérique lorsqu’il s’agit d’améliorer notre santé, de maîtriser notre consommation d’énergie ou d’optimiser nos déplacements. En contrepartie, la dictature grandissante du numérique et du big data a des conséquences alarmantes dans au moins deux domaines. Première mauvaise nouvelle: les nouveaux moyens de communication numériques amplifient de façon phénoménale la puissance et le rayon d’action de prédateurs en tout genre, individus ou groupes mal intentionnés, cyber-escrocs et organisations rêvant de domination planétaire. Seconde mauvaise nouvelle: nos libertés de pensée et d’action sont restreintes chaque jour davantage. L’avalanche matinale de mails, les publicités intrusives, les interruptions incessantes de messages ou la recherche d’informations pertinentes dans le maquis des fakes news et des faux avis laissent de moins en moins de temps à la réflexion ou à la créativité et peuvent être un frein à la productivité des entreprises. (@FigaroVox).

#Transhumanisme

Les français, plutôt favorables à l’homme augmenté. Imaginez le monde, à horizon 2023, gouverné par un appareil étatique transhumaniste qui se sert des bio et nanotechnologies pour surveiller la population et assoir son pouvoir. Des hackers opposés à l’idée d’augmentation des capacités de l’homme par la technologie font le procès des transhumanistes. C’est le scénario proposé par plusieurs cabinets d’avocats lors du Procés du Transhumanisme qui s’est tenu le 22 juin dernier à et retransmis en Facebook live, suivi par près de 120.000 personnes. La question soulevée lors des débats était donc de savoir si le projet d’augmentation des capacités de l’homme par la technologie dessinait un futur souhaitable pour l’humanité. Car si l’homme a de tout temps voulu être Dieu, omniscient, omnipotent et surpuissant, le projet transhumaniste pourrait aussi dessiner, en l’état actuel des choses, un modèle de société mathématique et froid, laissant aux géants économiques, ceux-là mêmes qui inventent les technologies de demain, tout pouvoir sur nos vies et sur nos corps. Comme l’IA, la question du bio-hacking et de l’homme augmenté est une question sensible tant elle peut produire le meilleur et le pire. Pourtant, ce n’est que le meilleur que le public a retenu à la fin du procès puisque toutes les personnes présentes ont voté en faveur de l’homme augmenté. Alors, demain seront nous tous transhumain ? C’est en tout cas le souhait, selon un sondage Swiss Life, de 72% de la population française, pour qui le transhumanisme est une bonne chose. Espérons cependant qu’il parvienne à nous rendre plus humains. Car comme le disait très justement Franz Kafka, « Détruis-toi pour te connaître. Construis-toi pour te surprendre. L’important n’est pas d’être. Mais de devenir». (@latelier).

#ScienceFiction

L’enfant de Thérapie. En juin et juillet, Usbek & Rica publie quatre articles et deux nouvelles de science-fiction de la revue Visions solidaires pour demain, en vente en librairie depuis avril 2017. Éditée par la Fondation Cognacq-Jay, cette revue explore et réfléchit au futur de la solidarité sociale. Sa source, mise à jour chaque semaine, est une « base de connaissance pour l’invention sociale et solidaire », riche de nombreux sujets de réflexion et de reportages vidéo ou photo dans le monde entier : solidarum.org. Vincent Borel est l’auteur de huit romans, parmi lesquels Antoine et Isabelle 
et Richard W. (2010 et 2013, Sabine Wespieser Éditeur). Son tout dernier livre, Fraternels, sorti pour la rentrée littéraire de septembre 2016 chez le même éditeur, met en scène la fable d’un avenir proche dont la clé serait une solidarité entre tous les décalés du monde. (@usbeketrica).

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 29 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xMédias traditionnels et numériques : portrait de famille recomposée. Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective. Dans un contexte de crise de confiance, soupçonnés d’être porteurs d’un message orienté et biaisé, les médias semblent être devenus leur propre sujet de prédilection en 2017. Entre opportunité de développement de nouveaux modèles et menace avec la remise en cause d’anciens, le rapport annuel du Reuters Institute avec ses 70 000 personnes interrogées dans une trentaine de pays dresse un bilan contrasté loin du champ de bataille habituellement décrit. (@metamedia).

#Incubateur

Station F : ce qu’il faut savoir du campus de start-up géant inauguré jeudi 29 juin.’est un projet majeur pour l’écosystème start-up en France. Station F, le plus gros campus de start-up au monde ouvrira ses portes le 1er juillet prochain, après 3 ans de travaux. A l’origine du projet, Xavier Niel y aura investi 250 millions d’euros, sur ses deniers personnels. Avec des coûts de fonctionnement estimés entre 7 et 8 millions d’euros par an, l’ambition finale de Station F n’est pas la rentabilité à tout prix. L’objectif du projet est donc avant tout de soutenir l’écosystème start-up français, et de lui permettre de s’ouvrir à l’international. Au total, plus de 3 000 postes de travail seront mis à disposition des start-up, de même qu’une soixantaine de salles de réunion, un auditorium, un fablab, un pop-up store, etc. Avec 8 espaces dédiés à l’événementiel, les résidents de Station F se trouveront au coeur de l’écosystème innovant. Le bâtiment est divisé en trois grands espaces: la zone Share, pour travailler, la zone Create, pour échanger, et enfin la zone Chill, pour se détendre et se restaurer. Cette dernière sera ouverte au public. (@frenchweb).

Station F, un mini-écosystème d’innovation dans la villeLa French Tech a son vaisseau amiral. Ce jeudi 29 juin, le président de la République, Emmanuel Macron, inaugurera Station F, le plus grand campus de startups au monde. Un espace à 250 millions d’euros pensé par Xavier Niel (qui le finance sur fonds propres) et sa directrice Roxanne Varza, comme un véritable « écosystème à l’intérieur de l’écosystème ». « L’idée est que les startups puissent trouver à Station F tout ce dont elles ont besoin : des programmes d’incubation et d’accélération, des bureaux, un réseau, des experts, l’accès à des investisseurs, à la French Tech ou encore à Bpifrance », expliquait Roxanne Varza, dans une interview exclusive à La Tribune en février dernier. Ainsi, Station F s’étale sur 34.000 mètres carrés dans le 13e arrondissement de Paris, à la place de l’ancienne Halle Freycinet, une gare de fret à l’abandon classée au titre des Monuments historiques. Le campus abritera plus de 1.000 startups, mais aussi au moins 25 programmes, dans tous les domaines de la tech, de l’automobile à la santé, en passant par les industries créatives, le hardware, l’intelligence artificielle ou encore la FoodTech. A lire aussi : Station F ouvre ses portes : l’immense campus en 5 chiffres-clés (@latribune).

#Entreprise

Consultante ou startuppeuse, elle a choisi ! Créé par Capgemini Consulting, le programme « Vice Versa » permet aux collaborateurs de se frotter plusieurs semaines à l’écosystème d’une start-up. Laurane Bourgoint revient sur son immersion chez Supermood. Aussi pétillante qu’une bulle de champagne grand cru, elle est l’ambassadrice idéale pour donner corps au programme « Vice Versa ». Laurane Bourgoint, 29 ans, consultante senior Business Technology & Innovation chez Capgemini Consulting, a participé à ce dispositif d’immersion dans une entreprise 100 % digitale. Créé par le cabinet de conseil et lancé il y a un an, « Vice Versa » mise sur l’interaction avec les start-up. Une façon d’acculturer encore davantage les équipes au numérique pour leur permettre de mieux accompagner les clients dans leur transformation . A ce jour, une quinzaine de « Capgeminiens » ont vécu une expérience, de quelques jours à plusieurs semaines, au sein d’une jeune pousse. Laurane nous raconte sa propre « tranche de vie ». (@EchosBusiness).

#Ville

Carlos Moreno – La ville intelligente : fantasme ou réalité ? Dans une société de plus en plus connectée, l’idée d’une « smart city » ou ville intelligente fait son chemin. Les nouvelles technologies nous permettront-elles vraiment de mieux vivre dans la ville de demain ? Contribuent-elles à créer ou détruire du lien social et citoyen ? Dans une société de plus en plus connectée, les nouvelles technologies ont révolutionné nos vies quotidiennes tout en questionnant notre manière de vivre. Que ce soit pour mieux gérer les consommations d’eau et d’énergie, pour optimiser les déplacements ou pour favoriser l’autonomie des personnes fragiles, collectivités comme particuliers investissent dans des solutions qui rendent la ville plus intelligente. Dans la « smart city » (ville intelligente) de demain, il sera possible de suivre sa consommation d’énergie à distance grâce à son smartphone, manger local grâce aux potagers urbains collectifs ou encore mieux se repérer en ville grâce à la réalité augmentée. Mais pour séduisante qu’elle soit, la « smart city » soulève des questions. Le développement des services connectés ne risque-t-il pas d’aggraver la fracture numérique ? Doit-on laisser les algorithmes décider de la meilleure façon de gérer le territoire ? Finalement, les nouvelles technologies nous permettront-elles vraiment de mieux vivre demain ? Contribuent-elles, ou non, à créer du lien social et citoyen ? (@franceculture).

#MediaSocial

Plus d’un quart de la population mondiale est connectée à Facebook. Sur les 7,6 milliards d’êtres humains que comptent aujourd’hui la planète , deux milliards se connectent au moins une fois par mois à Facebook, a annoncé Mark Zuckerberg ce mardi 28 juin. « Depuis ce matin, la communauté Facebook compte officiellement deux milliards de personnes ! Nous faisons des progrès pour connecter le monde, et maintenant, rendons le monde plus proche », s’est-il félicité sur sa page officielle sur le réseau social. « Je suis honoré de faire ce voyage avec vous ». « Il y a plus d’un milliard de personnes qui utilisent les groupes Facebook, plus de 175 millions qui partagent la fonction « j’adore » et plus de 800 millions qui « aiment » quelque chose sur Facebook chaque mois », a détaillé le groupe californien dans un communiqué. En France, d’après les derniers chiffres datant de novembre 2016, le réseau de Mark Zuckerberg compte 30 millions d’utilisateurs actifs, soit un peu moins de la moitié de la population. (@LesEchos).

#Transport

Uber et Travis Kalanick : les leçons d’une démission. Par Hamid Bouchikhi, professeur à l’Essec. Si tout ce qu’on raconte sur la personnalité et les comportements de Travis Kalanick est vrai, son cas relèverait davantage de la psychiatrie que de la recherche en management. La surmédiatisation planétaire de sa démission de la direction générale d’Uber nous rappelle que l’impétueux et provocateur co-fondateur de la start-up de réservation de voiture avec chauffeur (en 2009) est un cas particulier d’un phénomène hélas très courant en entrepreneuriat. On se rappelle encore comment Steve Jobs a été contraint de quitter Apple pour des motifs assez proches de ceux qui ont entraîné le départ de Travis Kalanick. Plus près de nous, les co-fondateurs du groupe Accor ont dû lâcher, en 1996, le pilotage d’un empire qu’ils ont mis des décennies à bâtir. De même, Guy Dejouany, qui sans l’avoir fondée, a fait de la Compagnie Générale des Eaux un leader mondial diversifié, s’est trouvé en 1996 aussi contraint à en céder les rênes. (@LesEchos).

#Ecole

Contre l’usage du smartphone en classe, une école chinoise explose des téléphones au marteau. Face à l’usage interdit des smartphones en classe, certains établissements sanctionnent en excluant temporairement les élèves concernés de classe. D’autres convoquent les parents et la plupart confisquent temporairement les appareils. Puis il y a cette école chinoise, où l’on a choisi d’opter pour une solution bien plus radicale : détruire littéralement les téléphones portables… au marteau. Dans la ville de Guiyang, située dans la province de Guizhou dans le sud de la Chine, les autorités d’un collège confisquent les téléphones avant de les démolir en public. Dans un premier temps, les appareils sont trempés dans de l’eau. Puis, le téléphone est défoncé au marteau, au nez et à la barbe de tous les écoliers spécialement invités à s’asseoir à l’extérieur pour contempler le spectacle. Dans une vidéo partagée sur Twitter, jeudi 22 juin, un professeur accroupi s’obstine à plier en deux plusieurs smartphones après les avoir éclatés au marteau.(@MashableFR).

#Technologie

De Grégory à l’archéologie : comment les technologies sont conservatrices. Partons d’un fait divers et l’un des plus retentissants et des plus troublants que la France ait connu : le meurtre du petit Grégory. Vous avez sans doute suivi l’audition de deux membres de la famille, 27 ans après les faits. Peut-être avez-vous entendu aussi que cela avait été permis notamment par un logiciel utilisé par la Gendarmerie, un logiciel d’aide à l’enquête criminelle qui porte le nom d’ANACRIM (ou aussi ANB). Ce logiciel, qui appartient aujourd’hui par IBM est utilisé depuis une dizaine d’années par la gendarmerie, qui compte du personnel spécialement formé à son usage. L’idée principale est suppléer l’incapacité de l’être humain à mémoriser, assimiler et mettre en lien un trop grand nombre d’informations. Ainsi d’un dossier judiciaire qui compte des milliers pages, met en cause de nombreuses personnes, qui donnent des versions différentes de même faits (et des versions qui changent). Une fois la lecture terminée, le début est oublié. Anacrim – reposant sur la théories des graphes – permet d’entrer des données, de les visualiser, et de pointer l’attention sur un temps, un lieu ou une personne, de faire apparaître des liens, des incohérences ou des contradictions. C’est donc, le Big data au service de l’enquête. (@franceculture).

#ViePrivee

Les Français se disent plus prudents avec leurs données personnelles sur Internet. Les internautes français sont loin d’avoir renoncé à protéger leur vie privée en ligne : c’est ce que vient de rappeler une étude publiée vendredi 23 juin par la chaire valeurs et politiques des informations personnelles de l’Institut Mines-Télécom avec Médiamétrie. Plus de 2 000 internautes de plus de 15 ans, représentatifs des internautes français et sélectionnés par la méthode des quotas, ont été interrogés. Plus de la moitié d’entre eux se disent « plus vigilants » sur Internet que « par rapport aux années précédentes ». Ainsi, parmi eux, 61 % refusent désormais de partager leur géolocalisation, 59 % effacent les traces de leur navigation, et un peu moins de la moitié modifient les paramètres de confidentialité de leurs comptes sur les réseaux sociaux. L’étude confirme aussi une observation faite de longue date par les sociologues : la vie privée sur Internet est une question de contexte. Les internautes se refusent à partager auprès de certains acteurs des informations qu’ils divulguent sans difficulté à d’autres : les données très personnelles comme la copie de leur pièce d’identité, leurs coordonnées bancaires ou les informations de santé ne sont pas partagées sur les réseaux sociaux, tandis qu’ils rechignent à voir leur liste d’amis et leurs messages postés sur Internet partagés avec les services de l’Etat. (@pixelsfr).

#ScienceFiction

Design fiction : que faire des imaginaires de la culture populaire ? Cet été, Usbek & Rica publie une série d’articles sur le design fiction, co-écrite par Nicolas Minvielle et Olivier Wathelet, co-auteurs du livre Jouer avec les futurs, ou comment utiliser le design fiction pour faire pivoter votre entreprise (Pearson, 2016). Après avoir mis en garde les néophytes face à la tentation de l’esthétisme vain, les deux auteurs réaffirment la nécessité d’éviter les lieux communs de la fiction, qu’il s’agit davantage de questionner pour leur capacité à révéler quels sont les fantasmes et les peurs qui parcourent notre époque. (@usbeketrica).

#Cinema

Le conservatisme du cinéma français n’arrêtera pas Netflix. Nicolas Bouzou, économiste, directeur et fondateur d’Asterès. Face à Netflix, il n’est pas absurde que la France veuille protéger son cinéma et ses créations artistiques. Seulement, le raidissement anti-innovation est inefficace voire contre-productif. (@LesEchos).

Netflix : « Nous finirons par arriver à la sortie simultanée des films en salle et sur Internet » On l’a compris, Netflix n’a pas envie d’attendre trois ans après la sortie en salles de ses films pour les montrer aux abonnés de son service. Pour pouvoir en réserver la primeur à ses clients, le leader américain de la vidéo à la demande par abonnement n’avait pas prévu que ses deux œuvres présentées au Festival de Cannes soient visibles sur grand écran. Mais Netflix infléchirait-il sa position si cette loi française « unique au monde » venait à évoluer, comme le proposent les professionnels et le gouvernement du président Emmanuel Macron ? Non, l’entreprise américaine ne serait pas ouverte à la négociation, sauf si le délai de trente-six mois était réduit à zéro jour, explique son PDG Reed Hastings, de passage à Paris jeudi 15 juin. (@LeMondefr).

28 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 28 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

xDirect. Cyberattaque mondiale : selon Microsoft, la vague d’attaques utilise notamment une faille de Windows. La propagation rapide de cette campagne de « cyberextorsion » illustre une nouvelle fois la vulnérabilité de certaines entreprises ou institutions à ce type d’attaques. Plusieurs spécialistes en cybersécurité affirment que le virus responsable, Petrwrap, est une version modifiée du ransomware Petya qui avait frappé l’an dernier. La société russe de cybersécurité Kaspersky assure, elle, qu’il s’agit « d’un nouveau ransomware, qui n’a jamais été vu jusqu’ici ». Selon Microsoft, la cyberattaque mondiale lancée hier soir « utilise plusieurs techniques pour se propager ». Elle profite notamment d’une faille de Windows pour laquelle le groupe avait déjà diffusé un correctif. a lire aussi : Ce que l’on sait (et ce que l’on ne sait pas) sur la nouvelle cyberattaque mondiale (@franceinfo).

« On est face à une menace qui n’est pas près de s’arrêter parce qu’elle est très lucrative ». En Ukraine, en Russie et au-delà… Chez le géant danois du transport maritime Maersk, chez le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain… Une nouvelle cyberattaque mondiale se propage à la surface du globe, mardi 27 juin. Un mois et demi après le virus WannaCry qui avait contaminé des centaines de milliers d’ordinateurs, un nouveau rançongiciel (ransomware en anglais) bloque les terminaux informatiques, exigeant le versement d’une rançon pour les débloquer. Le logiciel pirate serait Petrwrap, une version modifiée de Petya, qui avait déjà sévi il y a un an. Pour tirer les premiers enseignements de cette nouvelle attaque informatique massive, franceinfo a interrogé Gérôme Billois, expert en cybersécurité chez Wavestone. (@franceinfo).

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance après la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs multinationales, mardi 27 juin. Cette enquête a été ouverte pour « accès et maintien frauduleux dans des systèmes de traitement automatisé de données », « entrave au fonctionnement » de ces systèmes, « extorsions et tentatives d’extorsions ». Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. L’attaque s’est ensuite propagée dans plusieurs pays d’Europe. (@franceinfo).

Cinq questions sur la cyberattaque mondiale qui touche plusieurs grandes entreprises. C’est la deuxième fois qu’une attaque d’une telle ampleur se produit en deux mois. Une cyberattaque simultanée a affecté des entreprises du monde entier, mardi 27 juin. Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, des compagnies d’Etat et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés. Mais d’autres entreprises en Europe, à l’image de Saint-Gobain, ont aussi été touchées dans l’après-midi. Le 12 mai dernier, plusieurs dizaines de sociétés avaient été affectées par le virus Wannacry dans une centaine de pays. (@franceinfo).

Cyberattaque mondiale : quels sont les pays touchés ? Une entreprise pétrolière, une banque, un site gouvernemental… La cyberattaque du mardi 27 juin a bloqué des terminaux informatiques dans le monde entier. Ce rançongiciel (ramsonware en anglais), exige le versement d’une rançon en échange du débloquage des ordinateurs. Les ransomwares sont des virus qui se déploient par le biais d’un logiciel malveillant, installé à l’insu de l’utilisateur. Ce virus chiffre les données de l’ordinateur et bloque l’accès à des fichiers. Il demande ensuite à sa victime de payer pour rendre les données à nouveau lisibles ou débloquer certaines fonctionnalités de l’ordinateur. (@franceinfo).

Cyberattaques : il existe « une forme de sous-investissement » dans beaucoup d’entreprises. Après la cyberattaque mondiale qui a visé, mardi 27 juin, de grandes entreprises et des services publics dans plusieurs pays (Russie, et États-Unis en tête), Gérôme Billois, expert en cybersécurité pour le canibet Wavestone, a estimé qu’on « n’est pas à l’abri de voir des campagnes d’attaques comme cela dans l’année ». Selon l’expert, ce type d’attaque montre qu’il existe « une course contre la montre entre les cybercriminels, les entreprises, les autorités », alors même qu’il y a, selon lui, « une forme de sous-investissement sur la cybersécurité dans beaucoup d’entreprises ». (@franceinfo).

#Sante

Ces start-up qui veulent bidouiller le cerveau: les autres. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. Nous allons terminer la petite série d’article sur le bidouillage du cerveau après avoir passé en revue les deux grandes start-up du domaine : Neuralink d’Elon Musk et OpnWatr de Mary Lou Jepsen. Ces deux sociétés bien visibles ne sont pas seules sur le créneau. Il s’agit par exemple des casques de Muse, Emotiv, Neurosky, Halo Neurosciences ou des Français Dreem et aussi de Mensia Tech qui développe des solutions pour l’hyperactivité enfantine avec une technologie issue de l’INRIA, du projet Brain Machine Interface. Ces systèmes exploitent une boucle de rétroaction sur le cerveau utilisant les sens traditionnels. Ils peuvent notamment s’appuyer sur des briques logicielles telles que OpenVIBE, développée par l’INRIA, qui permettent d’interpréter les ondes cérébrales pour générer ensuite des mécanismes de neurofeeback. (@frenchweb).

#Drone

Cet été, à partir du 14 juillet, trois drones Helper feront leur apparition dans trois stations balnéaires de la région Nouvelle-Aquitaine : à Biscarrosse, Lacanau et Messanges. Ces vingt dernières années, l’océan atlantique a causé la mort d’une centaine de personnes sur la côte française. L’ambitieux objectif des inventeurs de ce petit « secouriste volant » est ainsi de venir en aide aux sauveteurs en leur permettant de gagner en rapidité et en efficacité. (@latribune).

#Entreprise

Entreprises : comment maîtriser l’art de la métamorphose digitale ? L’importance de la transformation digitale semble actée pour toutes les entreprises. Néanmoins, la mettre en place n’est pas toujours chose aisée. Pour y parvenir, deux fondamentaux s’imposent : l’expérience client et l’analyse de données. Les entreprises doivent devenir « apprenantes », agiles et changer l’échelle de leur utilisation du numérique. (@LesClesDeDemain).

#Commerce

Amazon veut déployer des robots dans les entrepôts de ses « nouveaux » supermarchés.C’est une annonce qui suscite déjà des craintes. Dix jours après l’officialisation du rachat de Whole Foods Markets pour 13,7 milliards de dollars, Amazon a indiqué qu’il allait avoir recours à des robots dans les entrepôts de l’immense chaîne de supermarchés bios américaine. Lors d’un discours adressé à ses employés, le directeur exécutif de Whole Foods John Mackey a déclaré : « Nous allons rejoindre une compagnie qui est visionnaire. Je pense que nous allons apporter beaucoup d’innovations dans nos magasins. Je pense que nous allons voir beaucoup de technologie. Je pense que nous allons voir Whole Foods Market évoluer de manière considérable ». (@latribune).

#Banque

Comment l’intelligence artificielle va changer la façon dont les Français utilisent leurs banques. Les grandes banques françaises, installées depuis des décennies sur leur fonds de commerce, sont aujourd’hui attaquées par des start-ups innovantes. Les atouts de ces start-ups : elles se concentrent sur des niches. Et elles font appel à l’intelligence artificielle (IA). Certaines de ces Fintechs se consacrent aux systèmes de paiement. D’autres aux prêts entre particuliers. D’autres encore aux transferts de devises. Les innovations ne cessent de se multiplier dans le secteur, pour offrir aux consommateurs des services à forte valeur ajoutée. Les banques traditionnelles ont rapidement pris conscience de l’impact de ces technologies, en particulier dans la relation client. Elles réagissent à cette offensive en faisant, elles aussi, appel à l’Intelligence Artificielle. (@LeHuffPost).

#Ville

La Smart city de demain doit s’engager. Les grands défis de l’urbanisme du 21ème siècle, reviennent aussi à rompre avec les cloisonnements imposés depuis des siècles, les ségrégations implicites ou explicites, et faire en sorte que la ville soit un lieu de mouvement et d’intégration. La Smart City porte la promesse d’une meilleure inclusion des citoyens dans la ville, géographiquement mais aussi politiquement. Les logiques urbaines sont aussi le miroir de notre organisation sociale et de ses paradigmes. Les métropoles envahies par la publicité et les caméras de surveillances témoignent d’un monde post-moderne où le capitalisme s’est implanté partout, où nos données sont en permanence aspirées par des capteurs de plus en plus omniprésents et où finalement les citoyens sont dépossédés de leurs libertés d’action et de mouvement, alors même que les réseaux de transports se développent de manière exponentielle. Mais elles témoignent aussi d’une créativité sans pareil, d’un dynamisme entrepreneurial et d’un rayonnement social qu’il convient d’appuyer. C’est pourquoi aujourd’hui, les penseurs de ce qu’on a usage d’appeler la ville intelligente, cherchent une meilleure inclusion du citoyen dans la ville. Au travers des Civic Tech et des initiatives à portée sociale dans la ville, l’urbanisme contemporain, allié aux nouvelles technologies et aux municipalités, entend non plus connecter, mais reconnecter l’homme dans la ville, privilégier les interactions et le lien social. (@latelier).

#Politique

« 24 heures de bonheur » : la pauvreté à l’Assemblée en réalité virtuelle. C’est un cadeau de rentrée parlementaire pas comme les autres. Le Secours Catholique a fait parvenir aux 577 élus un cardboard (ces lunettes en carton pour voir des vidéos en 3D), accompagné d’une invitation à visionner un petit film de près de 4 minutes, intitulé « 24 heures de bonheur ». Cette vidéo en 360° dépeint le chemin de croix quotidien d’Isabelle, une mère célibataire qui multiplie les petits boulots pour essayer de subvenir au besoin de son fils. « J’ai ressenti comme un coup de poing au ventre après avoir vu le film. On a vraiment l’impression d’être au cœur de la vie et d’être comme un compagnon de route de cet enfant et de sa mère », assure à France 24 Dominique Potier, député socialiste de Meurthe-et-Moselle qui a parrainé l’initiative du Secours Catholique. (@FRANCE24). A lire aussi : Les députés immergés dans le quotidien d’une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle (@MadameFigaro).

#Journalisme

Le robot journaliste Quakebot annonce un séisme et crée la panique. Si même les robots donnent dans la fake news… Celui-ci a reçu une fausse information et n’a pas su, comme un vrai reporter, la vérifier. Il a suffi d’une petite erreur de date, qu’un humain aurait sans doute repérée. Mercredi 22 juin 2017, des milliers de Californiens ont tremblé à la nouvelle du séisme : une secousse d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. La viralité « twitteresque » est une grande productrice de psychoses collectives, mais elle a besoin d’une étincelle. Elle a été produite par un article du pourtant très sérieux Los Angeles Times, journal légendaire aux 44 prix Pulitzer. Un article écrit… par un robot-journaliste. (@Sciences_Avenir).

27 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 27 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

xLégende image. Street Art‏ @GoogleStreetArt, publié sur Twitter le 26 juin. New Street Art by Manomatic found in Bogota Columbia #art #arte #streetart

#MediaSocial

Facebook veut lancer des programmes télé exclusifs. Après les programmes estampillés Amazon, Netflix et Hulu, les internautes pourront bientôt découvrir les séries de Facebook. Selon le « Wall Street Journal », le réseau social discuterait avec des studios et agences artistiques de Hollywood afin de proposer à ses utilisateurs un ou plusieurs programmes de télévision à la fin de l’été. Facebook ne compte pas lésiner sur les moyens, puisqu’il serait prêt à financer jusqu’à 3 millions de dollars par épisode pour ses contenus exclusifs, soit le haut de la fourchette pour les émissions et séries diffusées sur le câble aux Etats-Unis. Selon le quotidien américain, l’entreprise envisage de proposer deux types de format, l’un d’environ 10 minutes, et l’autre de 30 minutes au plus, tous deux comportant de la publicité. La cible serait principalement la population des Millennials (nés entre 1980 et 2000), en particulier la tranche 17-30 ans, avec des programmes dans l’esprit de la série « Pretty Little Liars », qui raconte l’histoire de cinq jeunes femmes. Les programmes pour enfants et jeunes adolescents, ainsi que les émissions politiques, les contenus jugés grossiers ou comportant trop de scènes de nu seraient proscrits. Facebook pourrait en revanche reprendre des séries tombées en disgrâce, comme « Loosely Exactly Nicole », un feuilleton sur Hollywood diffusé sur MTV et annulé après une saison faute de succès. « Nous travaillons avec un petit groupe de partenaires et de créateurs qui conçoivent des programmes autour desquels il est possible de bâtir une communauté, qu’il s’agisse de sport, de comédie, de télé-réalité ou de jeux », a confirmé Nick Grudin, responsable des partenariats média pour Facebook. (@LesEchos).

#Entreprise

Social : À Jaux (Oise), Delbard expérimente le magasin sans directeur. La jardinerie a été prise en main, depuis un an, par les dix-huit salariés. Un magasin qui se réinvente au travers de leurs décisions collégiales. Le dernier directeur de la Jardinerie Delbard a quitté l’enseigne, en juin 2016. Plutôt que de recruter son remplacement, les nouveaux acquéreurs mettent au défi les dix-huit collaborateurs du magasin de se lancer dans une aventure : l’entreprise libérée. L’emballement n’est pas immédiat pour une majorité des salariés. « C’était comme ouvrir la cage d’un oiseau qui n’a jamais connu la liberté et qui préfère rester sur son perchoir, là où il a à boire et à manger, philosophe-t-il.  Avant, on pouvait se cacher derrière notre petit doigt. Le directeur, c’était le paratonnerre. En cas d’erreur, ça tombait sur lui. » (@courrierpicard).

Google, Facebook, Apple : quand l’entreprise devient une véritable « ville dans la ville ». Les géants de la tech rivalisent d’inventivité pour transformer leurs sièges sociaux en « villes dans la ville », ultramodernes et dotées de toutes les infrastructures d’une cité. L’objectif : stimuler l’innovation en créant les meilleures conditions de travail pour les employés, quitte à totalement casser les frontières entre vie professionnelle et vie privée. Zoom sur les « campus » de Facebook, Apple et Google, qui vient d’obtenir l’autorisation de remodeler totalement le centre-ville de San Jose. Une première. (@latribune).

#Incubateur

Dix chiffres à connaître sur Station F, le plus gros campus de start-up au monde. L’inauguration de Station F, le plus gros campus de start-up au monde, aura lieu jeudi 29 juin à partir de 19h30 en présence du Présidant Emmanuel Macron. Les premières start-up s’installeront dans les locaux réhabilités de la halle Freyssinet à partir du 1er juillet. Focus sur 10 chiffres à connaître sur ce projet d’envergure pour l’écosystème start-up français comme : 21 programmes d’accélération s’y côtoieront, dont 10 programmes internationaux ; 250 millions d’euros est le montant investi par Xavier Niel dans ce projet ; Au total, 1 000 start-up devraient être accueillies sur place ; 28 ans : c’est l’âge moyen de l’équipe qui anime le lieu. A lire aussi : Quatre start-up incubées à Station F. (@frenchweb).

#Ville

Le prochain CES de Las Vegas mettra le focus sur la Smart City. Salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public, le Consumer Electronics Show (CES), qui se déroule chaque année à Las Vegas a pour habitude de se focaliser sur les ordinateurs, smartphones, réalité virtuelle et équipements connectés. Pour l’édition 2018 qui aura lieu du 9 au 12 janvier, l’incontournable salon souhaite attirer l’attention sur la façon dont l’Internet des objets (IoT) façonnera les villes dans lesquelles nous vivons. (@villeintelmag).

Et si l’avenir des villes moyennes était collaboratif ? Les villes moyennes sont revenues dans le débat public pendant la campagne présidentielle, avec l’alerte de collectivités, experts et citoyens sur l’urgence de lutter contre la dévitalisation de leurs centres. En parallèle, la question de la fracture territoriale ne cesse d’être mise en avant par des parutions chocs de géographes et de journalistes. D’où l’intérêt de se demander quel nouveau modèle de développement peut émerger pour ces territoires, en lien avec la transformation des usages par l’économie numérique et collaborative. Face à une crise de l’attractivité, les villes moyennes se tournent de plus en plus vers leurs richesses intérieures en privilégiant l’entrepreneuriat et la formation – c’est le cas, par exemple, des fabriques Simplon – pour accélérer la transition numérique des entreprises et créer de l’emploi. Pourtant, la concurrence accrue par la métropolisation freine la rétention des talents et des activités au sein des villes moyennes. (@ClubTechniCites).

#Politique

Facebook va aider les Français à s’informer sur leurs élus. Facebook lance mardi 27 juin un dispositif pour aider ses utilisateurs en France à s’informer sur leurs élus, en association avec un organisme de «civic tech», a annoncé le réseau social. Les utilisateurs du réseau en France recevront une notification, qui leur proposera d’accéder à une page pour identifier leurs élus au niveau local, régional, national et européen, précise Facebook dans un communiqué. Les utilisateurs devront indiquer leur adresse (qu’ils pourront modifier ou supprimer par la suite), et verront alors s’afficher une liste incluant leurs élus (maire, député, sénateur, président de région, président de la République, députés européens) ainsi que le Premier ministre, avec pour chacun le nom, le parti et la page Facebook si elle existe. Ils pourront alors, s’ils le désirent, suivre l’activité de leurs élus actifs sur le réseau social, ou un thème politique en particulier. (@libe).

#Europe

Bruxelles inflige une amende record de 2,42 milliards d’euros à Google. Google a beau aimer occuper les sommets, c’est un record dont il se serait bien passé. Mardi, la Commission européenne a infligé au mastodonte américain une amende de 2,42 milliards d’euros pour abus de position dominante dans l’affaire de son comparateur de prix, « Google Shopping », qui l’oppose à Bruxelles depuis plus de sept ans. Un record : jusqu’ici, l’amende la plus lourde infligée par le gendarme européen de la concurrence, à Intel en 2009, était de 1,06 milliard. Ce montant se justifie par « l’ampleur et la durée » de l’abus, en cours depuis 2008, a indiqué la Commissaire à la Concurrence,Margreth Vestager, alors que Google Shopping est présent dans 13 pays de l’UE regroupant plus de 400 millions de citoyens. L’exécutif européen donne 90 jours à Google pour corriger le tir. A défaut, le groupe s’exposerait à une astreinte quotidienne pouvant atteindre 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen d’Alphabet (246 millions de dollars), sa maison mère. Google dit « étudier un futur appel », très probable, de la décision. (@LesEchos).

#Futur

En 2050, la France sera très différente. Beaucoup plus de monde, une population vieillissante, des températures plus chaudes : Brut s’est amusé à compiler quelques faits sur la situation du monde de demain. (@franceinfo).

#Librairie

Le Syndicat de la Librairie française (SLF) a lancé dimanche 25 juin lors des quatrièmes rencontres nationales de la librairie à La Rochelle une plateforme de recherche de livres sur Internet, librairiesindependantes.com. La France compte 3.200 librairies indépendantes et ce site fédère les fonds de 700 libraires indépendants et doit permettre de renforcer leur présence sur le Web. C’est un site ombrelle. Il ne vend rien. « C’est comme pour les billets d’avion. Il existe des sites internet qui regroupent toutes les offres du marché et qui redirigent ensuite vers les sites marchands. Librairiesindependantes.com fonctionne de la même manière », a précisé le Délégué général du syndicat. Les lecteurs pourront ainsi, en quelques clics, savoir où trouver le livre, le commander, le retirer près de chez eux ou se le faire livrer à domicile. Les libraires non affiliés sont invités à les rejoindre. (@Challenges).

#Connaissance

Organiser des ateliers de transmission de connaissances sous forme de troc. C’est le créneau de Trade School. Né à New-York, le concept débarque à Toulouse. « Il n’y a pas d’échange monétaire ! Pas de hiérarchie de savoirs ! Tout le monde peut être un jour animateur et un autre jour participant ». explique Mundhi-Ling Gunawan, co-fondatrice de Trade School Toulouse. A lire le blog Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy.

#SerieTV

Facebook serait en discussion avec Hollywood pour produire des séries. Regarder des séries sur Facebook ? Cela devrait bientôt être possible. Le réseau social souhaiterait lancer des programmes originaux d’ici cet été, selon le Wall Street Journal. Des rumeurs circulaient depuis mi-décembre. Le géant américain serait actuellement en discussion avec des studios de production hollywoodiens afin de réaliser des séries et des émissions. Deux formats seraient étudiés : des épisodes courts de 10 minutes – rapides à regarder et donc, adaptés au web et au mobile – et des épisodes de 30 minutes. Avec ce nouveau projet, Facebook cible les 13-34 ans – et plus particulièrement les 17-30 ans. Conséquence : l’entreprise de Mark Zuckerberg devrait se concentrer sur des programmes accessibles à tous. Elle dit vouloir éviter les émissions politiques et les scènes de nus, selon le Wall Street Journal. Facebook s’intéresserait à des programmes dans la lignée de « Pretty Little Liars », qui racontent la traque de cinq jeunes femmes, ou encore l’émission de télé-réalité Bachelor. (@latribune).

Les séries TV, le nouveau chantier des géants du Net. Le grand big bang des séries télévisées continue. Depuis que Netflix, grâce à des paris créatifs osés comme Orange Is the New Black ou House of Cards, a changé les règles du jeu en popularisant une nouvelle manière de produire et de consommer les séries télévisées -à la demande, sur internet et via un abonnement-, les géants du Net veulent aussi leur part du gâteau. Logique : les produits et services de Google, Apple, Facebook et Amazon ont déjà changé les usages de milliards d’utilisateurs. Ces quatre géants, tous dans le top 10 des plus grandes valorisations boursières mondiales, ont su créer autour d’eux un véritable écosystème. Ils peuvent donc utiliser leur capacité exceptionnelle à mobiliser une large audience pour dominer de plus en plus de secteurs et engranger toujours plus de revenus et de données. D’où leur offensive, depuis deux ans, dans les contenus. (@latribune).

26 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xIl faut parler du pouvoir de manipulation de l’intelligence artificielle sur l’homme. « Mon expérience, à regarder des dizaines de millions d’interactions entre humains et agents conversationnels artificiels, ou bots, m’a convaincue qu’il y a là autant de risques immédiats que d’opportunités formidables. » C’est ce qu’écrit Liesl Yearsley, qui se présente comme une « serial entrepreneure » spécialisée dans l’intelligence artificielle, dans la MIT Technology Review, dans un article où ressort la prise de conscience, anxiogène, que les humains sont dans une large mesure très enclins à créer une sorte de relation avec ces agents virtuels capables de personnaliser de manière complexe les liens tissés avec leurs interlocuteurs, à la manière d’une Scarlett Johansson dans le film Her. Banquiers personnels, coachs bien-être ou simples compagnons, ces IA proposent finalement, selon Yearsley, une relation bien plus aboutie que nombre d’interactions que nous avons en ligne avec nos amis tardant à nous répondre, ou avec notre propre banquier à qui nous ne confierions jamais nos rêves d’avenir – ou certains détails de notre vie privée. Celle qui a dirigé une entreprise permettant de mettre rapidement sur pied des agents virtuels, à base d’apprentissage profond et/ou structuré, le dit simplement : « Chaque changement comportemental que nous souhaitons, nous l’avions. Si nous voulions qu’un utilisateur achète plus de produits, nous pouvions doubler nos ventes. Si nous voulions plus d’engagement, nous arrivions à discuter avec eux non plus quelques secondes mais une heure ou plus par jour. » (@RSLNmag).

Yann LeCun : « Face aux machines, déployer notre talent créatif » Des ordinateurs capables de nous soigner plus efficacement que les plus grands pontes de la médecine, des machines aussi douées que des musiciens pour composer du jazz ou des voitures plus habiles que les conducteurs les plus avisés pour nous conduire. L’intelligence artificielle, dernier avatar du progrès technologique, sonne comme la promesse d’un monde meilleur. « Nous allons vite nous apercevoir que l’intelligence humaine est limitée », prédit le chercheur français Yann LeCun, pionnier des premiers réseaux de neurones artificiels dans les années 90, aujourd’hui à la tête du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Miroir de ces progrès, l’intelligence artificielle met aussi en lumière l’ampleur de nos déficiences, et ouvre un débat sur l’avenir de l’humanité. Ces technologies, encore balbutiantes, mais au potentiel vertigineux, finiront-elles par nous surpasser ? Que nous restera-t-il quand elles nous auront remplacés ? A quoi pourra-t-on encore rêver quand le monde sera disséqué, analysé par la technologie ? (@LeMondeFestival).

#Ville

Mieux accueillir les femmes dans l’espace public : le casse-tête des urbanistes et des chercheurs. Depuis quelques années, des géographes, des urbanistes, des élus et des habitants réfléchissent à la manière d’aménager l’espace pour que les femmes s’y sentent plus à l’aise. Mais par quoi cela passe-t-il concrètement ? A la Chapelle, « aucune réponse rapide n’est possible », tranche Chris Blache, ethno-sociologue et fondatrice de l’association Genre et ville. « Il faut d’abord s’interroger sur les personnes qui passent par là, sur celles qui y vivent, sur ce trottoir de 1,50 mètre à la sortie du métro, sur ces personnes migrantes qui sont installées en dessous du pont. Il faut faire un travail sur la durée pour comprendre les réalités de tout le monde et pas seulement organiser une marche pour dire “ça pue, c’est mal rangé”. » En France, plusieurs villes ont lancé une réflexion sur les équipements publics et la manière de construire une ville plus accueillante, plus égalitaire. L’utilisation des squares, des bancs, des vélos, des équipements sportifs est décortiquée, analysée. (@LeMondefr).

#Transport

Comment l’intelligence artificielle va révolutionner l’aérospatial. Un face-à-face entre Tom Enders et Eric Schmidt relève, a priori, d’un choc des cultures. Le premier est le patron d’Airbus, le vénérable constructeur aéronautique européen. Et le second est le président d’Alphabet Inc (la société mère de Google et de ses autres filiales), le mastodonte américain du Net et des nouvelles technologies. Pourtant, les deux géants affirment aujourd’hui travailler de concert. Pour Google, Airbus est un client industriel de choix. Et pour le constructeur européen, collaborer avec le groupe de Mountain View est essentiel pour ne pas rater sa transformation digitale. (@latribune).

Enjeu 2030 : Qui sera le Uber de demain ? A quoi ressembleront les routes de demain ? Si l’on veut éviter que les villes ne se transforment en concert de klaxons, un nouveau modèle de mobilité doit émerger d’ici 2030. Pour lutter contre la pollution, les embouteillages et les accidents, les start-up sont attendues au tournant. Les véhicules partagés payables à la demande et la voiture autonome pourraient se généraliser. La course à l’innovation pour devenir le Uber de demain est lancée. Le rythme des innovations dans le domaine des transports s’accélère. Rien qu’au dernier trimestre 2016, 6 milliards d’euros ont été investis dans le monde dans 150 entreprises du secteur, soit davantage que sur l’année 2015 entière. Longtemps concentré sur la voiture électrique, le marché a pris le virage des véhicules autonomes. Il pourrait représenter plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2035 et fait donc l’objet de toutes les convoitises. Du haut de ses deux ans d’existence, créée par un designer australien et un chercheur américain de Stanford, la jeune start-up Zoox intrigue par la hauteur de ses ambitions : développer une voiture autonome et électrique et proposer dès 2020 un service de taxis partagés qui ringardiserait Uber… La start-up est déjà valorisée à plus d’un milliard de dollars. (@UsbekEtRica).

#Numerique

Enjeux sociaux et citoyens du numérique. C’était hier et c’était bien. L’atelier Canopé de Caen et l’académie locale organisaient les Universités du numérique. Catherine Becchetti-Bizot avait largement défriché le terrain le matin en évoquant l’apport du numérique aux pédagogies actives. Pour ma part, sur le thème des enjeux sociaux et citoyens du numérique, j’ai beaucoup confirmé ce qui avait été dit en matinée par le recteur de l’académie et l’ancienne directrice de la DNE. (@michelguillou).

Enjeux sociaux et citoyens du numérique from Michel Guillou

#Environnement

Des maires du monde entier s’adressent au G20 pour « sauver la planète ». Paris, Washington, Madrid, Sydney. Plusieurs dizaines de maires de grandes villes lancent un appel aux dirigeants du G20 pour les exhorter à « tenir (leurs) engagements » pour lutter contre le changement climatique, dans un texte publié lundi dans Les Echos et d’autres publications dans le monde. « Au nom des centaines de millions d’habitants » qu’ils représentent, ces maires du réseau de villes C40, présidé par la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, estiment qu’après le retrait américain de l’accord sur le climat « la détermination des 19 autres leaders à sauvegarder le futur de notre planète n’a jamais été aussi cruciale ». (@LExpress).

#Emploi

Oubliez les robots ! Le monde regorge d’emplois. Le problème du moment, ce n’est pas la disparition du travail au profit des robots et de leurs propriétaires, c’est la mutation de nombreux emplois. Il faudra forger un nouveau contrat social. (@LesEchos).

#Publicite

A Cannes, le « Davos de la pub » est remis en question par les géants de la com. La 64ème édition du Festival international de la créativité des Cannes Lions a fermé ses portes samedi soir sans que, pour la première fois depuis la création de la manifestation en 1954 à Venise, les festivaliers connaissent le sort qui attend ce « Davos de la pub ». Les Cannes Lions ne sont-ils devenus qu’une « cash machine » ? Devenus trop nombreux, les lions décernés ont-ils encore un sens ? Les dernières heures du Festival ont été consacrées à ces interrogations. A ce jeu, le premier à dégainer a été Arthur Sadoun, CEO de Publicis Groupe, qui, dans une interview publiée jeudi dans « Le Figaro » en annonçant la création de la plate-forme interne d’intelligence artificielle Marcel, lance : « Pendant un an, il y aura un moratoire sur nos investissements promotionnels dans les festivals et prix créatifs qui servira à financer Marcel. » Les quatre petites lignes provoquent un début de bronca parmi les patrons créatifs de Publicis. Au point qu’Arthur Sadoun rédige un e-mail interne à ses 80.000 collaborateurs pour clarifier sa position. (@LesEchos).

#Surveillance

En Chine, la reconnaissance faciale pour sanctionner les piétons indisciplinés. Les Chinois ne peuvent plus faire un pas de travers. Plusieurs villes du pays utilisent la reconnaissance faciale pour surveiller les piétons indisciplinés. Une fois repérés, les fautifs sont soumis à l’opprobre public. Leurs photos et informations personnelles sont affichées sur des écrans installés aux carrefours, indique l’agence de presse Chine Nouvelle. Une vidéo d’une quinzaine de secondes permet également aux contrevenants de constater leur erreur. Le dispositif ne s’arrête pas là. Ces images sont ensuite comparées avec celles stockées dans une base de données de la police locale. Un système d’une redoutable efficacité. « En moins de vingt minutes, la photo des contrevenants ainsi que des informations personnelles telles que leur numéro de carte d’identité et leur adresse s’affichent sur l’écran », selon le média d’Etat. Dans certaines villes, ces données sont également publiées sur les réseaux sociaux. (@letemps).

#DefenseDigitale

L’art de la guerre digitale par Caroline Faillet. Ubérisation, bad-buzz…Engagées dans une guerre digitale dont elles ne maîtrisent ni les armes, ni les techniques de défense, les organisations sont contraintes d’adapter leur arsenal de riposte. À la manière de L’Art de la guerre de Sun Tzu, Caroline Faillet les exhorte à renoncer à l’attaque frontale et propose des stratégies de disruption et d’infl uence pour renforcer leurs positions et gagner en performance.

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xUrbanisation en Chine : une frénésie destructrice. La Chine s’est lancée dans une politique d’urbanisation titanesque du grand Ouest. Un gâchis environnemental et économique… près avoir radicalement remanié – et bien souvent défiguré – ses grandes métropoles des régions côtières, la Chine veut maintenant remodeler les régions arides et enclavées de son grand Ouest. L’instrument de cette politique : une urbanisation aux proportions titanesques, visant à faire surgir des cités scintillantes de verre et d’acier – « un mélange de Las Vegas et de Venise », proclament les panneaux publicitaires –, là où de maigres villages vivotaient sur une terre pauvre mangée par le désert. Le résultat est stupéfiant : à Lanzhou, capitale de la province excentrée du Gansu, des bataillons de pelleteuses arasent des centaines de collines de loess pour combler les ravins et créer les espaces plats qui pourront accueillir des villes nouvelles sillonnées d’autoroutes. Le même parti pris de gigantisme s’affirme dans tout cet Ouest que le régime veut développer à tout prix. (@LObs). Légende image : Région de Fuling. La décision d’ériger une ville nouvelle est prise par les pouvoirs locaux sans consulter la population ni se préoccuper de l’impact environnemental. (Photos : Julien Chatelin).

Smart Cities : quel avenir pour nos villes, nos bureaux, nos transports ? Notre planète est peuplée de 3,3 milliards d’habitants urbains et devrait, d’ici 2030, en compter plus de 5 milliards. Pour faire face à cette surpopulation, les pays vont devoir adapter leurs espaces en créant des Smart Cities, à savoir des villes qui allient les nouvelles technologies à nos nouveaux modes de vie. À l’occasion de VivaTech, des professionnels ont tenté de définir à quoi ressembleront les Smart Cities. Les questions qui se posent : – Concilier travail et qualité de vie ; – Nos centres commerciaux aussi changent de visage ; – Qui dit Smart Cities dit aussi Smart Energy. (@BlogModerateur).

La ville 3D, un « projet extrême » pour Dassault Systèmes. Déjà partenaire de longue date d’Airbus, Dassault Systèmes, le champion mondial des logiciels de conception 3D, vient de sceller une nouvelle alliance avec l’avionneur et plus particulièrement avec sa filiale technologique, Airbus APWorks. « Cette filiale met au point des machines pour l’impression 3D, cette technique qui consiste à mettre des couches de matière et à faire naître la pièce, devant vous, comme par magie. Nous travaillons ensemble pour mettre au point nos logiciels et nos machines », explique Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. Le groupe s’est beaucoup diversifié ces dernières années. « La diversification se fait dans les produits de bien de consommation, comme par exemple, une bouteille de shampoing, son packaging ; l’analyse du comportement du consommateur devant un prototype en virtuel pour voir si le produit va être apprécié ou pas.» Au total, ces « nouvelles activités » représentent aujourd’hui 30 % du chiffre d’affaires. Dassault Systèmes a aussi des projets avec les villes, notamment avec Singapour. « La 3D avec les villes, c’est un projet extrême. L’idée, c’est de faire la maquette virtuelle vivante de la ville et vous voyez tout ce qui se passe : les flux de transports, des collégiens à l’école… Et vous pouvez faire des analyses de données de masse pour comprendre comment votre ville fonctionne et comment vous allez pouvoir améliorer les services aux citoyens. Avec Singapour, nous sommes dans cette formidable révolution. » (@LesEchos). A lire aussi : Virtual Singapore a ete realise avec 3DEXPERIENCE City de Dassault Systemes (@cao_fr) et La Ville de Rennes et Rennes Métropole s’associent à Dassault Systèmes pour penser la ville de demain (@rennesatalante).

Quatre technologies françaises pour l’intégration intelligente des éoliennes off-shore. La France s’est fixée en 2015 l’objectif ambitieux d’atteindre 32% d’énergie renouvelable dans son mix énergétique d’ici à 2030. Les développements rapides des filières éolienne, et solaire, seront nécessaires pour mener à bien cet objectif. Ainsi, de plus en plus de projets d’installations d’éoliennes off-shore se développent en France. Leur puissance totale cumulée devrait atteindre près de 2 GW d’ici à 2021. Le raccordement des parcs éoliens situés au large des côtes nécessite une intégration intelligente inédite de par leur éloignement, les caractéristiques imposées par le milieu marin et les fortes puissances généralement en jeu. Cet article vous propose une sélection de cinq innovations françaises permettant la bonne intégration de ces nouvelles éoliennes situées en mer.  (@ThinkSmartgrids).

#Journalisme

Nouveau pouvoir, nouveau journalisme ? Le renouvellement à la tête de l’Etat implique-t-il un changement dans le travail des journalistes ? Comment le journalisme politique s’est-il transformé, adapté, depuis les débuts de la Ve République ? Y-a-t-il une manière française de faire du journalisme politique ? Comment les journalistes réagissent-ils à ces nouvelles contraintes ? L’effondrement en cours du système partisan va-t-il s’accompagner de transformations nouvelles du journalisme politique ? (franceculture).

#MediaSocial

En Inde, Facebook expérimente un système contre le vol de photos de femmes. Facebook a lancé en Inde une série de nouveaux outils pour lutter contre le détournement de photos de femmes, baptisé « profile picture guard », a annoncé le réseau social dans un post de blog du 21 juin. Cette batterie de nouvelles options permet notamment d’empêcher le téléchargement et le partage des photos des utilisatrices, et de tagguer les photos de personnes étrangères à son réseau. « Facebook fait un pas de plus aujourd’hui dans la protection des femmes en Inde. Celles-ci ont été nombreuses à nous signaler qu’elles ne mettent pas leur visage en photo de profil par crainte de l’usage que certains pourraient en faire », s’est justifiée la directrice des opérations du réseau social, Sheryl Sandberg. (@pixelsfr).

#Entreprise

[Vidéo] Mark Zuckerberg finira-t-il par ubériser Donald Trump ? Laurie Segall de CNN a pu interviewer pendant une dizaine de minutes le créateur et directeur général de Facebook Mark Zuckerberg. Homme d’affaire ou homme politique, il est de plus en plus difficile de savoir, tant le propos de Zuckerberg, lorsqu’il parle de Facebook, dépasse le réseau social. Ce dernier est appréhendé comme un moyen pour rapprocher les êtres humains au-delà des frontières et établir une nouvelle communication. L’entrepreneur californien répond aussi en quelque sorte au président des Etats-Unis qui s’est retiré de l’Accord de Paris portant sur le changement climatique.   « De nombreux enjeux doivent se réaliser avec une dimension mondiale, que ce soit face aux défis du changement climatique, de la lutte contre les maladies pandémiques ou du terrorisme. Aucun de ces challenges ne se résoudra grâce à un seul pays ou un seul groupe de personnes. » affirme Mark Zuckerberg.  Une manière d’en appeler aux citoyens malgré les décisions des Etats ? (@LUsineDigitale).

#Alimentation

Amazon vs supérette : la bataille du commerce de proximité est lancée. La bataille commerciale qui oppose depuis plusieurs décennies les géants de la distribution et les commerces de proximité a transformé l’espace urbain et façonné nos habitudes de consommation. Compétitifs et agressifs, les premiers s’affrontent à coups d’innovations, mais les supérettes ont toujours sû conserver une longueur d’avance. Le commerce de proximité est à la fois garant du lien social, dépanneur de l’ordinaire, source de lumière et de snacks au beau milieu de la nuit. Surtout, il est, par définition, proche des préoccupations de ses clients. C’est sur ce filon que la concurrence des géants du numérique s’aligne aujourd’hui. Le rachat récent de l’enseigne bio Whole Foods par le géant Amazon laisse ainsi présager d’un futur dans lequel la tech et les objets connectés pourraient s’inviter jusque dans nos assiettes. Une nouvelle bataille, celle de proximité, vient donc de s’ouvrir. Et elle se déroule en ligne aussi bien que chez l’épicier. (@usbeketrica).

#LiensVagabonds

Les millenials – de la vidéo pour une génération éduquée. A retenir cette semaine : – Les médias en ont marre de Facebook ; – Comment Susan Wojcicki a transformé YouTube ; YouTube ressemble de plus en plus à une chaîne TV ; – Le grand challenge des médias en 2017 : transformer les lecteurs en abonnés ; – Pourquoi la réalité virtuelle est indispensable pour le futur du journalisme ; – La société algorithmique serait un cauchemar. (@Metamedia).

#Algorithme

Responsabilité des algorithmes : un appel à la régulation gouvernementale. Ben Shneiderman, informaticien pionnier dans le design d’interface, a récemment tenu une conférence à l’Alan Turing Institute de Londres dans laquelle il promeut un « National Algorithm Safety Board », système de contrôle étatique qui régulerait les algorithmes comme des banques. Les explications de Quartz. « Quand on en arrive à des systèmes d’une complexité extrêmement riche, on doit adopter une nouvelle philosophie de design (…). [Et puisque] les algorithmes sont de plus en plus vitaux pour nos économies, notre défense, nos systèmes de soins nationaux, un regard indépendant serait des plus utiles ». C’est l’avis de Ben Shneiderman, informaticien reconnu dans le domaine du design d’interface, tel qu’il l’a écrit dans un article l’an dernier, présenté récemment devant l’Alan Turing Institute de Londres. (@RSLNmag).

#ViePrivee

Google efface les dossiers médicaux de ses résultats de recherche. La grande entreprise du Web a annoncé, vendredi 23 juin, que les dossiers médicaux personnels seraient désormais retirés des résultats de recherche. Un changement notable, car l’entreprise est généralement assez frileuse à retirer les données qui apparaissent dans son moteur de recherche. La dernière modification apportée à la politique de retrait remonte à 2015, alors qu’apparaissaient les premières lois contre le phénomène croissant de revenge porn (« vengeance pornographique en ligne ») : Google décidait alors de retirer les « images nues ou sexuellement explicites qui ont été téléchargées ou partagées sans consentement ». Google filtre également de ses résultats les données bancaires, les numéros d’identification nationaux ou, dans certains cas, les pages ne respectant pas le droit d’auteur. (@pixelsfr).

24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 24 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

xLe procès du transhumanisme, le 22 juin 2017. France, 2037, 39 ans après Google… le transhumanisme* est devenu une réalité, avec un gouvernement pro-transhumaniste au pouvoir depuis 2 ans. Le nouveau ministre de l’Intérieur promeut la loi de « Transhumanisation des forces de l’ordre », équipant les forces de sécurité d’une cornée artificielle intégrant des technologies de géolocalisation et de réalité augmentée. De quoi filmer, enregistrer, identifier, envoyer les données directement Place Beauvau… et ainsi fournir une preuve en cas de litige. Les sympathisants saluent l’initiative quand les opposants dénoncent une atteinte aux libertés fondamentales et à l’intégrité du corps humain (la greffe pouvant notamment provoquer des effets indésirables). Ils décident de pirater le système… Non, ce n’est pas le script d’un épisode de Black Mirror, mais le scénario du cas pratique sur lequel vont plaider des avocats le 22 juin 2017 à 18h au Palais de justice de Paris. Il est possible de suivre la retransmission en direct sur Facebook live. En outre, les internautes peuvent voter (lien ici) sur les grandes questions posées lors du procès. Le résultat sera pris en compte par la Cour lors de rendre son jugement. Le transhumanisme est un mouvement, lancé par des futurologues américains et soutenu par des géants de la high-tech, qui promeut l’usage de la technologie pour améliorer l’être humain physiquement et mentalement ou le réparer (vaincre la maladie, le handicap, voire la mort elle-même…). (@Sciences_Avenir). Légende image : Le cerveau connecté. Mondolithic Studios / Novapix / Leemage

Body hacking : pirater son corps et redéfinir l’humain. Dans son ouvrage « Body hacking », Cyril Fiévet questionne une démarche volontaire, menée par des individus qui ont décidé de modifier leur corps en y adjoignant des composants artificiels dans le but de transformer son fonctionnement naturel. Un choix au premier abord radical, voire choquant, alors que la volonté même de vouloir changer son corps s’inscrit dans une lignée et la continuité de logique plus connues et plus admises. « Le tatouage, le piercing ou la chirurgie esthétique sont autant de méthodes pratiquées de longue date pour apporter des modifications importantes et souvent irréversibles, au corps humain », souligne l’auteur. Mais si la démarche relève du courant transhumaniste, les hommes et les femmes qui ont fait le choix de transformer leur corps sont, pour certains, en désaccord avec ce courant de pensée qu’ils jugent trop « empirique ou théorique ». Pour l’auteur, les body hackers sont en quelque sorte, des « ultra-transhumanistes, ayant décidé de privilégier la pratique et l’action à la simple réflexion théorique ». (@Contrepoints).

Les points sur les QI. Il y a quelques jours, le lobbyiste patenté du transhumanisme en France, le docteur Laurent Alexandre, affirmait à la radio : «La démocratie ne pourra pas survivre à des écarts de QI. La Sécurité sociale devra rembourser les opérations pour augmenter le cerveau.»En une seule des prophéties dont il a l’habitude, trois contrevérités sont assénées sur le ton de la certitude. Premièrement, le QI serait la référence absolue en matière d’intelligence. Deuxièmement, la médecine doit transformer le corps de façon à faire correspondre les individus aux nouvelles normes que ces progrès instituent. Troisièmement, pour éviter les inégalités que ne manquerait pas de susciter la mise en circulation de ces nouvelles normes, la Sécurité sociale doit se préparer à venir en aide aux nouveaux infirmes que ces dernières, en fait, «produisent». Depuis quelques années, la doctrine transhumaniste trouve un écho complaisant dans les médias sans que jamais y soit explicitée sa teneur scientiste, ultralibérale et in fine eugéniste. Séduisante parce que relevant de la fantasmagorie de science-fiction, intimidante parce que placée sous le sceau du progrès des neurosciences et du génie génétique, cette idéologie fonctionne comme toutes les doctrines à ambition messianique : au nom d’un avenir que l’on qualifie d’inéluctable, elle prône la mise en place d’un monde visant à le prévenir mais qui, en réalité, le produit. Aucun fanatisme religieux n’est allé aussi loin que le transhumanisme puisqu’il prône l’avènement d’un homme nouveau n’ayant pas seulement assimilé ses dogmes mais allant jusqu’à les incarner en transformant son corps de manière à ce qu’il corresponde au nouvel ordre qu’il met en place. (@libe).

Laurent Alexandre : « Bienvenue à Gattaca deviendra la norme ». Faut-il avoir peur du transhumanisme ? Entre fantasmes et réalité, Laurent Alexandre répond à toutes les questions que nous nous posons sur l’intelligence artificielle. Il dresse le portrait vertigineux et inquiétant du monde à venir, où les technologies transformeront radicalement l’humain. Laurent Alexandre est chirurgien-urologue, cofondateur du site Web Doctissimo. Il s’intéresse de près aux problématiques du transhumanisme. Il a publié Les robots font-ils l’amour?: le transhumanisme en 12 questions (Dunod, 2016). Il explique : « l’essentiel des règles n’émane plus des Parlements mais des plateformes numériques. Par ailleurs, les systèmes d’Intelligence Artificielle (IA) sont très difficiles à auditer: les poids et les comportements des différents neurones virtuels -il y en a souvent près d’un milliard- changent à chaque milliseconde, comme nos neurones biologiques changent de comportement en fonction de l’expérience et de l’environnement. La puissance publique n’a pas pris la mesure de la révolution en cours: la loi va devoir se réinventer pour encadrer l’IA et donc notre vie. » (@FigaroVox).

#IntelligenceArtificielle

Intelligence Artificielle versus Intelligence Humaine : combat ou collaboration ? L’intelligence humaine est challengée par les technologies. Plusieurs scénarios peuvent se superposer : un combat de puissance homme / machine, une alliance hyper-humaniste, un code éthique des codeurs des TIC ou une valorisation de l’intelligence collective ! Alors que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les secteurs, qu’en est-il des autres formes d’intelligence et de leur devenir ? L’intelligence artificielle existe depuis 70 ans. Le développement des BigData la met aujourd’hui au coeur de beaucoup d’innovations. Et ce n’est que le début : le marché mondial de l’IA devrait être multiplié par 10 d’ici 2020 et atteindre 7 milliards d’euros ! Le Deep Learning permet de reconnaître des images, comprendre des langages, diriger des voitures sur une route .. les perspectives sont immenses. Jusqu’où ? Faut-il en avoir peur ? Bill Gates, Stephen Hawking ou Elon Musk estiment que nous approchons du point de Singularité, ce moment où la machine dépassera l’intelligence humaine. A l’inverse, Yann Le Cun, un des pionniers du deep learning, aujourd’hui à la tête du nouveau laboratoire d’IA de Facebook installé à Paris, prône la thèse selon laquelle « l’intelligence artificielle n’est pas un équivalent du cerveau humain car les caractéristiques biologiques entre humain et robot diffèrent fondamentalement. » Jean-Gabriel Ganascia étudie l’IA depuis ses débuts. Selon lui, « il n’y a pas lieu d’être inquiet, mais il faut regarder l’avenir dans les yeux : il y a des transformations majeures qui vont affecter nos sociétés. » (@ODSForum).

#Robot

Avez-vous déjà vu des robots sumos ? Les combats de robots, c’est toujours un truc très cool pour les geeks que nous sommes. Il y a toujours des robots de toutes sortes, qui font plein de bruit, envoient des éclairs partout et nous offrent un spectacle purement drôle et excitant. Les robots sumos sont un peu différents. Ils sont presque déconcertants, tant ils prennent exemple sur les véritables sumos et les règles de ce sport japonais. Enfermés dans un cercle, deux robots se font face et doivent sortir l’adversaire de la zone de combat. Il y a six catégories en fonction de la taille et du poids des robots et cinq tailles de cercle différents. C’est un sport bien structuré, en somme. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’une fois dans le cercle, les robots sont entièrement autonomes et ne sont pas dirigés par les humains. Du coup, les combats sont extrêmement rapides et parfois, la ruse d’un robot suffit à vaincre un adversaire. Un amateur de robots sumos a publié sur YouTube, lundi 19 juin, sa compilation des meilleurs combats. On vous laisse regarder en mangeant plein de trucs pour devenir des vrais sumos qui déchirent. (@MashableFR).

Un robot sous-marin pour aider à démanteler la centrale nucléaire de Fukushima. La société Toshiba vient de développer le Toshiba ROV, un robot sous-marin capable de s’aventurer jusqu’à la cuve du réacteur nucléaire 3 de Fukushima. La mission de ce robot hautement résistant à la radioactivité est primordiale. Il aidera à l’analyse du circuit primaire du réacteur, afin de pouvoir le mettre hors service le plus rapidement possible. Grâce à sa taille minuscule (treize centimètres de diamètre pour une longueur de trente centimètres), il pourra aller là où l’homme ne le peut, via le trou de la cuve du réacteur qui ne mesure que quatorze centimètres. Six ans après le tsunami et la catastrophe nucléaire qui s’en est suivie, l’intérieur du réacteur 3 n’a encore pu être vu ni analysé, ce qui rend extrêmement difficile d’envisager son démantèlement. Grâce aux caméras dont le robot est équipé et aux multiples lumières LED, l’intérieur du réacteur sera enfin accessible à l’œil humain. Dans un premier temps, cela permettra de le débarrasser des nombreux débris de combustible qui empêchent son accès. Ensuite, l’urgence sera de récupérer le combustible fondu. Pour enfin, effectuer une décontamination totale des eaux. (@lesclesdedemain).

#Data

Big data, big money : qui profite de l’explosion des données ? Nous en sommes certains : la data va révolutionner le monde, mais qui va vraiment en profiter ? En 2011, la société de conseil Gartner indiquait : « Les informations sont le pétrole du XXIe siècle, et l’analytique en est le moteur à combustion ». Filant cette métaphore, chacun se pose légitimement la question de qui seront demain les tycoons de la donnée… Plus encore, quelles seront les méthodes des géants d’aujourd’hui et de demain : seront-elles, comme les géants du pétrole en leur temps, à la limite de la légalité ? Aura-t-on des marées noires de data ? Il y aura-t-il collusion avec nos politiques ? Notre société, notre économie, nos modes de vie vont être profondément modifiés par la data qui porte aujourd’hui une bonne partie de la croissance des pays occidentaux. En ce sens, il s’agit bien du pétrole du XXIe siècle. Mais là où un propriétaire s’enrichissait grâce à un puits de pétrole sur ses terres, qu’en est-il de nos données ? Quelle est leur valeur ? Va-t-elle nous revenir ? Chaque jour, chaque instant même, chacun d’entre nous génère de nombreuses données personnelles ou professionnelles, données appartenant à lui-même, à son entreprise ou encore publiées sur Internet ou récoltées par des entreprises tierces. (@FR_Conversation).

#RealiteVirtuelle

A Paris, une salle d’arcade mise tout sur la réalité virtuelle. Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas entendu parler de salles d’arcade à Paris. Reléguées à un phénomène des années 1990 passé de mode, elles pourraient bien connaître leur revival grâce à l’essor de la réalité virtuelle. Rue de Turbigo, un espace de 200 mètres carrés a ouvert en mai. Et les néons aux accents futuristes qui ravivent le hall d’accueil donnent un premier indice aux visiteurs : ce qui les attend sera résolument moderne. Sur deux étages, quatorze stations assises ou debout permettent de s’essayer à des jeux de tir, d’exploration, de créativité… Novice comme initié, on y boxe en rythme sur la musique, on extermine des zombies, on conduit un vaisseau spatial, on s’évade dans le désert sur Google Earth. (@telerama).

#Sante

Intelligence artificielle et santé: un marché en plein essor. Il pourrait « atteindre 6,6 milliards de dollars en 2021, contre 634 millions en 2014″, estime le cabinet Frost & Sullivan, qui note que l’intelligence artificielle (IA), en aidant à diagnostiquer et à détecter de façon précoce des maladies, permettrait de réduire les dépenses de santé. C’est principalement grâce aux smartphones et aux objets connectés que le marché se développe. La jeune pousse Cardiogram assure ainsi que son application peut détecter les battements de cœur anormaux des porteurs d’une montre intelligente, selon une étude menée avec l’université de Californie. Grâce aux capteurs de la montre, l’algorithme est « capable de distinguer un rythme cardiaque normal d’une fibrillation auriculaire » pouvant conduire à une crise cardiaque, fait valoir Cardiogram sur son site internet, ajoutant que ce type d’arythmie n’est pas toujours perceptible par la victime. Autre exemple: des chercheurs de Harvard et de l’université du Vermont ont créé un outil permettant d’identifier des cas de dépression en analysant des photos publiées sur le réseau social Instagram. (@ladepechedumidi).

#Ville

Comment l’innovation et la technologie changent la vie des Barcelonnais. De simples initiatives comme des innovations technologiques font de Barcelone une ville intelligente. Grâce à des applications ou des transports en commun plus écologiques, la capitale catalane transforme le quotidien et la qualité de vie de ses habitants. Le concept de villes intelligentes (ou smarts cities en anglais) était encore méconnu il y a quelques années. Aujourd’hui, de plus en plus de communes ont décidé de le devenir en changeant la vie de leurs habitants. Amsterdam, Bogotá, Nice ou Barcelone, elles sont désormais présentes sur tous les continents. Selon le classement 2016 de Juniper Research, la capitale catalane se place comme la seconde smart city au monde. Pas mal. Pour en arriver là, Barcelone remplit les critères d’une ville intelligente, c’est-à-dire qu’elle améliore le quotidien des citadins, d’un point de vue social, environnemental et économique. Que ce soit rendre l’espace public plus accessible aux piétons, réduire la pollution avec des bus électriques ou faciliter les déplacements pour se rendre au travail, tous les aspects sont pris en compte. Si ce concept reste encore incompris pour beaucoup, les experts dans le domaine parlent pourtant d’une véritable révolution pour la société, se traduisant par un changement des habitudes et même une création d’emplois. (@Equinoxradio).

#Web

Culture, médias, divertissement : chuchotons-nous à l’oreille du web ? De la réalité virtuelle aux podcasts, streaming ou vidéos YouTube, finalement il n’y a qu’un pas. Qu’elles sont différentes ces manières que l’on peut avoir aujourd’hui de visionner, écouter, se divertir ou de se documenter en ligne. Le web a révolutionné notre approche des biens culturels. Les plateformes vidéo mettent en avant les artistes et créatifs comme jamais, le streaming chamboule l’industrie musicale et les nouveaux médiums artistiques comme la réalité virtuelle apportent des expériences inédites. (@LesClesDeDemain).

#Littérature

Neuf technologies prédites par Jules Verne, écrivain et visionnaire de génie. Écrivain et visionnaire de génie du 19e siècle, Jules Verne a écrit de nombreuses œuvres d’anticipation qui recèlent de technologies que l’on utilise aujourd’hui et qui étaient alors considérées comme totalement farfelues à son époque. Nous vous présentons 9 de ses inventions « imaginaires » qui ont finalement et véritablement vu le jour. (@DailyGeekShow).

23 Juin

Régions.news #286 – Edition du vendredi 23 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#286 en version pdf

image002Légende image. Le Oscar Okuda a utilisé plus de 450 bombes de peinture pour réaliser sa Joconde de 50 mètres de haut sur 15 mètres de large sur une des tours de la place de Vénétie dans le XIIIème arrondissement de Paris.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Mille et une start-up vont être accueillies dans l’incubateur Station F qui sera implanté dans la Halle Freyssinet à Paris. Il ouvrira ses portes début juillet. Considéré comme le plus grand incubateur du monde, il a été financé par Xavier Niel avec 250 millions d’euros d’investissement. Microsoft, Facebook, le Numa, le réseau d’étudiants entrepreneurs Schoolab et HEC sont devenus partenaires du projet. Station F, ouvert 24h sur 24, semble se donner les moyens de ses ambitions avec de nombreux services innovants dédiés aux startups comme l’ouverture de l’espace concept Anticafé, espace hybride entre le café et le coworking.

♦ Après le covoiturage, voici le copiétonnage ! Une jeune pousse montpelliéraine a eu l’idée de créer Monchaperon. Cette application met en relation des piétons qui souhaitent partager le même trajet à pied. « Passé une certaine heure, être seul dans la rue n’est pas rassurant et ce même sur de petits trajets » explique un des responsables de la start-up. Ainsi « faire son trajet accompagné rassure et rend ce moment beaucoup plus sympathique » poursuit-il. A lire sur le blog Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy.

♦ Des robots dans des champs, des applications de météo au mètre près… l’agriculture connectée se développe et pourrait bien révolutionner le secteur. Chaque année en juin, les chambres d’agriculture organisent des journées Innov’action pour présenter ces nouveautés technologiques qui facilitent le quotidien des agriculteurs. A voir la page Facebook Innovaction.agriculture.

#Transport

♦ Mardi 12 juin, l’entreprise française SeaBubbles a testé à Paris ses véhicules qui glissent sur l’eau. D’ici deux ans, la société doit en faire des taxis sur la Seine, pour mieux circuler dans la capitale. Ils ressemblent à de grosses bulles volantes échappées d’une bande dessinée de science-fiction. Un prototype a été présenté au salon Vivatech, salon de l’innovation qui s’est tenu du 7 au 9 juin à Paris. A lire : La RATP réenchante l’ascension du funiculaire de Montmartre grâce à la réalité augmentée.

#Teleportation

♦ Régulièrement suspectée d’être à l’origine d’opération de piratage informatique, la Chine vient de prendre une longueur d’avance sur ses concurrents dans la course au futur réseau Internet inviolable. Presqu’un an après avoir lancé Mozi, le premier satellite à communication quantique au monde, Pékin a annoncé avoir réalisé avec succès une « téléportation » quantique depuis l’espace et sur une grande distance. A l’aide d’un rayon laser, une équipe de scientifiques chinois est parvenue à émettre depuis Mozi des particules de lumière (des photons) jumelles et à les envoyer simultanément à trois stations situées au Tibet et distantes pour certaines de 1 200 kilomètres, selon un article publié dans la revue américaine Science.

image004Légende image. Seuls les robots se laissent photographier Photo @padam92 prise à l’entrée du Festival Vivatech porte de Versailles le vendredi 16 juin.

#VivaTech

♦ Le robot sera-t-il le futur meilleur ami des enfants ? Sur le salon VivaTech, au moins une douzaine de start-up proposent de petits androïdes aux formes courbes et aux grands yeux clignotants conçus pour distraire les plus jeunes. Certains de ces petits robots sont à mi-chemin entre le jeu et l’outil thérapeutique dont une partie est destinée aux enfants autistes. Mais beaucoup de ces appareils sont encore au stade de prototype.

 ♦ Revue de liens : – Cinq start-up qui se sont illustrées sur le salon ; – Ces start-up qui veulent rendre le monde meilleur ; – Les grands groupes misent plus que jamais sur les start-up.

#LanceurDAlerte

♦ On connaissait déjà l’histoire de Chelsea Manning. Comment elle a décidé, en février 2010, de transmettre des milliers de documents secrets de l’armée américaine à WikiLeaks. Comment elle fut arrêtée, quatre mois plus tard, avant d’être condamnée à trente-cinq ans de prison. Comment Barack Obama, à trois jours de la fin de son mandat, a décidé de commuer sa peine, après sept années de détention. Elle a changé de sexe durant son incarcération. Elle s’appelait Bradley Channing. Depuis son arrestation, elle est privée de parole. Lundi 12 juin, le New York Times a publié un long article, dans lequel la lanceuse d’alerte détaille le parcours qui l’a menée à devenir une figure emblématique du début du XXIème siècle. Elle a expliqué à l’émission « Nightline » d’ABC avoir été affectée par les informations de mort et de destruction qu’elle recevait du champ de bataille en Irak et en Afghanistan. Elle a ajouté : « J’ai arrêté de voir seulement des statistiques et des données et j’ai commencé à voir des gens ». A lire aussi : Qui est Reality Winner, la jeune femme soupçonnée d’avoir fait fuiter un document de la NSA ?

#Journalisme

♦ La réalité virtuelle va-t-elle améliorer le journalisme ? Peu à peu le journalisme en réalité virtuelle devient partie intégrante de plusieurs rédactions. C’est notamment le cas avec Targo, premier média français dédié au journalisme en réalité virtuelle et à la vidéo 360°. A sa tête, deux anciens élèves de Sciences-Po Paris. Ils sont catégoriques : la réalité virtuelle apporte une plus-value au journalisme. Le premier intérêt est de montrer ce qu’il y a derrière la caméra et permettre au lecteur une plus grande liberté de consommation. « La 360 a libéré quelque chose de fondamentalement neuf dans le journalisme : voir derrière la caméra. Cela touche au principe même d’objectivité » analysent-ils.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 17 juin 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Facebook songe à un dispositif pour faire payer l’info des éditeurs ; – Le NYTimes recourt à l’IA pour gérer ses commentaires ; – Le Washington Post teste les articles vocaux ; – Nous sommes au début d’une vaste guerre contre la pollution publicitaire ; – La réalité augmentée pourrait sauver nos jobs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 23 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Economie

null

Gig economy : de quoi parle-t-on ? Uber, Lyft, Airbnb ou Etsy… Toutes ces entreprises et plateformes font partie de la « gig economy ». Mais que recouvre ce terme, finalement assez flou ? Les plateformes sont-elles vraiment de « simples » intermédiaires ? La gig economy est-elle un phénomène, une finalité ou une transition du marché et des formes de l’emploi ? Explications.A l’origine, seuls les musiciens étaient à la recherche de « gig », le terme anglais pour désigner un concert ou une session de musique ponctuelle, payés à la tâche. Mais avec l’arrivée de plateformes comme Uber, Airbnb, Etsy ou autres Task Rabbit, le terme de « gig economy » est désormais utilisé bien au-delà du monde musical. Pourtant, les réalités économiques que recouvre ce terme sont très diverses, du chauffeur de VTC au consultant en sécurité informatique freelance. Les secteurs d’emplois, aussi, sont relativement variés. Alors de quoi parle-t-on précisément ? Tour d’horizon. (@RSLNmag). Photo : John-Mark Smith via Pexel CC0

La « gig economy » : vers une économie à la tâche mondialisée ? Le numérique n’en finit pas de bouleverser l’économie et la société. On le dit souvent, le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXe siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Aux États-Unis, déjà plus d’un tiers des actifs (35 %) ont adopté ce statut. Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ? Quoiqu’il advienne, nous allons vers un monde du travail assez incertain avec des évolutions profondes déjà observables mais aussi des questions de fond pas encore résolues. Comme celui du modèle de protection sociale, de son financement mais aussi des conséquences multiples d’une nouvelle division internationale du travail totalement numérisée. (@latribune)

Le Parlement exige la protection des travailleurs de l’économie collaborative. Les eurodéputés veulent que l’UE et les autorités nationales assurent la protection juridique et sociale des travailleurs de l’économie collaborative, souvent en situation précaire. La proposition du Parlement européen regrette les orientations sur l’économie collaborative, publiées l’an dernier par la Commission européenne, qui ne sont pas suffisamment claires sur la manière dont les lois européennes devraient s’appliquer dans ce nouveau secteur. Dans son rapport qui doit être adopté le 15 juin, le Parlement demande donc aux États membres de « fournir une clarté légale » et de réglementer les start-ups fondées sur ce modèle. La Commission souhaite distinguer les plateformes collaboratives qui offrent un service, comme Uber ou Airbnb. Elle propose ainsi une approche globalement bienveillante. « Nous devons avancer une stratégie commune, au niveau européen, qui puisse allier marché du travail juste et un éventail partagé de principes légaux et de protection sociale », estime le rapporteur Nicola Danti (S&D, Italie). A lire : Les États membres se mobilisent pour le marché unique numérique (@Euractiv_fr).

#Emploi

« Google for jobs » veut concurrencer LinkedIn et Facebook. Google veut devenir le référent pour la recherche d’emploi. La firme de Mountain View lance « Google for Jobs » mardi 20 juin aux Etats-Unis, après une annonce faite le mois dernier lors de sa conférence annuelle pour les développeurs. La promesse affichée : rendre la recherche d’emploi « plus simple et plus efficace »… Pour centraliser la démarche, le géant américain va agréger des annonces d’une vingtaine de sites tiers, comme Facebook, LinkedIn, Glassdoor, CareerBuilder ou encore Monster. Il redirigera ensuite les utilisateurs vers le site ayant publié l’offre d’emploi en premier. « La recherche d’un emploi peut prendre du temps. Et se tenir au courant des nouvelles offres publiées tout au long de la journée peut devenir impossible », assure Nick Zakrasek, directeur de produit en charge du projet chez Google, dans un communiqué de presse. Les demandeurs d’emploi reçoivent par mail des alertes selon leurs critères établis, comme l’ancienneté de l’annonce ou encore le temps de trajet depuis leur domicile. « Trouver un emploi est comme un rendez-vous galant », déclare auprès de TechCrunch Nick Zakrasek. « Chaque personne a un ensemble unique de préférences et il ne faut qu’une seule personne pour remplir ce poste. » Car Google ambitionne également d’optimiser la recherche du côté des entreprises. (@latribune).

#Transport

Uber : un modèle économiquement viable ? Mardi 21 juin, sous la pression des actionnaires, le PDG d’Uber a annoncé sa démission. Le controversé Travis Kalanick conserve néanmoins son siège au conseil d’administration. Cette démission intervient alors que l’entreprise de location de voitures avec chauffeur traverse une crise sérieuse. Malgré un modèle innovant au départ, Uber enregistre, depuis plusieurs mois, des pertes colossales. « Uber est aujourd’hui en forte perte. L’entreprise a perdu l’an dernier près de trois milliards de dollars, à peu près la moitié de son chiffre d’affaires. Elle a besoin du soutien continu des investisseurs, qui ont déjà mis quinze milliards dans l’entreprise. Ces investisseurs n’attendent qu’une chose, c’est une rentabilité future. » explique Julien Jourdan, professeur de stratégie à l’université Paris-Dauphine. Il ajoute : « Uber s’est construit sur trois innovations majeures : une innovation technologique, une innovation de service et une innovation juridique. Les deux premières innovations ont été copiées par la concurrence. La troisième avait pour but de contourner le statut protégé des chauffeurs de taxi, comme avec le statut de VTC, mais ce statut présente différents inconvénients. La question se pose donc de savoir ce qu’Uber apporte par rapport à la concurrence. ». (@franceculture).

Uber doit entrer dans l’âge adulte. Tous les créateurs de start-up vous le diront. Il leur est arrivé à un moment de leur histoire de mordre la ligne jaune. De trouver des petits arrangements avec la loi. De partir à l’abordage sans s’encombrer de règles trop contraignantes. Le plus souvent sans que cela porte à conséquence. La Toile n’est-elle pas le plus grand territoire de liberté de la planète ? Uber a franchi plus d’une fois ces lignes jaunes. Il en a même fait un de ses principes de base. Dans la liste des valeurs fondatrices du géant californien, on retrouve écrites noir sur blanc les expressions : « Always be hustlin’ » ou « Stepping on toes ». « On peut toujours se débrouiller », quitte à « marcher sur les plates-bandes » des autres, concurrents ou régulateurs. En clair, chez Uber, la fin justifie toujours les moyens. (@LesEchos).

#Refugies

Des multinationales s’engagent pour les réfugiés: social-washing ou conviction ? Il aura fallu un tweet pour secouer la planète business. Quand le président américain brandit fièrement en janvier dernier son premier décret refusant l’accès aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, Brian Chesky, le fondateur d’Airbnb, appelle son associé Joe Gebbia. « T‘as vu ? P***** c’est horrible, il faut qu’on fasse quelque chose », raconte à L’Express une source proche du dossier. Le « muslim ban », c’est en quelque sorte la deuxième vague sociale pour les entreprises américaines. En octobre 2012, après l’ouragan Sandy qui avait fait 130 morts et plus de 50 milliards de dollars de dégâts aux Etats-Unis, un élan de solidarité sans précédent avait parcouru le pays. A cette époque, la jeune start-up, spécialisée dans la location d’appartements entre particuliers, autorise ses utilisateurs à proposer gratuitement leur logement aux sinistrés, renonçant par la même à ses frais de service. Résultat, un millier d’appartements sont rapidement ouverts sur la plateforme, qui décide alors d’inaugurer un service d’urgence en cas de catastrophe. (@LExpress).

#MediaSocial

L’accès aux réseaux sociaux devient un droit constitutionnel aux Etats-Unis. Surfer sur Facebook ou communiquer son humeur du moment en 140 caractères sur Twitter fait désormais partie de la routine pour des milliards d’internautes. Aux Etats-Unis, lundi 19 juin, la Cour suprême a fait de leur utilisation une composante essentielle de la liberté d’expression, garantie par la Constitution. La plus haute instance judiciaire américaine devait trancher deux questions sur la portée du texte suprême dans l’espace numérique, dans le cadre d’une affaire de crimes sexuels, vieille de six ans. Le premier amendement de la Constitution américaine, relatif à la liberté d’expression, s’applique-t-il à Internet ? Et si oui, jusqu’à quel niveau le gouvernement peut-il donc en limiter l’accès aux individus ? (@pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle 

 #Batiment

Une start-up amiénoise ubérise le matériel de BTP avec une plateforme de prêt entre professionnels. Parti du constat que les entreprises sous-utilisaient leur matériel et d’autres avaient des besoins uniquement ponctuels, l’Amiénois Kevin Legault a décidé de lancer son site de prêt de matériel BTP. Le site permet aux propriétaires de matériel BTP de déposer des annonces de location de matériel en fixant leur prix et leur disponibilité. Les demandeurs recherchent et sélectionnent le matériel qui les intéresse, à proximité de leur chantier et à moindre coût. « Cela leur permet de louer des équipements jusqu’à 50% moins cher qu’un loueur traditionnel », vante le site. L’offreur peut également proposer la livraison et la mise à disposition d’un opérateur. Cette transaction est assurée par un contrat de location, un contrat d’assurance, qui couvre pendant la période de la location le matériel en bris de machine, vol, incendie, responsabilité civile fonctionnement et circulation. De plus, un service client est mis à disposition des utilisateurs pour répondre à toutes leurs demandes de locations, le paiement est sécurisé et un système de notation permet d’évaluer aussi bien le propriétaire que le locataire. (@F3Picardie).

#Sante

E-santé : ces chatbots qui veulent nous mettre sur le divan. C’est par cette première précaution d’usage que Woebot, l’un des quelques chatbots développés afin d’améliorer le bien-être psychologique et mental de ses interlocuteurs, peut être amené à lancer la discussion. Woebot est l’un des premiers chatbots du genre, explique Mashable, qui précise qu’il n’est pas fait pour résoudre de profonds problèmes mentaux ou guérir un trauma, mais plutôt pour améliorer notre humeur ou nous réconforter. Alors que les soins mentaux sont peu populaires aux États-Unis, une étude de 2015 affirmait que 40% des Nord-Américains qui auraient dû recevoir un traitement ne l’ont en fait pas reçu –, de nombreux outils technologiques sont venus essayer de combler ce manque. Applications mobiles et chatbots dopés à l’intelligence artificielle se sont multipliés pour lutter en particulier contre la dépression et l’anxiété… (@RSLNmag).

#Consommation

Une première boutique en Chine sans employé ni caisse. Wheelys, une start-up suédoise, vient de lancer la Moby store, sa première boutique mobile, à l’université de Hefei, à 450 kilomètres à l’ouest de Shanghai. Sa spécificité ? Elle est entièrement automatisée. Cette boutique aux allures d’autobus est mobile, ce qui lui permet de se placer là où la foule est la plus importante, en évitant les loyers importants de Chine. Elle est également ouverte en continu, afin que les étudiants puissent trouver de quoi s’alimenter à n’importe quelle heure. Pour y entrer, il suffit de scanner un QR code sur son smartphone et les portes s’ouvrent. Ensuite, on est accueilli par un hologramme de visage humain au ton calme et hospitalier. De nombreux produits adressés aux étudiants sont présents dans les rayons bien chargés – des chips, des sodas, des gâteaux, des magazines ou encore des plats préparés. Tout y est accessible avec une facilité déconcertante. On scanne le code du produit sur une application – où l’on a préalablement renseigné ses coordonnées bancaires – et le produit est acheté. La start-up a choisi la Chine pour ce premier essai pour deux raisons. D’abord, pour sa densité de population. Mais aussi, pour sa culture technologique. Car le pays est déjà habitué à effectuer des paiements via les smartphones, grâce notamment à l’application Alipay. Ce choix d’emplacement s’accompagne également d’une relocalisation de l’activité recherche et développement de la Suède à la Chine, afin de pouvoir proposer rapidement de nouvelles fonctions technologiques au projet, comme un assistant au shopping qui fonctionne grâce à l’intelligence artificielle ou un système de sécurité biométrique pour contrôler l’ouverture et la fermeture des portes. (@LesClesDeDemain).

#Histoire

Le youtubeur Benjamin Brillaud s’intéresse à Saint-Quentin. C’est un an de travail et le premier épisode d’une série de 3 films réalisés par Benjamin Brillaud, youtubeur, en partenariat avec l’office de tourisme de Saint Quentin et le département de l’Aisne : 15 minutes qui expliquent la vie des civils durant la première guerre mondiale. Une vidéo tournée à Saint-Quentin et publiée sur la chaîne de Benjamin Brillaud, Nota Bene, dans laquelle le quotidien des Saint-Quentinois en 14/18 est raconté. Plusieurs quartiers et monuments de la ville servent de décor aux plateaux du Youtubeur mais surtout à son récit : on y découvre par exemple que le palais de Fervaques était utilisé comme hôpital par les Allemands. (@F3Picardie).