21 Avr

Régions.news #277 – Edition du vendredi 21 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. #LArchePerdue. La « Fenêtre d’Azur », vitrine touristique de l’Ile de Malte, s’est effondrée dans la mer le 7 mars. Les 700 tonnes de rocher de cette arche qui a servi de décor à la série Game of Thrones, repose maintenant au fond de la méditerranée. Cette photo prise en 2014 appartient maintenant au passé. (@Franceinfo).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Ubisoft a annoncé la création de deux nouveaux studios en Europe, Ubisoft Bordeaux et Ubisoft Berlin. Le studio Ubisoft Bordeaux comprendra une cinquantaine d’employés. Il s’agit du 5ème studio de création d’Ubisoft en France, après Montreuil, Montpellier, Lyon et Annecy. Présent dans pas moins de 30 pays, Ubisoft est la deuxième plus grosse force de production au monde. (@Pixelsfr).

♦ La troisième édition du congrès EmTech France se déroulera les 10 et 11 octobre 2017 à Toulouse. EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Cette année, le thème porte sur les « technologies disruptives ainsi que du rôle de l’Homme dans la transformation de l’Humanité ». Suivre l’événement sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

♦ Testée ces derniers mois à Paris sur le pont Charles-de-Gaulle et à Issy-les-Moulineaux, une navette électrique sans conducteur circulera à partir de juin pendant six mois sur le parvis de La Défense. Ce véhicule viendra combler le manque de transport de proximité dans le quartier d’affaires, dont la dalle est uniquement accessible aux piétons. (@LeParisien_92).

♦ À Ivry-sur-Seine, la protection des données se fait en dansant. Le 10 mars s’est déroulée à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) la 3ème édition du TransCybérien. Le thème de cette soirée : la « beauté cryptique », une initiation au monde du tissu intelligent, maquillage anti-surveillance… (@usbeketrica).

#Ville

♦ Dans un rapport remis au premier ministre mardi 18 avril, le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot attire l’attention sur les risques et les enjeux de la smart city, sachant que l’essor du numérique impose de réformer la gouvernance locale. « L’utilisation des technologies ne crée pas en soi une ville intelligente », prévient le député. Les collectivités sont donc invitées à dépasser leur organisation par métier. Luc Belot souligne que « la smart city appelle une approche décloisonnée, transversale de la ville. Ne serait-ce qu’en matière de mobilité, souvent, il y a le gestionnaire des parkings qui favorise l’usage de la voiture tandis que l’opérateur de transports en commun incite à ne pas l’utiliser ; tous deux sont pourtant délégataires de service public ».

♦ Le député a formulé dans son rapport 24 propositions pour que la smart city reste « une chance pour les territoires et leurs habitants ». Il explique que les « entreprises comme Waze et Uber disposent de quantité de données susceptibles d’accompagner les élus dans leurs choix stratégiques pour le territoire. »

image004Légende image. A Montpellier, les célèbres personnages de Roger Hargreaves ont remplacé les affiches électorales officielles « pour rendre les élections plus joviales ». (@FranceInfo). Photo Efix.

#Presidentielle2017

♦ Les règles très strictes qui encadrent les médias en période électorale peuvent semble dépassées à l’heure des réseaux sociaux. Parmi les plus exigeantes au monde, elles sont contestées par une partie des médias qui ne les jugent pas toujours faciles à mettre en œuvre. Mais ces règles ne s’appliquent pas sur le Web comme le précise le CSA sur son site : « la simple diffusion d’un flux vidéo sur un site Internet ne répond pas à la définition d’un service de télévision ». En plus les médias français sont soumis à un embargo de publication des estimations de résultats jusqu’à 20 heures le jour de l’élection pendant que les médias étrangers diffusent ces résultats dès qu’ils sont disponibles, des informations largement relayées sur les réseaux sociaux. La réponse des députés face à la révolution Internet : repousser la fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures, (@LCP).

♦ Aujourd’hui, les réseaux sociaux constituent la première source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France. Une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et ce sera de plus en plus le cas. Ainsi tous les candidats investissent ce champ pour conquérir toujours plus d’audience. Voici cinq bonnes raisons de se méfier avant de s’informer sur les réseaux sociaux. (@franceinfo). A lire : Les candidats et les réseaux sociaux (@PresseCitron) et Vaste audience et petites manipulations. (@franceculture).

♦ La semaine précédant le 1er tour de l’élection présidentielle, Snapchat propose une série d’interviews des principaux candidats effectués par une dizaine de personnes âgées de 20 à 30 ans. C’est un moyen pour les candidats de toucher les 8 millions d’utilisateurs quotidien sur ce réseau social et l’occasion de s’adresser aux jeunes en dehors de la télévision et de la radio. (@MetaMedia).

♦ Revue de liens : Les candidats ont-ils un avis sur les médias et le numérique ? et Audiovisuel, numérique, presse : qui propose quoi pour la présidentielle ? (@InaGlobal).

#Cinema

♦ Cannes 2017 : l’exception culturelle, à bout de souffle ? La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) regrette que le Festival de Cannes ait retenu « deux films acquis ou financés par Netflix, sans que le conseil d’administration (du festival), dont elle est membre, n’ait été consulté ». Elle reconnaît cependant : « le fait que de nouveaux acteurs internationaux viennent légitimement, comme Amazon, contribue au développement et au financement du Cinéma ». (@zdnetfr).

#Livre

♦ Dans son dernier essai, « Little Brother » (Gallimard), le philosophe Raphaël Enthoven s’amuse à scruter nos petites habitudes qui s’installent dans le temps. L’écrivain offre un florilège des objets qui s’immiscent dans nos vies sans y avoir été forcément invités. (@Culturebox). A lire Raphaël Enthoven : «  Le pessimisme est une facilité, un confort pour la pensée  ». (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 16 avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Le secret caché au coeur de l’IA : personne ne sait pourquoi les algorithmes font ce qu’ils font ; – Personne ne sait comment on arrêtera l’offensive des robots tueurs d’emplois ; – Le côté obscur de l’IA : pourquoi la technologie risque vite d’échapper aux utilisateurs et aux développeurs ; – (Walt) Mossberg : le plan pour sauver internet ; – Comment rester concentré à l’heure de l’infobésité ?.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

xHey le Street Art, reviens ! Galeriste campée entre le XIe parisien, Londres ou Shanghai, directrice artistique de la Villa Molitor dans le XVIe, Magda siège également au conseil d’administration du Cube, le centre culturel multimédia de la Ville d’Issy-les-Moulineaux. À tous ces titres et grâce aux nombreux artistes dont elle suit ou accompagne le travail — Futura, Shepard Fairey, Seen, Vhils, JonOne, C215, Nasty, Jef Aérosol ou L’Atlas —, la curatrice a les mains dans le pot de miel de l’art urbain, en France et au-delà. (@creators_fr).

#IntelligenceArtificielle

Les consommateurs restent craintifs. Que pensent-les consommateurs de l’A.I. ? C’est la question que se sont posées les sociétés PegaSystems et InsideSales. Leurs études respectives, What Consumers Really Think About AI: A Global Study et The State of Artificial Intelligence, 2017: Public Perceptions of the Most Disruptive Technology, montrent que bien souvent le public accepte l’AI, mais reste nerveux, voire craintif. Dans l’ensemble, les consommateurs ne voient pas qu’ils en utilisent déjà beaucoup et les entreprises font quant à elles de plus en plus d’efforts pour en intégrer à leurs stratégies digitales. PegaSystems a interrogé 6000 internautes dans six pays et rapporte que seulement un tiers accepte le fait que les entreprises utilisent l’intelligence artificielle pour leur business. A l’inverse, 72% des sondés déclarent avoir peur et, parmi eux, un quart indique craindre que l’intelligence artificielle ne prenne le contrôle de notre planète… De la science-fiction au monde réelle, il n’y a qu’un pas ! Autre point intéressant : 72% des sondés expliquent comprendre ce qu’est l’A.I., alors que 41% savent réellement ce que sont Alexa d’Amazon ou Google Home. (@zdnetfr).

Petit lexique de l’intelligence artificielle. Sans prétendre à l’exhaustivité, voici les principales définitions de ce qui compose le monde de l’intelligence. (@LesEchos).

#Banque

Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau. Les robots intelligents prennent définitivement position dans le paysage bancaire français. Le Crédit mutuel-CIC doit annoncer, jeudi 20 avril, qu’après une phase de test, il va étendre progressivement, d’ici à la mi-juin, l’utilisation de Watson aux 5 000 caisses locales et agences de quinze de ses fédérations. Le logiciel d’intelligence artificielle d’IBM va ainsi jouer le rôle d’assistant virtuel auprès de 20 000 chargés de clientèle du groupe mutualiste, qui fait ainsi figure de pionnier. Le sujet est sensible, car nombre d’études prévoient que l’informatique cognitive représentera à terme une menace pour l’emploi. « Il y a cette crainte d’un robot omniscient qui remplacerait les salariés, mais ce n’est pas du tout notre objectif : nous voulons, grâce à Watson, rendre nos conseillers disponibles pour leurs clients, afin d’augmenter notre chiffre d’affaires. Nous sommes dans une logique de développement, pas d’économies de coûts, affirme Nicolas Théry, président de la Confédération de la banque mutualiste. Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives. » (@LeMondefr).

#Sante

Google cherche 10.000 volontaires pour « cartographier la santé humaine » « Nous avons cartographié le monde. Nous voulons désormais cartographier la santé humaine. » C’est ainsi que Verily présente son projet Baseline sur son site Internet. Spécialisée dans la santé, la filiale appartenant à Google souhaite suivre 10.000 volontaires pendant quatre ans minimum pour constituer une large base de données médicales. Verily veut en faire une référence « qui puisse être utilisée pour mieux comprendre la transition entre la bonne santé et la maladie, et identifier des facteurs de risques additionnels pour les maladies ». L’étude est réalisée en partenariat avec les universités de Duke et Stanford. « Nous voulons être capables d’identifier les personnes présentant un changement de leur état de santé assez tôt, quand il est encore possible de faire une intervention, afin qu’ils ne terminent pas à l’hôpital », assure à Business Insider Adrian Hernandez, professeur de médecine à l’université de Duke, participant à l’étude. Google avait déjà évoqué un tel projet en 2014, avec un panel de seulement 175 personnes. (@latribune).

#Transport

Testée ces derniers mois à Paris sur le pont Charles-de-Gaulle et à Issy-les-Moulineaux, une navette électrique sans conducteur circulera à partir de juin pendant six mois sur le parvis de La Défense. Ce véhicule viendra combler le manque de transport de proximité dans le quartier d’affaires, dont la dalle est uniquement accessible aux piétons. (@LeParisien_92).

#Presidentielle2017

Souveraineté numérique, neutralité du Net, data : les propositions numériques des candidats. Si on la compare à celle de 2012, cette campagne présidentielle se distingue sans aucun doute par une place plus saillante faite au numérique. Aussi bien dans la forme, à la faveur de candidats qui jamais ne se sont autant invités sur les réseaux sociaux, que sur le fond, avec l’arrivée (timide mais quand même) de propositions liées à la protection des données personnelles, les logiciels libres ou encore le statut des lanceurs d’alerte, surtout pour Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) et Benoît Hamon (PS) qui semblent partager une vision tournée vers l’utilisateur), ou de fiscalité et d’économie numérique, surtout pour Emmanuel Macron (En Marche) et François Fillon (Les Républicains). (@MashableFR).

Pourquoi votre cerveau émotionnel peut vous faire voter pour le mauvais candidat. Voter ou ne pas voter à ce scrutin présidentiel du 23 avril ? Voter « utile », ou selon ses idéaux ? Pour lequel des onze candidats ? La prise de décision est une fonction essentielle du cerveau. Le 25 avril 2014, l’émission Science publique de Michel Alberganti la passait au scanner des neurosciences. Avec notamment Philippe Damier, professeur de neurologie au CHU de Nantes et Alain Berthoz, neurophysiologiste. Grâce à cette archive (toujours d’actualité malgré les progrès des neurosciences, nous a assuré Philippe Damier), on lève le voile sur les mécanismes à l’œuvre dans votre petite usine mentale lorsque vous devez peser le pour, le contre, convoquer votre libre arbitre, et finalement, opter pour le choix qui vous semble juste. Sachant qu’une donnée vient compliquer l’équation : les émotions, parties prenantes du processus, qui peuvent menacer la rationalité de votre choix. (@franceculture).

Comment le Big Data s’est invité dans la campagne présidentielle. NationBuilder, Liegey Muller Pons, DigitaleBox, FederaVox : les logiciels proposés par ces sociétés sont le bras armé des équipes en charge du numérique, dans les partis politiques, lors de cette élection présidentielle 2017. Pour la première fois en France, la quasi-intégralité des candidats se sont équipés. « Vu l’état de volatilité très forte de l’électorat, le potentiel de l’efficacité de l’hyperciblage permis par le Big data n’a jamais été aussi élevé en France », estime Benoît Thieulin, fondateur de l’agence de communication digitale Netscouade devenu directeur de l’innovation d’Open. Dans le détail, ces software peuvent être maniés comme de véritables outils de relation client (CRM) permettant de gérer de lourdes bases de données et d’optimiser campagnes de mailing ou de SMS ciblées en vue de mobiliser des partisans. Certaines de ces sociétés mettent aussi à disposition des candidats des logiciels qui croisent cartographie et données socio-démographiques afin de savoir quelles zones et quels électeurs cibler lors d’une campagne physique de porte-à-porte. (@LesEchos).

Suivi de l’opinion : nous avons testé les Big Data et l’IA. L’élection de Trump n’a été prévue ni par les rédactions, ni par les sondages. Mais par des machines. Pouvait-on grâce aux énormes nouvelles capacités informatiques, aux technologies cognitives, au « data-mining » et aux progrès extraordinaires réalisés en matière de traitement du langage naturel et des images, tester une nouvelle manière de scruter l’opinion ? (@metamedia).

Les médias traditionnels font de la résistance. Ce devait être la campagne présidentielle dont les réseaux sociaux et la Toile allaient déterminer le résultat. A moins que les sondages aient tout faux avant le premier tour, ce ne sera pas le cas. Ce sont les médias traditionnels (télé, radio, presse…) qui ont été déterminants, et ce depuis les primaires. « Facebook, Twitter, BuzzFeed, le hacking supposé par les Russes, etc., tout cela a eu une influence bien plus faible qu’anticipé », dit Julia Cagé, économiste spécialiste des médias et membre de l’équipe de campagne de Benoît Hamon. Ce qui frappe, en effet, c’est plutôt la résistance de la télévision, tant en termes d’audiences que d’influence. On comprend pourquoi France 2 travaille d’arrache-pied pour que se tienne bien le débat de jeudi soir avec tous les candidats. Ce ne sont pas moins de 6,3 millions de gens qui ont regardé le débat à 11 du 4 avril. Diffusé sur BFMTV et CNews, il a pulvérisé tous les records des chaînes arrivées avec la TNT. (@LesEchos).

#JeuVideo

Ubisoft a annoncé la création de deux nouveaux studios en Europe, Ubisoft Bordeaux et Ubisoft Berlin. Le studio Ubisoft Bordeaux comprendra une cinquantaine d’employés, dont 10 transfuges d’autres structures. Il s’agit du cinquième studio de création d’Ubisoft en France, après Montreuil, Montpellier, Lyon et Annecy. Présent dans pas moins de 30 pays, Ubisoft est la deuxième plus grosse force de production au monde avec ses 10 000 employés répartis sur cinq continents. (@Pixelsfr).

#Streaming

Après son record en Bourse, pourquoi Netflix en a encore sous le pied. Malgré une croissance d’abonnés inférieure aux attentes au premier trimestre, le titre Netflix a atteint un nouveau record en Bourse dans les échanges post-séance. Et pour cause : son chiffre d’affaires a augmenté de 34,7% sur un an, le groupe est enfin rentable à l’international, et il s’attend à une nette accélération de cette dynamique au deuxième trimestre. De quoi lui permettre de renforcer encore ses investissements dans les contenus originaux et le marketing. (@latribune).

20 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x#ArchePerdue. La « Fenêtre d’Azur », vitrine touristique de l’Ile de Malte, s’est effondrée dans la mer le 7 mars. Les 700 tonnes de rocher de cette arche de calcaire qui a servi de décor à la série Game of Thrones, repose maintenant au fond de la méditerranée. Cette photo prise en 2014 appartient au passé. (@Franceinfo).

#Presidentielle2017

Que proposent les onze candidats à l’élection présidentielle sur le numérique ? Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, les principaux candidats de 2017 – sauf Marine Le Pen, très imprécise sur le sujet – intègrent dans leur vision de l’avenir de la France les enjeux de la transformation numérique de l’économie et de la société. Si certains sujets font consensus, les diverses sensibilités politiques s’expriment sur les questions de souveraineté, de fiscalité, de financement de l’innovation, d’inclusion par le numérique ou encore dans le domaine de la culture. Les « petits » candidats ne sont pas non plus en reste, entre programmes très radicaux d’un côté (Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau), utopiques de l’autre (Jacques Cheminade) et absence coupable de réflexion pour une poignée d’entre eux (Nathalie Artaud, Philippe Poutou, Jean Lassalle). Décryptage sur le site de @LaTribune.

Sans le filtre des médias : tout ce que nous révèle l’étude des Google trends de ces dernières semaines sur la présidentielle 2017. Alors que Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron sont les candidats les plus recherchés sur Google, « comment voter blanc ? » a été la question la plus posée en France sur le moteur de recherche selon les données de Google Trend. Petite analyse du comportement des Français sur Internet. D’après Pierre Bréchon, professeur de science politique à Grenoble, « Les attentes des internautes sont de plusieurs ordres : certains veulent surtout une aide à leur décision électorale (mieux évaluer les programmes), d’autres veulent anticiper le futur (qui va gagner?), ce qui crée aussi l’intérêt pour les sondages, d’autres encore veulent des informations pratiques sur les candidats et les modalités de vote. L’arrivée en tête de la question « Comment voter blanc ? » est assez étonnante. » (@Atlantio_fr).

Les candidats et les réseaux sociaux. On peut tenter de savoir qui des candidats à la présidence est le plus populaire sur les réseaux sociaux en comptant le nombre d’abonnés ou de mentions favorables « j’aime » sur leurs pages, mais ce n’est pas pour cela qu’une élection est gagnée d’avance. Panorama des candidats et de leur popularité sur Internet. (@PresseCitron).

Les règles très strictes qui encadrent les médias en période électorale peuvent semble dépassées à l’heure des réseaux sociaux. Parmi les plus exigeantes au monde, elles sont contestées par une partie des médias qui ne les jugent pas toujours faciles à mettre en œuvre. Mais ces règles ne s’appliquent pas sur le Web comme le précise le CSA précisant sur son site : « la simple diffusion d’un flux vidéo sur un site Internet ne répond pas à la définition d’un service de télévision ». En plus les médias français sont soumis à un embargo de publication des estimations de résultats jusqu’à 20 heures le jour de l’élection pendant que les médias étrangers diffusent ces résultats dès qu’ils sont disponibles, des informations largement relayées sur les réseaux sociaux. La réponse des députés face à la révolution Internet : repousser la fermeture des bureaux de vote de 18 à 19 heures, (@LCP).

Sur Snapchat, des candidats sans filtre ? Toute la semaine qui précédant le 1er tour de l’élection présidentielle, Snapchat propose une série d’interviews des principaux candidats  par une dizaine de personnes âgées de 20 à 30 ans. Cet exercice de communication inédit est un moyen pour  les candidats de toucher les 8 millions d’utilisateurs quotidien sur ce réseau social. C’est l’occasion de sortir des carcans télévisuels et radiophoniques, pas forcément les mieux adaptés quand on cherche à s’adresser aux jeunes. (@MetaMedia).

#Ville

Dans un rapport remis au premier ministre mardi 18 avril, le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot attire l’attention sur les risques et les enjeux de la smart city, sachant que l’essor du numérique impose de réformer la gouvernance locale. « L’utilisation des technologies ne crée pas en soi une ville intelligente », prévient le député. Les collectivités sont donc invitées à dépasser leur organisation par métier. Luc Belot souligne que « la smart city appelle une approche décloisonnée, transversale de la ville. Ne serait-ce qu’en matière de mobilité, souvent, il y a le gestionnaire des parkings qui favorise l’usage de la voiture tandis que l’opérateur de transports en commun incite à ne pas l’utiliser ; tous deux sont pourtant délégataires de service public ». L’élu préconise ainsi la mise en place, au sein de chaque collectivité, d’une structure de gouvernance associant les élus, les différents services de l’administration locale, et même les acteurs économiques. Car avec le développement du numérique, de nouveaux acteurs privés développent une offre de services urbains. (@LeMondefr).

Le député Luc Belot a formulé dans son rapport 24 propositions pour que la smart city reste « une chance pour les territoires et leurs habitants ». Il explique que les « entreprises comme Waze et Uber disposent de quantité de données susceptibles d’accompagner les élus dans leurs choix stratégiques pour le territoire. Il faut qu’elles puissent donner un certain nombre de ces datas, et voici pourquoi il faut créer ce statut de données d’intérêt territorial. » (@Lagazettefr).

#Economie

L’économie collaborative, qu’inspire-t-elle aux candidats ? Dans l’ensemble, « il n’y a pas grand-chose », soupire Émile Meunier, avocat spécialisé dans le secteur de l’économie collaborative. « Le sujet est très peu abordé par les candidats », déplore-t-il. Selon lui, les prétendants à l’Elysée ne font guère de cas des plateformes, alors que nous sommes en train d’assister à une véritable « plateformisation » de l’économie, pour ne pas dire de la société. C’est un fait. Des mesures spécifiques s’imposent donc : que ce soit en matière de fiscalité, de protection sociale des travailleurs indépendants, mais également de responsabilité de la part desdites plateformes. C’est à ses yeux par là que le ou la candidat(e) élu(e) devra commencer, pour sortir du bourbier administratif dans lequel sont empêtrés tous les acteurs de cet écosystème. Seul moyen, estime-t-il, d’encourager et tirer cette économie vers le haut alors que son potentiel a récemment été évalué à plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2025, d’après la commission des finances du Sénat. (@latribune).

#Livraison

« En finir avec les RTT posés pour attendre une livraison ». On évoque parfois, même si le terme est largement galvaudé, l’uberisation d’un secteur du tertiaire. Après les transports de tourisme ou la livraison de repas, c’est celui de la livraison qui pourrait bien être chamboulé par l’arrivée d’un nouvel acteur : Trusk. Entretien avec son fondateur et directeur général, Thomas Effantin : « Avec Trusk, nous voulions en finir avec les créneaux horaires de plusieurs heures. Afin de proposer un service optimal pour le client, nous lui proposons soit de venir dans l’heure, soit de fixer un créneau horaire précis. » (@LaTribune).

#Sante

Une intelligence artificielle pourrait mieux prédire une attaque cardiaque que les médecins. L’âge, le taux de cholestérol ou même la pression sanguine… Tous ces indicateurs sont compilés dans la liste des recommandations dite ACC/AHA, utilisée par les cardiologues pour anticiper les risques d’attaques cardiaques. La technique a fait ses preuves mais demeure encore largement insuffisante : chaque année, environ 12 millions de personnes dans le monde décèdent d’une crise cardiaque, selon l’OMS. Pour continuer à améliorer le suivi des maladies cardiovasculaires et donc réduire le nombre d’infarctus, on pourrait bien pouvoir compter sur l’intelligence artificielle, révèle une étude relayée par le revue Science, à paraître ce mois-ci en libre accès sur le site Plos One. (@MashableFR).

#MediaSocial

Aux Etats-Unis, la publication d’une vidéo de meurtre sur Facebook représente le dernier dérapage d’une longue série. Deux jours après, la police annonce que l’auteur s’était donné la mort. Il aura fallu attendre deux heures après la première publication de l’une de ces vidéos pour qu’un internaute la signale au réseau social, grâce au bouton prévu à cet effet. La plupart des signalements seraient traités en moins de soixante-douze heures. Un délai de quelques heures est nécessaire avant que la centaine de modérateurs de Facebook ne se saisissent de ces cas. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Conférence F8 : Facebook dévoile ses plans en matière de social VR. A l’occasion de la conférence Facebook 8, qui se déroule actuellement à San José, en Californie, Mark Zuckerberg, le patron de la firme de Menlo Park, a annoncé plusieurs nouveautés développées par le réseau social. A la différence de l’édition 2016 qui faisait la part belle aux outils pour les marketeurs et l’analytics, cette conférence s’est concentrée sur la vidéo et les réalité augmentée et virtuelle. Facebook estime que l’écrit aura totalement disparu de la plateforme au profit de la vidéo d’ici cinq ans. Le réseau social poursuit donc ses efforts dans ce sens en annonçant le lancement de la « Camera Effect Platform », qui intègre deux outils. Le premier, baptisé « Frames Studio », permet désormais de créer des cadres photo, aussi bien pour une photo de profil que pour la nouvelle caméra Facebook. Quant au deuxième, « l’AR Studio », qui est disponible en version bêta, il permet de créer des masques, des cadres animés et d’autres effets de réalité augmenté capables de réagir en temps réel aux mouvements et aux interactions issues des vidéos Live. (@frenchweb). A lire aussi : Réalité augmentée et intelligence artificielle au programme de Facebook (@Pixelsfr).

#Technologie

La troisième édition du congrès EmTech France se déroulera les 10 et 11 octobre 2017 à Toulouse. EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Elle est organisée un peu partout dans le monde, par le magazine MIT Technology Review. Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter et débattre sur les dernières technologies en matière de high-tech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative. Cette année, le thème porte sur les « technologies disruptives ainsi que du rôle de l’Homme dans la transformation de l’Humanité ». Suivre l’événement sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

#Informatique

Du code informatique retrouvé dans de la peau de lézard. Des chercheurs viennent d’éclaircir un des nombreux mystères de l’univers, celui des écailles de lézards. L’évolution de leur couleur répondrait à un système de calcul élaboré pour développer des ordinateurs. Pour le lézard ocellé, le passage d’une couleur brune, lorsqu’il est jeune, à un dessin vert et noir à l’âge adulte ne se produit pas seulement au niveau cellulaire, mais également à l’échelle des écailles toutes entières, qui changent de couleur une à une. Pour comprendre ce probleme, deux doctorantes de l’Université de Genève en Suisse ont suivi la coloration de plusieurs lézards pendant quatre ans, depuis leur sortie de l’oeuf jusqu’à l’âge adulte. Elles ont reconstruit la géométrie 3D et la couleur du réseau d’écailles au moyen d’un système robotique à très haute résolution. Les chercheurs (biologistes, physiciens et informaticiens) ont  formule une hypothèse : le réseau d’écailles forme un « automate cellulaire », un système computationnel inventé en 1948 par le mathématicien John von Neumann et qui a permis de matérialiser la question de l’autoreproduction des machines. Dans le cas des lézards ocellé, ils correspondent aux écailles et non aux cellules biologiques : les écailles changent effectivement de couleur en fonction de la couleur des écailles voisines. Ces lézards seraient le premier cas de véritable automate cellulaire de von Neumann apparaissant chez un être vivant. (@LADN_EU).

19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

xA Montpellier, les célèbres personnages de Roger Hargreaves ont remplacé les affiches électorales officielles « pour rendre les élections plus joviales ». (@FranceInfo). Photo Efix / Facebook.

Audiovisuel, numérique, presse : qui propose quoi pour la présidentielle ? Dix questions pour tester votre connaissance des propositions des candidats à l’élection présidentielle concernant les médias, le numérique et les industries culturelles. (@InaGlobal).

Les sondages influencent-ils notre vote ? C’est la dernière sensation d’une campagne présidentielle riche en rebondissements : depuis la mi-mars, Jean-Luc Mélenchon s’est envolé dans les sondages. Après avoir distancé Benoît Hamon, le candidat de la France insoumise se trouve au coude-à-coude avec François Fillon, et peut croire à une qualification au second tour. Dans le sondage quotidien réalisé par l’institut Ifop, les intentions de vote en sa faveur sont en effet passées de 10,5% à 19% en seulement un mois. Une « remontada » qui impressionne et qui interroge, dans un contexte de défiance envers les sondages : est-ce le programme de Jean-Luc Mélenchon qui convainc ses nouveaux soutiens ou l’image d’un candidat qui a le vent en poupe et apparaît désormais comme le meilleur espoir de la gauche ? En somme, les bons sondages peuvent-ils influencer les résultats ? Pour y voir plus clair, franceinfo a interrogé Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof, et spécialiste de l’analyse du comportement des électeurs. (@franceinfo).

Jean-Luc, l’hologramme ne suffit pas : il vous faut des clones. L’hologramme qu’utilise le candidat en est encore au stade de la préhistoire technologique. Le Mélenchon bleuté apparu sur la scène de Lyon relève davantage de la rediffusion en direct et de la technique du « pepper ghost » que de l’hologramme, qui pour en mériter le nom doit être en trois dimensions et ne nécessite pas de support mais une installation compliquée et coûteuse. Autrement dit, si l’homme a la technique, le candidat n’en a pas les moyens. Dans la quête d’électeurs, tous les candidats tentent de moderniser leurs instruments de communication un peu vieillissants, dont fait partie le meeting : souvent exclusivement visible aux yeux des militants, la portée de l’événement est faible, son potentiel de persuasion moindre. « La présence à une réunion conforte une orientation politique préexistante et ne joue qu’un rôle infime d’information et de conviction pour les électeurs encore hésitants », affirmaient en 2012 les deux sociologues Daniel Gaxie et Patrick Lehingue sur Mediapart. (@usbeketrica).

#Ville

Le Maroc est pionnier de la smart city en Afrique ? Plus de la moitié de la population marocaine vit en ville à l’heure actuelle, cette part devrait passer à près de 70% en 2050.A ce moment, Casablanca, plus grande ville du Maroc, comptera plus de 5 millions d’habitants. Les enjeux sont donc de taille pour un développement urbain intelligent et pérenne dans le temps. Il s’agit de répondre aux défis posés par l’impressionnante croissance démographique, le développement urbain rapide et les ressources naturelles et financières limitées. Casablanca est depuis octobre 2015, la première ville africaine à faire partie du réseau de 25 villes intelligentes sélectionnées IEEE (Institue of Electrical and Electronic Engineers), la plus importante association de professionnels du digital et des technologies de l’information au monde. Cette organisation appuiera Casablanca dans le développement de son concept de ville intelligente sociale et frugale. La transformation en ville intelligente sous-tend l’élaboration d’un réseau d’informations au niveau de la ville, par la collecte des données des usagers via des capteurs, applications et autres outils digitaux. (@LTafrique).

#Transport

Les patrons d’auto-école dans la rue contre « l’ubérisation » de leur profession. La dématérialisation de l’inscription au permis de conduire ne passe pas. A l’appel de leurs deux principaux syndicats (CNPA et Unidec), les patrons d’auto-écoles vont faire entendre leur mécontentement dans la rue, mardi 18 avril. En cause : « l’ubérisation » à toute allure de leur profession. Des opérations escargots sont prévues mardi matin à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes. Pour le président du CNPA-Education routière, Patrice Bessone, cette possibilité d’inscription à distance, « c’est la ligne rouge ». Elle se fait habituellement en préfecture. Mais « avec le plan Préfectures Nouvelle Génération qui prévoit des fermetures de guichets, on va permettre aux personnes de le faire à distance, ou via les plateformes internet qui vont en faire un business », explique le dirigeant du premier syndicat d’auto-écoles. « C’est la porte ouverte aux plateformes digitales employant des moniteurs indépendants illégaux avec sa généralisation de travail dissimulé (non-paiement des charges sociales, TVA, etc…) », abonde l’Unidec, deuxième organisation représentative, dans un communiqué dénonçant une « uberisation de (la) profession au travers d’une dématérialisation des dossiers d’inscription non contrôlée et ouverte à tout va ». (@latribune).

#Livraison

À San Francisco, les premiers robots livreurs de repas. La startup Marble a permis à San Francisco de devenir le 12 avril la première ville à pouvoir goûter des repas livrés par robot, confiante dans le fait que ce genre de service va se développer à travers le monde. Marble s’est associé avec l’application de commande de repas Yelp Eat24 pour mettre ses robots au travail et les faire livrer au niveau local des plats de restaurants, dans les quartiers de Mission et Portero Hill. « Certains soirs vous pourrez avoir un message au milieu de votre commande Yelp Eat24 vous demandant si vous voulez recevoir votre livraison par robot », a expliqué à l’AFP Matthew Delaney, patron et cofondateur de Marble. Les plats commandés sont placés dans des robots qui peuvent transporter l’équivalent de quatre sacs de courses. Ceux-ci roulent sur les trottoirs et traversent les rues à la vitesse d’un homme au pas, se repérant grâce à des lasers, des caméras et d’autres capteurs. (@futurasciences).

#Tourisme

A l’hôtel, l’intelligence artificielle scrute votre profil. Un réseau national d’incubateurs de start-up spécialisées dans le tourisme a vu le jour. Objectif : dépoussiérer l’offre traditionnelle pour que la France reste la première destination mondiale. « Bienvenue ! Votre chambre est au cinquième étage et le petit déjeuner est servi à partir de 7 heures. » Les hôtels servent le même discours à tous leurs clients. Mais, dans les mois à venir, vous pourriez bien recevoir un message personnalisé à votre arrivée. La start-up Victor & Charles, hébergée dans l’incubateur Welcome City Lab, a mis au point une intelligence artificielle capable d’analyser, en un temps record, toutes les informations publiques des futurs clients. « Le logiciel scrute vos photos disponibles en ligne, vos commentaires sur TripAdvisor, votre page Linkedin, vos comptes Twitter et Facebook, s’ils sont publics bien sûr, d’éventuels articles de presse…, explique Alexandre, 27 ans, l’un des fondateurs. Ensuite, il condense ces informations et adresse aux hôteliers une liste de recommandations. » (@LeParisien_Tech).

#Paiement

Amazon Pay débarque en France. Le géant du eu-commerce lance son propre système de paiement en France. Avec Amazon Pay, les clients français du site pourront régler des achats en ligne sur des sites marchands tiers, en utilisant uniquement leur compte Amazon. Seuls trois sites partenaires sont actuellement disponibles – les boutiques en ligne du concept-store colette et de la chaîne Nature et Découvertes, ainsi que la plate-forme de vente de produits de pharmacie Doctipharma, mais le système pourra être étendu à tout site marchand qui en ferait la demande. Le détenteur d’un compte Amazon devra seulement saisir son identifiant et son mot de passe lors de la validation d’une commande sur un site partenaire. Les informations de paiement et de livraison stockées dans le compte client sont alors utilisées pour finaliser l’achat : le système facilite les transactions et évite la multiplication des identifiants et mots de passe sur les plate-formes de vente sur Internet. Selon la firme de Seattle, plus de 33 millions de clients dans le monde auraient déjà recouru à Amazon Pay depuis son lancement aux Etats-Unis en 2013. (@LesEchos).

#Economie

Concurrence déloyale: Google va payer plusieurs millions d’euros à la Russie. La somme peut sembler modeste au vu du poids financier de Google. De fait, elle est davantage symbolique que punitive. Le géant américain va bien payer 7 millions d’euros à la Russie. Mais l’accord qu’il a trouvé avec les autorités comprend surtout une ouverture de son système d’exploitation Android à ses concurrents. Google a ainsi trouvé un accord à l’amiable avec Moscou qui met fin à toutes les procédures judiciaires en cours. Les deux parties s’en sont montrées satisfaites. Cet accord « répond aux intérêts de toutes les parties », a estimé Google. « Nous avons réussi à trouver un équilibre entre la nécessité de développer l’écosystème Android et les intérêts des développeurs tiers pour diffuser leurs applications et services sur les appareils sous système d’exploitation Android », s’est félicité de son côté Igor Artemie, le président de l’agence chargée de la concurrence en Russie. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle entre en action. On en parle depuis des décennies, elle arrive à maturité. Après avoir beaucoup promis, l’intelligence artificielle voit les applications concrètes se multiplier. L’observatoire Netexplo, qui depuis 2008 fait l’inventaire des innovations les plus marquantes pour leur impact sur nos vies quotidiennes, en fournit une démonstration éclatante. En s’appuyant sur un réseau de 19 universités, Netexplo capte chaque année 2.000 projets innovants dans le monde, puis, au terme d’un gros travail de « raffinage » effectué par une vingtaine d’experts, sélectionne les plus marquants ou prometteurs. Cette année, sur les dix innovations qui seront dévoilées les 26 et 27 avril prochains lors du Forum Netexplo au Palais de l’Unesco à Paris, quatre sont directement liées à l’intelligence artificielle, dont trois dans le secteur de la santé. Probablement le secteur, avec les services financiers et la distribution, où l’impact sera le plus grand. (@LesEchos).

#Media

Romain Achard (Demotivateur) : « Notre indépendance nous permet d’être plus agile que nos concurrents ». Alors que le marché des Millennials est en train de se resserrer autour des grands groupes médias, à l’image de Minute Buzz racheté par TF1 ou Groupe Cerise par Prisma Media, Demotivateur veut croire en sa spécificité et à son indépendance. « Cela nous pousse à nous renouveler et à mieux séduire nos marques partenaires », affirme Romain Achard, cofondateur du producteur de contenus, à l’occasion de la conférence Leade.rs. Depuis sa création il y a quatre ans, la société n’a eu recours à aucune levée de fonds. Demotivateur, qui ne parle plus en visiteurs uniques ou en visites, revendique 150 millions de vidéos par mois et 4,5 millions de fans en les cumulant sur les plateformes sociales (Instagram, Twitter, Facebook…) « Notre métier a changé (…) On distribue désormais le contenu sur différents points de contact; l’enjeu est de savoir faire du social publishing », explique Romain Achard. (@FrenchWeb).

#JeuVideo

« Le jeu vidéo, moyen d’expression idéal du début du XXIème siècle » Dix ans après L’Ile noyée, le dessinateur de BD et game designer belge Benoît Sokal revient au jeu vidéo avec le troisième épisode de sa célèbre saga mêlant énigmes et aventure : Syberia. A quelques jours du retour de son héroïne Kate Walker, Sokal s’est confié aux Inrocks. Au programme : le jeu vidéo, la bande dessinée, la réalité virtuelle, Mary Poppins et les armoires Ikea. Il explique : « Mais, au final, ce qui est important pour moi, c’est de raconter une histoire avec ce que je vois comme le moyen d’expression idéal du début du XXIe siècle. Le jeu vidéo, c’est formidable. C’est une narration différente, même si, comme je privilégie le scénario, je n’en tire pas forcément tous les avantages. » (@lesinrocks).

Alibaba veut imposer l’e-sport comme discipline officielle en Asie. La  société chinoise Alibaba poursuit son offensive dans le sport électronique. Le géant chinois du commerce en ligne, via sa filiale sport Alisports, a en effet conclu un partenariat avec le Conseil olympique d’Asie pour intégrer les sports électroniques aux Jeux asiatiques de 2018 et 2022, qui auront respectivement lieu à Jakarta (Indonésie) et à Hangzhou (Chine).  Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’Alibaba dans l’e-sport. L’été dernier, l’e-commerçant chinois s’était déjà engagé à investir 135 millions d’euros dans la Fédération internationale de sport électronique (IESF). Les deux entités ont décidé d’unir leurs forces pour que l’e-sport soit reconnu comme une discipline sportive dans un premier temps, puis en tant que discipline olympique à terme. (@frenchweb).

David Dufresne : « Je raconte l’histoire du modernisme diabolique du Front national ». David Dufresne, journaliste documentariste parmi les pionniers du web indépendant et du logiciel libre, a mal à son Internet. Lui qui en avait fait son terrain d’investigation et de création narrative (Prison Valley, Fort McMoney) a vu la « fachosphère », ces communautés en ligne d’activistes d’extrême-droite, étendre son territoire numérique pour devenir la force prédominante de la lutte pour la liberté d’expression sur le net. À l’occasion de la campagne présidentielle, il retrouve d’autres réseaux, ceux de renseignement, qu’il avait laissés avec ses livres-enquêtes Maintien de l’ordre : enquête (2007) et Tarnac, magasin général (2012), dans L’Infiltré. Une application mobile payante sous forme de jeu en temps réel où l’internaute incarne un agent de la DGSI chargé de surveiller le Front national grâce à l’appui d’une « taupe » avec qui il communique via des choix de réponse à la manière des « livres dont vous êtes le héros ». Une manière d’occuper le terrain. (@telerama).

#Streaming

Netflix s’apprête à franchir la barre des 100 millions d’utilisateurs. Netflix a demandé à la communauté financière de commencer à le juger davantage sur son chiffre d’affaires et ses marges opérationnelles à l’occasion de ses résultats pour le premier trimestre 2017. Cependant, le groupe estime que les variations trimestrielles de ses abonnés, surinterprétées par Wall Street, « sont avant tout des perturbations par rapport à notre croissance à long terme et l’adoption de la télé par Internet », dans une lettre aux actionnaires. En outre, Netflix lui-même reconnaît que les prochains 10 millions de nouveaux abonnés sont désormais plus difficiles à aller chercher que les précédents. De fait, les chiffres du premier trimestre, un gain net de 4,95 millions d’abonnés en trois mois, à 98,75 millions, dont 50,85 millions aux Etats-Unis, quand le groupe avait dit viser une croissance de 5,20 millions_ ont d’abord été sanctionnés par les marchés lundi soir et l’action s’est ensuite reprise. Le groupe avait largement dépassé les attentes pour le dernier trimestre de 2016, avec un record de 7 millions de nouveaux utilisateurs, qui avait fait bondir l’action. (@LesEchos). A lire aussi : Netflix : les gains d’abonnés au premier trimestre déçoivent les investisseurs (@LeMondefr).

18 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Media

xMass media : retour sur un concept fourre-tout tombé en désuétude. Ne reculant devant aucune mission, Usbek & Rica analyse pour vous l’origine de quelques mots étranges que les moins de 20 ans ne sont pas en mesure de comprendre. C’est le cas, par exemple, du terme « mass media », longtemps chéri par les intellectuels marxisants pourfendeurs de l’abrutissement des foules. Retour sur l’histoire d’un concept fourre-tout qui, malgré les bonnes audiences télévisuelles que connaît la France en cette fin de campagne présidentielle, semble bel et bien tombé en désuétude. (@usbeketrica).

#Politique

Face aux sondages, nous commettons une double méprise. Semblables aux fêtards qui jurent de ne plus jamais toucher une bouteille après une grosse gueule de bois, certains se sont jurés, au petit matin du 9 novembre, d’arrêter avec les sondages. Promis, juré, leur campagne présidentielle serait sobre. Six mois plus tard, pourtant, les sondages sont plus que jamais là, et leur présence dans la campagne est marquée d’une double méprise : à leur profit mais aussi, rendons-leur cette justice, à leur dépens. La méprise à leur profit, c’est celle qui consiste à les utiliser, la tête dans le guidon, pour établir un classement en temps réel, à la décimale près, sous des titres très affirmatifs. Ces dernières semaines, on a ainsi eu droit successivement aux épisodes suivants, claironnés à grands coups de 0,5 point de hausse : «Macron double Fillon», «Macron passe devant Le Pen», «Le Pen repasse devant Macron» et, plus récemment, «Mélenchon double Fillon». En attendant, peut-être, «Fillon repasse devant Mélenchon»… Ce genre de récit de campagne a donné naissance à une métaphore célèbre, celle de la course de petits chevaux : chaque lancer de dé (chaque sondage supplémentaire) vaut une dépêche d’agence reprise partout ou un article, se contentant le plus souvent de lister les résultats, parfois, au mieux, en précisant les marges d’erreur, plus rarement en donnant des fourchettes. Le tout au détriment de la lisibilité des rapports de force, qu’on trouvera bien davantage dans les agrégateurs de sondages, comme celui du Huffington Post, ou dans les analyses plus fines, utilisant par exemple la pondération par la certitude des électeurs. (@slatefr).

#IntelligenceArtificielle

Un robot tente de vous draguer et c’est un désastre ! Après les sites de rencontre pour nous aider à trouver l’âme sœur et les coachs en amour voici venu le temps des logiciels de créations de phrases de séduction. Selon le média américain The Verge, une chercheuse du Colorado est parvenue à générer grâce à une intelligence artificielle et à partir de locutions du quotidien des mots doux. Les robots sont devenus les nouveaux poètes de demain. Ou du moins les nouveaux poéteraux. Si les expressions sont policées, ces dernières vous assureront davantage un râteau qu’une pelle… Le dernier logiciel créé à cet effet par Janelle Shane nous le prouve encore: l’amour n’a rien d’un algorithme. S’il est possible de noter des mots-clés ou des effets de style redondants chez nos actuels Roméo et Dom Juan, comme il fut envisageable de «produire des recettes ou générer des noms de nouveaux pokémon et super-héros» par un robot tel que l’explique la chercheuse sur son blog, il est bien encore compliqué d’imaginer une intelligence artificielle élaborer des phrasés faisant se pâmer toutes les Juliette et Roxane. Après tout, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ». (@FigaroPlume).

Comprendre (simplement) le deep learning avec un directeur de Google. Quelle différence entre informatique traditionnelle et deep learning (apprentissage machine profond à l’aide de réseaux neuronaux) ? Si vous n’y comprenez rien, lisez (ou écoutez, grâce à notre vidéo ci-dessus) les explications très claires apportées par Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe, qui intervenait à l’occasion du deuxième sommet des start-up organisé par Sciences et Avenir et Challenges. L’occasion pour ce dernier de détailler les thématiques de recherche au cœur de Google Research Europe, dont les équipes sont basées à Zurich, en Suisse. « Nos recherches fondamentales s’articulent autour de trois questions principales : la compréhension du langage naturel, la perception par ordinateur, et enfin le deep learning », détaille-t-il. (@Sciences_Avenir).

De l’intelligence artificielle à l’intelligence augmentée : la technologie au service de l’humain. Par Nicolas Glady,  docteur en économétrie et professeur à l’Essec Business School et Anne-Caroline Gallimard, étudiante à l’Essec. Les perspectives économiques de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) sont énormes. Selon Tractica, le marché de l’IA, qui valait déjà 202,5 millions de dollars en 2015, atteindrait 11,1 milliards de dollars d’ici 2024. L’IA devrait aussi augmenter la productivité française de 20% d’ici 2035, et contribuerait à une croissance de 2,9% selon Accenture. Entrepreneurs, géants du digital, et Etats : tous veulent s’emparer de ce qui semble être l’avenir de notre économie. Quand on pense à l’IA, on fait en général référence aux techniques d’Apprentissage Automatique (Machine Learning). Celles-ci permettent à un système informatique d’apprendre, c’est-à-dire de s’adapter et d’évoluer, comme un humain peut le faire. L’ordinateur essaiera, face à chaque problème, de trouver une solution adaptée. S’il échoue, il essaiera à nouveau en tentant des solutions alternatives. S’il réussit, il enregistrera alors la logique qui lui aura permis d’adopter ce coup gagnant : la machine apprend et s’adapte. Ces principes sont la base des IA actuelles, capables de battre des joueurs d’échecs et de Go par exemple. Et ce qui était autrefois du domaine du gadget-jouet se généralise : dans nos voitures (Google Car), dans nos maisons (Amazon Echo) et même dans notre relation aux entreprises (Chatbot). (@LesEchos).

Des « humains synthétiques » pour apprendre aux ordinateurs à nous comprendre. Comment aider les ordinateurs à mieux comprendre comment nous nous comportons ? Alors que leur faire analyser des vidéos de « vrais » humains peut s’avérer fastidieux, des chercheurs allemands ont mis au point un procédé utilisant des « faux » humains, générés et animés en 3D comme dans un jeu vidéo. Les explications, avec New Scientist. (@RSLNmag).

#Economie

L’économie des émotions : Au sujet des données émotionnelles. La publicité et le marketing ont fait leur l’art d’influencer les consommateurs, attirant le regard et suscitant les émotions pour mieux vendre leurs produits. Internet a ajouté la saisie des intentions à la captation de l’attention. La collecte et l’analyse des données et des traces laissées par les internautes fournissent quantité d’informations permettant non seulement de répondre à leurs demandes, mais aussi de leur suggérer d’autres réponses et d’autres produits. Aujourd’hui ce sont leurs émotions que les grands acteurs du Net cherchent à capter, pour les attirer vers les sites, les pages et les offres susceptibles de les combler. Le point sur le développement de cette nouvelle économie des émotions avec Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à Nantes. (@affordanceinfo).

#BlockChain

Avec la blockchain, prenez la main sur Internet. Avec ses transactions en ligne sans passer par un tiers, la blockchain s’apprête à bouleverser nos vies. Un livre à paraître le 20 avril nous explique tout. Extraits en avant-première. Représentez-vous un futur où les échanges se feraient directement entre particuliers, sans banques, sans fournisseurs d’électricité, sans experts en assurances, et même sans notaires. Dans son livre Big bang blockchain, la Seconde Révolution d’Internet, qui paraît le 20 avril, Stéphane Loignon, journaliste au Parisien-Aujourd’hui en France Magazine, montre que cet avenir est déjà là grâce à la blockchain. Apparue à la fin des années 2000, cette « invention géniale », selon Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, est une technologie qui offre la possibilité de faire des transactions en ligne, sans intermédiaire. Sorte de base de données numériques géante, décentralisée et infalsifiable, la blockchain permet d’assurer le rôle de « tiers de confiance » que jouent, par exemple, le notaire qui gère un cadastre, une maison de disques ou encore la plateforme Uber, quand elle met en relation un chauffeur et un client via son appli. (@LeParisienMag).

« La blockchain change la notion-même de confiance ». Qu’est-ce qu’une blockchain ? Historiquement, la blockchain est liée au Bitcoin. Elle est à la transaction ce qu’Internet est à la communication. La blockchain permet de transférer de la valeur entre pairs sans passer par une institution. C’est une base de données, un registre, qui est distribué, répliqué sur un certain nombre de serveurs qu’on appelle « nœuds du réseau » et qui fonctionne de manière autonome. Aucune autorité centrale n’a la main dessus. Des algorithmes, qui font consensus entre tous les acteurs du réseau, effectuent les mises à jour. (@EchosBusiness). A lire aussi : Qu’est-ce que la blockchain ? (@frenchweb).

Au Sommet StartUp : « La blockchain provoquera une liquéfaction du monde physique ». Patrick Waelbroeck, professeur d’économie industrielle à Telecom Paris Tech, revenait sur la révolution blockchain en préparation, à l’occasion du 2ème Sommet des start-up co-organisé par Sciences et Avenir et Challenges. Un vaste champ d’applications à anticiper : Particularité de la blockchain : sa nature décentralisée, qui permet de s’affranchir du besoin d’autorité centrale de contrôle, en déléguant la validation des transactions à tous les intermédiaires du réseau, qui doivent à cette fin s’affranchir d’un calcul mathématique. « De quoi rendre les transactions infalsifiables ! Lorsqu’on parle de blockchain, on songe d’abord aux transactions financières, dans la lignée de ce qui a été fait pour le Bitcoin », décrit Patrick Waelbroeck. « Mais la technologie a aussi le potentiel de gérer des micro-contrats à la demande (smart-contracts), les registres recensant les propriétés physique (cadastre) ou intellectuelle… ou encore le vote électronique. » De quoi brouiller les cartes entre monde physique et monde informatique. (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Pourquoi l’industrie musicale a besoin de la blockchain (@Challenges).

#Banque

« Les géants du numérique menacent les banques ». Pour Denis Jacquet, cofondateur de l’Observatoire de l’ubérisation, Facebook, Google et Amazon, qui ont la capacité d’investir et la maîtrise des données de millions de clients, représentent une menace réelle pour les banques. (@LExpress).

#Sante

D’une médecine du symptôme à une médecine de la santé. Le monde médical connaît bien des imperfections. A commencer par son coût, son manque de transparence et de cohérence. Tel serait l’avis de Sam de Brouwer, fondatrice de Doc.ai et invitée de Leade.rs : « Un patient américain voit en moyenne un médecin 6 minutes par an et dépense 3000$ de sa poche pour une couverture basique, soit un rhume ou une grippe.» Sans oublier l’épineux problème de la frustration des patients face au manque d’écoute et d’empathie des praticiens. Or ces imperfections ont pu faire le lit du succès naissant de la télémédecine et des applications mobiles médicales : « Aujourd’hui nous avons plus confiance et sommes plus honnêtes envers notre smartphone qu’envers notre médecin. » raconte Daniel Kraft, physicien diplômé d’Harvard et entrepreneur. (@latelier).

#Transport

L’impact chiffré du véhicule autonome sur la société. Près d’un quart des miles parcourus aux États-Unis d’ici 2030, le seront probablement par des véhicules électriques autonomes opérant au sein de flottes partagées dans les villes, d’après une récente étude du BCG. L’arrivée de la voiture de demain se précise au fil des analyses des experts mais qu’en est-il de son impact sur la société ? Deux chercheuses de l’Université du Texas à Austin s’y sont intéressées et ont présenté des éléments de leurs conclusions au festival Interactive de South by Southwest (SXSW) . (@latelier).

#Travail

Du nomadisme au desk sharing, à quoi ressemblera le travail de demain ? Les nouvelles formes de travail fleurissent en France et nous conduisent à toujours plus de flexibilité, de nomadisme et de collaboration. Demain, l’entreprise pourrait bien quitter ses vieilles étiquettes et devenir « lifestyle », en faveur d’une meilleure productivité et de plus de bien-être pour ses salariés. Sur son blog de l’innovation, Nexity fait le point en infographie et tire plusieurs tendances pour le travail d’aujourd’hui et de demain. En voici quelques-unes. (@bymaddyness).

Quatre propositions pour éviter la précarisation généralisée. « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Le dernier épisode de ce feuilleton réflexif sur le futur du travail présente quatre pistes majeures pour bien anticiper les bouleversements nés de l’innovation technologique et pour contrer les mécanismes de précarisation actuellement en cours. (@usbeketrica).

#Marketing

Comment les chatbots vont redéfinir l’expérience client. Le chatbot est la nouvelle interface plébiscitée par les marques pour entrer en contact avec leurs utilisateurs, par le biais d’un robot automatique ou d’un avatar en 3D. Aussi, le marché de cet outil conversationnel et d’engagement doit connaître une croissance annuelle de plus de 37% sur les 4 prochaines années (Orbis Research). Il n’empêche que leur usage n’est pas encore entièrement généralisé, en raison notamment des progrès nécessaires entre la compréhension de la demande de l’utilisateur et la réponse à lui apporter automatiquement. D’après iAdvize, solution française spécialisée dans le commerce conversationnel, elles seraient aujourd’hui 2 500 marques dans plus de 40 pays à utiliser ces bots. Taux de conversion, relation client, messaging…autant d’étapes clés qui vont être transformées. «40% des interactions mobiles seront prises en charge par des bots», rappelle iAdvize qui cite Gartner. (@frenchweb).

17 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

x

Le Ghana, cimetière des ordinateurs. Le Ghana est devenu un des pays les plus pollués du monde, car il accueille les déchets électroniques de l’Europe et de l’Amérique. (@franceinfo). Photo Article Z.

#FrenchTech

Les dix chiffres incontournables de l’écosystème startups français. Le rapport d’activité 2015-2016 de l’Agence du numérique, qui chapeaute notamment l’initiative French Tech, est l’occasion de faire le point sur ce label de l’écosystème entrepreneurial français qui prend de plus en plus d’envergure. 9400 startups, C’est le nombre de jeunes pousses recensées en France. Un tiers d’entre elles sont concentrées en Île-de-France, tandis que les deux tiers restants se répartissent en régions, y compris Outre-mer. L’écosystème est très dynamique : le nombre de créations de startups s’est envolé de 30% entre 2012 et 2015… soit dix fois plus que les entreprises traditionnelles. (@bymaddyness).

#Emploi

Et si la mort de l’emploi était en fait une bonne nouvelle ? « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Dans cet avant-dernier chapitre, il avance que la subjectivité et l’empathie humaine peuvent permettre de façonner un futur dans lequel les tâches les moins créatives ou sociales auront été déléguées aux machines. (@usbeketrica).

#Sante

De la détection au diagnostic, le deep learning, super-assistant des médecins. Lors de l’événement EmTech Digital, organisé par la MIT Technology Review à San Francisco, Gary Marcus, professeur en neuroscience à l’Université de New-York et fondateur de la start-up Geometric Intelligence (rachetée par Uber), a conclu une présentation plutôt circonspecte sur l’état actuel de l’intelligence artificielle par une note d’enthousiasme. Selon lui, il est un domaine dans lequel cette technologie est suffisamment mûre pour apporter des progrès significatifs : la médecine. « Prenez la recherche sur le cancer, par exemple. Nous avons en nous des milliers de gènes, des millions de protéines qui interagissent entre elles. Un cerveau humain ne peut pas gérer un tel niveau de complexité. En revanche, des machines capables de comprendre l’ensemble des intrications à l’oeuvre dans notre organisme et de raisonner à partir de celles-ci pourraient s’avérer révolutionnaires. L’intelligence artificielle nous permettrait ainsi d’améliorer notre compréhension de la médecine et de fournir de meilleurs traitements. Pour soigner le cancer, aujourd’hui, nous utilisons toujours la chimiothérapie, une technique vieille de cinquante ans. Peut-être que dans cent ans, nos descendants trouveront nos méthodes aussi primitives que les saignées que l’on employait autrefois. » Selon lui, il est un domaine, notamment, dans lequel l’intelligence artificielle est déjà en train de faciliter le travail des médecins, celui de l’imagerie médicale. (@latelier).

#IntelligenceArtificielle

« La perte de contrôle a déjà commencé » Par Fortunato Guarino, de Guidance Software. Défini et donc dépassionné, le débat sur l’inteligence artificielle (IA) n’en reste pas moins essentiel car les risques qu’elle comporte n’ont rien à envier à la science-fiction. Depuis 2015 surtout, la presse s’est fait l’écho des craintes formulées par Elon Musk, Bill Gates ou encore Stephen Hawking sur les risques et dérives possibles de l’IA. Si le physicien redoute la fin de la race humaine, Bill Gates et Elon Musk craignent la perte brutale de nombreux emplois, ayant d’ailleurs donné lieu à la proposition de taxation des robots, mais également des problèmes éthiques, des chocs de ruptures sociétales et la perte de contrôle de pans entiers de la vie économique. (@IT_technologies).

Des robots dotés d’intelligence artificielle ont appris à communiquer entre eux… dans leur propre langage. Des chercheurs du laboratoire OpenAI ont entraîné des robots intelligents à développer leur propre langage, à créer des mots en fonction de leurs expériences, et à communiquer entre eux. Une expérimentation qui, complexifiée, apparaîtrait déterminante pour le développement de l’intelligence artificielle. Explications avec Recode. (@RSLNmag).

#Web

Solid, le projet de Tim Berners-Lee pour sauver Internet. Le papa du Web est inquiet. Depuis quelques années, Tim Berners-Lee déplore l’évolution de sa création, en voie de centralisation et dont les principaux bénéficaires s’appellent Google, Facebook, Amazon et consorts. Pour permettre aux internautes de reprendre la main sur leurs données personnelles, et dessiner un avenir un peu plus radieux pour Internet, « TBL » travaille sur un nouveau projet, baptisé Solid. (@usbeketrica).

#ViePrivee

À Ivry-sur-Seine, la protection des données se fait en dansant. Le 10 mars dernier s’est déroulée au squat Le Sans Plomb, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) la troisième édition du TransCybérien, une cryptoparty unique en son genre. Le temps d’une soirée, se sont côtoyés des workshops futuristes, des prestations musicales et des cocktails aux noms exotiques (Snowden’s Trip, CryptoCat, etc.). À chaque édition sa thématique : cette année, la « beauté cryptique » était à l’honneur. Initiation au monde du tissu intelligent, maquillage anti-surveillance (« dazzle make-up »), débats sur la sexualité en ligne et l’envoi protégé de « nudes »… Divers collectifs, hackers ou artistes sont venus présenter leurs travaux, tous militant pour une démocratisation des problématiques liés à la protection des données et à l’image de soi dans le rapport aux technologies. Et après la crypto vient la party, où l’on fait fi de la surveillance pour mieux s’abandonner en rythme jusqu’au matin. (@usbeketrica).

Faut-il craindre l’abandon des règles de protection de la vie privée aux États-Unis ? En octobre 2016, la Federal Communications Commission (FCC) américaine, alors sous majorité démocrate, avait imposé aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) qu’ils obtiennent le consentement préalable de leurs clients avant d’utiliser, partager ou vendre leurs historiques de navigation ou d’utilisation d’applications, ainsi que d’autres informations privées. Mais le 3 avril 2017, le président Trump a décidé d’abroger ces règles (qui auraient dû entrer en vigueur fin 2017), avalisant de la sorte les décisions prises par les deux chambres du Congrès quelques jours auparavant. Quelles sont les implications de ce revirement pour les consommateurs ? (@FR_Conversation).

#MediaSocial

Pour Christophe Manceau, les marques de luxe se sont très rapidement appropriées les codes d’Instagram. Christophe Manceau est directeur des insights chez Kantar Média. Il a supervisé la publication d’une étude sur l’utilisation d’Instagram par les marques premium de mode, intitulée « Luxe et Instagram, l’affinité au cœur des stratégies de marque ». Il décrypte pourquoi les marques de luxe se sont emparées de ce réseau, ce qu’elles y font et pourquoi cela reste financièrement intéressant de l’investir. (@LUsineDigitale).

#Surveillance

A l’avenir, serons nous surveillés par des robots en permanence ? L’université de Cornell aux Etats-Unis a dévoilé dans ses chroniques en ligne, son projet de relier des caméras robots entre elles pour travailler en groupe. La tâche de suivre une personne ou un objet de caméra en caméra est une chose difficile pour l’œil humain. Même si des systèmes permettent déjà de le faire pour nous, ils concernent principalement des caméras fixes dans un réseau restreint. Ces chercheurs travaillent sur un modèle de vidéosurveillance intelligent permettant à des robots en mouvement de coopérer et de traquer une cible. La science-fiction aurait-elle anticipé une fois de plus notre avenir. Difficile de ne pas penser au « Big Brother » d’Orwell lorsque l’on pense aux caractéristiques du projet. Le projet mené à terme permettra de faire travailler ensemble des caméras mobiles, des caméras statiques et des caméras venant d’autres sources pour compléter les images de surveillance. Avoir un grand nombre d’images est un avantage pour obtenir une surveillance efficace. Cependant, il est difficile pour des humains de les interpréter en temps réel, alors que l’abondance d’images rend les machines plus efficaces. (@PresseCitron).

#Publicite

Pour faire sa publicité, Burger King s’infiltre dans les salons américains et dans Wikipédia. « OK, Google ». Il suffit de prononcer ces deux mots pour activer Google Home, ce boîtier équipé d’un programme d’intelligence artificielle, arrivé dans les foyers américains à la fin 2016. Comme pour Siri, il est possible de lui poser de nombreuses questions, comme la météo, l’heure de son prochain rendez-vous, ou des informations sur n’importe quel sujet, que Google va piocher sur son moteur de recherche. Ce qui a donné une idée à la chaîne américaine de fast-foods Burger King. Dans une publicité télévisée diffusée jeudi 12 avril pour la première fois, un acteur prononce les mots magiques : « Vous êtes en train de regarder une publicité de quinze secondes de Burger King, ce qui est malheureusement insuffisant pour vous expliquer tous les ingrédients frais contenus dans le sandwich Whooper. Mais j’ai une idée. OK, Google, c’est quoi le burger Whoopper ? » Ce qui a eu pour effet de déclencher les Google Home positionnés non loin du téléviseur des téléspectateurs. Ces machines ont donné tout haut la réponse à la question posée par le comédien, en citant la première phrase de la page Wikipédia consacrée à ce sandwich. (@Pixelsfr).

#FaitsDivers

Etats-Unis: un homme recherché après avoir tué un septuagénaire en Facebook live. Il s’est approché d’un passant avant de lui tirer dessus en direct sur Facebook. La police de Cleveland, dans le nord-est des Etats-Unis (Ohio), a émis un mandat d’arrêt lundi contre un homme qui a assassiné un septuagénaire et diffusé le meurtre sur son compte Facebook vers 20h. Le suspect s’appelle Steve Stephens, il a 37 ans. Il a abattu de sang-froid Robert Godwin Sr, 74 ans, le dimanche de Pâques. « Le suspect a diffusé le meurtre sur Facebook live et affirmé avoir commis plusieurs autres homicides qui restent à vérifier », a annoncé la police de Cleveland dans un communiqué. (@LExpress).

16 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x« Aujourd’hui, tout s’autoproclame smart » A l’heure où tout se veut « smart » dans notre société, Constance Bordes, directrice de la marque et des communications d’IBM France, explique la « réalité » qui se cache derrière ce terme, ainsi que la volonté « d’améliorer l’existant » qui rythme ce secteur de l’innovation. (@LesClesDeDemain).

Révolution numérique : la fin de la civilisation de l’écrit ? Premier chapitre de notre série d’articles sur les « parenthèses refermées », ce concept qu’utilise Jean-Dominique Séval pour décrire la manière dont la révolution numérique nous ramène à des comportements et modes d’organisations ancestraux. Pour le directeur général adjoint de l’IDATE Digiworld, le retour de l’oralité est sur le point de clôturer une parenthèse de plusieurs siècles de culture écrite. Le règne de la vidéo sur les réseaux sociaux, l’avènement des intelligences articifielles et celui des chatbots ont déjà entamé cette transition. Cela risque de bouleverser jusqu’à nos façons de penser et nos capacités cognitives. (@usbeketrica).

#Information

Dans leur bulle (de filtres), les internautes ? Pas si simple… En 2011, alors que Facebook et Google ne cessaient de gagner en importance, Eli Pariser, militant progressiste et entrepreneur, écrivit un best-seller dans lequel il développait un concept qui a depuis été beaucoup repris : la bulle de filtres. La personnalisation des fils d’informations et des résultats de recherches risquaient, selon lui, de nuire au débat politique en dirigeant les gens vers des informations correspondant à leurs préconceptions personnelles. Nous ne chercherions, « likerions » et retweeterions que des idées avec lesquelles nous sommes déjà d’accord et les algorithmes, optimisés pour encourager l’engagement de l’utilisateur, ne nous proposeraient que des contenus de ce type, écartant de notre vue tout ce qui pourrait perturber notre vision du monde. (@slatefr).

#Politique

Sébastien Calvet : « Le véritable enjeu en photo c’est montrer comment la communication s’est immiscée partout dans la politique ». Depuis novembre 2016 et jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle au mois d’avril 2017, France Culture consacre une nuit par mois à la politique à travers un cycle de “Nuits spéciales Politique”. Non pas pour suivre la campagne électorale ou l’actualité politique à mesure qu’approche l’échéance de l’élection présidentielle, mais pour faire un pas de côté par le truchement des archives. Et replonger dans les ressorts du politique grâce à une programmation thématique (La parole politique ; Culture et politique, Le genre en politique ; Les lieux de pouvoir, Une Petite mythologie républicaine, et enfin Le Marketing politique) alternant pour chaque Nuit spéciale plus de cinq heures d’archives et des invités. Cette 6ème et dernière Nuit spéciale Politique se déroule en compagnie de Sébastien Calvet : « Marketing politique – Président : la fabrique d’une image ». (@franceculture).

Des scientifiques à la recherche du mode de scrutin idéal. Voter utile, pour le moins pire, ou simplement contre un candidat : voilà à quoi pourraient se résoudre certains électeurs le 23 avril. Pour tenter de gommer ces imperfections du scrutin présidentiel, des chercheurs testent des systèmes de vote alternatifs. (@LCP).

#Presidentielle2017

Élection : les candidats ont-ils un avis sur les médias et le numérique ? À quelques jours du 1er tour de l’élection présidentielle, les candidats ont achevé l’élaboration de leur programme. Voici la synthèse des sujets sur lesquels ils ont pris position (ou pas) concernant le numérique, les médias et les industries culturelles. (@InaGlobal).

#Transport

La lutte fait rage entre les constructeurs de voitures autonomes de la Silicon Valley. Les acteurs majeurs du secteur en plein boom des voitures autonomes mènent un combat de plus en plus vicieux. A l’image du procès qui oppose TesLa à l’ancien cerveau de Google Car. Tenez-vous bien, la Silicon Valley est en pleine guerre des voitures autonomes. Ce marché qui s’annonce très lucratif vit en effet ses premières heures sombres. Waymo, la filiale d’Alphabet dédiée à la voiture autonome a décidé d’engager des poursuites contre Uber et sa filiale Otto qu’il accuse d’avoir dérobé des informations confidentielles sur sa technologie de capteur laser LIDAR. Les voici donc enfermés depuis des semaines dans une bataille judiciaire qui vire au drame. Un ancien Googler répondant au nom d’Anthony Levandowski aurait pillé les secrets de la boîte pour tout livrer à son nouvel employeur, Uber. Mission Impossible ? Pas vraiment. (@humanoides_FR).

#Espace

Jeff Bezos investit un milliard de dollars par an pour envoyer des touristes dans l’espace. Jeff Bezos n’aurait laissé cet honneur à personne d’autre. Mercredi 5 avril, le patron et fondateur d’Amazon a dévoilé le premier prototype de la capsule qui devrait transporter, dès l’année prochaine, des touristes dans l’espace. Celui-ci a été conçu par Blue Origin, la start-up spatiale qu’il a lancée en 2000. Et qu’il finance depuis avec sa fortune personnelle. Son objectif, a-t-il rappelé en marge du Space Symposium de Colorado Springs, c’est de permettre à « des millions de personnes d’habiter et de travailler dans l’espace ». (@JeromeMarinSF).

#DonneesPersonnelles

« Si vous demandez ‘Que faites-vous de mes données ?’ vous n’obtiendrez aucune réponse » Le journaliste américain Michael Keller (avec le dessinateur Josh Neufeld) vient de publier, en France, Dans l’ombre de la peur (éditions Çà Et Là), une bande dessinée consacrée à l’univers nébuleux de la collecte et de l’exploitation de données. Entretien entre absence de transparence, paranoïa et astuces graphiques. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds

La copie des stories Snapchat dépasse l’original, Facebook en position de force. A retenir cette semaine :
– Le secret caché au coeur de l’IA : personne ne sait pourquoi les algorithmes font ce qu’ils font  ;
– Personne ne sait comment on arrêtera l’offensive des robots tueurs d’emplois ;
– Le côté obscur de l’IA : pourquoi la technologie risque vite d’échapper aux utilisateurs et aux développeurs ;
– (Walt) Mossberg : le plan pour sauver internet ;
– Comment rester concentré à l’heure de l’infobésité ?. (@Metamedia).

#Cinema

Cannes 2017 : l’exception culturelle, à bout de souffle ? La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) regrette que le Festival de Cannes ait retenu « deux films acquis ou financés par Netflix, sans que le conseil d’administration (du festival), dont elle est membre, n’ait été consulté », a-t-elle annoncé dans un communiqué. Les salles de cinéma « contestent ce choix » fait « sans concertation ». Elle reconnaît cependant : « le fait que de nouveaux acteurs internationaux viennent légitimement, comme Amazon, contribue au développement et au financement du Cinéma ». (@zdnetfr ).

#Livre

Le ménage de printemps, Little brother de Raphaël Enthoven et la France qui s’exporte. En appelant son recueil de chroniques « Little Brother », le philosophe invoque le Big Brother d’Orwell. Son sujet : les petites servitudes que nous nous imposons, au détriment de notre liberté. (@europe1). A lire aussi :  Raphaël Enthoven : «  Le pessimisme est une facilité, un confort pour la pensée  » (@LeMondefr).

#InFaux

À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux. 2016 aura été une année compliquée pour Facebook et Google. Critiqués par beaucoup de médias traditionnels pour leur passivité face au phénomène des fake news, les deux grands acteurs du numérique ont réagi rapidement en promettant de lutter contre la circulation de ces « fausses nouvelles ». Pourquoi une telle réaction de la part d’acteurs si puissants ? Et,alors que les intox en tout genre ont toujours circulé sur Internet, pourquoi les médias traditionnels ont-ils attendu 2016 pour se soucier de ces « fausses informations » ? C’est qu’entretemps, la presse et les grands acteurs du numérique ont noué une relation d’interdépendance. Si la presse s’estime dépendante des Facebook et Google, ces derniers estiment avoir tout autant besoin des médias traditionnels. C’est cette interdépendance qui est aux sources de la polémique des fake news et qui explique les actions promises par les géants du numérique, par ailleurs assez diverses. Analyse. (@InaGlobal).

15 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 15 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xLes réseaux en campagne : vaste audience et petites manipulations. Il est clair que l’on s’informe de plus en plus sur YouTube ou sur les réseaux sociaux, et de moins en moins par les journaux ou la télévision… Un seul chiffre pour donner une idée de la dynamique qui est à l’œuvre : les réseaux sociaux constituent la 1ère source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France. Et ce mouvement est en progression : aux États-Unis, durant la campagne électorale de 2016, ce taux dépassait les 60%. Cela signifie qu’une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et qu’à l’avenir ce sera encore le plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, mais avec plus ou moins de succès… (@franceculture).

Réseaux sociaux et présidentielle : cinq bonnes raisons d’être prudent. Aujourd’hui, les réseaux sociaux constituent la première source d’information pour plus de 40% des jeunes électeurs en France, selon les résultats du baromètre annuel de nos confrères de La Croix (contenu payant). Une partie du scrutin se joue désormais sur ces réseaux et ce sera de plus en plus le cas. Résultat : tous les candidats ont investi ce champ, avec de multiples stratégies pour conquérir toujours plus d’audience. Voici cinq bonnes raisons de se méfier avant de s’informer sur les réseaux sociaux. (@franceinfo).

Pourquoi les sondages électoraux se trompent-ils ? Trois principales raisons expliquent que les sondages n’indiquent pas toujours l’état véritable de l’opinion. Les sondages électoraux produisent des résultats qui, le plus souvent, se confirment dans les urnes. Toutefois, il arrive qu’ils se trompent de façon spectaculaire : par exemple le 21 avril 2002 en France lors de la qualification de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de l’élection présidentielle, le 23 juin 2016 lors du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, ou encore le 8 novembre 2016 avec la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle des États-Unis. Trois grands facteurs peuvent être à l’origine de ces erreurs. (@pourlascience).

Ces algorithmes qui rassurent les fillonistes. Quelle valeur accorder aux nouveaux outils de prévision électorale? Forts d’avoir anticipé le Brexit, l’élection de Donald Trump et la percée de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, certains sites émettent des pronostics qui contredisent ceux des grands instituts de sondages, obtenus grâce à une méthodologie bien différente. En analysant le big data, c’est-à-dire les informations qui circulent en temps réel sur la toile et les réseaux sociaux, ces entreprises anticipent ainsi, entre autres, la qualification de François Fillon au second tour, redonnant du baume au cœur de ses soutiens. Installée au Québec (Canada),Filteris prend en compte entre 700.000 et 1,5 million d’occurrences concernant un candidat avant d’en évaluer la teneur (positive ou négative) et de fondre toutes ces informations dans une «moulinette» dont elle garde le secret. Les résultats sont publiés au dixième près, courbe à l’appui. «Nous partons du principe que les électeurs votent pour la personnalité la plus présente, la plus exposée médiatiquement, explique son cofondateur, Jérôme Coutard. (@figaroelections).

L’algorithme de YouTube accusé de mettre en avant certains candidats à la présidentielle. « L’algorithme de recommandation de YouTube, qui suggère les vidéos à regarder, présente un biais net en faveur de Mélenchon, Le Pen et Asselineau. » C’est en ces termes qu’est présentée la conclusion d’une récente étude de Data for Good, une association regroupant développeurs et scientifiques spécialisés dans la collecte de données. Pendant deux semaines, du 27 mars au 10 avril, plusieurs de ses membres ont testé un programme (disponible par ailleurs en open source). Il avait pour mission de chercher chaque jour sur YouTube le nom des onze candidats à la présidentielle française. Il naviguait ensuite sur les vidéos dites « suggérées », c’est-à-dire celles contenues dans l’onglet « à suivre », qui figure à droite de l’écran sur la plate-forme. (@Pixelsfr).

#Ville

Et si la Smart City pansait les plaies de la démocratie ? Depuis l’Antiquité, les villes sont des centres politiques majeurs. Alors, à l’heure de la transformation digitale de la polis et du développement des Civic Tech, c’est toute la question citoyenne qui doit être reposée. D’autant que les modèles traditionnels de gouvernance sont plus que jamais remis en cause et que la population elle-même se ressaisit peu à peu de ces questions. La majorité des Etats démocratiques occidentaux connaissent en effet aujourd’hui ce que nombreux s’accordent à appeler une « crise de représentation ». On observe en effet, une baisse tendancielle du taux de participation aux différentes élections, une perte de confiance de plus en plus généralisée envers l’appareil politique et un sentiment accrue d’inefficacité des actions politiques menées. Or, ces phénomènes ne sont pas nouveaux et sont même devenus au fil du temps des lieux communs du discours politique. Toutefois, la révolution digitale a accentué ces tendances, pour le meilleur comme pour le pire. (@latelier).

Une ville Intelligente est avant tout une ville écologique ! Quand on évoque la smart city, on pense notamment aux transports car les réseaux connectés commencent à se mettre en place. On pense aussi aux « Smart Grids », ces réseaux intelligents de contrôle de nos ressources, et à toutes ces solutions pour améliorer la production et la consommation d’énergie. Mais nous devons également penser au développement durable parce que nous devons prendre en considération que la ville intelligente est une ville durable ! Imaginez-vous au cœur d’une ville intelligente, ou vous auriez des outils simples pour vous permettre d’agir sur vos dépenses d’énergie, avec des compteurs intelligents et des applications mobiles pour visualiser votre consommation, pour mieux comprendre votre consommation et agir en temps réel et en fonction de la météo. Nous pourrions également parler des capteurs qui détecteraient la présence humaine ou la température et règleraient la lumière ou le chauffage automatiquement, sans que vous ayez besoin d’y penser. (@villeintelmag).

#Entreprise

 Six célébrités qui ont investi dans la French Tech. Un champion de judo, des basketteurs, des stars mondiales du hip-hop : plusieurs jeunes pousses hexagonales ont réussi à attirer à leur capital des personnalités a priori très éloignées deleur univers d’origine, à la fois géographiquement et professionnellement. C’est souvent par hasard que le contact s’est fait, via des connaissances communes ou en se trouvant simplement au bon endroit au bon moment. Voici six histoires inspirantes. (@LesEchos).

#Emploi

Google prépare discrètement un site d’offres d’emplois Google se prépare à faire son entrée sur le secteur du recrutement. Aucune annonce officielle n’a été faite, mais un lecteur du site américain Axios a repéré la page de ce nouveau service : « Google Hire ». Cette plate-forme de recrutement, « simple et minimaliste » d’après les médias américains, s’adresse aux recruteurs. Il s’agit d’un système de suivi des candidatures qui permet aux employeurs de publier des offres d’emplois, puis d’accepter et de gérer des candidatures. Actuellement, une poignée de société de la tech, telles que Medisas, Poynt, une filiale de Warner, SingkeHop et CoreOS, ont eu accès à la version bêta du site pour le tester en y publiant quelques offres d’emplois, d’après le site CrunchBase. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

#SommetStartUp : L’éthique en intelligence artificielle, un tremplin pour innover. L’histoire est désormais connue dans le petit monde de l’intelligence artificielle (IA). En mars 2016, Microsoft lance sur Twitter un chatbot doté de faculté d’apprentissage automatique et censé discuter comme un adolescent avec les internautes. En quelques heures, ces derniers réussissent à lui faire tenir des propos nazis, complotistes, racistes et autres horreurs. En catastrophe, Microsoft « débranche » Tay, le chatbot étant incapable de corriger le tir de lui-même. Car c’est bien l’un des problèmes de l’IA : comment intégrer des règles éthiques dans les développements, les machines peuvent-elles repérer les sujets sensibles, comprendre qu’avec certains propos, elles entrent en terrain glissant ? C’est de ces thèmes qu’ont débattu Laurence Devillers, chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, et Emmanuel Mogenet, de Google Research Europe (situé à Zurich) lors d’une conférence sur l’intelligence artificielle dans le cadre du deuxième sommet des start-up organisé par Challenges et Sciences et Avenir le 13 avril 2017 au Palais Brongniart à Paris. (@Sciences_Avenir).

L’intelligence artificielle, véritable « champ des possibles » pour la France dans une Europe offensive. La quatrième révolution industrielle a commencé. Le digital, l’intelligence artificielle, la robotique… font chacun des progrès disruptifs. De plus, une fertilisation croisée en décuple l’impact. Le professeur Craig Venter explique comment les algorithmes ont accéléré de manière décisive la clarification du séquençage du génome. Il s’agit de percer les secrets de la vie ! Le numérique concerne, tous les produits et services : la miniaturisation des composants électroniques permet déjà d’insérer des puces intelligentes dans tous les objets de la vie courante, depuis les dispositifs médicaux jusqu’à l’organisation des villes. Leur capacité de mémorisation et de calcul est utilisée par des algorithmes de plus en plus sophistiqués pour remplacer l’intervention humaine non seulement dans les décisions répétitives, mais aussi dans des situations uniques où l’étude de millions de données permet une décision pertinente. (@LesEchos).

#Justice

Le site de petites annonces Vivastreet visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé » « Julia se déplace », « une belle fille vous accueille », « bombe latino juste en déplacement »… Rien n’est écrit noir sur blanc, mais les annonces sont pour le moins ambiguës. Le site de petites annonces Vivastreet est désormais visé par une enquête préliminaire pour « proxénétisme aggravé », révèle le site 20 Minutes, vendredi 14 avril. « Celle-ci est en cours depuis le 15 février », confirme le parquet de Paris à franceinfo, et a été confiée à l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH). (@franceinfo)

#Surveillance

La violente charge du patron de la CIA contre Julian Assange et Edward Snowden. Miike Pompeo, le nouveau directeur de la CIA, a qualifié jeudi l’organisation WikiLeaks de « service de renseignement hostile », estimant qu’elle représente une menace pour les démocraties et fait le jeu des dictateurs. Lors de sa première intervention publique depuis sa nomination en février à la tête du service d’espionnage américain, devant un think tank, Pompeo a concentré ses propos sur le site spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels, et sur d’autres sources de ces données, comme l’ancien sous-traitant de la NSA Edward Snowden. Selon lui, ils représentent l’une des principales menaces que les Etats-Unis doivent affronter. (@LObs).

14 Avr

Régions.news #276 – Edition du vendredi 14 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. Richart Sowa, ancien architecte anglais, a réussi à construire une île artificielle avec 160 000 bouteilles en plastique transformées en briques flottantes. (@franceinfo). Légende image : Spiral Island photo 500px.com.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ L’application Too good to go vient d’arriver à Aix-en-Provence et à Marseille. Elle se propose de lutter contre le gaspillage alimentaire. Pour éviter la poubelle aux invendus des commerçants, les utilisateurs peuvent commander les restes à petits prix. Créée il y a un an, cette application est aujourd’hui présente dans 14 villes françaises et recense plus de 650 commerces partenaires. (@France3Provence). A lire aussi : Une entreprise de Gennevilliers fabrique des prothèses en recyclant des gobelets en plastique (@France3Paris).

♦ Le magazine en ligne dédié aux initiatives économiques des quartiers populaires Argot et le groupe e-commerce My Little Paris se sont associés pour donner la parole à dix entrepreneurs établis à Cergy, Aubervilliers ou Argenteuil. Ils ont lancé le site éphémère Ten Faces, dédié à l’entrepreneuriat dans les quartiers populaires. (@Challenges).

♦ Payez un resto entre amis directement depuis Facebook Messenger. Pour l’heure uniquement disponible sur Android, l’option permet, par exemple, de partager l’addition d’un repas au restaurant, une note de taxi… L’utilisateur peut indiquer le montant global à diviser par le nombre de personnes impliquées. Ensuite, un message apparaît dans la discussion dès qu’un membre a payé sa part. (@LUsineDigitale).

♦ La Scandibérique est un nouvel itinéraire pour les cyclistes. Il reliera Trondheim, en Norvège, à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Espagne.et traversera dix-neuf départements en France. C’est un pari un peu fou qui s’offrira bientôt aux amoureux du vélo. Ce parcours sera entièrement jalonné en 2018 C’est le nom que porte ce nouvel itinéraire, reliant (@F3Aquitaine). A lire aussi : La Norvège veut créer des autoroutes pour cyclistes (@KonbiniFR).

#Ville

♦ Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l’université de Loughborough (GB) a publié en mars 2017 la version 2016 de son classement des villes mondiales/globales. Voir le classement complet. (@Geoconfluences).

♦ Revue de liens : – La smart city : effet de mode ou nouveau modèle d’urbanisation (@villeintelmag) ; – « L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » explique le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot qui publiera un rapport sur les smart cities à la mi-avril. (@LeMonde).

image002Légende image. Reconstruction. Porte de Vanves (14e) Photo : padam92

#Presidentielle2017

♦ Le jeu vidéo s’invite dans la campagne présidentielle. Après la sortie du jeu Fiskal Kombat, l’ONG Oxfam lance son serious game (jeu sérieux) « L’Etat c’est moi ou Republic of You ». C’est avant tout « un jeu ludique et interactif qui explore les problématiques liées aux inégalités économiques extrêmes » précise le communiqué. Cet outil propose à l’internaute d’incarner un chef d’Etat et de prendre des décisions sur le plan national et international. (@franceinfo).

♦ Aujourd’hui, un tweet écrit par un candidat à l’élection présidentielle est tout aussi utile qu’un tract ou qu’une émission télé. Il peut atteindre des centaines de milliers, voire des millions d’électeurs connectés. Ces tweets sont devenus ainsi des objets politiques à part entière. Plusieurs outils, comme Ideo2017 ou Semiotweet permettent de décortiquer les paroles des candidats à l’Elysée. (@LObs). A lire aussi : Politoscope, la plateforme qui décortique les tweets de la présidentielle (@europe1) et Facebook lance « Perspectives », un outil pour comparer les programmes des candidats (@20minutes).

#Internet

♦ Lilo, un moteur de recherche crée par une entreprise parisienne en 2015, se distingue par sa participation à des projets utiles Il affiche désormais près de 700.000 utilisateurs chaque mois. En deux ans, plus de 500 millions de requêtes ont déjà permis de reverser plus de 220.000 euros à une cinquantaine d’associations et d’entreprises coopératives. (@LaTribune). A lire aussi : Lilo, le moteur de recherche redistributif et citoyen. Vos clics valent de l’or (@Mediapart) et Ecosia et Lilo, les alternatives écolos de Google (@SiecleDigital).

#MediaSocial

♦ Depuis le début du mois d’avril, un nouveau réseau social fait parler de lui. Il se nomme Mastodon et c’est un espace libre en open source (code source ouvert), décentralisé. Il casse les codes des systèmes fermés comme Facebook et Twitter. Il n’y a pas d’algorithmes qui choisissent pour vous les informations qui sont censées vous intéresser le plus. Il n’y a pas plus de pub et d’utilisation de vos données privées par un géant américain. Mais il y a six choses à savoir sur ce réseau social qui a dû gérer un afflux massif de dizaines de milliers de nouveaux membres en quelques jours. Comment démarrer en 5 étapes sur Mastodon.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 8 avril 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Dix compétences clés pour le monde qui vient ; – Comment le web est devenu l’enfer sur terre ; – La transformation numérique des rédactions doit se faire en pensant aux lecteurs, et non pas aux plateformes ; – Le futur de l’info n’est peut-être pas ce que vous pensez ;  A quoi ressemblera le futur après la mort du smartphone ?.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 14 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#DonneesPrivees

xProtéger ses données dans un puits de mine en Arctique est maintenant possibleSur une île norvégienne de l’Arctique, ce ne sont pas que des ours blancs que l’on peut voir, mais aussi un coffre-fort géant créé pour garder en sécurité les données les plus importantes du monde.  Le coffre a été conçu sur le modèle de son voisin, le « Svalbard Global Seed Vault », une chambre forte pour conserver les graines du monde entier par souci de préserver la biodiversité en cas de catastrophe. Sauf qu’au lieu d’être des graines, ce sont des données qui sont mises à l’abri des guerres, des explosions nucléaires ou encore des désastres naturels. La situation géographique isolée et le climat sec et froid sont les deux paramètres importants qui ont décidé de la localisation de ce nouveau coffre dans un puits de mine en Arctique à 300 mètres de profondeur. (@lesclesdedemain). © Incredible Arctic – Fotolia

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle et les objets connectés portent le boom des assurtech. C’est un signe qui ne trompe pas sur la direction que devrait prendre l’assurance dans les années à venir. Le nombre d’opérations de financement d’assurtech dans les champs des données et du Big Data, de l’intelligence artificielle (IA) ou de l’Internet des objets (IoT) a bondi dans le monde entre 2014 et 2016, selon un recensement fait par Accenture sur la base de plus de 450 deals. Pour la seule année 2016, elles ont représenté 56 % des opérations (121 sur 216) et 70 % du total des investissements dans les assurtech. En particulier, le mouvement s’est accéléré rapidement autour des start-up de l’IA ou de l’IoT, avec un nombre d’opérations en augmentation de 79 % entre 2015 et 2016. Elles n’ont certes représenté qu’un quart du nombre des opérations totales l’an dernier, mais elles ont concentré 44 % des investissements totaux – soit 711 millions de dollars, contre à peine 10 % en 2015. (@LesEchos). A lire aussi : L’intelligence artificielle et les objets connectés portent le boom des assurtech comme Zendrive et Lemonade (@EchosBusiness).

L’IA, plus créative que l’Homme ? Une tribune de Stéphane Mallard, Digital Evangelist. La grande révolution que nous vivons depuis quelques années en intelligence artificielle tient au fait que nous ne programmons plus des logiciels avec des règles fixes mais que nous entraînons des algorithmes à découvrir des règles de fonctionnement. On entraîne des intelligences artificielles à reconnaître ce qu’il y a dans leur environnement visuel (des visages sur des photos ou des cancers sur des images médicales) et à adapter leur comportement pour atteindre des objectifs : jouer à des jeux vidéo, conduire des voitures ou bluffer au poker. On s’inspire de l’apprentissage humain qui consiste à essayer, à ajuster, à répéter pour maîtriser une tâche, aussi bien apprendre à marcher que manipuler des concepts comme les mathématiques ou apprendre une langue. Les résultats sont impressionnants et progressent à une vitesse exponentielle dans tous les domaines. Nous sommes à un moment où les entreprises recherchent des cas d’usages bien spécifiques : pour augmenter leur connaissance client, améliorer leurs interactions avec leurs clients, mieux et plus rapidement développer leurs produits etc…Les entreprises voient l’intelligence artificielle comme un outil, une technologie de plus qui améliore la productivité. C’est une erreur, l’intelligence artificielle nous fait vivre un changement de paradigme vertigineux. (@LADN_EU). A lire aussi : L’intelligence artificielle peut-elle dépasser l’homme ? (@AlterEco_).

Le prochain défi de l’intelligence artificielle : identifier plus de 5 000 espèces différentes. Combien connaît-on d’espèces vivantes sur les près de 8,7 millions qui peuplent la planète ? « Seulement » 1,23 million. Les intelligences artificielles développées dans le cadre d’un concours sponsorisé par Google, elles, devront apprendre à identifier plus de  5 000 espèces différentes pour remporter la compétition iNat. Cette initiative se déroulera de juin à juillet 2017 sous l’égide de Grant Van Horn, étudiant à l’Institut de technologie de Californie, qui précise  à Quartz : « Le progrès des réseaux de neurones artificiels, sur ces 5 dernières années, est tout bonnement incroyable. Je pense que des ensembles de données encore plus complexes et plus conséquents sont le meilleur moyen de continuer à avancer [dans ce domaine]. » (@Numerama).

Le deep learning s’inspire de la théorie de l’évolution. Lors de l’événement EmTech Digital, à San Francisco, Pedro Domingos, professeur à l’Université de Washington et auteur de l’ouvrage The Master Algorithm : How the quest for the ultimate learning machine will remake our world, a présenté une nomenclature des différentes écoles d’intelligence artificielle. Il en dénombre cinq : les symbolistes, les connexionnistes, les bayésiens, les analogistes et les évolutionnistes. Selon lui, cette dernière école prend ses racines dans la biologie et les théories de Charles Darwin. Les techniques d’apprentissage profond (« deep learning ») s’inspirent grossièrement du fonctionnement du cerveau. Or, le cerveau humain est lui-même le fruit de l’évolution. « L’idée des évolutionnistes est de s’inspirer de la manière dont l’évolution fonctionne pour l’appliquer à des programmes informatiques en lieu et place des êtres vivants. On génère des intelligences artificielles au génome aléatoire, on les met à l’épreuve, on conserve celles qui s’en sortent le mieux pour la tâche qu’elles sont censées accomplir, on utilise leur génome pour la génération suivante, et ainsi de suite. » explique-t-il. (@latelier).

#Entreprise

Amazon (AWS) débarque à Station F pour se rapprocher des start-up françaises. Après Facebook et Vente-privee, c’est au tour d’Amazon de planter son drapeau au sein de ce qui doit être «le plus grand incubateur du monde». L’Américain va installer « le premier bureau de Mentor » pour sa filiale dédiée aux professionnels Amazon Web Services, comme l’annonce Werner Vogels, CTO d’Amazon sur son blog. Pour la firme de Jeff Bezos, il s’agit ainsi de se lier immédiatement aux milliers d’entrepreneurs qui doivent être accueillis début juillet sur le site situé dans l’ancienne gare de fret de la Halle Freyssinet. « Tout au long de l’année, les expert AWS proposeront leur assistance technique et business aux start-up présentes sur le campus », explique Werner Vogels qui indique avoir déjà créér l’email pour la prise de contact, avant l’ouverture du site. « Après le lancement de AWS en 2006, nous avons constaté une accélération des start-up françaises dans le cloud », ajoute le CTO. (@frenchweb).

Vente-privee rachète la start up Le Petit Ballon. Vente-privee accélère dans l’univers du vin. Le spécialiste du déstockage en ligne de grandes marques a pris le contrôle du Petit Ballon, une start-up qui propose depuis 2011 de vendre du vin par abonnements mensuels. « Cette acquisition va nous permettre d’avoir un ton différent pour parler d’œnologie, explique Jacques-Antoine Granjon, PDG et fondateur de vente-privee, qui compte 30 millions de membres français. Nous voulons réinventer l’expérience de shopping du vin en ligne. » Le Petit Ballon, qui restera piloté de façon autonome par ses quatre fondateurs, compte aujourd’hui 60.000 abonnés pour un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros et un million de bouteilles expédiées en 2016. La start-up a su séduire par sa classification par goût, un algorithme de recommandation ainsi que son ton décomplexé et ludique pour parler du vin. (@Figaro_Economie).

#Livraison

Les Robots Livreurs Passent à Table. La startup Marble vient de lancer ses robots autonomes de livraison de nourriture en partenariat avec Yelp. C’est une première mondiale et c’est du côté de la Californie que ça se passe. San Francisco est en effet devenu mercredi la première ville à pouvoir goûter des repas livrés par robot. Des plats de restaurants ont ainsi été expédiés dans les quartiers de Mission et Portero Hill grâce à des robots mis au point par Marble qui s’est astucieusement allié avec l’application de commande de repas en ligne Yelp Eat24. Les commandes, placées dans des robots qui peuvent transporter l’équivalent de quatre sacs de courses, roulent sur les trottoirs et traversent les rues à la vitesse d’un homme au pas. Leur moyen de se repérer sur les artères occupées ? Des lasers, des caméras intégrés et autres capteurs type Lidar ! La technologie utilisée est donc la même que pour les voitures autonomes. (@humanoides_FR).

#Sante

Une visite en réalité virtuelle pour lever les angoisses avant une hospitalisation. Comment améliorer l’expérience hospitalière des enfants ? Partant du principe que mieux connaître au préalable une situation angoissante permet de mieux l’affronter, une équipe néo-zélandaise a mis sur place une expérience de réalité virtuelle pour visiter en amont chambres et salles d’opération. Immersion avec le journal local Auckland Now. (@RSLNmag).

#RealiteVirtuelle

Quel avenir pour cette technologie a priori bankable ? A l’occasion du salon Tech Leade.rs Paris, une conférence réunissait Timoni West, designer en chef d’Unity Labs, et Helen Situ, créatrice du magazine Virtual Reality Pop, pour dresser un état des lieux et évoquer le futur de la réalité virtuelle. Difficile aujourd’hui de se faire une idée de la pénétration des casques dans la population. A fin 2016, seul le Samsung Gear VR dépassait le million d’exemplaires expédiés des entrepôts, avec 4,51 millions d’exemplaires écoulés. Mais Samsung ayant réalisé plusieurs offres promotionnelles offrant un casque pour l’achat d’un smartphone, cela ne traduit pas nécessairement un engouement réel des consommateurs. Combien de casques prennent aujourd’hui la poussière sur des étagères ? « Les gens achètent… mais on ne sait pas s’ils l’utilisent vraiment », relativise Timoni West qui remet les choses en perspective en comparant l’adoption de la VR avec celle du smartphone. « Avoir un smartphone, c’est indispensable aujourd’hui pour rester en contact avec ses amis ou pouvoir consulter ses mails n’importe où. Mais un casque de réalité virtuelle ? Quand il trouvera son utilité, comme le fait qu’on puisse identifier instantanément un interlocuteur par exemple, ce sera différent. » (@bymaddyness).

#Blockchain

Ethereum, la crypto-monnaie (presque) aussi échangée que les bitcoins. Le protocole Ethereum va-t-il supplanter le bitcoin ? La nouvelle technologie et la plateforme qui la sous-tend auraient le potentiel de supprimer toute interférence d’un tiers dans l’échange monétaire. Ce qui pourrait, par exemple, rendre obsolète un service tel que Uber. Décryptage d’une crypto-monnaie, par Mashable. (@rslnmag).

#Surveillance

The Shadow Brokers dévoilent de nouveaux outils de la NSA. Le groupe The Shadow Brokers (« les courtiers de l’ombre »), qui avait publié en août 2016 une partie de l’arsenal de la National Security Agency (NSA), a récidivé et donné accès samedi 8 avril à de nouveaux outils d’espionnage numérique. Lors de leur précédente publication, ce groupe de pirates à l’origine et aux motivations troubles avait lancé une enchère destinée à financer la publication du reste de leurs trouvailles. Malgré l’échec de cette levée de fonds, le groupe a fourni le mot de passe permettant de déchiffrer un fichier contenant de nouveaux outils d’espionnage qu’ils se sont procurés. (@Pixelsfr).

#Internet

Comment la France voyait internet en 1997. En janvier 2016, l’internet français s’est amusé d’un amendement de la loi numérique portant sur la façon dont on devait nommer internet. Plusieurs députés français s’étaient regroupés pour mettre fin au débat sur la dénomination française du réseau des réseaux: ce serait « l’Internet ». Parmi les signataires de cet amendement, l’un des premiers députés à avoir travaillé sur la question d’internet en France, Patrice Martin-Lalande. Quelques mois après que François Fillon invente Internet en France (d’après ses dires en tout cas), Patrice Martin-Lalande publie le premier rapport parlementaire. Nous sommes en 1997, Internet commence tout juste à être connu du grand public, et le Minitel est encore roi. Pour se connecter, ne pensez pas au Wi-Fi qui vient tout juste d’apparaître, mais plutôt au Modem (dont beaucoup se souviennent encore du bruit) relié, d’un côté, à une prise téléphonique et, de l’autre, à un ordinateur. « Ce n’était pas du tout illimité, rappelle l’auteur et réalisateur David Dufresne, qui était déjà sur internet alors. C’est ce qui faisait que l’on se connectait, on relevait ses mails et on se déconnectait, par exemple. On n’y était pas en permanence. On voyait les pages apparaître petit à petit. Ça faisait partie du charme, on s’en accomodait, parce que l’on n’avait aucune idée de ce que ce serait vingt ans plus tard. »  (@slatefr). A lire : L’usage d’Internet, des réseaux sociaux et du mobile en avril 2017 (@BlogModerateur).