17 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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L’innovation ouverte va dévorer la mobilité – Entretien avec Gabriel Plassat. Grand architecte de la Fabrique des Mobilités, Gabriel Plassat est l’un des visionnaires et personnalités incontournables de la mobilité en France. En préparant le OuiShare Fest et les événements du Lab OuiShare / Chronos, Lire l’entretien sur @Ouishare Mag concernant les grands bouleversements de la mobilité, de Tesla, des nouveaux écosystèmes urbains, de la place des constructeurs européens et de ses projets. « La voiture autonome finalement, c’est la robotisation du conducteur. » (@paulrichardet). Crédit image : MTO « Doctor Robin » (avec l’aimable autorisation du MTO) A lire : Le film « Unpremeditated » du Street Artist MTO est un coup de poing. (@HuffPostArts).

#Sante

Médecine du futur : un diagnostic très prometteur. Le secteur de la santé amorce un nouveau virage déterminant, où nouvelles technologies et outils du numérique prennent une place toujours plus importante. Les innovations médicales se multiplient et le fourmillement des idées des chercheurs à travers le monde se révèle colossal. Alors que les nanotechnologies vont permettre de révolutionner l’administration médicamenteuse, que la réalité virtuelle prend ses marques dans la neurochirurgie, ou encore que les systèmes de diagnostic portable sont de plus en plus performants, gros plan sur quelques-uns des secteurs les plus prometteurs de la médecine de demain. (@LesClesDeDemain).

#Entreprise

Les « Chief Philosophy Officers » débarquent dans la Silicon Valley. Questionner la notion de succès auprès des entrepreneurs de la Silicon Valley, une folie ? À en croire Quartz, il y en a, en tout cas, qui essaient. Le pure-player d’information fait en effet état d’une « petite bande » de philosophes pratiques qui entrent progressivement dans le monde des affaires, en particulier dans la Silicon Valley, où les cadres locaux les engagent comme des sortes de « Chief Philosophy Officers ».Leur audience est encore limitée (quoique « intensément loyale », note Quartz), mais ces philosophes peuvent par exemple monter des groupes de lecture autour du stoïcisme, courant cité comme étant très en vogue, ou bien définir chaque termes de questions plus précises, de l’universel « Comment vivre une vie bonne ? » au plus local « Que devrait construire ma start-up ? ». (@RslnMag).

#Cyberattaque

La responsabilité des États dans la prolifération des cyberattaques. Des interventions médicales reportées dans plusieurs hôpitaux de Grande-Bretagne, une usine Renault à l’arrêt en France, et des dizaines de millions d’euros d’investissements nécessaires pour remettre d’aplomb le parc informatique des sociétés touchées. Le virus informatique WannaCry, qui a frappé plus de 250.000 ordinateurs en un temps record le week-end dernier, démontre que la cybercriminalité est passée à une échelle industrielle et affecte désormais toute l’économie. Le virus, l’un des plus ravageurs récemment entrés en circulation, aurait été beaucoup moins performant sans l’appui involontaire des services de renseignement américains. Des chercheurs travaillant pour la NSA, l’agence en charge du renseignement extérieur, sont soupçonnés d’avoir identifié, il y a plusieurs mois, la faille de sécurité sur laquelle repose WannaCry. Leur découverte a ensuite été dérobée par des pirates, peut-être liés à la Russie, puis réutilisée par un autre groupe de cybercriminels pour créer leur virus.  (@FigaroVox).

Cyberattaque mondiale : décryptage. Pour mieux comprendre l’ampleur de cette cyberattaque et les enjeux de la cybercriminalité grandissante, @franceculture reçoit Daniel Glazman, programmateur, il dirige une entreprise de logiciels high-tech et est un des rares français à avoir co-présidé pendant 7 ans un groupe international de normalisation du Web. Et Nicolas Arpagian, coordonnateur d’enseignements à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), vous y dirigez le cycle « Sécurité numérique ». Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Que-sais-je ?” La Cybersécurité (2010) et La cyberguerre : la guerre numérique a commencé (2009).

#Musique

Le format MP3, obsolète, prend sa retraite (enfin presque). A l’âge de 30 ans, le MP3 tire sa révérence. Ce format audio, inventé par un institut allemand, le Fraunhofer Institute for Integrated Circuits IIS, en 1987, a vu ses brevets expirer le 23 avril, raconte le site Numerama, lundi 15 mai. Aujourd’hui dépassé, le MP3 a permis de réduire considérablement la taille des fichiers audio, afin de faciliter leur stockage sur des CD vierges ou dans les ordinateurs. « La plupart des services multimédias à la pointe de la technologie, tels que le streaming ou la retransmission radio et TV utilisent des codes ISO-MPEG modernes tels que l’AAC ou le futur MPEG-H », explique l’institut sur son site internet, pointant le caractère désuet du célèbre format. « Ils peuvent fournir plus de fonctionnalités et une qualité audio plus élevée à des débits binaires bien plus bas que ceux du MP3. » (@franceinfo).

#StreetArt

Dans l’Instagram d’Ella & Pitr, les géants invisibles du street art. Dans le grand barnum du street art, où Banksy sort de terre un parc d’attraction et JR fait disparaître la pyramide du Louvre, Ella & Pitr ont gravé leur nom au palmarès en peignant la plus grande œuvre du monde : 20 000 m2. Un record bien bling bling, pour un tandem qui ne l’est pas du tout, cultivant la discrétion jusqu’à dissimuler ses œuvres au regard, en les peignant à l’horizontale sur des toits. Un beau paradoxe qui est le cœur du travail du couple, à la scène comme à la ville, qui en définit les contours en survolant les photos souvenirs de son compte Instagram. Même si Ella prévient : « On est discret sur le web, car on n’apprécie pas trop le rythme effréné imposé par les réseaux sociaux où ils faut poster, poster, poster tellement souvent, qu’au bout d’un moment, ça aveugle complètement. » (@telerama).

#Energie

Comment vendre son surplus d’énergie produite à son voisin grâce à la blockchain. Depuis 2016, une société new-yorkaise a construit une place de marché communautaire et un système de transactions de pair-à-pair basé sur la blockchain, pour permettre aux possesseurs de panneaux solaires de revendre le surplus d’énergie produite aux membres de leur communauté locale. Petite ou grande révolution ? Le point avec la MIT Technology Review. (@RslnMag).

#DroitsDAuteur

La blockchain pour gérer le droit d’auteur des contenus numériques. La société Mediachain vient de s’allier à Spotify pour gérer et sécuriser les contenus numériques de la plateforme de streaming musical en utilisant la blockchain. (@latelier).

#Blockchain

La révolution Blockchain va-t-elle vraiment advenir ? Une nouvelle génération de blockchains arrive à maturité. Cette fois ça y est, la révolution promise pourrait bel et bien advenir. Ethereum, la vedette de ces nouvelles blockchains, permettrait enfin de se passer d’intermédiaire pour échanger entre pairs, en toute transparence et sécurité, et de réinventer ainsi la démocratie et l’économie. L’ubérisation sans Uber. Ethereum séduit d’ailleurs déjà les artistes, les banques et les assurances. À l’occasion de la parution du livre Big Bang Blockchain, La seconde révolution d’Internet (Tallandier), du journaliste Stéphane Loignon, faisons le point sur les promesses et fantasmes de cette technologie. (@usbeketrica).

#Media

Comment la presse écrite est plagiée. Fragile, angoissée, menacée dans son existence même, la presse écrite peut trouver une amère consolation dans ce petit fait : elle est continûment plagiée par la machinerie audiovisuelle. Mieux, c’est le journalisme écrit qui, en réalité, fournit quotidiennement et gratuitement à la radio-télé comme à Internet l’essentiel de leur matière première. Les animateurs et les humoristes parlent principalement de ce qu’ils ont parcouru la veille, ou chipé le matin même, par-dessus l’épaule de leur voisin. Pour toutes les émissions d’humour, c’est flagrant. Elles s’organisent autour d’une mise en ondes rigolote de ce qu’on a piraté dans les quotidiens et les hebdomadaires. Mais quantité d’émissions « sérieuses » ne procèdent pas autrement. On a lu, on a consulté Wikipédia, on récite et on colle là-dessus un « point de vue » personnel. Ainsi l’audiovisuel devient-il un appareil médiatique au second degré, tout occupé à cet exercice paresseux qu’on pourrait appeler l’homélie médiatique. Au sens strict, l’homélie (du grec homilia : réunion) consiste en un commentaire collectif qui reprend et interprète sans fin une source originelle. L’homélie n’est pas seulement une célébration, elle prétend à la transmission solennelle d’un message dont l’origine exacte est quelquefois perdue, mais qui continue d’être, de proche en proche, pieusement récité. Or l’homélie entraîne quelques inconvénients fâcheux. (@teleobs).

#Technologie

La technologie de reconnaissance faciale connaît un vif succès en Chine. Elle s’appelle Face++ et connaît un développement foudroyant en Chine. Basée à Pékin, la start-up pèse désormais de l’ordre du milliard de dollars. La clé de son succès ? Une technologie de reconnaissance faciale. La Chine en est friante aussi bien à des fins policières que commerciales. La technologie de Face++ est utilisée dans plusieurs applications mobiles telles que Alipay, la solution de paiement développée par Alibaba comptant plus de 120 millions de personnes en Chine, ou encore pour pouvoir payer en toute sécurité son Didi, le Uber chinois. Quant au célèbre moteur de recherche Baidu, il développe un système pour permettre aux voyageurs de prendre un billet de train (ils sont nominatifs en Chine) en se faisant scanner son visage. (@LesEchos).

#Espace

Comment construire un village lunaire avec une imprimante 3D. L’Agence spatiale européenne (ESA) souhaite construire un « village lunaire » international dans les années 2020, pour des missions scientifiques, l’exploitation minière, le tourisme spatial… Et vient tout juste de montrer que les ressources locales et des technologies automatisées peuvent être mobilisées à cette fin. Les scientifiques du projet Regolight ont prouvé, en effet, que des matériaux très résistants pourraient être fabriqués à partir des poussières très fines présentes à la surface de Lune, le régolithe… assemblées en briques grâce à une sorte d’imprimante 3D ! (@Sciences_Avenir).