20 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x« L’intelligence artificielle va être un énorme tsunami ». « Il y a deux écoles. Ceux qui pensent que la machine aura tous les caractéristiques humaines. Les bonnes et les mauvaises… Elle sera cupide, voudra du pouvoir et asservir les autres. Et il y a ceux, les plus nombreux, qui pensent que la machine raisonnera par rapport à son propre empire. Elle voudra sécuriser son accès à l’énergie, la stocker et survivre. » (Charles-Édouard Bouée, président du cabinet de conseil Roland Berger). « Nous entrons dans l’âge des machines » et pour l’individu, le citoyen, le salarié, l’entreprise, l’État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très didactique, « La Chute de l’empire humain », Charles-Édouard Bouée explique les défis qui nous attendent avec l’arrivée de l’intelligence artificielle « portative ». Selon lui, une IA consciente d’elle-même pourrait s’éveiller dans le courant de la décennie 2030. Et changer le monde… (@latribune).

Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia. Travail, transports, vie quotidienne… L’intelligence artificielle embrasse aujourd’hui de nombreuses facettes de nos vies contemporaines. Un déferlement rapide qui cristallise espoirs et craintes. Celles-ci sont-elles fondées ? Comment lutter contre les idées reçues ? Entretien avec Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur de l’ouvrage « Le mythe de la Singularité – Faut-il craindre l’intelligence artificielle ? » (Seuil). (@Rslnmag).

Google réinvente ses produits à « l’ère de l’intelligence artificielle ». La firme de Mountain View a levé le voile mercredi soir sur une série de nouveautés à venir sur Gmail, Google Home ou encore Android. Elle a aussi fait un point sur les travaux en cours en matière de casques de réalité virtuelle. La conférence annuelle de Google bat son plein dans la Silicon Valley. Dédiée aux développeurs, elle permet néanmoins au grand public d’en apprendre davantage sur les projets en cours ou à venir de la firme de Mountain View. Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a ainsi fait savoir mercredi que l’on assistait « à un nouveau basculement dans l’informatique, le passage de l’ère du mobile à l’ère de l’intelligence artificielle », qui contraignait Google à « ré-imaginer [ses] produits pour un monde permettant une interaction plus naturelle et fluide avec la technologie ». Retour sur les principales annonces de la conférence. (@LesEchos).

Séduire (et convaincre) l’intelligence artificielle. par Alexandre Thomas, directeur associé de Kantar Added Value France. Il n’y a aucun doute à avoir sur l’importance que prend le sujet de l’intelligence artificielle (IA) dans le «zeitgeist» (l’esprit du temps), l’inconscient et le conscient collectif, pour preuve l’évolution de la thématique dans les cinq dernières années, selon Google Trends: elle a triplé et ne semble pas prête de plafonner. L’intelligence artificielle va profondément transformer le paysage du marketing, en particulier opérationnel. Elle le fait même déjà. Le ciblage pourra être meilleur, les messages plus pertinents, le CRM plus efficace. Un certain nombre de tâches pourront être automatisées de façon… intelligente, et les humains pourront se concentrer sur les opérations à forte valeur ajoutée (pour encore quelques temps, tout du moins, avant que les machines ne prennent véritablement le contrôle, mais c’est là l’objet d’une autre tribune: #revenuuniversel ou #robotarmageddon?). En résumé, l’impact de l’IA est assez largement couvert et le paysage commence à progressivement se dessiner. Il y a toutefois un point sur lequel peu s’attardent jusqu’à présent et qui me semble assez fondamental: le fait que l’IA va entrer dans le quotidien des consommateurs, à quel point elle sera présente dans notre vie quotidienne et en quoi elle va bouleverser notre prise de décision. (@Strategies).

#Robot

Les robots compagnons au seuil de nos foyers. Il est tout mignon, vous reconnaît, joue avec les enfants, tient compagnie et surveille la maison en votre absence. Plus propre qu’un chien ou un chat, le robot domestique va très bientôt arriver dans votre foyer. Le premier animal numérique est attendu pour Noël. Conçu par la start-up parisienne Blue Frog Robotics et fabriqué en France, Buddy (copain, en anglais) est attendu pour Noël. C’est un petit robot souriant, tout en rondeurs, qui a une tablette à la place de la tête. « Si on veut faciliter l’interaction entre les humains et les machines, il faut créer de l’empathie », explique Rodolphe Hasselvander, le cofondateur de Blue Frog Electronics. « On a des assistants sur nos smartphones, on a des assistants vocaux (…), mais on voit qu’on ne s’en sert pas vraiment. Moi je suis technophile, mais je ne parle pas à mon smartphone ! » « A partir du moment où on crée du lien avec la machine, ça devient la meilleure plateforme vers votre environnement numérique », estime le papa du petit robot.  (@Figaro_Economie).

Et si demain le robot devenait souple ? Le salon Innorobo a ouvert ses portes pour trois jours à Paris. Y sera notamment évoquée lors des tables rondes la nouveauté en matière de robotique : le robot souple… L’image d’Epinal qu’on a du robot, c’est plutôt celle d’une boîte de conserve : mécanique en ferraille aux mouvements plutôt raides. Mais à l’ombre des laboratoires, sa physionomie est en train de changer. Des expérimentations ont lieu partout dans le monde pour lui déraidir les articulations A Pise en Italie, des chercheurs ont mis au point un robot poulpe à tentacules : Octobot de son petit nom. Pour bouger, il suffit qu’il déploie ces tentacules. Le plus fort avec lui, c’est qu’il n’a ni besoin de pile ni de batterie ni d’un fil qui le relie au courant… Pas un morceau d’électronique. C’est en interne, dans son organisme qu’ il produit le gaz qui lui permet d’avancer. (@franceinter).

#Emploi

Des robots pas si tueurs. Dans l’usine de piscines Desjoyaux de La Fouillouse, près de Saint-Etienne, d’énormes bras articulés jaunes manipulent les escaliers en polypropylène qui serviront à descendre doucement dans l’eau. Ces robots de marque Fanuc interviennent sur l’ensemble des lignes de production de l’usine et ont permis à l’entreprise familiale (180 employés, 82 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016) de s’en sortir lors de la crise financière entre 2008 et 2015 : «Nous avons traversé cette période terrible en investissant 50 millions d’euros, notamment dans ces robots qui nous ont rendus plus compétitifs et nous ont permis de baisser nos prix de revient. Grâce à eux, nous avons pu éviter de licencier et de délocaliser»,témoigne Jean-Louis Desjoyaux, le patron de cette PME stéphanoise. Une manière de répondre positivement, dans son cas, à cette question récurrente au moment où le salon Innorobo (16-18 mai) réunit la fine fleur du secteur à Paris : les robots vont-ils détruire des milliers de postes de travail ? (@libe).

#Droit

Droit de la robotique : « le robot demeure juridiquement un objet qui n’est pas responsable de ses actes ». Les robots et l’intelligence artificielle font beaucoup parler d’eux sur les questions de l’emploi, les services et la fiscalité. Mais qu’en est-il du point de vue du droit et quel est leur statut ? Entretien avec Rodolphe Gelin, directeur de la Recherche chez Softbank Robotics mère de NAO, Pepper et Roméo sur les robots et le droit. Pour lui et le directeur juridique Olivier Guilhem le robot demeure un objet sous la responsabilité et au service des Humains. (@humanite_fr).

#Transport

Une ville anglaise investit dans l’IA pour gérer ses feux de circulation et réduire les embouteillages. La ville de Milton Keynes au Royaume-Uni a décidé d’opter pour la circulation alternée à l’aide de l’intelligence artificielle. D’ici 2018, elle souhaite doter tous ses feux de circulation de cette technologie, adaptée au trafic en temps réel. Et si l’intelligence artificielle pouvait endiguer le problème des files d’attente interminables à l’heure de pointe sur la route ? Une ville britannique a décidé de tenter l’expérience, et prévoie d’équiper ses feux de circulation d’une IA pour réguler le trafic. Située en Angleterre, dans le comté du Buckinghamshire, la ville de Milton Keynes fait figure d’avant-gardiste à de multiples égards. Parfois surnommée la capitale énergétique du Royaume-Uni, Milton Keynes est réputée pour son architecture innovante. La ville devient à présent pionnière en matière d’installation et d’utilisation de feux « intelligents », pour lesquels elle a dépensé 3 millions de livres sterling. (@Numerama).

#Entreprise

Le coup d’accélérateur des grands groupes dans le financement des start-up. Comme un mantra, c’est à force de le répéter que c’est arrivé. Les grands groupes s’invitent de plus en plus dans les levées de fonds essentielles pour accompagner la très rapide croissance des start-up. C’est le principal enseignement du baromètre réalisé par KPMG lors des trois premiers mois de 2017, comme le souligne François Bloch, responsable du marché des entreprises de croissance chez KPMG : « La part des « corporate ventures » dans les levées de fonds augmente partout dans le monde, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe. Une tendance que j’ai pu constater sur le terrain lors des nombreuses opérations que j’ai accompagnées. J’étais très surpris de voir systématiquement des grands groupes dans la course des levées de fonds. » Selon lui, deux catégories se distinguent néanmoins encore dans les grandes entreprises. D’un côté, celles qui ont su s’adapter dans un environnement concurrentiel extrêmement fort et face à des sources de financement qui se multiplient. De l’autre, celles qui doivent encore améliorer leur process et qui n’ont pas mis en place les bons outils. (@EchosBusiness).

#Alimentation

Smart Food Paris souffle sa première bougie. Il ne sera resté qu’une petite heure, mais sa visite est une consécration. Jeudi 4 mai, Alain Ducasse, chef cuisinier français pluri-étoilé à la tête du groupe international homonyme, traversait le XXe arrondissement pour se rendre à Smart Food Paris, l’incubateur lancé par la mairie de la capitale pour promouvoir la FoodTech française. En explorant les locaux de ce petit hub de l’innovation alimentaire de l’Hexagone, il interrogeait les entrepreneurs en herbe, prodiguait ses conseils, proposait son aide, en incarnant ainsi l’intérêt que les startups de l’agroalimentaire suscitent de plus en plus chez les acteurs traditionnels. La venue d’Alain Ducasse était pour Smart Food Paris, qui avait révélé l’identité des poussins constituant sa première promotion le 9 juin 2016, aussi une manière de célébrer son premier anniversaire, temps de bilans et de nouveaux projets. La majorité des 20 startups qui pendant neuf mois ont bénéficié des services des équipes de Paris&Co, l’agence de développement économique et d’innovation qui pilote l’initiative, s’apprêtent en effet à prendre l’envol, en cédant leurs places à une nouvelle fournée. (@latribune).

#Media

Transition média, ou comment les marques se transforment en médias grâce au content marketing. Accompagner les marques dans leur transformation digitale et dans leur transformation média est un enjeu central du content marketing. Car quelle que soit la taille des organisations, les marques ont aujourd’hui l’opportunité de s’affranchir des intermédiaires pour devenir leur propre support média. Pendant les 3 minutes que vous consacrerez à la lecture de cet article, 1.500 heures de vidéos seront uploadées sur YouTube, 9 millions de nouveaux posts seront publiés sur Facebook, 4.200 nouveaux articles seront mis en ligne via WordPress. Ces chiffres illustrent bien l’ampleur du tsunami de contenu que nous vivons. Inéluctablement, ce raz-de-marée informationnel se heurte aux limites de notre réalité physique: les journées ne durant que 24 heures, notre temps disponible pour assimiler un flux d’information en constante augmentation manque. Dans ce paysage de plus en plus saturé, les marques doivent redoubler d’efforts et de moyens pour surnager au milieu de cet océan de contenu, pour développer leur notoriété, transmettre leurs messages et finalement augmenter leur chiffre d’affaires. (@Emarketing_fr).

#Cybersecurite

Les six techniques qui pourraient remplacer le mot de passe. D’ici cinq à dix ans, pour assurer (en partie) notre cybersécurité, nous n’aurons plus besoin de mémoriser un mot de passe complexe mêlant chiffres, lettres et caractères spéciaux. C’est notre corps qui servira de mot de passe. De l’empreinte digitale à la voix en passant par la fréquence cardiaque et la force de frappe, passons en revue les pistes à l’étude pour remplacer le mot de passe. (@usbeketrica).